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Drame de l’humanité : l’ego Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 01-07-2014 17:02

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Drame de l’humanité : l’ego
L’ego, ce que les gens
appellent « je » avec un j minuscule
Drame de la dualité


EGO = IGNORANCE
Centre de l’ego = le Soi ou Instant
 
 
Nous ne sommes pas une âme dans un corps, mais un corps dans une âme.
Pour voir le monde, pour voir le « temps », il faut un spectateur. Il ne peut y avoir de monde sans le Soi. Le Soi ou Instant est Tout. Rien d’autre n’existe.
 
 
Difficulté ou douleur, et plaisir, n’existent que pour l’ego.

Dualité sujet-objet ou loi de Cause-Effet :

AGENT : INDUCTEUR ‘l’Opérateur’. Ce qui agit, l’agitateur, opère, pousse, donne le mouvement au repos.
AGENT = SIGNIFIÉ. Par exemple : une idée, selon le mondialiste Plutarque, est un être incorporel, qui n’a point d’existence par lui-même, mais qui donne figure et forme à la Matière informe, et devient la cause de sa manifestation. (De Placitio Philosophorum, cité dans Isis Dévoilée, vol 1, part 1, de H.P. Blavatsky).
AGENT (ce qui est caché) composé de :
1- le Soufre
2- le Feu inné ou naturel de la Matière
1) CAUSE/AGENT : incendie
2) EFFET/PATIENT : alarme.
PATIENT (SIGNIFIANT) ou INDUIT.
Celui qui attend, est en REPOS.
Celui qui va subir l’effet de la cause.
AGIR [OVRIER] : On n’agit pas, on est agi (par Dieu, par le karma, par ce qui n’est pas visible, par un patron, par l’enseignement, par la société, par l’étatisme).

Seconde dualité :
Un CROI – SEMENT :
- Ce qui réveille endort.
- Ce qui endort réveille.
Ce qui réveille endort : empêche de faire le vide pour trouver l’inspiration. C’est-à-dire que l’état de relaxation et de concentration n’est pas présent. Faut-il rappeler que l’hypnose n’endort pas mais réveille ! C’est l’état de ce monde après la Chute qui est endormi : ce monde est tellement habitué à la connaissance relative que ces habitants ont finis par s’identifier à elle. Cette fausse identification a forgé la difficulté à connaître le Soi-Instant ou Dieu, qui ne peut pas être objectivé ; c’est pourquoi certains demandent « Comment peut-on connaître le Soi ? » La difficulté est dans le « comment ». Mais « qui » doit connaître le Soi ? Est-ce le corps ? Laissez-le répondre. Et qui dit maintenant que le corps est perçu ?
De plus, à cause de la Chute, à cause de l’ego, la force de l’habitude nous pousse à croire qu’il est difficile de cesser de penser. Quand cette erreur est découverte, personne ne serait assez stupide pour s’efforcer à penser inutilement !
Bref, la Tautologie « Je suis CE JE SUIS » résume la Vérité.
 
 
On peut considérer que l’unique Réalité est le Soi ou Instant d’où l’ego, le soi avec un s minuscule, surgit ; et l’ego contient les semences des prédispositions acquises au cours des vies précédente. « Le Soi illumine l’ego, les prédispositions et aussi les sens grossiers ; il s’ensuit que les prédispositions apparaissent aux sens sous la forme de l’Univers et elles deviennent perceptibles à l’ego, qui est une réflexion du Soi. L’ego s’identifie avec le corps et perd de vue le Soi. Le résultat de cette inadvertance est l’obscure ignorance  et la souffrance de la vie présente. La naissance consiste dans le fait que l’ego oublie son origine, le Soi. On peut alors dire que la naissance de l’individu a tué la mère. Le désir de retrouver sa mère est en fait le désir de retrouver le Soi, c’est-à-dire de se réaliser soi-même, ce qui équivaut à la mort de l’ego ; cela signifie l’abandon  à la mère, afin qu’elle vive éternellement ». (Ramana Maharshi, entretien 16, du 19 janvier 1935).

Donc chacun de nous est un assassin du Soi à chaque moment de notre vie (réf. entr. 17).
Même entretien : « La plupart des gens veulent savoir ce qu’est l’illusion [les problèmes dans le monde], et ne cherchent pas QUI est dans l’illusion. C’est absurde. L’illusion est extérieure et inconnue, alors que le chercheur est à l’intérieur et connu. Recherchez plutôt ce qui est proche de vous, intime, au lieu de rechercher ce qui est lointain et inconnu ».
Ce qui blesse l’essence humaine ne peut pas servir le « progrès » humain.

Le travail ou « gagner sa vie » n’est pas un obstacle à la réalisation du Soi.
« Pour un être réalisé, seul le Soi est la Réalité et les actions ne sont que des phénomènes qui n’affectent pas le Soi. Même s’il exerce une activité, l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement. Son activité n’a aucun but. Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse peut suivre la voie tout en travaillant. Pour un débutant, cela peut être difficile, tout au moins dans les premiers stades, mais avec un peu d’exercice il réussira vite et le travail n’apparaîtra plus comme un obstacle à la méditation ». (Entretien 17, du 24 janvier 1935).

Parce que l’animal ne passe pas par la raison, il est DIRECTE, dans l’Instant, le Soi. Le drame humain c’est la raison, le mental ou ego, la dualité sujet-objet et le spatio-temporel.
Ramana Maharshi : Dépassez le plan présent de la relativité. Un être séparé (le Soi) paraît connaître quelque chose (le non-Soi) qui est distinct de lui-même. Autrement dit, le sujet est conscient de l’objet. Le sujet percevant est dénommé drik, l’objet perçu driska.
Entre ces deux éléments doit exister un lien fondamental qui se manifeste comme « ego ». Cet ego est de la nature de chit (conscience). L’achit (l’objet non conscient) n’est que la négation de chit. Par conséquent, l’essence fondamentale est apparentée au sujet et non à l’objet. En recherchant le drik, jusqu’à ce que tout drishya disparaisse, le drik deviendra de plus en plus subtil jusqu’à ce que seul le drik absolu subsiste. Ce processus est appelé drishya-vilaya (la disparition du monde objectif).
- Question : Pourquoi les objets (drishya) doivent-ils être éliminés ? La Vérité ne peut-elle être réalisée en laissant les objet tels qu’ils sont ?
- Maharshi : Non. L’élimination de drishya signifie l’élimination des identités séparées du sujet et de l’objet. L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la Réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent, il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité.
...
Le mental est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toute souffrance qui en découle.
- Question : Qu’est-ce que le mental ?
- Maharshi : Le mental est une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
(Entretien 25, du 4 février 1935).

Le mental n’est que l’identification du Soi avec le corps. C’est la création d’un faux ego, qui, à son tour, crée de faux phénomènes et semble se mouvoir en eux. Tout cela est faux. Le Soi est la seule Réalité. Si cette fausse identification disparaît, la permanence de la Réalité se révèle. Cela ne veut pas dire que la Réalité n’est pas ici et maintenant. Elle est toujours là et éternellement la même. Elle est aussi dans l’expérience de chacun de nous. Chacun sait qui il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? » Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet. L’objectivation [objectivité] est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet, c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans ce monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela, ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela, ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même.
(Entretien 46, du 12 avril 1935).

La mer n’est pas consciente de ses vagues. De même, le Soi n’est pas conscient de son ego (Ramana Maharshi, entretien 47).
L’homme ordinaire dit qu’il ne se connaît pas lui-même ; il remue beaucoup de pensées et ne peut pas rester sans penser (entre. 141).

- Question : Qu’est-ce que l’ego ?
- Maharshi : L’ego étant intérieur et non extérieur à vous, il doit vous paraître évident.
- Question : Quelle est sa définition ?
- Maharshi : Le définition ne peut provenir que de l’ego. C’est donc à l’ego de se définir lui-même.
- Question : Qu’est-ce que l’âme ?
- Maharshi : Trouvez l’ego, et vous trouverez l’âme.
- Question : Sont-ils identiques ?
- Maharshi : L’âme peut exister sans l’ego ; mais l’ego ne peut exister sans l’âme. Ils sont comme la vague et l’océan.
(Entretien 163, du 24 février 1936).

Attente d’un Messie.
« Le Royaume de Dieu est en nous », dit la Bible. Tous sont d’accord pour dire que Dieu est en nous. Alors qu’est-ce qui doit descendre ? Et d’où ? Qui descend quoi, et pourquoi ? La Réalisation consiste simplement à écarter les obstacles qui empêchent de reconnaître la réalité éternelle et immanente. La Réalité est. Elle n’a nul besoin d’être amenée d’un endroit à un autre » (entre. 201).

Attente d’un Messie lié à la peur.

« La peur de la mort se présente seulement après que la pensée ‘je’ est née. La mort de qui craignez-vous ? Et de qui est-ce la crainte ? La cause en est l’identification du Soi avec le corps. tant qu’elle existera, il y aura peur.... Tant qu’il y aura pensée, il y aura peur » (entr. 201).

Relativité ou « devoir de mémoire » des USionistans et carrelage noir et blanc de loge judéo-maçonnique.
« Il n’y a pas de dualité. votre connaissance actuelle est due à l’ego et n’est que relative. La connaissance relative requiert un sujet et un objet. Alors que la conscience du Soi est absolue et ne requiert aucun objet. Le souvenir est également une connaissance relative qui nécessite un objet dont se souvenir et un sujet qui se souvient. Quand il y a non-dualité, qui donc peut se souvenir et de quoi ?
L’ego est la pensée ‘je’. Dans sa forme subtile, il est une pensée, alors que dans son aspect grossier, il englobe le mental, les sens et le corps. Ceux-ci disparaissent en sommeil profond en même temps que l’ego. Pourtant le Soi est toujours là. Il en sera de même dans la mort.
L’ego n’est pas une entité indépendante du Soi qui peut être créée ou détruite par elle-même. Il fonctionne comme un instrument du Soi et cesse périodiquement son activité ; autrement dit, il apparaît et disparaît ; cela peut être considéré comme la naissance et la mort.
La connaissance relative relève du mental et non du Soi. Elle est donc illusoire et impermanente » (entretien 285).

« L’ego à l’état pur est expérimenté dans l’intervalle entre deux états ou deux pensées. L’ego ressemble à une chenille qui ne quitte une feuille qu’après en avoir saisi une autre [L’homme se fabrique ses opinions à la façon d’un carrelage, disait Henri Bergson, soit les opinions sont le résultat d’expériences réalisées dans le spatio-temporel] Mais sa véritable nature ne peut être trouvée que lorsqu’il n’est pas en contact avec des objets ou des pensées. Saisissez cet intervalle avec la conviction acquise par l’étude des trois étapes de la conscience [avastha-traya : veille, rêve, sommeil profond]. (Entretien 286).

Le Royaume des Cieux est en vous, dit la Bible : « Dirigez votre regard vers l’intérieur et il deviendra absolu. Une fois cette conscience absolue réalisée, dirigez votre regard vers l’extérieur et vous découvrirez que l’Univers n’est pas séparé de l’Absolu réalisé.
C’est parce que votre vision est dirigée vers l’extérieur que vous parlez d’un extérieur... » (Entretien 311).

« Les pensées ‘je’ et ‘ceci’ sont toutes deux des émanations de la même lumière. Elles correspondent respectivement aux Rajoguna [principe de l’activité, couleur rouge] et tamoguna [ignorance, inertie, noir]. Pour que la lumière réfléchie [pur sattva ou Blanc, pureté, bonté, existence] soit dépourvue de rajas et de tamas [activité et inertie], elle doit resplendir en tant que ‘Je’ - ‘Je’, non-interrompue par la pensée ‘ceci’ [donc attention à la fameuse lumière blanche dans les EMI...]. Cet état pur survient, d’une façon temporaire, entre le sommeil et la veille. Si cet état de transition se prolonge, il devient Conscience cosmique ou même Ishavara [concerne le Divin]. C’est l’unique passage vers la réalisation de l’Être suprême, lumineux en soi.
En résumé, on peut dire qu’il y a deux sortes d’expériences durant le sommeil profond dont on se souvient au réveil lorsque l’on dit « J’ai dormi comme un bienheureux et je n’avais conscience de rien ». C’est l’expérience du bonheur et de l’ignorance. Nous pouvons donc constater que le Pouvoir s’est transformé en 1 : obscurité, et en 2 : diversité [ou distraction]. Le mental est le résultat de la diversité ». (D’après l’entretien 323).

ATTENTION : certains parlent de « Maîtres de sagesse », mais quelque soit le guru, il est TOUJOURS INTÉRIEUR. « La méditation a pour but de dissiper l’ignorance, la fausse idée que le maître est à l’extérieur. Si le maître était vraiment un étranger dont vous attendez la venue, il serait voué à disparaître lui aussi. Quel est l’intérêt d’un tel être transitoire ? » (Ramana Maharshin entretien 363).
Cet entretien met donc en garde contre le messie que les Juifs attendent, et que beaucoup nomme « l’Antéchrist », ce qui est encore et toujours une horrible manière de diviser l’humanité et d’apporter la confusion et le chaos.

- Question : Pourquoi le monde est-il plongé dans l’ignorance ?
- Maharshi : Prenez d’abord soin de vous-même et laissez le monde se débrouiller tout seul. Voyez votre Soi. Si vous êtes le corps il y a également le monde matériel. Si vous êtes esprit, tout n’est qu’esprit.
- Question : Cela peut être bon pour l’individu, mais qu’en est-il du reste ?
- Maharshi : Faites d’abord ce que je vous ai dit et voyez après si la question se pose encore.
(Entretien 363).

La renaissance signifie mécontentement de l’état présent et le désir de renaître là où il n’y a pas de mécontentement. Les naissances [re-naissance] étant corporelles, ne peuvent affecter le Soi. Le Soi demeure même quand le corps périt. Le mécontentement est dû à la fausse identification du Soi éternel avec le corps périssable. Le corps est un auxiliaire nécessaire à l’ego. Si l’ego est tué, le soi éternel se révèle dans toute sa gloire.
Le corps est la croix. Jésus, le fils de l’homme, est l’ego ou l’idée « Je suis le corps ». Après avoir été crucifié [Point focal ou Stargate], il est ressuscité comme le Soi glorieux - Jésus Fils de Dieu !
‘Renonce à cette vie si tu veux vivre’ ».
(Ramana Maharshi, fin de l’entretien 396, du 12 avril 1937)

Le NON-AGIR DE LA TAOÏCITÉ

- Maharshi : Étant attaché au monde, l’être vivant est l’auteur de ses actes et en récolte les fruits [loi de cause-effet]. Si ceux-ci sont conformes à ses désirs, il est heureux, autrement il est malheureux. Donc le bonheur et le malheur sont le résultat de son attachement [amour]. Si les actions étaient accomplies sans attachement, il n’en attendrait pas les fruits [et toute action est le résultat d’un effort]. (Entretien 467).

QU’EST-CE QUE LA SOUFFRANCE ?
Ce sont les pensées ! Ce qu’on appelle le mental ou la conscience qui a posé des limitations ou normes. Or l’être humain est à l’origine illimité et parfait ; l’humain ayant chuté est alors limité par le mental.

Enfin il n’y a pas de confort pour enrayer l’ignorance ou illusion, personne ne réussit sans effort, du moins depuis la perte de l’ÂGE D’OR. Le contrôle de son mental n’est pas un droit de naissance. Les rares réussites sont dues à la persévérance [rythme]. De toute façon le Soi-Instant est éternellement présent. Chacun est conscient du Soi éternel. « L’homme, bien qu’il voie tant de gens mourir, continue à se croire éternel. Parce que c’est la Vérité. Étant naturellement éternelle, la Vérité s’affirme d’elle-même, involontairement. L’homme s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient. Cette illusion doit cesser... Ce qui est né doit mourir. l’illusion est concomitante à l’ego qui s’élève et disparaît. Mais la Réalité ne se lève ni ne disparaît jamais. Elle demeure éternelle...
Le Soi toujours présent ne nécessite aucun effort pour être réalisé [si Âge d’Or], la Réalisation est déjà là. Il suffit de faire disparaître l’illusion ».  (D’après l’entretien 80).

La fièvre de l’égalitarisme de l’après 1789 est la maladie aussi grave que le cancer du pouvoir. L’égalitarisme avoué ou déguisé perturbe dans tous les domaines, et surtout de la réalisation du Soi, l’équilibre de l’humanité. Parce que l’égalitarisme fait se heurter entre eux, dans une compétition sans issue, et encore renforcée par la mode des jeux olympiques et des diplômes, les individus, les classes sociales, les nations. Chacun va en arriver de trouver insupportable de n’être pas l’égal de n’importe qui, en n’importe quoi. L’égalitarisme renforce l’ego, l’égoïsme. L’égalitarisme est une singerie de l’harmonie ou accord social. Les Anglo-Saxons et fondateurs des USA ont voulu établir l’ego comme base de leur civilisation, ego ou lutte pour la vie (struggle for life) afin de remplacer l’hérédité, la famille, qui était la base de la royauté ; le résultat est encore plus catastrophique. Le struggle for life : le confort et la croissance... soit : « tirer son épingle du jeu » aboutissant à la guerre de tous contre tous, ou « exploitez-vous les uns les autres ».
La maladie de l’égalitarisme a les mêmes sources que le confort ou recherche des plaisirs et de la consommation et de son pouvoir d’achat, elle est la marque de la même décadence. Il est maintenant connu que les époques rongées par la religion du Saint Fric sont aussi celles où sévit la pire virulence de la maladie de l’égalitarisme ; et notre époque en est l’apogée.
 
 

Dernière mise à jour : 01-07-2014 17:29

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