Comme déjà écrit un grand nombre de fois ici, le drame de notre mortifère civilisation actuelle part du choix de la voie de l’Agriculture par nombre de Chasseurs-Cueilleurs il y a environ 10.000 ans. Ainsi arriva la sédentarité et avec elle les villes et le commerce, et inévitablement les violences et les guerres. Le mot « citoyen » reflète et résume à lui tout seul le drame des 10.000 ans de cette voie de l’Agriculture, qui aujourd’hui est devenu la voie de la finance internationale !!!
Le mot ville renvoie à
vil : ce qui est abject, ignoble, indigne, méprisable, etc. Il se retrouve dans le mot ci-vil-isation, tous synonymes de VITESSE ou TENSION PERMANENTE, comme le 220 Volts de l’électricité dynamique : affiches, publicité, médias et journaux et radio-télé, cinéma, renvoient en permanence les « informe-ations » bidouillées provenant du monde entier et venant exciter l’ego du « citoyen », sa sexualité avant tout, puis sa gourmandise, son opinion politique, etc. C’est pour ça qu’on parle de « se mettre au vert » ou de la mode de « l’écologie ». Ainsi le mot vil-ville renvoie la loi suivante :
Les réactions affectives du « citoyen » s’appauvrissent, glissent sur le plan du jeu, du confort, de la fiction ou du virtuel grâce à l’informatique, ou de toutes activités tournant uniquement la personne vers l’extérieur. Ainsi, à la limite, les états affectifs les plus naturels et donc les plus profonds comme l’amitié, l’amour, les opinions religieuses et politiques, etc., deviennent, dans l’âme épuisée, aussi « irréels », aussi artificiels que le monde de la machine informatique, du film devenu numérisé, du papier de moins en moins imprimé car lui aussi devient virtuel ou numérisé, de la fausse sexualité avec la « théorie du Gender » déguisée en politique du système socialiste mondialiste, ce tout constituant le « milieu » urbain, la « jungle », le vil ou parfaite déshumanisation de l’être humain réduit à un « pouvoir d’achat » en croissant vers l’infini.
Nos Anciens et Païens possédaient la fraicheur d’esprit ou un capital vierge de vie cosmique, des émotions intactes et faisant un tout avec la Nature. Depuis la voie de l’Agriculture il y a DIVISION façon « rat des villes » et « rat des champs » : Le paysan découvrant la fée électricité, la fée automobile, le cinéma, etc. sera émerveillé ; alors que le citoyen « civilisé » par son ivresse de « civilisation » dans sa ville est incapable de s’émerveiller, et comme une drogue ne faisant plus d’effet, il lui en faut toujours plus, d’où le fameux « pouvoir d’achat » collé au mot « croissance », marché, le « Vu à la télé », qui se résume par le mot PROFIT (surtout pour la finance internationale).
Le « citoyen » est L’ESCLAVE DE LA RÉPUBLIQUE MONDIALISTE OU UNIVERSELLE : il est de plus en plus débordé d’excitations et de plus en plus coupé des sources cosmiques et spirituelles de la richesse intérieure. Il n’a plus d’âme car tiraillé, sollicité 24h sur 24, il se peut se réfugier que dans le virtuel et l’automatisme, le robot, parfait éloignement de l’Instant. Et c’est là que se situe la planche à billets des Couilles en Or, véritable nouveau Graal moderne, presque le rêve de tous Alchimistes dégénérés.
Notre société est la ruine masquée de la croissance ! « Ce mélange impur de vraie pauvreté et de fausse opulence, cette misère menteuse, qui est le grand stigmate du monde actuel, se retrouve une fois de plus », écrit
Gustave Thibon dans :
Diagnostics.
Maintenant la maladie de l’égalité.
Parce que l’égalité est devenu une grave maladie depuis la révolution française de 1789, et c’est même pire que sous l’Ancien Régime : aujourd’hui l’oligarque au lieu de gouverner pour le bien de tous, tend seulement à défendre sa position menacée ; et l’inférieur jaloux et dégoûté de son milieu ou classe n’a plus rien à recevoir du supérieur, il ne vise qu’à s’égaler à lui et à l’expulser. Nous sommes bien en démocratie :
Exploitez-vous les uns les autres.
Depuis 1789 et son apologie du « confort », du « progrès », du « pouvoir d’achat », on a la disparition totale du sens de la TRANSFORMATION, il ne reste plus que le confort grotesque de l’élévation ou rédemption des religions du salut par la finance internationale ou par le « suffrage universel », la finance internationale étant devenue une véritable religion.
La Véritable Fraternité ou échange ne peut venir que parce que le petit, l’humble d’en bas se sent à sa place, à égalité. Aujourd’hui de la maladie de l’égalité : en haut dans l’oligarchie, il s’agit de défendre ; en bas, de conquérir ; donc en république maçonnique nous avons une guerre perpétuelle tout azimut : en haut et en bas, à droite et à gauche.
Gustave Thibon a parfaitement raison d’écrire que les barrières sociales favorisent très souvent la communion ou l’accord entre les humains. Thibon cite l’exemple où au début du 19è siècle en Provence, non encore travaillée par cette fièvre républicaine de l’égalité, une extrême familiarité régnait entre le seigneur du lieu et les paysans : on jouait aux boules ensemble après les Vêpres, les demoiselles nobles dansaient avec les jeunes gens du village, etc. De tels courants de sympathie effective n’était possibles que dans la mesure où chaque classe restait liée à sa position, en dehors de toute contestation et de toute envie
PARCE QU'IL Y AVAIT COMPLÉMENTARITÉ. Dans ces milieux, où les différences sociales étaient acceptées et vécues comme d’indiscutables nécessités, la familiarité pouvait grandir, d’une classe à l’autre, sans danger de promiscuité :
Une fraternité profonde naissait de l’acceptation de l’inégalité.
Le messianisme, ou maladie de l’égalité, engendre au contraire dans les peuples, la révolte et la méfiance à l’égard des chefs, et chez les chefs, le souci de garder la distance à l’égard des peuples : d’un côté un réflexe d’agression, et de l’autre un réflexe de défense : la guerre ou la division au lieu de la communion. Ainsi depuis la révolution française de 1789 :
La fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité. Surtout que la maladie de l’égalité arrive à sa phase terminale quand la hiérarchie sociale n’est plus fondée que sur les différences de fortune, comme aujourd’hui. Car pour que les peuples respectent et suivent ceux qui les gouvernent, il faut que les peuples sentent que les chefs dominent par autre chose que par le système économique de la juiverie financière internationale. Aujourd’hui avec cette ploutocratie où un riche est riche dans le monde entier (l’argent n’a pas d’odeur), elle est étrangère aux peuples et à l’ordre vivant dans ces campagnes et cités ; elle ne peut être absolument qu’un facteur de désordre et de parasitisme.
Avec de nos jours récents cette singerie nommée «
ABC de l’égalité » (issue de la
Conférence mondiale des femmes en 1995
(1)) censée lutter contre les « stéréotypes » (de quoi se mêle l’État ?), alors que ce même État socialiste est bourré de stéréotypes format
Novlangue et qui veut les imposer aux peuples surtout à travers les médias : valorisation de la femme libérée dans la mode, le cinéma, la politique ou l’entreprise, et dévalorisation de l’homme et du garçon dans la mode du Gender, et à travers ce courant politique dévalorisation des traditions et du mariage, de la famille, etc., et valorisation du « United Colors of Benittton », du superman (du winner), etc.
Je rappel que le « stéréotype » ne peut être que l’opinion humaine dans toute sa splendeur, opinion surtout politique depuis 1789 ! Donc l’emploi du mot « stéréotype » par le gouvernement socialiste de 2014 est la poutre qu’il a dans son œil qu’il devrait retirer avant de retirer la paille dans celui de ses opposants ! Mais de nos jours plus rien n’est étonnant puisque tout est à l’envers...
Le cancer de l’égalité perturbe tous les domaines et l’équilibre de l’humanité. Comme l’écrit Thibon, elle fait se heurter entre eux, dans une compétition et une rentabilité sans issue, les individus, les classes sociales, et les nations (c’est d’ailleurs pour ça que le Nouvel Ordre Mondial veut l’abolition des nations).
Nous allons arriver à une société de malades mentales où chacun trouvera insupportable de n’être pas l’égal de n’importe qui, en n’importe quoi, et la théorie du Gender prépare très sournoisement cela !
Alors que, les humains naissent inégaux en santé, en force physique, en intelligence, en volonté, en amour, en appétit, en culture, etc. Donc les inégalités SONT NATURELLES, ELLES SONT UN DROIT FONDAMENTAL. À côté des inégalités naturelles, on observe l’inégalité dans les fonctions et les privilèges inhérents à la hiérarchie sociale : tous n’ont pas le même rang dans la cité, ils sont inégalement puissants, inégalement riches, etc. On a donc une inégalité artificielle, virtuelle.
La nature humaine implique la vie en société et la vie en société des hiérarchies naturelles avec leurs différences. L’inégalité sociale est le résultat de l’être humain atteint de l’organisation, de la non-spontanéité, donc n’ayant pas réalisé le Soi ou Instant. De plus, les hasards du
struggle for life (lutter pour la vie) se sont révélés encore plus désastreux que l’hérédité, comme l’écrit G. Thibon.
Il est clair que le socialisme soviétique fondé en droit sur l’égalitarisme le plus rigide, selon la même rigidité des hétérosexuels occidentaux réglés comme du papier à musique comme les perruques poudrées du siècle dit des lumières, a donné naissance en Russie aux inégalités les plus révoltantes que l’histoire humaine ait jamais connues.
Voici ce qu’écrit le journal de la Tchéka à Kiev : Krasny Metch (le Glaive rouge), du 18 août 1919, cité dans : Aux origines du Goulag, de S. Malsagov et N. Kisselev-Gromov :
« Nous rejetons les vieux systèmes de moralité et de l’humanité » inventés par la bourgeoisie dans le but d’opprimer et d’exploiter les « classes inférieures ». Notre moralité n’a pas de précédent, notre humanité est absolue car elle repose sur un nouvel idéal : détruire toute forme d’oppression et de violence. Pour nous, tout est permis car nous sommes les premiers au monde à lever le glaive non pour opprimer ou pour réduire en esclavage, mais pour libérer l’humanité de ses chaînes. Du sang ? Que le sang coule à flots ! ».
Aujourd’hui, le discours socialiste ne parle plus de sang mais de SEXE, DONC DU MENTAL. C’est encore plus violent que les théckistes juifs bolcheviques, car PLUS TRAITRE.
La théorie du genre ou Gender est une variation du Plan républicain, pardon, socialiste, de destruction des paysans : les Juifs bolcheviques s’employèrent à « collectiviser l’agriculture », ou l’industrialiser : « Dans une société socialiste, il ne saurait y avoir de lopins de terre individuels ni de propriété privée en tant que telle », affirment les communistes. « La propriété privée est un anachronisme », ajoutent avec assurance des
komsomols âgés de 18 à 20 ans qui sillonnent les villages russes, mallette en crocodile à la main, pour mettre en œuvre la collectivisation [Nouvel Ordre Mondial] ».
C’est un aveu de la liaison capitalisme et socialisme ou communisme.
Le Nouvel Ordre Mondial et son cancer de l’égalité transforme les êtres humains en « valeurs économiques » : le pouvoir d’achat ; c’est exactement ce que faisaient les socialistes avec leur institution économique du Goulag : où vers le début des années 1920 un million et demi de personnes sont, à chaque instant, mécaniquement et sans état d’âme, transformées en valeurs économiques et, au Goulag, transformées en bois d’exportation vers les pays capitalistes comme les USA (dans nombre de Goulag des sociétés privées avaient acheté la force de travail des prisonniers, donc ils achetaient des esclaves avec droit de vie et surtout de mort afin de supprimer sournoisement les opposants).
Propos de « liberté » tenus par
Félix Dzerjinski lors d’une réunion de chefs des sections spéciales, à Moscou :
« Les CR (contres révolutionnaires), les popes, les koulaks (paysans possesseurs de leur ferme et donc autonomes), les moines, les adeptes des sectes... sont nos pires ennemis. Plus vite nous nous en serons débarrassés, plus vite nous approcherons du socialisme. Et si, aujourd’hui, toute cette engeance ne s’agite pas trop parce que nous la tenons fermement par la gorge, ce n’est pas une raison pour la laisser en paix. Qu’on relâche notre attention un instant, et ils nous poignarderont dans le dos. Une lutte âpre, impitoyable, de tous les instants, contre ces éléments nuisibles, une lutte dans laquelle nous devons employer tous les moyens sans exception, une lutte qui ne prendra fin que quand il ne restera en vie plus un seul contre révolutionnaire, plus un seul pope, plus un seul moine, plus un seul sectaire... tel est notre slogan
tchékiste, que tout tchékiste digne de ce nom doit avoir à l’esprit en permanence et qui doit le guider dans son travail quotidien ».
Autre exemple « d’égalité » des socialistes (cité dans :
Aux origines du Goulag), d’après un récit très significatif, par un jeune garçon de 16 ans nommé Fadeiev, détenu dans un Goulag :
Fadeiev ne comprend même pas ce qu’il lui arrive. Son père avait un petit atelier de reliure avec deux employés. Le fisc des bolcheviks a voulu que son père paye une énorme impôt. Évidemment son père ne pouvait pas payer. La police politique l’a arrêté, a convoqué sa mère, qui a répondu qu’elle devait faire vivre cinq personnes (fils, père, elle et les deux employés)... Son pauvre père a été condamné à cinq ans aux
Solovki, sa mère a été arrêté quelques temps après et envoyé dans un autre camp pour trois ans. La police a posé des scellés sur tous les biens de la famille de Fadeiev et lui on dit d’aller s’installer ailleurs. Il a vécu un peu chez sa tante, qui elle aussi a été arrêté pour « vente de produits manufacturés au marché », et envoyé pour trois ans aux Solovki. Fadeiev a été chez sa grand-mère, a mendié, puis un agent des bolcheviks l’a arrêté, envoyé en prison pendant deux semaines et finalement aux Solovki. Ce pauvre gosse a été condamné pour : « élément socialement dangereux », et il ne sait pas ce que cela veut dire !!! Bien-sûr, comme en 1789, en 1917 et après, « socialement dangereux » voulait dire potentiellement dangereux et potentiellement nuisible pour le système des juifs bolcheviks, ou pour celui des républicains de 1789 et l’édification de leur dogme-prison, pour l’un le socialisme, et pour l’autre la république façon empire romain et capitaliste. En fait, les deux se regroupent sous le
‘socialisme’ : le bien de l’intérêt général ou du « progrès » social, soit le sécuritaire du capitalo-socialisme.
Chez les soviétiques comme chez les républicains la laïcité était la règle : la civilisation mourante ne connait pas d’autre bonheur que la jouissance dans le CONFORT, donc le sécuritaire. Pour les capitalo-socialistes où règne la religion de l’argent, il est logique que le principe social soit régit par le cancer de l’égalité. Et l’égalitarisme engendre inévitablement le chaos humain, autrement dit, il substitue au jeu des inégalités organiques comme masculin et féminin un fouillis d’inégalités absurdes et dévorantes, fruits du règne de l’opinion et des modes, donnant naissance à ce qu’il y a de moins humain dans l’être, à ce qu’il y a de plus mécanique.
L’identité ou égalité naturelle : LA GRATUITÉ, LE DON ; et le mieux favorisé DONNE mais n’opprime pas. L’identité, la PERSONNE réside dans la réalisation de l’Instant ou Soi, le domptage de l’ego ou mental, et non dans cette monstrueuse et diabolique « identité de nature » genre « United Colors of Benatton » ou « communautarisme »(2) à laquelle tend nécessairement l’égalitarisme socialiste, et qui ne peut se réaliser qu’au prix de la destruction de cette planète. Le principe de l’unité ou Accord dans la société humaine réside au-dessus de celle-ci, de sorte que dans un climat athée ou de laïcité maçonnique, c’est toujours la guerre, la confusion et la mort qu’on poursuit sous le nom de « valeur », ou avec l’emploi du mot « universel » ou des litanies « droit de l’homme » ou de « république universelle ».