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Ecrit par Sechy, le 02-10-2008 22:08

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Japon, Life

 
Life ライフ
 
 
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School Drama sado-maso en 11 épisodes diffusé au Japon sur Fuji TV en 2007, sur un scénario de Nedu Rika et une réalisation de Tanimura Masaki.
Adapté du manga de Keiko Suenobu "LIFE", ce drama plonge dans le côté sombre de la vie scolaire des études supérieures. (Alors que ça devrait être plutôt lumineux les études).
 
Comme dit dans une présentation du drama : "Poussé dans ses retranchements, l'être humain n'a d'autre choix que de se battre ou mourir". Non pas du tout ! il existe surtout cette stratégie fondamentale : Face à une agression, deux attitudes : la lutte ou la fuite. Et même si on bouche la possibilité de fuite, elle sera toujours possible autrement que physique... Rien n’est jamais fermé ! Tout dépend aussi de ce qu’on entend par lutte... Si ça concerne une maladie, la vieillesse, c’est une autre musique. En faite c’est trop binaire, il y a une troisième attitude : l’indifférence...
 
Bizarre bizarre, ça démarre sur une musique un peu agressive, ou sèche, pour illustrer une jeune fille vêtu d’un jupette ultra-courte laissant, presque, voir le bas de ses fesses, ou le haut de ses cuisses si vous préférez. Et puis toujours ces fameux os de mollets féminins japonais tournés « à l’extérieur ». Si les uniformes « scolaire » des filles de certains lycées au Japon sont ainsi, il ne faudra pas s’étonner qu’il arrive des problèmes... Même si ce n’est pas directement lié, il s’agit dans ce drama d’intimidation envers une élève, de persécution même, et qui a décidé de ne pas se laisser faire, donc de se battre. On retrouve cette intimidation tout au long de sa vie, face à une administration, à la police, dans une maison de retraite, une mafia quelconque, bref face à celui qui a un pouvoir ; et effectivement ça peut devenir une persécution, un harcèlement, un droit de cuissage. Tout cela punissable par la loi. C’est vraiment moche ça sur cette planète... Il paraît que c’est pratiqué dans beaucoup de lycées japonais : héritage des samouraïs ? héritage des kamikazes ? emprise des Yakuzas dès le lycée au pays du Transistor levant ? Et n’est-ce pas, dans une école prestigieuse (une école réputée...), il ne peut pas y avoir de bizutage, de harcèlement !... Mon cul oui !
C’est comme le coup des écoles ou études supérieures, ça veut dire qu’il y a des écoles ou études inférieures ?
 
 
 
Nous sommes chez Shiiba Ayumu (joué par Kitano Kii), fin décembre 2006, elle révise ses cours avec sa meilleure amie Shinozuka Yuuko, afin d’entrer au lycée Nishidate (celui où les filles ont des jupes si courtes !). Ah ! encore une prise de vue dans le frigo ! Je n’ai jamais compris comment l’opérateur pouvait rentrer dans le frigo avec sa caméra et filmer la personne à l’extérieur... Mauvais point pour Tanimura Masaki. A l’extérieur du frigo, donc dans une cuisine en principe, le petit frère de Ayumu étudie dur pour être un futur salaryman ! et pour sa mère, cerise sur le gâteau comme on dit : pourquoi pas devenir président d’une grande compagnie. Terrible la scène où les élèves sont devant le tableau où se trouve le résultat, sous forme de numéros, de ceux qui sont reçu pour entrer au lycée. Ça doit être ça qui encourage à jouer au Loto ou une quelconque loterie, avec tous ces numéros « gagnants »... Ils ont de ces idées au Japon... Alors crie Yuuko à son amie : pourquoi toi !? (sens de : tu as gagné, tu entres au lycée, moi j’ai perdu c’est injuste). Du coup, c’est la fin de leur amitié, et du dramatique à venir. Voilà le résultat de cette pédagogie scolaire imbécile du système de notation.
 
 
 
Finalement Ayumu se retrouve avec cette jupette courte dans la classe de première année du lycée tant désiré. Elle semble comme absente et sort. Arrivée du prof : Toda Wakae (joué par Seto Asaka). Ayumu croise Hiraoka Masako (joué par Sakai Miki), assistante de Toda.
Pourquoi y a t-il au Japon tant de petits objet kawaï et plein de douceur ? si c’est pour parallèlement développer une grande violence en société ? Ma réponse : c’est l’argent !... Le petit objet kawaï se trouve attaché au cartable de Ayumu, posé sur un banc du parc du lycée où elle se repose. Anzai Manami (joué par Fukuda Saki) vient la rejoindre, et elle lui fait goûter à son déjeuné. Elles deviennent amies. Elles scellent cela par : « Si je mens je devrais avaler 1000 aiguilles ».
Seul, sur la toiture en terrasse du lycée, Ayamu rêvasse et aperçoit Hatori Miki (joué par Seki Megumi). Par la suite, Ayumu découvre un caractère un peu « spécial » à Anzai Manami, pour ne pas dire exclusif et possessif, pour ne pas dire méchant... La non plus, je n’ai jamais compris pourquoi sur cette planète, il y a une partie du monde qui passe son temps a faire chier l’autre partie... Tout comme il y en a qui protège certains êtres et d’autres qui les tue en les écrasant d’un coup de talon, comme c’est illustré dans le drama.

Très intéressant ces rapports humains dans ce premier épisode ; et la réalisation est bonne, sauf le coup du frigo, mais passons. La séquence d’introduction, qui se trouve au début de plusieurs épisodes, est d’une violence inouïe, presque comme la révolution de 1848 suite à une crise économique, où on balançait dans la rue des meubles par les fenêtres, c’est le cas dans Life ! et en plus avec des injures inscrites sur le meuble, du genre : « crêve ! » « t’es môche ! ». Je n’étais pas là en 1848, mais à mon avis, les parisiens de ce temps n’avaient pas pris la peine d’inscrire des injures sur les meubles.
 
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Dans le second épisode, Manami perd son petit ami : il se casse pour aller voir ailleurs si c’est mieux. Du coup, elle veut se suicider, car dit-elle, c’était mon seul rêve de me marier avec lui. Comme quoi il vaut mieux avoir plein de rêves en réserve... Aussi, Ayumu qui a si bon cœur évite de justesse le suicide de Manami. Elle le lui reproche puisqu’elle n’a plus de but (sorte de moteur dans la vie). En voilà une qui a rien compris, la vie n’est pas faite pour atteindre un but, mais pour se déployer, pour bouger, pour se mouvoir, pas pour atteindre un point donné, car une fois le but atteint : c’est la fin effectivement... On peut tout de même se « fixer » plusieurs buts, ou îles, ou points d’encrage, mais il faudra les dépasser. Ayumu ne sait pas lui expliquer cela. Et là encore, pour la deuxième fois, Ayumu perd une amie ; et comme tout est double, Manami va passer de l’autre côté du symbole et se transformer en ennemie. Manque de bol, le père de Manami est très riche, et celui de son ex petit ami moins riche, alors le riche, en mode Yakusa, demande des explications à son inférieur ! Alors « l’inférieur » va carrément battre à coups de pieds son fils, pour le punir d’avoir lâché Manami. Là c’est la violence parentale ! Mais rassurez-vous, c’est pour une histoire d’argent... L’argent, toujours l’argent : le père de Manami se croit tout puissant avec son fric, et à un endroit du drama il veut faire exclure Ayumu du lycée. Là encore c’est un peu outré.
Bon après, peut-être que ça suit le manga plus ou moins mais ça tombe une peu dans le gore : l’ex de Manami est abordé par Ayumu qui essaye de le faire aller de nouveau avec Manami. Ayumu se trouve alors dans la gueule du loup : l’ex de Manami est un brin adepte de photos sadiques et sadique lui-même... Ah ma brave dame, il s’en passe de belles au prestigieux lycée Nishidate. Que ne ferait-on pour le prestige n’est-ce pas ! Bon le scénario est caricatural, c’est dommage ça se passait bien jusque là.
Évidemment, l’ex de Manami est au courant du drame de Shinozuka Yuuko, la première « meilleure amie » de Ayumu. Ainsi il l’a menace de tout révéler à Manami. Sadique je vous dis... et premier de la classe. Chantage... Pendant ce temps les parents boivent du liquide pétillant à petites bulles. Bon, et bien ça va alimenter les épisodes suivants de Life... Que je ne regarderai pas, ou alors le dernier épisode, pour juste savoir s’ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Mais « que fais la police ? », car tous ces actes qui sont carrément du viol sont hautement punissables par la justice, humaine, à défaut d’être divine. Et avec les téléphones portables qui permettent de filmer très discrètement... nouvelle technologie qui peut détruire l’image de l’autre, à défaut de le salir.
Bizarre bizarre, et après on s’étonne qu’il y a un fort taux de suicide au Japon.

Intéressant le scénariste, intéressant. Deux étoiles seulement, malgré le sérieux du drame des comportements scolaires dû à cette société dite moderne, mais aussi dû au cerveau « reptilien ». Ne regardez pas ce drama si vous êtes fatigué ou triste. Déployez, passez à autre chose, comme écrit plus haut... Attention aussi, par la suite c'est tout de même très violent. Et bravo aux comédiens, car il fallait les jouer ces scènes difficiles, mais le jeu de Fukuda Saki est outré et caricatural.

Michel Roudakoff
 
 
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Dernière mise à jour : 03-10-2008 00:09

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