Vrai Siècle des Lumières
C’est le Moyen-Âge

Le monde, l’humain et l’A-T-Homme sont gouvernés par

la même Loi.

 

 

Le Vrai Siècle des Lumières est le Moyen-Âge, parce qu’il avait le plus le sens de l’Instant, du Soi, en la symbolique du CHRIST. Les méchants ont appelés le Moyen-Âge la période de l’obscurantisme, mais peut-être pas par méchanceté, parce que la Lumière ne peut venir que de l’ombre. « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore » dit une devise alchimique. On commence bien le labour alchimique par « l’Œuvre au Noir », ou labour dans un Vaisseau de terre hermétiquement clos du « début à la fin » de l’œuvre. « Hermétiquement clos » se comprend aussi comme mourir à sa conscience égoïste, dompter son ego, afin d’accéder à l’universel véritable et éternel, et cela sans « casser son Creuset », ou Croix-scelle… ou Stargate…

 

LES TÉNÈBRES ou Lumière abstraite ou absolue.
Ce sont eux qui sont la racine de la Lumière. Sans Ténèbres pas de Lumière !
Donc logiquement :
1) Ténèbres : Esprit.
2) Lumière/Vibration : Matière.
C’est bien dans les caves, les grottes sombres que l’on trouve les Trésors !
Le Hiéroglyphe Égyptien symbolisé par une vibration
se dit NWN ou NOUN, c’est l’Eau Primordiale, une Vibration, la nourrice de Tout.
Pour l’Église Chrétienne de Rome, les Ténèbres, ce sont le Diable. C’est comme s’il y avait une inversion. En Chine il n’existe pas de contraire jour et nuit : elle est simplement la non-manifestation du jour.
La Nuit, l’Ombre, c’est la disparition des formes et le retour au Saint Chaos. Au contraire : allumer un feu, donner de la lumière, c’est CRÉER, puisque les formes réapparaissent.
L’énergie réparatrice œuvre la nuit : pendant le sommeil, le corps reprend des forces ; parce que selon ORPHÉE, la Nuit étant Première Substance, pour cette raison, elle est dite nourrice de Tout. On se repose le cerveau, afin de le préparer à accueillir les songes. Comme le dit Ramana Maharshi dans ses entretiens, dans le Sommeil profond le mental n’existe pas.
La nuit porte conseils, elle est fécondante, elle précède l’Aube céleste : les Rêves, les Mystères.
TRIADE : NUIT, EAU, LUNE (11 lettres).
Le déterminatif ou clef symbole Égyptien de la Nuit : l’Astre suspendu, le fil/analogie qui guide vers l’Origine.
C’est une sorte de « texte » céleste ou Terre céleste ou monde planétaire.
C’est aussi la ficelle pour laisser descendre l’Ange ! La ficelle pour éteindre et allumer le Ciel…
« Le Soi éclaire l’individu pour lui permettre de voir la Lumière et l’Obscurité » (Ramana Maharshi, entretien 30).

 

OSIRIS à la peau verte (fresque en haut de page), fils de Geb la Terre et de Nout le Ciel est le prototype du Jésus de la Croix. Osiris à la fois divin et humain, comme le Jésus. Osiris est proche du Marduk babylonien : les fêtes se déroulent à la même époque, (mars-avril), date anniversaire de l’apparition du Printemps.

OSIRIS et CHRIST rédempteurs, « Je suis la résurrection et la vie » résonnait déjà trois millénaires avant l’arrivée du Jésus de la Croix. L’âme humaine est universelle sous la forme du Soi éternel ou Instant. Christ ou Osiris ou Ptah c’est pareil : LE DIEU-GRAIN ou Point Focal, la Stargate, le Centrum Centri, le TAO. Ne pas oublier que le Christianisme véritable s’est épanouie en Égypte copte et a forcément côtoyé la vieille religion osirienne qui s’y célébrait encore. Le Jésus de la Croix devait la connaître.

Osiris le GRAIN VIVANT : le SANG CACHÉ après la souffrance et la mise à mort de Jésus, soit le sang des religions de la Race (1) qui devait être purifié, alors il devait couler, et pénétrer comme une GRAINE dans l’intérieur de la Terre, Osiris est enfermé dans un coffre humidifié aux eaux du Nil, ce qui permit comme une Graine d’exercer une action à l’INTÉRIEUR, sur la Terre et sur son humanité, un Soi ou Instant exceptionnellement actif dans cet « ici et maintenant » là (le temps n’existant plus). Osiris comme le Christ ressuscitent. (Précédemment ils eurent pour ancêtre PTAH).

TOUT EST AFFAIRE DE VIBRATIONS :

La Graine ou Christ en pénétrant dans la Terre émit une lumière spirituelle qui inonda la terre, déchira le voile des religions de Race (1), et comme toute lumière trop forte elle aveugla maints humains, c’est pourquoi il est écrit que le Soleil s’obscurcit. Donc le Soleil a brillé, mais c’est l’excès même de lumière qui a aveuglé les humains, de la même manière que la Conscience pénètre dans le mental DANS L’INSTANT, provoquant la Douleur Absolue : la PANIQUE, parce que le mental n’y est aucunement préparé : pas de recul, donc pas de confort.

Le sang qui coula de Jésus coula sur le Calvaire, entraînant la vibration de l’Instant, qui pénétra dans la Terre.
Devant la loi mosaïque tous les humains de ce coin de la planète pêchaient, car ils ne pouvaient se corriger qu’a l’apparition de l’Amour ou Soi-Instant, ou TAO en Chine. Avant l’Amour ou TAO, les humains étaient encore sous la coupe de la dualité cause-effet ou sujet-objet s’étant accumulée en des proportions monstrueuses. Cela s’est résorbé au Moyen-Âge, mais a reprit de plus belle depuis l’époque de la Renaissance et des Conquistadors espagnols et portugais. Nous sommes, presque, arrivé, depuis la première guerre mondiale, au même point que l’arrivée du Jésus de la Croix sur la Terre, quand le Jésus est venu « pour chercher et sauver ce qui était perdu » !!! Par son sang, sa graine, il a quasiment réalisé le Grand Œuvre : la Pierre Philosophale ou GRAAL (Voir la page Graal = Simplicité).

Le GRAAL ou Corps de Gloire ou de résurrection, nommé aussi en Alchimie « Vase de cristal » ; la CROISEL (Croix-scelle ou Croix du Sceau) est le CREUSET, et aussi une lampe à quatre lobes rappelant la forme de la Croix. Creuset ou Croisel dans la phase alchimique de la « Voie Sèche », soit travail en un « temps » haché, ponctuel, comme un synchronisme ou une simultanéité (le sec resserre). Le Creuset comme la Vérité n’appartient à personne, sauf à la Nature qui prête et reprend quand « elle veut » ; c’est-à-dire que nous ne sommes que des voyageurs sur cette planète, et nous devons respecter notre véhicule (pas de suicide conscient ou inconscient AVANT L’HEURE). Dernière remarque essentielle…

GRAAL = SANG

Si le Jésus de la Croix n’avait fait que mourir, ou si Osiris de même ne faisait que mourir, le « Printemps » eut été impossible, mais les Terriens ont un GRAIN depuis plus de 10.000 ans.
À nouveau, comme un refrain, voici la signifie du mot GRAIN :
Grain (prt) et Hiver (prt), en Hiéroglyphes égyptiens : dans le sens de faire des provisions pour cette difficile période. Le grain est CAUSE ou son sens abstrait, et l’EFFET est l’Hiver, et pas la caractéristique ou effet direct de froideur de l’Hiver, ou son sens concret.
Homonyme de Grain : ‘nxt avec ‘nx la Croix de Vie ANKH. Les Égyptiens jouent sur les mots et sont champion de l’euphémisme.
Donc tout phénomène est « réactif ». Une cause active (Grain) ne produit jamais un effet direct ou caractéristique, puisqu’elle reste abstraite ou cachée, si la résistance manque.
Un autre exemple avec le mot àb, écrit avec la lettre concrète : à, exprime la soif ; le mot ab, écrit avec la lettre abstraite : a, exprime le désir : ab. Ce double aspect d’une fonction : physique et psychique, se retrouve dans le sens donné au mot cœur : àb, selon qu’on entend le cœur organe, ou le cœur sentiment (mental et corps dans les deux cas, mais pouvant désigner aussi le Soi avec Cœur avec un C majuscule).

Cette symbolique grec et égyptienne en apparence détournée, correspond aux phénomènes des Interférences lumineuses et sonores : lorsqu’une résistance, de même nature que la cause agissante, absorbe cette cause et l’annule, le premier croisement est comme « une mort » ; la résistance réagissant, devenant active à son tour, donnera un phénomène-Vie (2ème croisement).
(La lumière n’est pas le contraire de l’obscurité : voir le cas des interférences révélant l’aspect ondulatoire de la lumière qui peut se superposer à elle-même. Expérience de Thomas Young en 1801).
L’eau coule vers ce qui est humide. Le feu coule vers ce qui est sec (Yi-King). Différent parce que 2, mais semblable, car ils coulent tous les 2 !
Voir aussi la page : Domaine du Rêve et du Symbole.

Au Moyen-Âge on parle des « Chevaliers de la Table Ronde », donc des initiés, au même titre que les Chevaliers du Saint Graal, protégeant le calice qu’avait conservé Joseph d’Arimathie. Évidemment depuis au moins l’époque de la Renaissance, les récits des Chevaliers de la Table Ronde et du Graal sont rejetés comme autant de superstitions et machins pour Hollywood qui va les déformer. Et aussi depuis la Renaissance, tout ce qui ne peut pas être matériellement démontré, analysé en long en large et en travers est considéré par l’opinion comme indigne de confiance. Pourtant, les technologies « modernes » ont été re-découvertes au prix énorme de l’anéantissement de l’intuition, pour aboutir au fond du trou de notre époque actuelle. Un trou si sombre que c’est de lui que pourra surgir la Lumière identique à celle du Moyen-Âge, et à celle du temps du Jésus.

Bien-sûr le Moyen-Âge est le triomphe de la civilisation idéale en la Trinité du pouvoir politique (Bellatores), pouvoir spirituel (Oratoires), et pouvoir économique (Laboreores) ; dans ces trois états il y a circumincession.

Comme on peut encore le voir sur les sculptures dans les cathédrales et autres constructions du Moyen-Âge, l’imagination était au pouvoir, bien plus que de nos jours, parce que le CONFORT n’était pas encore une hallucination collective comme maintenant. Le RÊVE avait une place importante et permettait la réconciliation entre PAÏENS ET CHRÉTIENS : dramatisation des sensibilités et des mentalités, évidemment au tout début du Moyen-Âge, vers la fin du 2è siècle quand le Christianisme de Rome n’est pas encore officiel. L’effervescence onirique était à son maximum, surtout en Orient : voir les néoplatoniciens, les lieux comme Rome et Alexandrie, véritable carrefours des religions, philosophies, bref, des opinions, avec les Plotin, Jamblique, Porphyre cherchant à mettre l’individu en relation directe avec l’Instant ou Dieu par l’extase et la contemplation (voir Jamblique, De Mysteriis III).
Le sommeil et le rêve sont le domaine par excellence de la LIBERTÉ INDIVIDUELLE, le sommeil profond est même LA Liberté tout court (absence d’ego), celle du TOUT, de DIEU ou l’INSTANT. L’extase est donc une forme de réalisation du Soi-Instant. Seule une extase faisant véritable le VIDE permet d’échapper à l’ego, aux sectes et différents courants comme les gnostiques, les sectes judéo-chrétiennes, les Nazaréens, les disciples de Valentin, etc.

Évidemment le Christianisme de Rome est contre tout ce qui est rêve ! La divination par les rêves est interdite !!! Le Christianisme de Rome supprime tous les spécialistes de l’interprétation des rêves !
Canon 23 du 1er concile d’Ancre (314) : « Que ceux qui observent les augures ou les auspices, ou les songes ou toutes sortes de divinations, selon l’habitude des Païens [sic] ou qui introduisent dans leurs maisons des hommes pour y mener des enquêtes par l’art de la magie… qu’ils se confessent et fassent pénitence pendant cinq ans ».

Bien plus, le rêve est diabolisé par ce Christianisme de Rome, aussi ce Christianisme au cours du 4è siècle fait subir une mutation essentielle au monde surnaturel. « C’est la réduction à l’Un »… déjà le mondialisme !!! Mais comme le précise Ramana Maharshi, l’Un est aussi multiple : s’il y a un Dieu, il y a aussi DES DIEUX « aussi réels que vous êtes dans ce corps » (entretien 30 de R. Maharshi). Le Maharshi précise que ces Dieux sont en nous, évidemment comme LE Dieu « unique » ; « il en va de même de toute chose ». Bien-sûr aux Dieux il faut ajouter les Démons et autres créatures du mental.
Des Dieux : le corps n’est qu’un. « Cependant, combien de fonctions ne remplit-il pas ? La source de toutes les fonctions n’est qu’une. Il en va de même pour les Dieux » (R. Maharshi, entretien 371).

Qu’est-ce encore que l’évolutionnisme ?

Mais celui inventé par les Yahvistes et leurs continuateurs le Christianisme de Rome : les Païens pouvaient se passer de l’évolutionnisme, les Chrétiens, non ! Désormais, le futur est copyrighté Dieu des Chrétiens de Rome. AInsi est-ce un Dieu extérieur, un FAUX DIEU ou OPINION. « Certains éléments de ce domaine sont concédés, selon sa volonté, par Dieu, aux hommes, tels le temps et l’espace. De tels propos résument l’opinion… de Dieu ! donc de l’humain !!! Puisque par la suite les théologiens des 12 et 13è siècles merdoient avec l’apparition de l’USURE et des Usuriers juifs ! Les businessmen du temps et les universitaires vont « vendre du temps », donc selon l’opinion des Chrétiens de Rome, vendre ce qui n’appartient qu’à Dieu !!! Évidemment, puisque Dieu est synonyme de l’Instant, du Soi.


MOYEN-ÂGE = MERVEILLEUX, soit l’anti-banalité, l’anti pensée unique. Le Merveilleux ou ÂGE D’OR

MERVEILLEUX : de mirabilia, de la racine mir (miroir), donc le visuel (le eyes candy des Anglo-saxons et de leur démocratie) ; mais nous avons aussi la Mère-veilleuse… Le Merveilleux est le propre du Christianisme mêlé aux Païens ou RACINES PRÉ-CHRÉTIENNES.
Au Moyen-Âge noua avons la Trinité suivante :
- MIRABILIS : le Merveilleux aux origines païennes. Les forces de la Nature, les êtres surnaturels. On y trouve l’abondance alimentaire, la nudité et la liberté sexuelle, l’oisiveté. C’est le domaine du folklore.
- MAGICUS : la Magie Blanche ou Noire, l’une autorisée et l’autre condamnée. Mais comme la Magie noire ou blanche se confond souvent, ça dérive toujours vers le mal et la sorcellerie, le satanique.
- MIRACULOSUS : le surnaturel, le miracle, dont il faut dégager pour l’Eglise de Rome le miraculeux du merveilleux. C’est là où il y aurait une « réglementation » dans le Merveilleux, un comble !

Dans cette Trinité du Merveilleux, les gens du Moyen-Âge distinguaient parfaitement le Nouveau et l’Ancien Testament. Sans faire d’études, on sent que dans l’Ancien Testament la part du Merveilleux est réduite. La source du Merveilleux dans le Nouveau Testament est surtout dans l’Apocalypse.

Le Merveilleux du Moyen-Âge fait surtout référence aux éléments de la Nature : bêtes, arbres et plantes, monstres et démons divers ; bref un univers minéral et végétal : voir la Licorne, l’escarboucle, la pierre précieuse, le Jardin, les Dragons et Griffons, les sirènes, les automates, etc.

[En partie références à Jacques Le Goff : Pour un autre Moyen-Âge ; et Cosmogonie des Rose-Croix, de Max Heindel]

Note.
1. Ici le mot RACE signifie l’appartenance à une chose, un clan, une paroisse, un parti, un étatisme, donc à une POSSESSION, à un EGO ou égrégore, à une opinion, ceux qui disent : « Notre religion », ou « la religion de mes pères », ou « la religion de ma race », ou « notre paroisse ou notre parti », ou « c’est ma vérité à moi », etc.
Les Religions de Race sont donc celles du Livre ou Dogme, celles qui se présente comme particulière parmi d’autres, comme un système sentimental, moral ou politique ou social, mental et donc racial ayant ses particularités propres. Le plus horrible est que depuis 1789 la « république » se veut « indivisible », comme Dieu, comme la Vérité ; et donc elle prend la forme de religion se voulant universelle mais elle est en réalité une DICTATURE QUI IMPOSE À L’ENSEMBLE…

La FOI ou VÉRITÉ, ou CONNAISSANCE, n’appartient à personne, donc à aucune religion, et est dans l’Instant.

RAPPEL : le mot RACE ne doit pas s’entendre comme actuellement, mais comme un terme employé en littérature spirituelle pour désigner une vague de vie, une phase éphémère ou transitoire de transformation, et n’a donc rien à voir avec la couleur de peau, ni avec le lieu de naissance, ni avec une quelconque croyance en des religions.