Ecrit par Sechy,
le 13-10-2013 02:23
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Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï |
Le bien chez les républicains ou démocrates
C’est-à-dire les BIENS,
mais en fait cela fait 5000 ans que ça dure
le bien considéré comme l’OR MÉTAL
qui N’EST PAS un bien commun
seul l’Or véritable est un bien commun
Les Diables en puissance : l’Oligarchie, classe naturellement cancérisée avec métastases d’égoïsme. Seul le mot RACE peut s’attacher à l’Oligarchie actuelle. Parce que c’est une race de PARASITES, de VIRUS.
Aujourd’hui dans ce monde mercantile, il n’y a pas de gentil ni de méchant, mais uniquement un fort et un faible, comme le mâle dominant sur les faibles, c’est le principe démocratique moderne du « exploitez-vous les uns les autres ». La fraternité ça n’existe plus depuis 1789. Au Moyen-Âge la solidarité et la fraternité était vitale : il y avait la famille, le village, la seigneurie, le clergé, qui tous fonctionnaient un peu comme notre Sécurité Sociale, explique l’historien du Moyen-Age Georges Duby. Lorsque survenait une famine, le seigneur ouvrait ses greniers pour nourrir les pauvres. S’il y a une leçon à retenir, c’est celle-là : les hommes du Moyen-Age n’avaient pas perdu le sens de leur responsabilités à l’égard des autres. Ils avaient le sens du collectif, du démocratique même. Des exclus, il y en avait tout de même : les Juifs, auxquels on a imposé au début du 13è siècle le port d’un insigne, et les lépreux, qui se déplaçaient en agitant une crécelle pour que les autres s’éloignent. La lèpre, le sida de l’époque...
Même la fumée dispersée ne reste pas sans traces.
Une civilisation digne de ce nom ne doit avoir ni armée, ni police, ni
justice, cela parce que les habitants la composant seront tous devenus
ENFANT (voir ci-dessous), et plus besoin de services de renseignements
puisque la vraie Télépathie deviendra le langage principal. C’est
désormais possible naturellement. Mais ce n’est point facile : « Tu dois
te sentir toi-même TOUTE PENSÉE, et pourtant exiler toutes les pensées
de ton Âme » ( La voix du silence, préceptes d’Or à l’usage des
Disciples, 265).
Bien et mal sont comme la face et le revers d’une médaille. Il n’existe
pas de critère qui permette de juger si une chose est bonne ou mauvaise.
Les opinions diffèrent selon la nature de l’individu et selon son
environnement et son façonnage. Ce sont des opinions et rien de plus. Le
drame est le mental, tout simplement. Le drame est celui
de la tyrannie de l’opinion et de sa « libre pensée » (en fait
totalement conditionnée), ce n’est pas une « liberté fondamentale »
comme le prétendent certains « juristes », car dans l’état actuel des
consciences, il n’existe pas de liberté d’expressions dans cette
démocratie (voir notamment le problème de la seconde guerre
mondiale...), et nous sommes tous conditionnés, programmés.
Nisi efficiamini sicut parvuli.
(Si vous ne devenez comme les petits enfants), c’est-à-dire : « La
Vérité suprême est si simple. Ce n’est rien d’autre que d’être dans
l’état originel. Il n’y a rien de plus à dire » (Ramana Maharshi,
entretien 96).
C’est-à-dire que l’Enfant comme le Sage se ressemble : « Les incidents
n’intéressent l’enfant que tant qu’ils durent. Quand ils ont pris fin,
l’enfant n’y pense n’y pense plus. On voit donc qu’ils ne laissent sur
l’enfant aucune impression [aucune mémoire ou bourrage de crâne] et ne
l’affecte pas mentalement. Il en va de même chez le Sage » ( Ramana
Maharshi, entretien 9).
« Tue en toi-même tout souvenir d’impressions passées. Ne regarde pas en arrière ou tu es perdu » ( La voix du silence, 75).
Sur cette planète la plupart des gens sont condamnés à l’illusion de la
dualité ou le faux et l’illusion se confondent, le vrai se situant dans
l’Instant ou Soi. Le regard pur du réalisé, celui qui est devenu Enfant,
fait pourrir tous ces masques du bien et du mal, du choix et de la
volonté, du calcul relevant du mental, de la demi-mesure, de la prudence
et du remord, qui défigurent, qui tuent les êtres nés naturellement
avec le Soi ou Instant. Comme Gustave Thibon, dans : Notre regard qui
manque à la lumière, la plupart des humains ne pouvant respirer qu’à
travers ces masques empoisonnés, je préfère étouffer. L’innocent est
presque un réalisé malgré lui, il est une plaie toujours ouverte et qui
ne s’infecte jamais, une sorte de blessure invulnérable comme celui qui
va au-devant de la mort et qu’elle lui refuse de le prendre.
« Au-dessus du bien et du mal relatifs qui, procédant de la même source
polluée, roulent les mêmes souillures, il existe une vertu authentique
et sans mélange. Il s’agit seulement de purifier la source [dompter
l’ego], et non plus de construire des digues et des canaux autour d’un
fleuve impur », écrit Gustave Thibon.
Bhagavad-Gîtâ, chapitre 18, 17 : « Celui qui est délivré de la notion d’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tous les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions ».
Un criminel qui tue : qu’est-ce qui l’a poussé à tuer ? L’étatisme et sa justice et sa police lui infligera également la punition. Que ce soit l’État ou la société, tous deux ne sont que des instruments entre les mains de ce pouvoir. (En référence à l’entretien 17). Donc c’est le cancer du pouvoir qui tue, le cancer de l’ego. Et Ramana Maharshi poursuit en parlant des guerres où ce sont des millions de gens qui disparaissent.
« Pour un homme réalisé [un Adepte ou un Bienheureux réalisant l’Instant ou Soi], la perte d’une seule vie, de plusieurs vies ou de toutes les vies dans ce monde ou dans les trois mondes ne présente aucune différence. Même s’il est amené à les détruire toutes, aucun péché ne pourra atteindre cette âme pure ».
Pour vivre dans l’Instant ou Soi : la doctrine chinoise de Shen-Siu enseigne que l’esprit humain est comme un miroir qui attire et reflète chaque atome de poussière, et doit, comme un miroir, être surveillé et épousseté chaque jour. Shen-Siu fut le sixième patriarche de la Chine du Nord qui enseigna la doctrine ésotérique de Bodhidharma. (Cité dans : La voix du silence). On sait bien que les illusions de ce monde ne sont que des poussières, et que l’humain est façonné avec les poussières de l’argile comme procède le divin potier Khnoum sur son tour de potier.
Bien et mal sont de la même fièvre et maladie que l’égalité de la franc-maçonnerie spéculative et de toutes les sectes protestantes : « La force prime le droit. Soyons frères ou je t’assomme », ce qui est encore une division pour régner.
« Soyons frères ou je t’assomme » est typiquement une doctrine de secte et fait penser à la franc-maçonnerie et à ses réseaux ! « La force prime le droit » aussi, car il y a la-dedans le POUVOIR... C'est donc le plus fort qui l'emporte... (En référence à Grasset d’Orcet : Œuvres décryptées).
Frères et Fraternité comme le mentionne la trinité maçonnique. Égalité est du même thème, liberté c’est autre chose. L’égalité aujourd’hui est une maladie, comme le cancer. J’ai déjà cité l’exemple donné par Gustave Thibon dans : Diagnostics, où il écrit qu’au début du 19è siècle régnait une extrême familiarité entre le seigneur du lieu et les paysans. Cela n’était possible parce que personne n’était encore atteint du cancer de l’égalité, chacun respectait sa position, en dehors de toute contestation et de toute envie de « devenir riche » et de faire chier tout le monde avec son pouvoir. Autrefois dans ce milieux où la familiarité pouvait grandir, d’une caste à l’autre, sans danger de promiscuité : « Une fraternité profonde naissait de l’acceptation de l’inégalité », comme écrit si justement Thibon, et je suis d’accord avec lui. Cette maladie de l’égalité engendre chez le peuple, la révolte, la méfiance à l’égard de la hiérarchie, le souci de garder la distance à l’égard du peuple : d’une part un réflexe d’agression, ou de colère, et de l’autre un réflexe de défense : la guerre au lieu de la communion, car quelle que soit le façonnage de nos circuits neuronaux à cause des opinions de la révolution française de 1789 qui nous accola maçoniquement égalité et fraternité, il n’y a pas ici-bas pire ennemi que l’égalité.
Caste est du sens de l’esprit, et pas dans le sens matérialiste de l’oligarchie actuelle s’apparentant à une classe. C’est une énorme erreur de faire de classe et de caste des synonymes, bien qu’en pratique la caste, fait spirituel, tend la plupart du temps à se signifier dans le temporel par des privilèges économiques et à dégénérer en classe, comme l'indique Jean Coulonval.
Un noble de l’ancien régime pouvait, sans cesser d’être respecté et obéi, traiter ses serviteurs avec une extrême familiarité ; un parvenu moderne, ou un politique professionnel, ou un type de la finance internationale, est obligé pour compenser, d’avoir tout un système de lois et un autoritarisme mort, une absence d’autorité vivante et il doit marquer d’autant plus ses distances qu’elles n’existent pas en réalité : voir la vidéo ci-dessous, entre la distance d’une femme « du peuple » face à un membre de l’élite de cette république française et maçonnique. Aucun compréhension ni dialogue de la part de ce membre de l’élite : un combat de Nègres dans un tunnel ! Et cette femme s’excuserait même de vivre pour laisser les riches détruire la planète.
L’égalitarisme le plus malsain devient fatal dès que la hiérarchie n’est plus fondée que sur les différences de fortune : voir la vidéo ci-dessous où elle est flagrante entre un membre de l’élite et une femme qui touche environ 800 euros par mois et qui ne trouve pas de travail malgré une grande expérience de la vie.
Pour que le peuple respecte et suive spontanément l’élite qui gouverne, il faut qu’il sente que cette élite le domine par autre que l’argent et son fameux « pouvoir d’achat ». C’est l’humain qui doit dominer, et pas les différences de fortune acquises au nom du libéralisme inventé par l’opinion de 1789 avec l’égoïsme de son « enrichissez-vous », ou « laisser faire, laisser passer », ou « pourquoi pas moi ! », tous principe du capitalisme et de l'égoïsme.
Un libéralisme dégradant, ravalant l’humain à un niveau pire que la bête, car avec la maladie de l’égalité, en théorie franc-maçonnique, tout le monde peut aspirer à être un Rockefeller, car la conquête de l’argent est liée totalement aux hasards les plus creux. On n’aspire pas de la même façon aux ascensions qui nécessitent un changement profond de mœurs ou de culture, qui entraînent des responsabilités accrues et dont l’échec est fatalement sanctionné, moralement et matériellement, à brève échéance. « Il n’y a pas de meilleur frein à l’envie et à la révolte des masses que la présence d’une élite dirigeante dont l’autorité soit largement INDÉPENDANTE DE L’ARGENT » écrit G. Thibon. La ploutocratie est inorganique, l’argent n’a pas d’odeur : il circule de la même façon partout et un riche est riche partout ; il parasite entièrement la planète, et pour mieux faciliter ce libre parasitage par le fric, il faut abolir les barrières douanières, d’où la naissance du mondialisme et de sa religion universelle du fric, avec un de ses Vatican : la FED, avec ses différentes chapelles : Rothschild Bank of London, Warburg Bank of Hamburg, Rothschild Bank of Berlin, Lehman Brothers of New York, Lazard Brothers of Paris, Kuhn & Loeb of New York, Israel Moses Seif Banks of Italy, Goldman Sachs of New York, Warburg Bank of Amsterdam, Chase Manhattan Bank of New York.
Le cancer de l’égalité est un des plus graves de notre époque. Avoué ou déguisé, il perturbe, dans tous les domaines, l’équilibre de l’humanité. Ce cancer égalitaire fait se heurter entre eux, dans une compétition sans issue renforcée par la modes des « jeux olympiques », y compris maintenant selon la mode gay, pour les gay, les classes sociales et les nations (s’il en reste encore). Compétition et jeux olympiques facilitant l’exacerbation de l’individualisme et de l’ego, selon la trame du libéralisme de 1789.
Depuis 1789 et puisque nous sommes censé être en « démocratie », chacun peut être l’égal de n’importe qui, en n’importe quoi, on le voit avec le « mariage gay ». Cette facilité, ce CONFORT a commencé avec le suffrage « universel », les formules démagogiques et violentes du socialisme ; moyens faciles de manipuler les sentiments chez les gens abrutis par les médias. Cette facilité démocratique promet des avantages obtenus sans autre effort que de « bien voter », au lieu D’AGIR DIRECTEMENT, donc d’être dans l’Instant. Mais il y a pire, aujourd’hui de mondialisme, le pouvoir ou l’oligarchie se débrouille pour faire avaler la pilule au peuple SANS PASSER par l’élection : exemple traité de Maastricht et de Lisbonne, il s’agit de détruire les États : vidés de leur principe régalien. Voir aussi la perte de l’illusion démocratie avec le MES ( Mécanisme européen de stabilité)... Le MES : un État au-dessus des États ou une sorte de bureau politique à la soviétique à ses débuts. C’est avec ce MES que l’on se rend compte de la maladie de l’égalité, il n’y en a tout simplement plus : les membres du MES sont INTOUCHABLES, ce sont des DIEUX.
En démocratie, en théorie, un aventurier peut aspirer à être le maître du monde, se prendre pour Dieu en cachette, un « prolétaire » peut balayer les classes dominantes ou fausse élite, les peuples « pauvres et dynamiques » peuvent se sentir tous les droits à l’égard de leurs riches voisins. Le pauvre peut maintenant attaquer le riche (en théorie droit de l’hommiste) au nom du « droit à l’existence », ainsi le taré qui veut se marier au mépris de tout devoir social sort son « droit à l’amour » ; les nations conquérantes et colonisatrices sortiront leur doctrine de « l’espace vital et économique ». Mais tout cela ne sert qu’à rendre plus répugnant l’égoïste réalité que ça recouvre, et le « mariage gay » est un bel exemple du renfort de l’égoïsme.
Le cancer de l’égalité ayant frappé le socialisme de l’URSS, il a donné naissance aux inégalités les plus révoltantes que l’histoire ait jamais connues.
Le système de l’égalité ou égalitarisme engendre le chaos provoqué par l’humain, « il substitue au jeu des inégalités organiques un fouillis d’inégalités absurdes et dévorantes, fruits de l’intrigue et du hasard [et de l’opinion], de tout ce qu’il y a de moins humain dans l’homme », parce que piégé par son abominable mental. Le seul ennemi au monde est intérieur : c’est le mental. Les judéo-chrétiens appellent ça « l’Arbre de la Connaissance » avec son Prince Lucifer ou Luci-faire (lumière-faire, lumière-fer).
« La seule égalité réelle et souhaitable entre les hommes ne peut résider ni dans les natures ni dans les fonctions [encore moins dans des lois], elle ne peut être qu’une ‘égalité de convergence’. Elle repose sur la communion, et la communion ne va pas sans la différence ». Par exemple les feuilles d’un arbres sont à la fois identiques et étrangères les unes des autres ; les grains de sable du désert sont tous identiques et étrangers les uns des autres. Les vrais chef, la vraie élite, est pour le peuple LA TÊTE ; élite ou chef sont à la fois distincts du peuple et lié totalement à lui : la tête et le corps vivent, souffrent et meurent ensemble. Mais les mauvais maîtres ou fausse élite actuelle, qui sont tous d’ardents défenseurs de ce cancer égalitariste, prétendent avec une fausse et flatteuse humilité, s’identifier au peuple, mais ils sont étrangers à ceux qu’ils dirigent (voir l’exemple de J.F. Copé face à la « femme du peuple » dans la vidéo ci-dessous). Ces politicards atteint du cancer de l’égalité ne servent de tête à personne, et toute leur habilité consiste à jouer du dehors et pour leur profit personnel avec les réflexes d’un corps décapité... comme écrit Thibon.
Une institution est saine dans la mesure où elle favorise cette salutaire interdépendance entre les membres de la hiérarchie sociale. C’est ce qui était réalisé dans le système féodal trinitaire des : Pouvoir spirituel, Pouvoir politique, Pouvoir économique ; (les Oratores [le spirituel], les Laboreores [le travail, paysans et artisans], les Bellatores [les militaires et les aristocrates et le gouvernement, la justice]) ; cette trinité porta aussi le nom de Clergé, Noblesse, Tiers-État. À cela il faut ajouter l’extraordinaire système des Corporations. Si le parfait système féodal a succombé, c’est uniquement à cause de la carence des personnes. Maintenant pour beaucoup de gens, il est claire que l’après 1789, le 19è siècle avec ses mythes sociaux : capitalisme, suffrage « universel », fonctionnarisation des citoyens dont ont fait des ouvriers, fièvres de l’énergie du pétrole et du charbon, etc., sont tous malsains dans leur principe, car ils atomisent les humains. C’est pourquoi il devient maintenant nécessaire de procéder à une refonte générale des institutions actuelles, et le rejet de l’idéologie du siècle des lumières, totalement périmée avec tous les philosophistes qui vont avec. L’humain tout entier est à reconstruire, pierre après pierre : il doit se connaître ou réaliser le Soi ou Instant, sous peine de mort. Donc il faut dès à présent rejeter tous les dogmes appris depuis l’enfance, tous, absolument tous, y compris le sens de n’importe quelle phrase du langage écrit ! Seul chacun est son propre guru, son propre architecte, il n’y en a pas d’autre.
Quand à la « morale », la décadence actuelle de notre civilisation, produit à son premier stade, un moralisme à la franc-maçon, rigide et exalté, encadré d’un tas de lois, et à son second stade elle produit un immoralisme érigé en dogme, et nous en vivons l’exemple avec le passage en force et illégalement de la loi autorisant le « mariage gay », et tous ce qui suit avec. Ainsi la décadence de ce modernisme engendre tôt ou tard la pire morale.
La pseudo-démocratie issue de l’opinion de 1789 ajoute l’absurdité à la malfaisance, et maintenant à la violence : fondée en théorie sur la justice et l’amour à l’égard des masses, elle finit par imposer pratiquement aux masses, s’il veulent accomplir leur devoir de « citoyen », un héroïsme de compétiteurs de jeux olympiques du temps des Anciens Grecs ou exploitez-vous les uns les autres. Les opinions des républicains de 1789 bouleversèrent les traditions et les mœurs qui avaient fait leurs preuves depuis plus d’un millénaire, ces républicains furent illusionnés au fait que la moralité (maçonnique) devait suffire à suppléer les anciennes mœurs détruites.
Dans cette civilisation du FAUX, du virtuel, la morale ne s’intéresse qu’aux masques, aux apparences et ne tient aucun compte des mobiles intimes de nos actes. Or la seule morale possible est celle du Soi ou Instant.
Comme Gustave Thibon, je me méfie de la morale, même si en l’état actuel des consciences et dans le sens actuel du mot la morale elle est nécessaire, je m’en méfie parce que les gens malade du pouvoir s’en contentent ; ils se cachent derrière la morale comme ceux qu’on appelle « les gens de biens » ou « les biens pensants », en cultivant derrière ce masque, ce paravent, tout ce qu’il y a de plus immoral en eux : leur misérable satisfaction de leur ego avec leur rage de juger les autres, alors qu’ils ne se connaissent même pas eux-mêmes : « Le Royaume des Cieux est en vous ».
Enfin, l’égalité sur cette Terre ça n’existe pas : de tous temps, au moins depuis la voie de l’Agriculture, et quelque soit le régime politique en cours, les rois, les héros, l’oligarchie, ont toujours été incommensurablement plus riches que le pauvre paysan. La seule différence est donné plus haut avec l’acceptation des inégalités entre un seigneur et un paysan. La seule égalité en ce bas monde est la mort : tout le monde y passe, comme tout le monde baisse culotte pour chier et se vider le ventre et la vessie, à moins de se nourrir prânique !!! Il y a une autre égalité, essentielle : c’est l’Instant, et c’est également l’éternité, puisqu’on se fout de la mort ; ce qui ferme la gueule de l’Oligarchie car celle-ci veut contrôler le monde par LA PEUR de la mort, donc rendre le monde ESCLAVE.
LA DÉCADENCE ou CHUTE ou l’ÉGOÏSME : la pathologie du monde moderne.
Les souverains Yao et Chouen voulurent agir sur les hommes. Ils
inaugurèrent une administration et voulurent éduquer le peuple. La
pureté et la simplicité disparurent [perte de l’Originel]. Les hommes
délaissèrent le Tao pour pratiquer le bien [les humains abandonne la
vérité dans sa juste mesure pour rechercher le bien égoïste parce qu’il
sera apprécié par les autres hommes : c’est donc du marchandage, du
RACHAT]. L’action eut le pas sur la vertu et l’esprit individuel sur la
nature originelle [puisque ça devient le ‘faire’, donc l’homme ne
pratique plus sa vertu d’être dans l’Instant mais se lance dans l’action
égoïste, parce qu’elle lui procure la renommée dans le monde].
Si les hommes communiquent entre eux avec leur esprit individuel, la
paix ne peut plus être maintenue [puisque le règne de l’opinion
s’installe]. Car on orne l’esprit par la lettre et on l’élargie par
l’érudition [le mental et l’opinion]. Or, la lettre tue l’esprit et
l’érudition le noie. Ainsi, tout le monde fut jeté dans l’égarement et
le désordre sans jamais pouvoir rejoindre son indistinction primordiale
en retrouvant sa nature et son sentiment [le Soi ou Instant].
(En référence à Tchouang-tseu, chapitre 16 : Corriger la Nature, trad. Liou Kia-Hway).
Réaliser le Soi ou Instant correspond, un peu, au non agir de la
Taoïcité, soit rejoindre sa propre nature, alors pourquoi agir, puisque
celle-ci est innée et ignée...
Dernière mise à jour : 13-10-2013 03:16
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