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Hiram, Menhir, Hir-Man en Auvergne Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-04-2014 16:31

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Hiram, Menhir, Hir-Man en Auvergne
Le Superman constructeur de l’Univers
et accessoirement constructeur du
Temple de Salomon (ou Soleil-Monte)
Temple de Salomon qui est une
allégorie d’initiation et non une réalité.
Initiation copiée sur celle de l’Égypte ancienne.


Hiram en Auvergne, ou une variation du thème OSIRIS
 
 
HIRAM ABIFF (photo ci-dessous dans une église anglaise) : personnage biblique ; constructeur habile et « Fils de la Veuve », que le roi Salomon fit venir de Tyr pour diriger la construction du Temple, et qui, par la suite, est devenu un personnage maçonnique, le héros autour duquel tourne tout le drame, ou mieux le jeu, de la troisième initiation maçonnique. La Cabale [ergoteries en tous genres] attache beaucoup d’importance à Hiram Abiff. (Glossaire Théosophique, de H.P. Blavatsky). Hiram, c'est Mew le phénicien, mais c'est une autre histoire, actuelle...

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Le rituel d’initiation franc-maçonnique est basé sur l’allégorie biblique de la construction du Temple de Salomon, « les Francs-Maçons oubliant à propos, ou ignorant peut-être, le fait que cette dernière allégorie est composée d’après le symbolisme égyptien et d’après d’autres symbolismes plus anciens encore », écrit justement H.P. Blavatsky, dans : La doctrine secrète.
 
Le Hiram de l’actuelle judéo-franc-maçonnerie spéculative née en 1717 à Londres est : Hiram Abiff (l’artisan ou ouvrier). Les Juifs parlent d’un habile ouvrier, c’est bandant pour tous francs-maçons, surtout en politique ou l'outil est la parole et la rhétorique, donc l'ego. À cela il ne faut point oublier le père Moïse plus ou moins en couple avec Osiris. L’autre Hiram est Hiram de Tyr. Le franc-maçon du 33è degré, C.W. Leadbeater écrit dans : Le côté occulte de la Franc-Maçonnerie, que celle-ci vint aux Juifs par l’Égypte, « quelle que soit l’influence, certaine d’ailleurs, exercée plus tard sur elle par le culte de Tammouz pratiqué par les nations voisines ».

Ne pas confondre l’actuelle franc-maçonnerie spéculative qui est une école : soit une institution politique avec pouvoir et qui coopte dans tous les corps de métiers ; avec la franc-maçonnerie d’avant 1717 qui était une véritable organisation secrète, qui admettait dans les liens de fraternité tous ceux qui désiraient ardemment obtenir une libération du mental ou Vraie liberté de penser en se soustrayant au dogme de l’Église de Rome.
Ce n’est qu’une trentaine d’années (d’après H.P. Blavatsky) après sa mort que ce que l’on nomme aujourd’hui la Franc-Maçonnerie moderne prit naissance, en 1717 le 24 juin à la Taverne du Pommier (Apple-tree Tavern) dans Charles Street Covent Garden à Londres.

Le roi Salomon ou Sol-om-on : Sol (Soleil) ; Om (mot sacré des Hindous ; mais mot substitué, car le véritable mot est énergie) ; On (existence absolue). Interprétation indiquée par Leadbeater.
Leadbeater explique encore que, Hiram Abiff s’écrit parfois Huram, et peut devenir Khairoum ou Khouroum. Khour : Blanc (de l’Instant). Une variante donne Kri, qui dans certains cas devient Khris (proche de Krishna et Christ ou Instant). Dans certains passages du Livre de Job, celui-ci parle de l’orbe solaire, et le mot qu’il emploi est Khris.
« Hiram, roi de Tyr, assurent les annales, est le premier qui offrit le sacrifice du feu au Khour, devenu plus tard Héraklès. Plutarque nous dit qu’en son temps les Perses appelaient le soleil Kuros, nom qu’il rapproche du mot grec Kurios, signifiant Seigneur, et que nous retrouvons dans le “ Kyrie eleison ” de l’office catholique. Il y a aussi une relation entre le mot Khour et le nom égyptien d’Horus, qui s’appelait aussi Her-Ra et Haroeris, noms du dieu solaire. Le mot hébreu Aour signifie la lumière, le feu, ou le soleil ; d’où Khouroum, équivalent du grec Hermès.

Hiram a été le fils d’une veuve [le fameux « Fils de la Veuve » des actuels francs-maçons] ; ceci donne également a réfléchir. Horus, comme enfant d’Isis, était la réincarnation de son propre père Osiris et pourrait ainsi, enfant posthume, être décrit à juste titre comme le fils d’une veuve.
Bien qu’il fût de la tribu de Naphtali, il était né et il habitait à Tyr ; il peut donc avoir été instruit par la confrérie dionysiaque dont un centre se trouvait dans cette ville.


Hiram, Menhir, Hir-Man en Auvergne


Les divinités des Païens des bords de la Sioule sont :
Herem ou Germain (Saint Germain Dieu patron des Gaules et de tous les Gaulois d’origine gothique) et Chalmain divinité des Druzes ; Hiram et Salomon ; mais Herem et Chalmain sont des Dieux (Élementals) essentiellement locaux.
« Ceux des rivières du Cher et de la Sioule, et de tous les Dolmens gaulois, qui étaient toujours situés dans le voisinage des sources », écrit Grasset d’Orcet dans : Chroniques et récits d’Auvergne, chapitre : Un Saint national en Auvergne.
Toutes les pierres dressées ou menhirs sont des Hirmen, mot si proche de Hiram qui savait comment « dresser des pierres » (voyez le château de Corail de Edward Leedskalnin). La pierre assise ou Dolmen, celle qui se fait porter, se nomme Saul (la table). « L’ensemble est la divinité gauloise et Germaine d’Irmin Sul, qui est représenté aussi par un tronc d’arbre, « Hermen », et son feuillage « Saul ». C’est sous cette dernière forme qu’il figure comme divinité principale sous l’autel du Musée de Cluny », écrit Grasset.
À ce point on rejoint l’Instant ou le Soi divin, la Stargate symbolisé par le monument aux Nautes parisiens ou Voyageurs, monument situé au Musée de Cluny à Paris. (Voir la page : Étain = Stargate et rayonnement de la Gaule).
 
Les Anciens Gaulois adoraient l’arbre ou le Dolmen. Selon Grasset d’Orcet, les pierres debout ou le tronc représentent les pauvres, les déshérités, les manœuvres (Manovriers ou Manouvriers, les ouvriers manuels, avec à côté la caste des Braceors ou Brassiers, ceux qui chargent quelque chose sur leurs bras). En gaulois heremani ou germani et le feuillage correspond aux gens de « Main calme », qui vivaient sans rien faire : « les Mains vides ». HEREMANNI : vide (Glossaire latinité de Du Cange) ; même source et signification pour GERMANI (le mot slave et esclave vient des Germains qui les réduisirent en esclavage).
GERMANI ou GERMAN, en sanskrit : hara (main, voleur). Bien-sûr le « sans bras » fait penser à un Serpent, un Ver, une Limace, un MANCHOT : char, couper (char-main) signifie à la fois « main qui coupe » et « main coupée », coupe-main. Le nom de l’amant d’Angélique (Orlando Furioso), Médor, en est l’exacte traduction écrit Grasset en note de bas de page.

Évidemment, l’ennemi du paysan, du feuillage, c’est l’aristocrate : le sans bras, le fainéant qui ne fait rien de ses bras et de ses dix doigts ; c’est le Perceval ou Escargot écrit Grasset. Grasset explique que les quatre angles de la nef de l’église de Mozac (photo en haut de page) « sont les quatre stations de la grandeur et de la décadence du ver ou de la limace, à savoir : Mont-espinal, Mont-Alban, Mont-Folhis, Mont-Jolis, Nord-Ouest, Nord-est, Sud-Est et Sud-Ouest ».
Grasset écrit que l’ennemi de l’Escargot voyageur est le Renard, seigneur de Mont-Alban. D’ailleurs autrefois pour voyager il fallait un cheval, et ça coutait cher ! Voici comment Renard est dupé. Le Renard s’apparente au peuple (voir la partie du Renard et le Corbeau de la fable dans : Vraie Télépathie = Pas de chef) .

« Un Renard et une Limace voulait aller à la foire de Saint-Germain-l’Herm.
« Bah ! dit le Renard, tu n’arriveras jamais.
- J’arriverai avant toi, dit la Limace.
- Parions.
- Tenu »
Le Renard part d’un train d’enfer.
« Me suis-tu ? dit-il en se retournant au bout d’une heure.
- Je suis devant, répond la Limace. Cours toujours.
- Diantre ! dit le Renard, cette Limace a de fameuses jambes. Il faut se dépêcher », et il repart comme une flèche.
Au bout d’une heure il se retourne encore.
« Cours, dit la Limace, je suis encore devant ».
Ce manège se renouvelle douze fois. À minuit, le Renard essoufflé se trouve à la porte de Saint-Germain-l’Herm.
« Me suis-tu ? dit-il une dernière fois en se retournant et cherchant partout son compétiteur.
- Où me cherches-tu ? répond la Limace, qui a fait tout le voyage attachée à sa longue queue et profité de son mouvement pour descendre. Je suis devant et non derrière. Tu as perdu ton pari ».

Grasset explique que la Limace n’est autre que Saint Germain-l’Herm en personne, et que le Renard berné représente Salomon. Grasset écrit que c’est de cette fable que sont sortis tous les personnages nationaux et chevaleresques de Charlemagne dont les noms figurent sur les chapiteaux de l’église de Mozac, un siècle avant l’apparition des chroniques de Turpin, ou Tilpin, légendaire archevêque de Mayence. Grasset explique que le mot Turpin est lié au Centaure et à la Pomme de Pin et aux quatre Dieux gallo-gothiques ou du cycle de Thor et d’Odin : Can (Chien), Tur (Taureau), Leu (Loup), Pen (Orfraie). Le Centaure peut être tantôt chêne, tantôt pourceau et tantôt chapon. Son adversaire est le ver de bois, le Limaçon, un Loup, un Lapin, un Chat, un animal vile qui périt, étranglé par le Dieu Thor sous la forme d’un Lévrier ou d’un Renard. De là nous arrivons au ZODIAQUE.

Tableau des stations solaires du cycle de Mozac donnant la situation astronomique des principaux personnages du cycle de Charlemagne, tel qu’il existait dans la tradition gauloise primitive, donné par Grasset d’Orcet :
- 1. Novembre-Décembre - Ganelon - Griffon - Sagittaire.
- 2. Décembre-Janvier - Bigernon - Médor - Limaçon - Capricorne.
- 3. Janvier-Février - Egledon - Églantine - Aigle - Verseau.
- 4. Février-Mars - Rinal - Renard - Poissons.
- 5. Mars-Avril - Germain - Agneau - Bélier.
- 6. Avril-Mai - Tilpin - Taureau - Taureau.
- 7. Mai-Juin - Calmain Garrel - Charlemagne - Tortue - Gémeaux.
- 8. Juin-Juillet - Gaultié - Odin - Porc - Cancer.
- 9. Juillet-Août - Orlans - Dieu Thor - Lion - Lion.
- 10. Août-Septembre - Rinal Couart - Renard - Vierge.
- 11. Septembre-Octobre - Leupen - Angélique - Louve - Balance.
- 12. Octobre-Novembre - Perceval - Ver - Scorpion.
Grasse d’Orcet explique que les francs-maçons de Mozac et d’ailleurs (notamment les « louveteaux » ou premier degré) célébraient la défaite des Centaures (l’aristocratie), représentée par « Calmain Garrel » le fainéant boiteux ou Charlemagne ; fête célébrée aux jours les plus longs de l’année.

La roi Salomon était un grand Magicien. On dit qu’il tenait son art de l’Inde, par Hiram, qui selon certains, dont Josèphe (Antiquités, vol. VIII, c. 2,5, cité par H.P. Blavatsky dans Isis dévoilée) serait roi d’Ophir (antique Inde) et peut-être de Saba. Le symbole universel de deux Triangles opposés se retrouve dans ce qu’on appelle « Sceau de Salomon ». Ne pas oublier que déjà à cette époque des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture et des Dix Tribus le commerce allait bon train...


Hiram et le rituel franc-maçonnique.


« Les « trois meurtriers » [d’Hiram], représentent les trois derniers mois de l’année et que Hiram représente le Soleil – à partir de son solstice d’été, lorsqu’il commence à décroître – car le rituel entier n’est qu’une allégorie astronomique.
Durant le solstice d’été, le Soleil provoque des chants de gratitude de la part de tout ce qui respire ; aussi Hiram, qui le représente, peut-il donner, à tous ceux qui y ont droit, le mot sacré, c’est-à-dire la vie. Lorsque le soleil descend dans les signes inférieurs, toute la Nature devient muette et Hiram ne peut plus donner le mot sacré aux compagnons, qui représentent les trois mois inertes de l’année. Le premier compagnon frappe faiblement Hiram avec une règle longue de vingt-quatre pouces, symbole des vingt-quatre heures qui constituent chaque révolution diurne ; C’est la première distribution du temps qui, après l’exaltation de la puissante étoile, attaque faiblement son existence et lui porte le premier coup. Le second compagnon le frappe avec une équerre de fer, symbole de la dernière saison, figurée par l’intersection de deux lignes droites, qui diviseraient en quatre parties égales le cercle du Zodiaque dont le centre symbolise le cœur d’Hiram, là où il touche le point des quatre carrés représentant les quatre saisons : seconde distribution du temps qui, à ce moment, porte un coup plus rude à l’existence solaire. Le troisième compagnon le frappe mortellement au front d’un violent coup de son maillet, dont la forme cylindrique symbolise l’année, l’anneau ou cercle ; troisième distribution du temps, dont l’accomplissement porte le dernier coup à l’existence du Soleil expirant. On a conclu de cette interprétation qu’Hiram, un fondeur de métaux, héros de cette nouvelle légende avec le titre d’architecte, est Osiris (le Soleil) de l’Initiation moderne ; qu’Isis, sa veuve, est la Loge, l’emblème de la terre (en Sanscrit, loka le monde) et qu’Horus, fils d’Osiris (ou de la lumière) et le fils de la veuve est le franc-maçon, c’est-à-dire l’Initié qui habite la loge terrestre (le fils de la Sagesse et de la lumière ; Orthodoxie Maçonnique, pp. 102-104, cité par H.P.B. dans La doctrine secrète).

H.P.B. explique justement que le rituel ci-dessus est l’œuvre des Jésuites, jetant « de la poudre aux yeux des gens ordinaires » (la masse) pour leur faire croire qu’il n’y a qu’un seul occultisme ! Ces Jésuites aussi auteurs des symboles et rituels de l’actuelle franc-maçonnerie destinée à fabriquer une pensée unique, un dogme unique, en faisant croire aux francs-maçons que le « secret » d’Hiram Abiff a été perdu !
« Ils inventèrent ensuite des degrés supérieurs, spéciaux mais falsifiés en prétendant jeter plus de lumière sur ce secret perdu, afin de diriger le candidat et de l’amuser avec des formes empruntées à la réalité, mais ne renfermant aucune substance et arrangées avec art de façon à conduire le Néophyte nulle part. Et pourtant des hommes, pleins de bon sens et de capacités sous d’autres rapports, se réuniront parfois et, solennellement, avec zèle et activité, se livreront à la ridicule occupation de révéler « des secrets substitués » au lieu des choses réelles », écrit justement H.P. Blavatsky.
Bref, les Jésuites cherchèrent à détruire la franc-maçonnerie actuelle.
 
 

Dernière mise à jour : 21-04-2014 17:10

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