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Ingérence occidentale : civilisation Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-09-2014 18:47

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Ingérence occidentale : civilisation
ou dictature de l’étatisme
Occident et Europe, les spécialistes du déracinement
 
 
Un déracinement ou Occident qui fait de la personne un ‘citoyen’, donc un bourgeois ou habitant des bourgs ou de cités (cives ou citoyen), et non une machine tué par le « progrès » des millénaires de l’opinion de l’évolutionnisme. « Il ne peut avoir de progrès vrai, c’est-à-dire moral) que dans l’individu et par l’individu lui-même : « Je suis CE JE SUIS » ou réalisation du Soi-Instant. D’autre part n’importe quel dictionnaire actuel écrit au mot « civiliser » : acquérir une culture considérée comme plus évoluée, donc encore de l’évolutionnisme et considérant les « primitifs » comme des imbéciles, des non-évolués. Ainsi « Civiliser » ne devrait pas pouvoir dire : « rendre sociable, poli de mœurs ». On a le même parallèle avec le « sauvage » et le cultivé : on cultive des plantes ou des légumes dans son jardin ; par contre on « arrache les mauvaises herbes », qui seraient « mauvaises » selon l’opinion de l’être humain !!!
Qu’est-ce qu’un jardin ? Un lieu en partie clos où l’on apprivoise des plantes ! Je n’aime pas le mot « cultivé » qui fait voie des 10.000 ans de l'Agriculture, trop société actuelle et sa culture de masse recrachant la pensée unique mondialiste ; car « cultivé » ne devrait pas dire « civilisé » ! Chez les soi-disant « primitifs », le plus important est l’humain en rapport avec l’Après Vie et possédant des dons surnaturels ; et les faibles y ont souvent un meilleur sort que dans nos civilisations. Les « primitifs » de toutes classes donnent la plus grande attention et le plus grand soin aux enfants, aux faibles, aux vieillards et aux impotents.
Technique, progrès, ne sont que les mots de cette civilisation des Couilles en Or, de la finance internationale. Technique et progrès sont le reflet du super ego actuel, un orgueil monstrueux.
L’évolutionnisme s’inscrit dans le plan des Juifs et de leur « Royaume de Dieu (juif) sur Terre », soit une « liberté de la Fin ». Or l’être humain ne dispose que d’UNE LIBERTÉ DES MOYENS. Bref, en voulant dompter la Nature l’humain actuel oublie avant tout de se dompter lui-même, car IL EST LA NATURE, IL EST FÉLICITÉ.
 
L’ingérence occidentale de civilisation est partout dans ce monde, surtout chez les peuples peu nombreux, fragiles, qui connaissent des échecs économiques de certaines maisonnées ou clans, liés généralement à des circonstances extérieures à l’organisation même de la production : maladie, mort, ingérence occidentale ou européenne.

Je suis d’accord avec Marshall Sahlins dans : Âge de pierre âge d’abondance, quand il écrit sur l’idéologie de la propriété, donc d’une opinion.
La propriété comme tout ici-bas est une opinion : soit en chefferie, « un droit sur les choses actualisé par l’emprise sur les individus ; soit l’autre, la propriété bourgeoise, une emprise sur les individus actualisée par le droit sur les choses ».

1. Propriété du chef - producteurs - moyen de production et produits.

2. Propriété bourgeoise - moyen de production et produit - producteurs.

Sahlins écrit que dans les sociétés primitives il n’y a pas d’indigents sans terre, cela constitue une loi économique. Aussi on ne risque pas de tomber dans le totalitarisme financier actuel où c’est le contrôle exclusif des moyens économiques de quelques-uns qui par ce fait tiennent tous les autres à leur merci.
« Dans les sociétés primitives, le jeu politique se joue au-delà de la production, à un niveau supérieur, avec des gages tels que la nourriture ou autres produits ouvrés ; en l’occurrence, le reste, le geste le plus habile, comme aussi le droit de propriété le plus convoité, est celui de prodiguer ses biens ».

Le système du Goulag en URSS pratiquait le socialisme en forme de méritocratie poussée jusqu’à l’absurde comme savent parfois les faire les Russes : ceux qui travaillent dur au Goulag recevait une ration de bouffe correcte ; ceux qui étaient malades ou devenus infirmes recevaient beaucoup moins de nourriture parce qu’ils ne pouvaient presque pas ou pas du tout travailler. Une méritocratie en forme de « de chacun selon ses moyens et à chacun selon ses besoins ». Avec les socialistes au Goulag celui qui ne travaillait pas pour le système ne recevait pas de nourriture, et crevait.

Sahlins écrit justement que le MPD (Moyen de Production Domestique) est une structure en forme d’anarchie. Le MPD ne facilite pas la relation sociale entre maisonnée (ou clan). « L’économie sociale est fragmentée en mille petites existences bornées, organisées de manière à fonctionner indépendamment les unes des autres, et qui toutes appliquent le principe du quant-à-soi (autonomie) économique. La division du travail ? Au-delà des limites de la maisonnée, elle perd toute force organique. Au lieu d’unifier la société en sacrifiant l’autonomie de ses groupes producteurs, la division du travail qui est principalement une division du travail par sexe, sacrifie l’unité de la société à l’autonomie de ses groupes de producteurs ». Bref, on est encore dans le dilemme vieux comme le monde de l’individualisme-collectivisme.

L’autonomie du MPD est effectivement un état de nature. Pas de contrat social entre les maisonnées. Sahlins écrit que l’économie domestique est l’économie tribale en miniature, et sas chefferie ou souverain.
« Divisé de la sorte en autant d’unités centrées sur elles-mêmes, sans coordination fonctionnelle, le mode de production domestique est à peu près aussi organisé que le sont les pommes de terre dans le célèbre sac ». Sahlins précise que la société primitive est loin d’offrir cette image première d’incohérence. Les maisonnées sont tout de même coordonnées ou accordées entre elles pour l’intérêt général.

« Si à l’intérieur du cercle domestique, les mouvements décisifs sont centripètes, entre maisonnées ils sont centrifuges, allant s’effilochant jusqu’à la dispersion maxima, processus que viennent généralement enrayer dans la pratique les institutions plus vastes chargées d’assurer l’ordre et l’équilibre ».
Pour Sahlins la société primitive est fondée sur une singularité économique, une fragilité segmentaire qui favorise et accomplit finalement et dénoue les crises par la fission (fendre). Sahlins précise qu’il n’y a pas de famille qui subsistant uniquement par ses propres moyens ne découvre tôt ou tard qu’elle n’a pas les moyens de subsister. Ne produisant pas de surplus, elle ne peut en rien contribuer à la vie des institutions sociales qui dépassent le cadre de la famille ou des entreprises à caractère collectif.

Selon la règle de Chayanov, plus le nombre relatif de consommateurs est élevé, plus importante sera la somme moyenne de travail que devra fournir chaque producteur pour que la production par tête couvre les besoins de subsistance de la maisonnée.

Faire la partie de la famille ou parents ou de la paroisse :
Aux Fidji, les habitants considèrent tout non-parent comme des étrangers et donc comme des ennemis ou victimes potentiels ; leur formule la plus courante pour exprimer la paix est : « Vivre en parents ».
Par exemple chez les Bamba pour qui un parent est quelqu’un à qui on donne de la nourriture définissent un sorcier comme quelqu’un qui vient s’asseoir chez vous et dit : « Je pense que vous n’allez pas tarder à cuisiner. En voilà de la belle viande ! ».
Donc le partage résume la parenté, mais la ménagère bemba possède mille ruses pour éluder l’obligation de partager, par exemple la bière que l’on se hâte de dissimuler lorsque survient un vieux parent qui se voit gratifié d’une « Hélas mon bon monsieur, pauvre de nous ! Nous n’avons rien à manger ! ». Les mêmes ruses existent chez les Pygmées.
il faut savoir que l’hospitalité est une des plus hautes vertus des « primitifs ». La renommée  et le prestige dépendent pour une bonne part de la pratique de l’hospitalité. Malheureusement on retrouve encore le dilemme Individualisme-Collectivisme : à sabir l’intérêt de l’individu aux dépens du souci altruiste, qui valorisent la rétention aux dépens de la distribution : « Crue, la nourriture reste en ta possession, dit un adage, cuite, elle passe à un autre ». Une manière de conseiller aux gens de manger la nourriture presque crue sous peine d’être obligé de la partager. ou encore : « Grille ton rat [met favori des Maori] avec sa fourrure, de peur qu’on ne vienne te déranger ».

En résumé : une seule règle de base : « L’homme doit faire ‘société’ avec lui-même avant de faire société avec ses semblables ». C’est-à-dire réaliser en lui une « société intra-personnelle » constituée par la dualité essence-existence. Par exemple Adam ne va pas sans Eve en transcendant l’individualité pure pour former un couple, soit le fondement de la famille (cellule de la société). La « norme » c’est la personne, le ‘Je’ de « Je suis CE JE SUIS ».

RAPPEL :
La société est au service de la personne, et non la personne au service de la société. Donc la personne est une valeur sacrée à laquelle la valeur de la société doit être subordonné (en occident la Vraie Valeur n’est pas celle de la république mais celle de la personne). La personne est transcendante par rapport à la société, c’est la personne qui donne un sens à la société, et non le contraire, et non la république, qui reste une opinion !
L’examen objectif des manifestations fondamentales de toute société humaine, permet de grouper ces manifestations dans trois ordres : celles de la vie spirituelle ; celles se rapportant à la vie politique ; celles dont l’objet se trouve être la vie économique (réf. Folie et santé du monde, du psychiatre A. Stocker).
Trois ordres de manifestations fondamentales répondant à un écho aux trois facultés essentielles de l’individu. Amour = vie spirituelle ; connaissance = vie politique ; sensibilité = vie économique.
« Ces trois paliers de la vie sociale forment, de leur côté, la structure essentielle de la société, et ils sont agencés entre eux dans un ordre hiérarchique en tout semblable à celui de la hiérarchie structurale de l’individu », écrit A. Stocker.


Voici ce qu’écrit le Dr. Stocker sur l’ONU : « Pour ne parler que des Nations Unies, cette sorte de Super-État, on y voit régner, au lieu d’un esprit de famille où grands et petits prévenants les une pour les autres, une mentalité d’adolescents, tantôt prolongé, tantôt prématuré ! On y voit des enfants vouloir être « âgés » et des adultes (oh ! fort peu nombreux) être « toujours jeunes ».
Enfin, l’accord harmonieux entre individus et société est une affaire bien plus difficile dans une société égarée (comme la notre) que dans une société où règne déjà un poussée d’harmonie.
Chez l’humain, tout est commandé par le mental, reposant sur le Soi, donc un acte existentiel capable de liberté et de responsabilité tant individuellement que socialement.
 
 

Dernière mise à jour : 25-09-2014 19:01

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