Instant = absence de dualité
(vacuité du mental)
et Vraie Liberté pour faire obstacle
au déluge législatif du républicanisme
qui commença sous la monarchie avec
l’utilisation de la culture écrite

Démocratie ou Nouvel Ordre Mondial = Marquage de la bête (distinguer les winners des losers ou les « braves gens » des terroristes ou bandits ou Vendéens de 1793).

Le règne de LUCI-FAIRE

 

 

RAPPEL : La Vraie Liberté est notre état naturel, par conséquence aucun déluge législatif de républicanisme ne pourra imposer une illusion de « liberté ». Seul, le cancer du pouvoir attaque la Vraie Liberté.
La Vraie Liberté c’est connaître le vrai nom, le « Je suis », car seul le semblable connaît son semblable, d’où le « Je suis ce JE SUIS » (Moïse et son Dieu n’ont pas inventés cette Tautologie purement alchimique et sans âge, sans évolutionnisme).

Le républicanisme commence sous l’étatisme, ce qui englobe aussi la monarchie. Tout ces systèmes sont cancérisés par le pouvoir à l’apparition de la culture de l’écrit : perte de l’ensemble ou perte de la communauté des peuples, début de la diarrhée législative avec les lois écrites et l’organisation des impôts de l’étatisme. Même coupure de l’ensemble avec l’invention de l’imprimerie, puis récemment avec celle du transistor : on ne se réunissait plus en groupe autour de la radio trônant dans le salon, chacun pouvait désormais emporter égoïstement dans son coin ou à la campagne son petit transistor ; même chose avec le microsillon, etc. Tout se renforçait du côté de l’égo-égoïsme, de l’individualisme, et par conséquence nullement vers une quelconque libération mais plus surement vers un égarement, une coupure de soi-même à cause de la tyrannie de l'opinion.

 

Nous nous rapprochons lentement mais surement de Big Brother (l’œil judéo-maçonnique). C’est inévitable avec le principe de l’actuelle démocratie dont les cancéreux du pouvoir ne peuvent que manipuler les peuples pour obtenir d’eux du consentement. Le consentement s’obtenant maintenant facilement par l’entertainment ou la culture de masse (se laisser distraire : l’a-musement ou privation des muses).
Ainsi en ces temps de Karma ou loi de causalité :
- Démocratie = Manipulation.
- Démocratie = sécuritaire ou distraction (soit encore la division entre plaisir et douleur avec tout bénéfice pour le business des drogues, légales ou illégales, c’est pareil).

RÊVEZ AU LIEU D’ÊTRE RÊVÉ PUISQUE ICI-BAS TOUT EST ILLUSION dans ce monde de la relativité ou monde des accidents ! Ce monde où l’illusion est entretenu par le mental du « toi » et « moi » conduisant à la tyrannie de l’opinion.

Le « bien » et le « mal » ou le « terroriste » (républicain) et « mouton » du système sont des illusions du mental. Mais d’où vient notre mental ? Si vraiment nous connaissons ses racines, une infinité d’obstacles créés par nos propres actes en cette loi de causalité disparaîtront aussitôt. C’est ensuite que commence la Vraie Liberté : toute expérience est alors directe ou immédiate, vivante, profondément satisfaisante.

La Vraie Liberté réside dans le Vide de toutes choses. Ensuite, tout en sachant que les choses sont vides, « vous ne détruisez pas la multiplicité des phénomènes mais vous les considérez d’une manière constructive, tout en restant centré dans la vacuité », dit le Secret de la Fleur d’Or, manuel taoïste.

Nous sommes nettement plus conditionné que sous l’Ancien Régime : le républicanisme a remplacé le conditionnement par l’Église de Rome. Aussi lorsque l’on conduit une auto sur une route familière, on perd généralement conscience du présent. C’est encore pire dans les « transports en commun » où les gens sont maintenant isolés perdu dans leur téléphone portable. Puis le pilotage du « robot » continu : on est perdu dans ses pensées professionnelles, ou dans des rêves de vacances, ou soucieux à cause de factures ou de projets familiaux.
Le « JE SUIS » est décider de rester dans l’Instant autant que possible en conduisant son automobile. À cause du conditionnement depuis le berceau, il est très difficile d’échapper au vagabondage du mental (imagination). Dans son automobile, le conducteur est sans cesse ramené au mental : sensation du volant, de la couleur de l’herbe le long de la route ; il ne faut qu’une minute à l’usine mental pour détourner à nouveau l’attention.
Même chose pour la pratique de la MÉDITATION : on centre son mental sur par exemple l’image d’une divinité, ou sur la lettre A, ou sur la respiration. Et une minute plus tard le mental vagabonde à nouveau. Il faut parfois plusieurs années pour arriver à maintenir la présence de l’Instant pendant une seule demi-heure d’affilée.

Dans le rêve, on suit une progression similaire. Les rêves sont typiquement de l’entertainment ! Ce que Hollywood a très bien comprit ! Et comme cette industrie de consommation, le rêve est aussitôt oublié. Vivre l’Instant à l’état de veille est identique à celui de l’état de rêve : le rêve devient LUCIDE : mais on peut aussi retomber dans le rêve classique du monde des accidents (Le rêve lucide signifie que l’on est conscient que l’on rêve, le rêve devient objet de la conscience, les sens n’existent plus).
Monde des accidents parce que nous prétendons être « éveillé » pendant environ 16 heures par jour durant lesquelles le mental ne cesse de « travailler ». Dans cette « civilisation » ou habitants des cités tous courent « contre le temps » et pourtant tout le Nouvel Ordre Mondial est fait pour faire perdre SON temps : accaparer l’attention de tous et la détourner, comme s’occuper de la famille et du travail, regarder des films ou la télévision, pratiquer la religion de la consommation dans des centres commerciaux, attendre dans les embouteillages, parler avec des amis, etc. La journée terminée avec un parfait chaos humain jusqu’à épuisement réclamant des évasions ou entertainment. Toute cette civilisation est construire pour nous tenir d’Instant en Instant éloigné de nous-même, nous éloigner du « Connais-toi toi-même ».
Vivre simplement, naturellement, permet de reprendre contact avec soi-même, pour devenir plus dans l’Instant. Par exemple, ressentez le corps dans son ensemble. Le mental dont le principe actuel est le vagabondage est pire qu’un singe fou, sautant d’une chose à une autre, incapable de se concentrer sur l’une d’elle. Mais le corps est LE Vaisseau, le Vase, dont on peut se servir pour ancrer le mental et l’aider à devenir plus calme et plus concentré.

Quand on marche dans un parc, il se peut que le corps s’y trouve et le mental soit ailleurs, au bureau ou à la maison, ou en faisant une liste de commissions. Le mental est déconnecté du corps. Au lieu de cela, lorsque vous regardez une fleur, regardez-là dans l’Instant (soyez elle, Soyez dans l’Instant). Avec l’aide de la fleur, ramenez le mental dans le corps (qui ne sont qu’un).
Entraînez-vous à percevoir clairement les objets sensoriels, sans jugement ou opinion. Essayez d’être totalement l’œil devant une forme, le nez avec l’odeur, l’oreille avec le son. Essayez de faire l’expérience à fond en restant seulement dans la pure conscience d’être en accord avec l’objet.
Utilisez votre Vaisseau ou Vase pour aller vers l’Instant, la présence, pour s’ouvrir à la beauté simple du monde, à l’expérience éclatante de la vie masquée par nos distractions.
Ne pas diviser le corps en mental et corps ; hélas l’Occident a ce conditionnement de tout diviser alors que l’Orient est tourné vers la vision d’ensemble.
Lorsqu’en nous endormant, le corps et le mental sont désunis, ils poursuivent comme leur propre chemin. Le Corps ou Vaisseau garde les tensions de la journée, et le mental vagabonde de plus belle, il est dans l’anxiété et dans la somnolence, sans beaucoup de présence. Pour avoir un sommeil sain, il est nécessaire de faire le calme, le simple, comme allumer une bougie, prendre un bain, contempler quelque chose, ressentir en son Vaisseau des sentiments de joies et de compassion.

Le sommeil nous semble opaque parce que nous perdons ce que nous appelons « conscience ». Ce sommeil semble dépourvu d’expérience parce que le mental grossier auquel nous nous sommes identifiés cesse de fonctionner pendant le sommeil profond, ce qu’explique souvent Ramana Maharshi dans ses entretiens. Mais le sommeil n’exista pas pour le Soi ou Pure Conscience qui est notre état naturel. Lorsque le mental n’est pas torturé par le vagabondage et l’aveuglement, les rêves ou les pensées, il se dissout dans le Soi. Le sommeil ou ignorance cède alors la place à la Félicité. Lorsque nous devenons capables de rester dans le Soi, nous trouvons que le sommeil est la Fleur d’Or, NOTRE VRAIE NATURE.
- OR = Lumière ou SOI.
- Fleur = épanouissement de la Création.
La Fleur d’Or est ainsi la Réalisation du Soi ou Instant qui avait été oublié. Oublié notre état originel, libre de tout conditionnement et manipulation. La Fleur d’Or est comme voir sans œil, sans objet et sans sujet qui voit.
Il se passe exactement la même chose à la mort (sommeil profond).

Nous perdons la Fleur d’Or dès que l’on tente d’atteindre un but, de projeter ou de « percer son secret », car il n’existe ni sujet ni objet dans la Fleur d’Or ou Soi-Instant, c’est pareil, les noms changent selon le point de vue de chacun, comme le nom du Soi qui peut aussi se nommer Dieu, ou Amour, Cœur, Foi, Connaissance, etc. La moindre identification à un sujet ferme l’accès à la Fleur d’Or. Employer le langage de la dualité pour décrire la non-dualité entraîne ce qu’on nomme un court-circuit, ou une explosion genre matière contre anti-matière…
Si le mental s’attarde sur le vide de la vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide ! Un mental vide ou purifié est celui qui ne pense pas à sa vacuité, il n’y a plus de dualité, « Moi » et « l’autre » n’existe pas. En seule réalité possible, rien « n’accède » à la Fleur d’Or : la Fleur d’Or est la base naturelle et se reconnaît elle-même, aucun but à atteindre : PAN, le TOUT :

NATURE A NATURE
Nature esjoir Nature (esjoir : contient/lien. Le semblable attire le semblable : La Nature contient la Nature et la Nature vainc la Nature ; une Carpe ne va pas naître d’un Lapin.) :
La Nature se répand rapidement dans son propre corps, alors qu’on ne peut l’unir à un corps étranger. Ou d’après Pernety : trouver la Semence de chaque chose pour faire chaque chose !
Nature esjoir Nature c’est Aimer/Aimant, le lien entre élément de la même famille (Je suis CE JE SUIS), soit le code de toute VÉRITÉ :
- Nature fait amende en sa nature.
- Nature s’éjouit de sa nature.
- Nature surmonte Nature.
- Nature contient Nature.
Priez ou méditez, mais jamais analyser. Abandonnez ici la langue parlée ou écrite du monde des accidents.

Donc l’ignorance est la bouffe du monde des accidents. Les êtres que nous sommes dans ce monde se nourrissent de leurs opinions en se dissolvant dans le sommeil ou narcose de l’ignorance, qui est sans fin. Les Terriens sont les êtres les plus ignares de cet Univers.
Le corps ou mental nous entraîne dans la narcose de l’ignorance, conséquence de nos opinions ou actes fondées sur la dualité winners-losers, ou terroristes non-terroristes ; soit des actes fondés sur le binaire posséder ou jeter (d’où d’ailleurs la mode de l’obsolescence programmée).
L’ignorance peut se comparer à une chambre dans laquelle règne l’obscurité, et la Conscience à une bougie allumée. Dans cette chambre il n’existe pas de temps ou Chronologie tueuse : peu importe la durée de l’obscurité ; une heure ou 10 millions d’années : à l’Instant où la bougie de la Conscience s’allume, la Chronologie tueuse est morte et sans danger, parce qu’alors NOUS SOMMES LA LUMINOSITÉ DE LA BOUGIE ; NOUS SOMMES LA FLEUR D’OR ; NOUS SOMMES LIBRES, sans référence, sans jugement ou opinion, sans circonférence ni centre ; alors c’est notre Vraie Nature.
La Vérité est qu’il n’existe jamais d’objet séparé du sujet : il n’existe qu’une illusion de séparation. Le drame du mental ou ego est qu’il veut posséder, comme l’estomac réclame à se remplir lorsque la faim vient ; comme l’envie sexuelle pousse à chercher un partenaire, ou un dérivatif. Le mental bouffe nettement plus que le vulgaire estomac et son annexe les intestins. Le mental est tyrannique en demandant sans cesse quelque chose à manger. Pour le contrer, on peut penser à l’espace, aux nuages, ainsi le mental en son vagabondage ne trouvera rien à saisir (à « acheter »). Il tente de fabriquer une image de vacuité pour s’y identifier, mais alors il retombe dans la dualité ! mais si on dit qu’il faut visualiser quelque chose et puis en faire la dissolution, le mental en mouvement se sent à l’aise, car il peut penser à quelque chose, il a sa nourriture. Nous utilisons le mental et les objets pour le conduire à la conscience sans attribut, sans dualité.

 

 

 

 

Des obstacles à la Réalisation du Soi-Instant ou Fleur d’Or.
- 1. S’éloigner de l’Instant en étant distrait (a-musé) par des phénomènes sensoriels (« s’éclater ») et mentaux.
- 2. Perdre la Fleur d’Or en sommeil en étant distrait par les rêves (introduction de la dualité).
- 3. Perdre la Fleur d’Or pendant la méditation en étant distrait par le vagabondage du mental.
- 4. Perdre la Fleur d’Or pendant la mort en étant distrait par les visions de l’état intermédiaire ou passage vers « l’ailleurs ». La Fleur d’Or se fane quand on s’attache et sommes distrait par les visions qui surgissent après la mort et que l’on entretient avec elles une relation duelle).
La Fleur d’Or est présente aussi bien dans le sommeil que dans l’éveille que dans la mort.

« Ceux qui ne s’unissent que par intérêt se repoussent quand la malchance les frappe, alors que ceux qui s’apparentent par la Nature se resserrent plus étroitement » (D’après Tchouang-tseu : L’Arbre sur la Montagne).
Nous faisons partie de la Nature : ne pas séparer NATURE et HOMME, ou Corps et Mental.
Il ne doit pas y avoir ici de contraire. Et « analyser » la Nature semble pour le moins bizarre puisque nous en faisons partie !