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Ryusei no Kizuna Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-11-2008 00:11

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Japon, Ryusei no Kizuna


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Ryusei no Kizuna
流星の絆
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Ryusei_no_Kizuna
http://www.dorama-world.com/wiki/Ryusei_no_Kizuna
http://www.tbs.co.jp/ryuseinokizuna/

Drama diffusé au Japon sur TBS en 2008 (diffusion en cours). Musique de Kono Shin.

Inspiré du roman populaire : Ryusei no Kizuna, l’histoire raconte le drame de trois orphelins dont les parents ont été assassinés il y a longtemps. Lors du passage d’une étoile filante, tous trois ont juré de venger leurs parents. De nombreuses années plus tard, les deux frères ont trouvé l’assassin, et sont déterminé de mener à bien leur plan de vengeance, quand ils réalisent qu'ils ont fait une grave erreur de calcul ; leur sœur...
(Résumé d’après le DramaWiki)

On peut résumer aussi par : quand on sera grands, on trouvera le coupable et ensemble on le tuera.
Est-ce aussi simple que ça ? Novembre 1993 à Yokosuka.
Deux frères et une sœurs, âgés entre 9 et 12 ans, se retrouvent dans le restaurant de leur parents, célèbre par son riz Hayashi au même goût depuis un siècle. Il s’en suit une discussion culinaire entre le père et les enfants, sur une vertigineuse chronologie de plats cuisinés, mais rapidement... Le même goût depuis un siècle, un des enfants trouve que c’est de l’arnaque !
La discussion culinaire est coupée par le père, trouvant dans son journal une information sur une prochaine pluie de météorites. Les enfants veulent voir ça.
C’est la nuit... il pleut... Enfin, ils sont sur le terrain.
Dans la chronologie du restaurant, un plan sur un individu cadré seulement sur les jambes, un plan de coupe sur un couteau de cuisine, le rébus peut laisser entrevoir la solution : un drame ?
De leur côté les enfants ont de quoi faire un tas de vœux, car les étoiles filantes sont nombreuses.
On ne verra pas le résultat du rébus puisqu’après le générique début on passe à la chronologie de l’été 2008. Nous nous retrouvons avec la police devant un bar, où un homme de 48 ans a été tué de plusieurs coups de couteau.
 
 
Dans les trois enfants de 1993, je retrouve, à l’âge adulte, Nishikido Ryo (Ariake Taisuke), qui jouait dans Ichi Rittoru no Namida. L’autre frère à l’âge adulte Ariake Koichi, est joué par Ninomiya Kazunari, acteur aussi dans Yasashii Jikan.
Kaname Jun jouait l’antipathique frère de sa sœur Nao, dans Tatta Hitotsu no Koi, ici il joue Togami Yukinari. 
Ce démarrage du drama semble beaucoup marqué par la cuisine : retour sur le lieu du crime dans le bar, avec le mort de 48 ans, et grande discussion culinaire de deux inspecteurs de police. L’inspecteur principal chargé de l’enquête déjeune dans le restaurant où exerce le jeune Koichi ; il est l’aîné de son frère et de sa sœur. L’inspecteur connaît Koichi, sur quoi le réalisateur en profite pour nous mettre brièvement sous les yeux la chronologie de 1993 : le restaurant au riz Hayashi au même goût depuis un siècle. Là il y retrouve le jeune Koichi enfant, joué par Saito Ryusei, qui était formidable dans Tatta Hitotsu no Koi.
 
 
Je n’aime pas la réalisation non fluide. Ce mélange de petits retours arrières, de cours plans, pour montrer un des deux frères, puis la sœur, ne me captive pas du tout, surtout avec un dialogue plat. Pour compliquer encore plus, le réalisateur coupe l’image en deux, quand par exemple les deux frères se téléphonent... Donc Koichi est aux fourneaux, comme son père ; quand aux deux autres, je ne sais ce qu’ils font. Et ça continue le heurt des chronologies : la sœur travaillait dans une entreprise comme salaryman, ou plutôt woman. Elle donne sa démission à cause d’une invasion de Post-it®

L’idée initiale de vengeance, et qui avait l’air de soutenir toute l’histoire, est totalement gommée à cette première moitié du premier épisode. Ou alors c’est bien caché dans le récit...
Et bien Togami Yukinari (Kaname Jun) est un client du restaurant où sert Koichi, il voudrait du fameux riz au goût vieux d’un siècle, mais Koichi n’en a plus.
Ariake Shizuna, la sœur, joué par Toda Erika, travaille maintenant comme distributrice de préservatifs dans la rue.
Pas encore d’émotion et plus d’étoiles filantes dans le drama, mais pour les petits trafics de tous les jours, c’est parti : Ariake Shizuna, la sœur, (joué par Toda Erika) se laisse séduire par une femme ventant des formations pour obtenir un concours dans les métiers de la beauté, ou cosmétiques, ou quelque chose comme ça : coût de la formation : 300 000 yens ! Shizuna donne l’argent, et selon son frère, Koichi, elle s’est faite arnaquée ! Avec cette somme d’argent, il ne lui reste en mains que deux ou trois maigres livres et un DVD !...
 
 
Et tac... sans y prendre garde on bascule de nouveau en 1993... avec les trois enfants : frères et sœurs devant l’inspecteur principal, amateur de bons plats culinaires.

Et tac... de nouveau dans le resto de Koichi en bute avec Togami Yukinari et son riz de 100 siècles, pardon de un siècle... Et d’un autre côté, Ariake Taisuke et sa sœur d’escroquée devient escroc, en tentant de refourguer dans la rue, avec l’aide de son frère, les livres de beauté et le DVD à une pauvre femme bien guindée !... Peut-être pas si guindée que ça, ni non plus escroquée que ça... Allez savoir qui sera croqué !? Donc l’épisode passe un peu par une période arnaque, ce qui n’est guère original et existe depuis la nuit des temps, n’est-ce-pas ! Les moyens techniques ont changés, mais le principe reste inchangé ! C’est-à-dire que l’argent circule, comme tout argent : il passe du client au vendeur, qui lui le refourgue au fournisseur, qui lui le refourgue au fabriquant, etc... Ici l’arnaqueur et l’arnaqué font circuler l’agent comme nous tous. Alors on se demande d’où viennent les « crises économiques ». Elles ne sont pas des crises pour tout le monde, puisque il y a toujours circulation d’argent et surtout que celui-ci est complètement dématérialisé, tout se passant de façon informatisée...
 
 
Donc pour récupérer les 300 000 yens les deux frères et la sœur montent un drama dans le drama, avec une histoire de lapin qui a de la fièvre et qu’il faut conduire chez le vétérinaire, etc...
C’est d’un intérêt ! 

Pour être haché menu, cuisiné, ce drama ne manque pas d’épices : à la fin de l’épisode, on réattaque le sujet de la vengeance, en montrant même un bref instant l’assassin et les enfants dans la chronologie de 1993. un vrai hachis je vous dis... Et là seulement, on peut sentir poindre un scrupule (unité de mesure) d’émotion lorsque l’aîné des enfants : Koichi, apprend aux autres que leurs parents ont été tués.

Si le thème de la vengeance n’est pas exploité mieux que ça, et en voulant y intégrer une grosse tartine de rigolade ou d’exemples d’arnaques, l’équilibre n’y est pas, mais surtout, il est de bien mauvais goût... Par exemple : quelle drôle d’idée a cet inspecteur chargé de l’enquête sur l’assassinat des parents des trois enfants : il joue au golf avec les cailloux du trottoir à l’aide du manche de son beau parapluie. Il va le casser, ou au mieux rayer le vernis du manche. Même Columbo n’aurait pas fait ça.
Et puis les retours arrière dans la chronologie de 1993 se montrent là encore, dans l’épisode deux ; qui d’ailleurs semble aborder le sujet criminel. Avec cet inspecteur assez débonnaire et son assistant confronté aux témoignages du frère aîné : Koichi, la réalisation essaye de poursuivre le semblant d’émotion si timidement amorcé dans la dernière minute du premier épisode. Effectivement Saito Ryusei (Koichi) fait bien passer de l’émotion.
 
 
Et tac... A nouveau en 2008, et en plus dans un magasin au rayon DVD de films avec des filles en petites tenues kawaii... avec à la caisse Taisuke ! Un peu la douche écossaise... C’était trop beau, on repart dans la comédie à la First Kiss, mais en beaucoup moins bien ; même si Ninomiya Kazunari, Nishikido Ryo d’ailleurs naïf et amusant ici, et Toda Erika font de louables efforts pour nous distraire. Et qu’est-ce que vous croyez que vont faire les trois compères ??? N’oubliez pas qu’ils n’ont pas complètement récupéré leur 300 000 yens !
 
 
A ce stade du milieu du second épisode, le sujet principal du drama semble bien être les deux frères et la sœur ; la vengeance n’étant que très secondaire... Maintenant que j’écris ça... tac... on repart en 1993 ! Non en 2008... L’inspecteur principale apparemment continu l’enquête 15 ans après le meurtre. Taisuke a l’impression d’être encore en deuil, et d’être un orphelin. C’est pourtant ce qu’il est, même s’il atteint l’âge de 90 ans ! Ça n’empêche pas les frères d’enquêter sur un champ de course, en montrant le portrait robot de l’assassin, effectué en 1993. 1993, où un objet dans la maison du crime semble ne pas appartenir à son lieu. C’est ce que constate Koichi et qu’il rapporte à l’inspecteur. 1993 ou 2008, les trois frères et sœur vont enquêter jusqu’à la fin du drama ! Ce qui peut donner des surprises pas toujours plaisantes, pour nos héros... à cause des quiproquos !
Attention : à la fin du second épisode : à nouveau plongeon du drama dans le drama ! Avec pour appât un « jeune loup de la finance » employé dans une entreprise commerciale : Takayama Hisanobu (joué par Kiritani Kenta), amateur de Post-it®, sadique à ses heures, celui qui a tellement exaspéré Shizuna (la sœur), qu’elle en a donné sa démission de salarywoman. Ah ! j’oubliais ! et c’est Taisuke qui joue le banquier... Résultat, les trois compères soutirent à Takayama un million 500 000 yens !
 
 
Pourquoi aussi le criminel a t-il tué ? On peut entrevoir une possible réponse dans le troisième épisode : le père des trois enfants jouait à des jeux hélas d’argent... Peut-être n’a t-il pas pu rembourser des dettes de jeux ? La mère jouait aussi dans des salles de Pachinko. Terrifiant peut être l’addiction aux jeux d’argent... Ou alors le criminel avait prêté de l’argent aux parents et il est venu le récupérer !?...
Peut-être que là, le scénario est un peu forcé, non ? Car les parents des trois enfants n’avaient pas du tout l’air de joueurs, surtout avec la passion de la cuisine pour leur restaurant : le riz Hayashi, le meilleur de tout le Japon, selon l’inspecteur de police. Mais, mais, le restaurant est fermé le dimanche... Alors, le temps libre peut demeurer une prison... Ça laisse au scénariste plein de possibilités pour perdre le père dans un vice et le faire passer pour un perverti, un minable, etc.
 
 
Jouer à des jeux d’argent le dimanche, et le reste de la semaine, méditer sur son infortune en rêvant au dimanche suivant. Mais ça ne s’applique pas qu’aux jeux ! C’est pourquoi Taisuke voudrait aller aussi à l’école le dimanche... Bref, toute la séquence sur les jeux avec les parents des trois enfants est outrée, fait rajoutée, et est trop caricaturale, elle fait du père un excité n’ayant plus rien à voir avec son rôle de papa et de cuisinier.

Deux étoiles seulement, à cause de ce hachis chronologique incessant. Peut-être que cela ne dérangera pas certains. Et puis il y a les dramas dans le drama, ou si vous préférez, c’est comme les poupées russes... On peut s’y perdre si on ne suit pas dès le début de l’histoire. Dommage, le sujet est tout de même intéressant, mais je trouve son traitement raté ; voir dangereux, car tant que l’assassin des parents des trois enfants, adultes en 2008, n’est pas trouvé, ils peuvent en vouloir à la Terre entière et se lancer, effectivement, dans l’arnaque de leurs semblables.
Dommage que Kaname Jun soit cantonné dans un éternel demandeur de riz Hayashi « au même goût depuis un siècle ». Et vous n’êtes pas au bout de vos peines parce que ce riz doit être présenté à Jun à une certaine heure seulement. Vous ne devinez pas pourquoi Kaname Jun, ou son personnage est obsédé par ce riz avec cette sauce particulière ? C’est-à-dire que le rôle de Kaname Jun va prendre par la suite un peu d’ampleur. Maintenant si vous voulez la recette pour faire ce riz Hayashi, rendez-vous au deux tiers du second épisode ! elle se montre en partie seulement... ou demandez à Koichi.
Enfin pour terminer : c’est un drama tout de même distrayant.


Michel Roudakoff
 
 
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Dernière mise à jour : 22-11-2008 01:35

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