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Âge de faire/fer ou ÂGE D’ANGOISSE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-12-2014 22:08

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Âge de faire/fer ou ÂGE D’ANGOISSE
ÂGE DE LA PEUR ou Monde moderne
réfugié dans le confort de la technique


LE CULTE DE LA SOUFFRANCE (premier prix : les Stoïciens ;
deuxième prix : les Yahvistes, les Catholiques)
LE CULTE DE LA SOUFFRANCE : un Homo religiosus à carotte
en forme de « fin des temps » ou « vérité ultime »,
et seulement capable de produire un rationalisme bâtard
qui doit être évacué par la Croix, par la Souffrance,
pour que l’ego en soit dompté !
 
 
Le Stoïcisme ou « porter sa Croix » : ‘Supporte la démocratie et le
socialisme et ferme ta gueule !’

Questions du déprimé :
Mais alors : pourquoi suis-je né ? Pourquoi y a t-il ici-bas
quelque chose plutôt que rien ?
Déprimé, parce que la réponse est dans la question !!!
Déprimé, parce c’est seulement dans un Empire que ces
questions ou semblant de rhétorique se posaient.
Le problème est qu’avec le stoïcisme le monde se divise
entre les déprimés et les joyeux, donc entre
les winners et les losers !


En gros, la souffrance gère ce monde : la loi karmique ou de cause à effet : si je laisse tomber au sol une assiette en porcelaine, elle va se casser, mais elle ne le fera pas d’elle-même ! Autre cas mais problématique : les souffrances actuelles de ce monde sont non seulement méritées, comme achetées, sous l’effet de la cause de crimes commis au cours d’existences antérieures ; mais elles sont alors les bienvenues car elles permettent de « corriger le tir » (ce que ne fait nullement notre civilisation, ou si peu en ce qui concerne l'humain !). Ainsi s’il y a une dette financière, il y a une « dette karmique ». Tout cela est détestable et est cause de la Chronologie tueuse, là où l’on « TOMBE DANS LA DURÉE », de l'histoire. La PIERRE DURE et devait d’ailleurs obséder ceux qu’ont nomme aujourd’hui Égyptiens (les Pyramides).

Ce monde est géré par la peur, surtout celle inventé par tous les cancéreux du pouvoir, et ça ne date pas d’hier, ni même de la Chute (invention du judéo-christianise)
Voici un exemple qui conteste cette Chute et ce monde spatio-temporel mortifère :
« Le monde est une scène de théâtre, et la vie est un jeu :
Viens donc, apprends à jouer ;
Renonce au sérieux de la vie, ou alors prépare-toi
à supporter les souffrances du drame ».
(Palladas)
 
« Qui a peur ? Tout cela est dû à l’habitude d’identifier le corps avec le Soi [ou Instant]. Si l’expérience de la séparation entre le corps et l’esprit  se répète souvent, elle deviendra familière et la peur cessera » (Ramana Maharshi, entretien 98).

« La peur de la mort se présente seulement après que la pensée ‘je ‘est née. La mort de qui craignez-vous ? Et de qui est-ce la crainte ? La cause en est l’identification du Soi avec le corps. Tant qu’elle existera, il y aura peur… Le vrai ‘Je’ non plus ne peut pas le dire, car il demeure toujours en tant que brahman [être suprême]. Dire cette phrase n’est qu’une pensée. De qui est-ce la pensée ? Toutes les pensées proviennent du ‘je’ irréel, c’est-à-dire de la pensée ‘je’. Restez sans penser. Tant qu’il y aura pensée, il y aura peur » (Ramana Maharshi, entretien 202).
C’est la même chose que que de penser au Vide, ainsi le mental n’en sera point vidé. Un mental qui ne pense pas à sa vacuité, c’est le Véritable domptage de l’ego, la Véritable Vacuité. (Réf. Le Secret de la Fleur d’Or).

En effet, depuis l’Antiquité gréco-romaine et moyen-orientale, l’opinion sur la matière, le spatio-temporel la considère comme MAUVAISE. Nombre de gens dont les Gnostiques considèrent que ce n’est pas possible qu’un tel monde puisse avoir été créé par le « Dieu suprême ». Donc ce monde doit être la création d’un Dieu inférieur, un Démon, un ignorant, un Yahvé, ou un quelconque Ange dissident !

L’opinion d’un Dieu ayant raté sa Création remonterait à quelques Juifs renégats qui se seraient retournés contre leur Yahvé après la destruction de Jérusalem en 70, comme si le Yahvé aurait refusé de protéger la ville sainte !

Si au départ de la Création le monde est si mauvais, il n’y a donc PAS DE CHUTE, et tout les « concepteurs » de ce monde mauvais (puisque tout est dans le mental) étaient probablement très déprimés, ils voyaient tout en noir ! Et le Jésus de la Croix, le Sauveur, n’était pas encore arrivé. Ce qui m’amène à : si le Jésus est le Sauveur, donc le « nettoyeur du spatio-temporel », alors il donne une prépondérance à la matière, il l’amplifie, il enclenche ou prend la succession de l’idéologie yahviste ou judaïque du « Royaume de Dieu (juif) sur Terre » ou la « fin des temps » en des lendemains qui chantent. Le « nettoyage du spatio-temporel » par le Sauveur Jésus est à double tranchant, quand on le vit comme extérieur ! De nos jours et depuis 1789, il débouche sur l’ère de la société de consommation et de sa religion du Saint Fric !!!
Pour faire court : le seul « nettoyage » possible ici-bas tient en un mot : AMOUR (du A privatif : privé de mort), soit la réalisation du Soi-Instant ou domptage de la dualité sujet-objet.

Avant l’arrivée du Jésus de la Croix, la Chute c’était de naissance du spatio-temporel considérée surtout comme ILLUSION, comme UN MAUVAIS RÊVE. Un spatio-temporel vu dans l’Antiquité par ce lieu commun : « la vie, le monde est comme une scène de théâtre, avec des marionnettes ou des comédiens qui n’ont « qu’une petite part de réalité ». Le philosophiste Platon est de cette opinion.
Un dépressif fut l’empereur Marc Aurèle, qui voyait le monde comme une illusion, comme une « série d’images de la vie humaine, en commençant par les ‘représentations théâtrales et la vaine pompe des processions’ des marionnettes qui dansent au bout d’une ficelle ».

Éduqué dans la tradition grecque comme Palladas, Marc Aurèle dit la même chose que Ramana Maharshi : il parle de l’ensemble de notre vie comme d’un rêve et d’un délire. Un délire semblable à l’ombre de Platon, ou l’ego reposant sur le ‘Je’ ou Soi.

Un contemporain de Plotin, Saint Cyprien écrivait : « Ce monde aujourd’hui révèle ce qu’il est : en montrant son déclin, il annonce sa dissolution. Les paysans désertent la campagne, le commerce déserte la mer, les soldats désertent l’armée ; l’honnêteté dans les affaires, la justice dans les tribunaux, la fidélité dans l’amitié, l’habilité dans les arts, les règles ou morale, tout cela disparaît ». Bref, on croirait lire une description de notre « monde moderne ».

Les sectes ou le business de l’illumination (initiation), qui ne relève pas de la fameuse « raison » et ne saurait être accessible à tous, pour la bonne raison « qu’il faut payer le pontife ou guru ». Bref, l’initié est un « homme pneumatique » (ou spirituel), et le profane un « homme psychique » (l’un est « libre comme l’air » et l’autre prisonnier de son ego). L’un peut juger de tout (il est silence) et n’est jugé de rien ; tandis que l’autre peut aussi juger de tout (libre pensée) mais est jugé de tous.

Avec leur Chute les Chrétiens professaient de ne pas aimer le monde est les choses qui sont dans le monde.
Dans l’Épitre à Diogène 5, 5 il est dit : Ils [les Chrétiens, les pèlerins] résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domicilié ; ils s’acquièrent de tous leurs devoirs de citoyens, et supportent toutes les charges comme des étrangers ; toute terre étrangère leur est une patrie, une terre étrangère », les Gnostiques chrétiens se proclamaient « un peuple élu étranger », et enseignaient une « connaissance étrangère » et espéraient habiter un jour une « terre nouvelle » ou « étrangère » (Clément d’Alexandrie, Stom iV, 165, 3) ; ce qui rappelle un certain « peuple élu » de Yahvé et sa « terre promise » ou la carotte en forme de « Royaume de Dieu (juif) sur Terre ». Ce copyright ou monopole n’était pas uniquement chrétien ou juif, dans l’école platonicienne c’était un lieu commun !
Marc Aurèle (le déprimé) laissait parfois exprimer le sentiment désolé de ne pas appartenir à ce monde.

À la question de déprimé : Pourquoi y a-t-il ici-bas quelque chose plutôt que rien ? un Platonicien du 2è siècle répondrait que c’est pour donner de l’entertainment aux Dieux. En d’autres mots plus « savants » : c’est parce que l’être humain est un gestionnaire de Dieu ; ce qui revient à dire comme Ramana Maharshi à l’entretien 264 que si Dieu et l’Homme sont les inventeurs de l’un et de l’autre, en réalité ni l’un ni l’autre ne furent créés ! Bref, tout est dans le mental.

Alors : optimiste ou pessimiste ? :
- Service dû à la vie ?
- Ou service dû à la chair ou matérialisme, comme le prétend le pessimiste Marc Aurèle ?
En tout cas, en Chine on est dans l’Empire du Milieu : Que l’on passe sa vie en chantant ou en pleurant, c’est toujours la vie. Ce sont plutôt les Occidentaux et leur monde Gréco-romain qui considèrent que la vie sur Terre est comme « une chute », une « perte de ses ailes », d’où d’ailleurs depuis un moment la construction par des humains de machines volantes et d’engins pour lamentablement tenter d'aller sur d’autres planètes.
Ainsi dans le sens de la Chute, les humains ne devraient jamais célébrer la tragédie de leur naissance ! C’est contraire à la Nature !!! Donc on ne fête pas son anniversaire...
Cette condition de l’homme déchu, thème du Christianisme, est la cause d’un « péché » antérieur, ou d’une opinion antérieure ; et l’incarnation comme punition semble être d’origine pythagoricienne ou orphique, on la retrouve chez Aristote. Chez les Juifs ou Yahvistes on trouve les anges déchus que des Gnostiques ont repris (Valentin Marcio, Mani, Origène, etc.).

Un autre péché serait celui d’une auto-affirmation de soi (tolma, nom pythagoricien pour conflit avec l’Un), donc un renforcement de l’ego ou narcissisme (ne pas frôler non plus la Tautologie…), car il ne peut pas s’agir du Soi ou Instant ! D’autres disent qu’un amour de la Nature est aussi un péché car ça équivaut à un amour de la matière ! (on tombe alors dans la division Esprit-matière !)

[En référence à : Païens et Chrétiens dans un âge d’angoisse - Aspects de l’expérience religieuse de Marc Aurèle à Constantin, de Eric Robertson Dodds]

[En haut de page : Marc Aurèle, Glyptothek de Munich]
 
 

Dernière mise à jour : 17-12-2014 22:44

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