MESSIE ou SEIGNEUR : Christ ou Soi-Instant, avec le nom du Christ EMMANUEL (Dieu avec nous, ou Réalisation du Soi-Instant). Mais certains le place « à la fin des temps », comme pour dans l’avenir de devenir « un avec Dieu », alors que le ‘Je’ est réel, ici et maintenant et est notre état naturel ET DE TOUTE ÉTERNITÉ ! Certains voient Une lignée de David avec un « Roi juste qui sera victorieux et dont les descendants régneront à jamais [sic] ». On a bien un court-circuit entre Ouroboros et Menorah. Ces Hébreux et leurs prophètes et fidèles de Yahvé qui attaquèrent avec une sauvagerie jusqu’ici inconnue la religiosité cosmique ou spiritualité des Païens ; et le Christianisme suivra la même violence contre les Païens (colonialisme, ethnocide des Mayas Incas, etc.). Les fidèles de Yahvé depuis leur pénétration en Palestine réussirent à couper de la Nature les peuples en une forme de laïcité : une Nature laïcisée où des secteurs entiers du monde naturel : les pierres, les sources et fontaines, les arbres, certaines récoltes, certaines fleurs, seront dénoncés comme « impurs », puisque souillés par le culte des divinités cananéennes de la fertilité. Évidemment pour les Yahvistes le pur c’était le désert, là où Israël reste fidèle à son Dieu.
Nous en sommes toujours là : laïcisation de la Nature, dévalorisation de l’activité cultuelle et de la Tradition, bref, rejet violent de l’Harmonie cosmique. La joie de vivre liée à la spiritualité cosmique était une apostasie ou un athéisme et destinée à disparaître. La Tradition cosmique de la fertilité et de ses mystères, la connaissance de la vie et de la mort, offraient désormais une fausse sécurité selon les Yahvistes.

 

Ce sont les Prophètes des Yahvistes qui les premiers « inventent » l’évolutionnisme : ILS VALORISENT L’HISTOIRE OU TEMPS QUI COULE. Je dirais même qu’ils inventent le temps. Ils sacralisent des faits, des événements de l’humain « face à Dieu » ; bref, ils valorisent l’OPINION, LE MENTAL ! L’ego prenait la forme embryonnaire de la future religion de l’homme (et de ses « droits »). Tout cheminement toute errance de par sa nature ne permet pas la non-dualité. Les Yahvistes ou Hébreux furent les premiers à faire du « Hollywood » en forme d’épiphanie de Dieu, une conception reprise par le Christianisme, qui lui aussi a sa « fin des temps ».
Mais la découverte d’Hollywood ou histoire en tant que « Révélation » ne se fera pas d’un seul coup par le peuple Yahviste, les antiques opinions survivront encore un temps long.

Aujourd’hui, ce qui captive les foules c’est l’évolutionnisme, le « Nouveau vu à la Télé ! », la CAROTTE, le DORG (Demain On Rase Gratis) sous forme de transhumanisme et mirages technologiques. Ces mêmes raconteurs d’histoires peuvent faire dans la tragédie, surtout maintenant du côté d’Hollywood (imagerie) et de ses effets numériques ; une nouvelle Église nommée Entertainment avec besoin de consolation et d’espérance (la carotte), surtout quand, au cinéma et dans les médias, tous ces désastres, prédits mais non arrivés, n’ébranlent que notre mental ou ego, notre sentimentalisme. Un philosophiste comme Aristote avant déjà mis en relief cette fonction libératrice ou confortable du tragique REPRÉSENTÉ : le besoin de se faire peur, comme les jeux des enfants.

Une excellente religion de l’histoire a prise naissance pendant le 18è siècle pour éclore en 1789 : la foi de l’être humain en lui-même, soit la religion de l’homme et sa démocratie, son « progrès ». Moi aussi, les pires superstitions des sauvages me paraissent plus solides, plus accrochées au réel que les « idées avancées » des perruques poudrées du 18è siècle et autres judéo-francs-maçonneries qui se veulent « remonter » à Adam !

Non, il ne faut surtout pas « écouter la voix de la raison » (le mental ou 'Voix de son Maître') que pourrait me lancer une perruque poudrée des « lumières », ces « lumières » ou RATIO bien dans l’opinion matérialiste moderne où ON VEUT VOIR ET PESER : « faire le poids » (on entend souvent : « Tu ne fait pas le poids », comme si on était une marchandise comme des patates. Quelles horreurs ces poids et mesures, ces comptages du cacabinaire informatique de Big Brother !
Le poids aujourd’hui c’est l’EGO, le damné trop lourd et plein de lui même, il fait donc le poids. Les métaphores d’ascension et de chute marquent le renversement des valeurs : on tombe par ce qu’on a de lourd, on s’élève par ce qu’on a de léger, et avec l’invention de l’avion l’être humain a effectivement la facilité de promouvoir sa religion de l’homme. Mais même un avion c’est lourd, ça consomme de la thermodynamite et ça pollue, et avec les humains dedans c’est encore et encore plus lourd ! Quand les êtres humains veulent « s’élever », c’est pour s’évaporer dans la vanité la plus lourde : l’OPINION.

Le MARIAGE ou réconciliation entre Ouroboros et Menorah - ou comme l’écrit si justement Gustave Thibon dans L’ignorance étoilée, le mariage entre « Dieu qui s’est fait homme ou l’homme qui s’est fait Dieu » - passe par la NON-DUALITÉ ou Réalisation du Soi, par conséquent de l’Instant. Il semblerait que la non-dualité « deviennent à la mode », soit une récupération par nombres de personnes qui déforment d’autant plus cette conception si simple qu’elle en devient difficile, comme toutes choses simples ! La non-dualité ou Advaita : la Liberté consiste simplement à connaître le Soi en soi-même (Ramana Maharshi, entr. 31)
L’Advaita est la non-identification avec le corps (entr. 35). Donc il n’existe plus d’ego, il est dompté. Le Dvaita est la dualité sujet-objet ou ‘je’, l’Advaita la non-dualité ou ‘Je’.

La réforme de soi entraîne automatiquement la réforme sociale. Limitez-vous à votre propre réforme. La réforme sociale prendra soin d’elle-même (entr. 282).

Si quelqu’un est dans l’Advaita, il ne pourra donner que des phrases valables dans TOUTES LES SITUATIONS, donc vraiment de l’universel : les mots agissent selon le moment, l’Instant ; utilisés ailleurs qu’a ce moment, à cet Instant, ils n’ont pas le bon effet. Ou bien encore : Les paroles se rapportant à une situation déterminée ont seules une influence. (Cette dernière phrase est d’après le Koua ‘la Famille’ dans le Yi-King).
Corps et corps n’ont pas d’effet l’un sur l’autre ; seul l’Esprit a de l’effet et pénètre le corps.

Par exemple l’ignorance est l’obstacle qui empêche de connaître la vraie nature de chacun. Mais comme l’explique Ramana Maharshi à l’entretien 496, ce qui n’existe pas est l’ignorance. L’ignorance est donc un mythe. Si elle était réelle, comment pourrait-elle périr ? Son ‘existence’ est illusoire, donc elle disparaît.
En ce qui concerne la vie ici-bas, vivre dans l’Advaita correspond à l’exemple du Yoga-vâsishtha donné par Ramana Maharshi à l’entretien 495 : « Détachement à l’intérieur et attachement en apparence », soit : « étant encore dans un monde où l’argent est la religion des humains, on vit avec le système tout en s’en protégeant en étant équilibré avec soi-même ; la seule délivrance des chaînes de ce système ne peut venir que de l’intérieur de chacun, et non CONTRE ce système. On vit avec des moments pour, et des moments contre, pour être en Accord avec l’ici et maintenant, mais pas en dualité en étant systématiquement contre, comme dans cette actuelle dualité winner-loser.

Pour raconter une histoire, donc « un voyage dans le temps », il faut mettre en scène deux temps : le temps du « voyageur » ou son temps personnel (le « Temps philosophique » des Alchimistes), et le temps au sein duquel il voyage : problème du Contenant et du Contenu ou du Vase et du Contenu ou problème de la dualité. Tant qu’il y a dualité Vase et Contenu, il y a guerre… Ainsi on n’a jamais raconté en livres ou au cinéma de voyage dans le temps, mais un « voyage dans un second temps », pour parler comme Étienne Klein. On a donc le problème Ouroboros-Menorah a résoudre en chacun de nous… Car comment peut-on savoir à l’avance qu’on est devenu immortel alors qu’on a toujours été mortel ? On est encore dans la notion Dvaita en ignorant l’Advaita !


Le temps ? Quel temps ?
C’est une opinion de plus : « Le temps n’est qu’une idée. Il n’y a en fait que la Réalité. Quoi que vous pensiez qu’elle soit, elle apparaît comme telle. Si vous l’appelez « temps », c’est le temps. Si vous l’appelez « existence », c’est l’existence, et ainsi de suite. Après l’avoir appelé « temps » vous divisez ce temps en jours, nuits, années, mois, heures, minutes, etc. Le temps n’a aucune importance pour la voie de la Connaissance. Mais pour les débutants, certaines de ces règles et de ces disciplines sont bonnes » (Ramana Maharshi, entretien 17).
L’idée de temps n’est que dans votre mental. Elle n’est pas dans le Soi. Pour le Soi il n’y a pas de temps. Le temps est une idée qui s’élève dès que l’ego s’élève. Mais vous êtes le Soi, au-delà du temps et de l’espace ; vous existez, même en l’absence du temps et de l’espace (entr. 625). Le temps n’existe que s’il y a quelqu’un pour l’observer, donc pour INVENTER UNE HISTOIRE !

Lettre I comme :
- Fléau
- PAN
- Blanc de l’Instant
de Un Point c’est TOUT
ou Soi.

Évitez la Libération qui devient un attachement à la Libération, comme nous le vend le système de démocratie et républicanisme, et généralement tous les professionnels de fin des temps qui divisent entre winners et losers…