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Les ennemis de la libre pissette - Caca 3 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 01-11-2013 20:25

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Les ennemis de la libre pissette - Caca 3
Ce sont le « service d’ordre » et les Inquisiteurs socialistes
la tentative janséniste (1) en est une preuve parmi d’autres
.
 
 
 
Les modes passent et trépassent, comme trépassera celle du « mariage gay ». À la fin du siècle des « lumières » la mode est à l’Inquisition sur ce qui est en-dessous de la ceinture, particulièrement la masturbation. Un certain Simon Tissot écrit en 1760 un ouvrage : L’Onanisme, dissertation sur les maladies produites par la masturbation. C’était alors à la mode, et jusqu’en 1905 période plein pot du triomphe de l’opinion de cette bourgeoisie triomphante de l’après 1789.
 
Bizarrement l’après 1789 des républicains bourgeois instaure la mode du libéralisme et de son individualisme, mais elle interdit la pratique individuelle de la masturbation comme si s’était mortel ! Jusqu’alors, l’onanisme n’était qu’un péché selon l’Église de Rome, un péché même mortel, mais astuce : l’ardoise était effacé par la confession et le « repentir », horrible supplice de la honte. Bref, la manipulation mentale allait déjà bon train. Allez comprendre l’ego humaine et son opinion ! Aujourd’hui la mode est au « mariage gay », hier l’homosexualité était considéré comme une maladie (jusqu’en 1992 en France) !
Voilà maintenant que jusqu’à la seconde guerre mondiale la masturbation devient presque une maladie mortelle, et en ce temps du règne triomphale de la libre pensée ou opinion, le discours pseudo-scientifique prétendait l’emporter sur celui, complètement dépassé, des théologiens d’une religion qui ne pouvait plus rien dicter à la société civile, 1789 et les philosophistes du siècle des lumières étant passés par là.

Selon Tissot, le sperme est l’huile essentielle, « l’esprit recteur »... dont la dissipation laisse les autres « humeurs » affaiblies, en quelque sorte « éventées ». Le gaspiller affaiblit l’organisme et le rend vulnérable aux microbes... Cette opinion fut déjà avancée dans certains coins de l’Antiquité. Cela produira une littérature avec détails de travaux cliniques dramatisés où excelleront de nombreux praticiens, parfois célèbres, qui séviront jusqu’à la seconde guerre mondiale, et même après.

La masturbation était la bête noire du « service d’ordre » des collectivités : bagnes pour adultes et enfants, prisons, navires. À la révolution de 1789, un certain Jeremy Bentham rédige : Panoptique, où il se préoccupe du lieu d’aisance destiné aux prisonniers.

« Une commodité sera installée dans chaque cellule - siège en fonte, scellé dans la maçonnerie et dont l’orifice ne peut laisser passage à un homme - car l’hygiène l’exige. Mais déféquer devant ses codétenus serait une honte : « Un léger écran, que le prisonnier pourra interposer à volonté, ne sera pas estimé superflu. Tout en sauvegardant la décence, il pourrait être ajouté de façon à ne pas masquer au regard de l’inspecteur toute entreprise défendue ». Tentative d’évasion... ou de masturbation ?

Avec la « raison » des perruques poudrées du 18è siècle et de leurs frères francs-maçons et de la morale de la monté en puissance de la religion du fric, l’heure avait sonné pour instituer la « discipline des instincts », que « l’ordre » tentera de détourner, masquer, ou de sublimer par quantité de moyens. La majorité des médecins, même ceux qui étaient adversaires de l’Église de Rome, se rallieront au dogme à la mode de la « haute dangerosité » de l’acte sexuel, « seul ou en compagnie ».
Depuis le siècle des lumières, la « raison », donc le Verbe, le langage parlé, semble passer par LA BOUCHE, d’où le rattrape, la libération phénoménale que s’accorde la bourgeoisie de l’après 1789 POUR LA NOURRITURE. On s’empiffre tant on en a les moyens. Vous avez déjà vu un banquier maigre ?
Et ça devient même un rite, puisque chez les francs-maçons il y a les agapes mensuel bien connues. Le rite bourgeois dans les immeubles haussmanniens et de ses chambres de domestiques annonçant le pouvoir total des banques, prendra l’allure d’une cérémonie réglée comme du papier à musique. Le repas était comme une véritable messe, laïque, une COMMUNION annonçant notre moderne société de consommation suite au krach boursier américain de 1929.
Symboliquement la TABLE évoque le repas communiel, la « raison » : on discute, on refait le monde autour d’une table, d’un repas et de verres de bon vin... Voir la Table Ronde des Chevaliers du Graal... Des douze apôtres autour de la table du Cénacle... Nous avons les tables de la Loi de Moïse... « descendantes du ciel ». Les tables de la Loi conduisent « les élus » de la Nouvelle Alliance à la Table sainte du banquet eucharistique, singée par les agapes franc-maçonniques mensuelles. Nous avons aussi la « Table d’Émeraude », etc. La table surélevée semble vouloir sortir l’humain de sa condition animal : on ne mange pas « par terre », c'est sale... comme un animal... Étrange ! Pourtant pour se délasser à la campagne on pique-nique, comme si cela n’avait point de valeur ou ravalait l’humain au rang d’animal, qu’il est...
 
Pourtant, ce qui entre par la bouche doit bien ressortir par le derrière ! Et tomber dans un TROU ! Donc les bourgeois et leur messe de la bouffe est une fumisterie, et même quelque chose de satanique, d’inversé. La société de consommation est bien celle de la merde (et de son association à l’Or métal), du jetable et de l’immédiateté, donc du CONFORT ; il est significatif que beaucoup de gens préfèrent maintenant se faire incinérer... C’est comme plus « confortable », et un peu moins cher que l’enterrement traditionnelle ; ça fait « plus propre », plus « hygiénique », presque transhumaniste... comme si on avait peur de la mort et qu’on voudrait, ici-bas, être éternel (le Royaume de Dieu ‘juif’ sur Terre).


Le « service d’ordre » rejette la saleté, les microbes, les « ennemis de la liberté », les « ennemis du peuple », les brigands, les terroristes. Nous en sommes rendu là en partie à cause des Louis Pasteur et autres fous des 18-19è siècles et plus lointain. Ça c’est surtout accentué depuis le siècle des lumières. Aussi je remet comme un refrain cette citation fondamentale :
« Tant que la phobie de la bactérie, du virus, de « l’autre » n’est pas dépassée, on est dans des temps guerriers. Il faut passer à l’étape suivante, celle du dialogue avec le vivant, celle où le patient est véritablement sujet ». (Entretien avec Joël Sternheimer)
Nous sommes dans ces temps guerriers depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. Il est temps de réaliser le : Je suis CE JE SUIS.

Le siècle des lumières ou des perruques poudrées et leur « raison » correspond nécessairement à la nouvelle religion universelle du fric, et donc de l’ordre sexuel bourgeois, qui dans ses interdits et dans ses répulsions, correspond parfaitement à cette fameuse « raison », ce rationaliste, cette obsédante et destructrice laïcité franc-maçonnique qui permettrait une « libre pensée » ou opinion.

Pierre Bergé serait-il le libérateur de l’anus ? C’est pourtant un grand bourgeois... et riche !

Le fist s’installe-t-il durablement ?
Pour moi tout cela ne reflète pas du tout une libération mais son contraire, et ça indique une preuve supplémentaire que nous sommes dans cette continuité de l’après 1789 qui va déboucher sur le Nouvel Ordre Mondial, la folie technologie et son transhumanisme. Et on ose parler de raison ! Est-ce qu’elle se situe dans l’anus ? Notre époque ressemble à la période un peu avant la chute de l’empire romain. Toute décadence sociale entraine une mort de société. Le vrai sens du respect de ce qu’il y a en-dessous de la ceinture passe dans ce que j’ai déjà écrit sur les deux précédentes pages (liens au début d’article).

« Toute ‘mise en ordre’ entraîne le rejet d’éléments non appropriés », donc nos actuels « terroristes » ou « extrémistes », ou microbes de Louis Pasteur... D'où l'utilisation massive des vaccins et autres antibiotiques venant grossir les comptes en banques de Big Pharma.
Le bourgeois haussmannien épris d’ordre et de son service par la police avait fixé la norme de l’habitation convenable par une spécialisation 'janséniste' (1) de chaque pièce. Il achève son travail de Grand Architecte de l’Univers avec le cabinet d’aisance à l’intérieur, et branché sur un système qui rejette toutes les déjections hors de l’espace urbain... chez les paysans... dans la campagne, je serais tenté d’écrire ! On est « citoyen » (habitant des villes) ou on ne l’est pas, donc paysans, ou païens, qui est synonyme. Les paysans sont à abattres par les industriels.
Big Brother prenait place non seulement aux cabinets particuliers, mais sur l’ensemble des cités.

« La récente conquête - par toutes classes sociales - du confort de la miction et de la défécation touche aux valeurs de notre société : elle tente enfin de récuser l’angélisme dans ses formes les plus laïques pour ne plus se refuser une gamme étendue de plaisir divers [fist et autre ‘mariage gay’]. Au-delà de la terreur bourgeoise du « naturel » (2), c’est un retour à l’esprit de l’Ancien Régime dans ce qu’il avait d’ouverture au sensible et que nous avons trop longtemps perdu » (Roger-Henri Guerrand : Les Lieux - Histoire des commodités].
Entièrement d’accord avec le sens de cette dernière phrase. L’Ancien Régime respectait l’humain, malgré tout ce qu’on a pu en dire à propos « d’inégalité », d’hygiène, de « liberté », de despotes, etc. Les Anciens avaient le respect de l’humain.



Notes.
1. Jansénistes : un genre de pharisiens et de « service d’ordre » en une religion face à celle de la franc-maçonnerie naissante. C’est le triomphe de la « raison », du mental, du corps et de la forme ; le Cogito ergo sum, le début de la religion de l’homme.
Le janséniste et théologien Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont déclara : « Tous les païens illustres sont condamnés aux tourments éternels des feux de l’enfer, parce qu’ils ont vécu avant l’époque de Jésus et, par conséquent, ils ne peuvent bénéficier de la rédemption !! » Un superbe exemple d’opinion imbécile, terroriste, faisant « parler Dieu ».

Les jansénistes font comme les protestants, et n’ont pas rompus avec Rome. Ils sont parti à la conquête du pouvoir et la royauté commence a être sapé. Le pire ennemi des jansénistes étaient les jésuites. Les jansénistes leurs reprochaient de prendre le pouvoir sur les âmes, sur le Roi. Les jansénistes étaient puissants puisque dans la magistrature.
Le mouvement des Lumières est venu à cause des jansénistes. Les jansénistes serait comme « la civilisation ».
JANSÉNISTE = la Norme, le compas et équerre ou personne qui fait preuve d’une rigueur excessive dans ses idées. Rigide, sévère.
Les jansénistes sont une variation des pharisiens :
« Avertissement aux pharisiens : vous êtes comme tous les hommes, mêlés de bien et de mal, et vous voulez pourtant qu’on vous identifie tout entiers à votre vertu [de peuple élu] ; mais prenez garde : dès que vous ne pourrez plus faire illusion, on vous identifiera tout entiers à votre péché ».
« Le but de la vie consiste à tirer l’un du multiple. Le pharisaïsme est une tentative frauduleuse pour réaliser cette synthèse ; il fait l’unité au-dehors au lieu de la faire au-dedans : son désir de perfection s’arrête à la blanche couche de chaux qui revêt l’extérieur du sépulcre », écrit justement Gustave Thibon dans : Notre regard qui manque à la lumière.

2. Ce sont les prophètes juifs qui coupèrent les humains d’avec la Nature, comme si elle était sale, impure et prostituée, comme toute spiritualité en accord avec le Cosmos. Mais être en accord avec le Cosmos c’est respecter LES CYCLES, LES RYTHMES. Or, une telle croyance a été dénoncée par les fidèles yahvistes et monothéismes comme idolâtrie, et ceci depuis leur pénétration en Palestine. Mais jamais la religiosité cosmique ne fut assaillie aussi sauvagement explique Mircea Eliade dans : Histoire des croyances et des idées religieuses, tome 1. Les prophètes évacuèrent de la Nature toute présence divine : arbres, récoltes, certaines fleurs, hauts lieux, sources et rivières, pierres, sont dénoncés comme « impurs », puisque souillés par les cultes païens. Les guerres d’opinions commencèrent... jusqu’à nos jours.
Si les bourgeois ont la « terreur du naturel », il y a beaucoup de Juifs riches banquiers à qui la Nature doit faire peur... Seule la cité doit leur convenir pour leur business... Cultiver des légumes à la campagne ça ne doit pas assez rapporter... et c’est fatiguant, faire du fric c’est confortable !

[Merci beaucoup à l’historien Roger-Henri Guerrand pour son précieux livre : Les Lieux - Histoire des commodités]
 
 

Dernière mise à jour : 01-11-2013 23:19

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