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Il n’y a pas d’évolution Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-05-2014 19:11

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Il n’y a pas d’évolution
mais un état originel,
ou un état actuel dépendant de la « civilisation » donc du vil,
du bas.

« La civilisation est dans l’ordre des choses. Elle se résorbera finalement,
comme tout le reste, dans la réalisation du Soi »
(Ramana Maharshi, entretien 341)
 
 
 
Les Trois Règnes.

- Règne Minéral : non Mobile, il porte l’Animation intérieure mais très faiblement consciente lié à l’Instant ou Énergie-Amour.
- Règne Végétal : Animation intérieure plus consciente que le Règne Minéral, et Mobile par l’action d’éléments extérieurs : vent, Soleil, pluie, insectes, etc.
- Règne Animal : Mobile dans sa forme et autonome, avec une Âme-Groupe.
Dans ce Règne est compris l’Humain ayant à la fois une Âme-Groupe (animale) et une Âme individuelle. Sa véritable Âme-Groupe se situe dans l’Instant.
 
Civilisation = système des « ismes », en politique, en science, en religion.
Le « isme » est la carotte, le « Royaume de Dieu (juif) sur Terre », le DORG (Demain On Rase Gratis) en droite ligne de l’évolutionnisme, comme la « fin des temps », à ne pas confondre avec l’émancipation finale (1).
Les « ismes » ENCHAÎNENT : voyez notre civilisation, notre étatisme ou totalitarisme déguisée. Tout marche ici-bas à l’envers, l’humain actuel est aussi « sauvage » que ceux qu’il traite de « sauvages ». « Enchaînez un animal, ou un homme, et vous le rendez furieux et féroce. C’est malheureusement ce à quoi nous invitent le plus souvent les « ismes » d’aujourd’hui », écrit justement le Psychiatre Pierre Solié dans : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies. J’ajoute que les « ismes » sont devenus innombrables dans notre « civilisation moderne » mécanisée et en camps de concentration (cités et mégalopoles), avant la pulvérisation apocalyptique de l’atome...

« Nous avons vu, chemin faisant, que le pouvoir de symbolisation était le privilège d’un seul - ou de deux - homme (ou femme) dans la tribu (sorcier, chef), ce qui en faisait l’intermédiaire (l’Autre-symbolisme) entre les Démons et les Dieux (les complexes et les imago archétypaux) des différents membres de la tribu, aliénés (Moi Collectif et non individuel) à cet Imaginaire de groupe. Certes, nous avons, depuis, fait quelques pas dans la voie de la désaliénation, et un Moi individuel, avons-nous remarqué, s’est constitué lorsque le salut individuel et venu relayer la salut collectif et la renaissance de la vie « en général ». Chacun aujourd’hui possède son petit Moi individuel qui en fait un petit sorcier et un petit chef de sa propre personnalité. C’est vrai, Dieu merci. Mais y a-t-il si loin du manichéisme de la Brousse et des Cieux à celui du Prolétariat et du Capitalisme ? Marxisme et libéralisme sont aujourd’hui les deux pôles de ce sacré où les conduites paranoïaques - de puissance et d’importance - ont tout loisir de s’en donner à cœur joie », écrit Pierre Solié dans une vision très évolutionniste qui fait du sur-place à voir où nous en sommes dramatiquement rendu actuellement ! L’être humain est même plus « sauvage » que celui qu’il dénonce dans son orgueil. Ainsi il n’existe pas d’évolution comme il n’existe pas de BUT À ATTEINDRE, qui est aussi une belle évolutionite ! L’Instant ou Soi est éternel, ici et maintenant ; s’il devait être acquis, il ne serait pas permanent.

Pierre Solié s’inscrit dans l’évolutionnisme quand il parle de Yahvé cherchant à faire peur à ses administrés, cette peur qui se transformera en « peur des esprits » chez d’autres peuples, cette terreur comme si l’Origine, l’Instant était sinistre et qui a surgi comme une étrange nouveauté dans le mental de l’humain primitif, ce qui donnera tout le développement historique de la religion. De là l’origine des Démons et des Dieux [Rudolph Otto]. Pour les Grecs, la maladie mentale était maladie sacrée envoyée par les Dieux. La transe et l’extase religieuse étaient à l’origine de toute folie. « La terreur numineuse (pavor sacer) constitue l’émotion de base de toute religion primitive... La ‘colère de Yahvé’ a toujours frappé les fidèle du judéo-christianisme. Elle enflamme comme un produit éminemment ignigène. Elle est arbitraire comme une passion ou un caprice, incalculable, imprévisible, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein... »

La seule Réalité est toujours là et éternellement la même. « Elle est aussi dans l’expérience de chacun de nous. Chacun sait qu’il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? » Le faux ego est associé aux objets [donc encouragé par cette société de consommation] ; il est même son propre objet. L’objectivation est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ». (Ramana Maharshi, entretien 46).

« Chacun est conscient du Soi éternel. L’homme, bien qu’il voie tant de gens mourir, continue à se croire éternel. Parce que c’est la Vérité. Étant naturelle, la Vérité s’affirme d’elle-même, involontairement. L’homme s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient. Cette illusion doit cesser. Ce qui est né doit mourir. L’illusion est concomitante à l’ego qui s’élève et disparaît. Mais la Réalité ne se lève ni ne disparaît jamais. Elle demeure éternelle ». (Ramana Maharshi, entretien 80).

Notre état naturel est celui de l’ÊTRE-CONSCIENCE. Aujourd’hui le système de civilisation ou étatisme fait et maintient sciemment les humains à l’état de « sauvage », à l’état d’animaux. Il n’y a pas d’échelle ou de « progrès » entre la Félicité naturel et l’actuel état animal humain. Il suffit de regarder comment se comportent les gens : celui qui jette son mégot de cigarette ou sa canette de boisson n’importe où EST un animal. Pire qu’un animal qui lui enterre ses déjections.

Ce que l’humain appelle « évolution » n’est que sa technologie diabolique basée sur la diabolique thermodynamique. Mais intérieurement l’humain est pire qu’un animal, qu’il fait d’ailleurs souffrir : élevages en batteries pour la bouffe humaine infâme.

Il n’y a pas d’évolution, pas de but à atteindre, le Je c’est nous depuis toujours : « C’est parce que vous êtes cela depuis toujours, et que vous ne vous en êtes jamais éloigné. Il n’y a rien de plus simple qu’être le Soi. Cela n’exige aucun effort, aucune aide. Il suffit de laisser tomber la fausse identité et de demeurer dans son état éternel, naturel, inhérent » (Ramana Maharshi, entretien 101).


Je suis le Chat qui s’en va tout seul, ou PRENDRE DE LA DISTANCE.

Prendre ses distances est être VOLATIL ou sortir de la prison de la dualité qui est la limitation même (imitation ou effet miroir dégradé, le verre du miroir), le relatif. VOLATIL ne veut pas dire fuir. Dans la dualité ou monde des accidents plein d’épreuves attendent les humains : une joie est éphémère, incomplète, le chagrin et l’angoisse arrive, etc.
- Fuir les épreuves ne fait que renforcer les épreuves suivantes, soit une variante de la même épreuve se présentant à nouveau mais de façon plus dure.
- Combattre un épreuve, la prendre à bras-le-corps est typique de cette époque d’égoïsme et de guerre permanente, car souvent l’épreuve est la limite des forces et finit par terrasser.
Le dualité fuite-combat écartée, reste la troisième attitude, celle du Chat où « Tous les lieux se valent pour lui », il se place en dehors de la dualité, il s’en détache parce que c’est en dehors de lui : « Tous les lieux se valent ». Le Chat est un observateur-né : il re-garde. Il connaît la raison de ce qui va se passer.
Ainsi, lorsqu’on connaît la raison de ce qui nous arrive on devient paisible, comme le Chat ronronnant.
Regarder ce qui se passe est être au-delà de l’Alpha et Oméga. Alpha et Oméga bien dans la dualité du bien-mal ou droite-gauche, winner-loser, etc. Tant que le mot à la mode de « terrorisme » sera employé, ce monde ne sortira pas vivant de la dualité !
Tant que l’humain se verra matérialiste : le sentiment d’être celui qui agît, il sera esclave du matérialisme. Réaliser est différent de penser !


Sortir de la dualité est réaliser le Soi-Instant. Si dans un bateau qui vogue sur une mer agitée et dont les occupants sont tous malades et incapables d’agir parce qu’incapables de dépasser le mouvement incessant de la mer qui, finalement peut engloutir et le bateau et sa cargaison, alors on est bien dans la dualité, parce que toutes les forces du Bien et du Mal se secouant, se heurtant, dans le ventre de la Terre, donnant ce malaise  constant et perpétuel à cette civilisation et à ses habitants : l’un subit l’autre, et il ne pourra y avoir que naufrage.

Mais celui qui vogue sur une mer déchaînée et connaissant les raisons des tourmentes qui le secouent, il peut alors voguer sur ces eaux déchainées sans altérer le bien-être de ses Passagers. (Exemple du navire donné par Karuna Platon dans : L’instruction du Verseur d’Eau).


Note.
1. Émancipation finale : Pas de limitation : « L’âtivâhika ou sukshma-sharira [corps subtil] correspond à la pure lumière dont on fait l’expérience juste après le sommeil et avant la montée de l’ego. C’est la conscience cosmique. Mais cette lumière n’est encore qu’un reflet de la lumière du Cœur. Lorsque ce reflet disparaît et que seule la lumière originelle demeure dans le Cœur, c’est l’émancipation finale » (R. Maharshi, entretien 513).
 

[En haut de page : tête d’un Tipula]
 
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 19-05-2014 19:44

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