Civilisation romaine = phénomène urbain, citoyen et Empire.
La vie politique de Rome c’est la Cité et l’Empire (imperium), soit une FÉDÉRATION DE CITÉS (URBS-URBAIN-URBANISME).
FÉDÉRATION = EMPIRE
FÉDÉRER FÉDÉRATION vient de FOI, mais une foi humaine, un sentiment, UNE OPINION.
Or la Vraie Foi ne peut se construire qu’au plus intime de l’être humain, et ensuite dans la société. La Vraie Foi qui est Connaissance est nôtre état naturel et ne se cultive pas (genre bagage intellectuel), elle ne s’approfondit pas. Christ ou Instant EST, un Point c’est TOUT. Parler d’un « approfondissement de la foi » n’est que du travail du chapeau, donc faire du sentiment, de l'opinion, comme le font les FÉDÉRATIONS et notamment l’oligarchie anglo-américaine avant 1945 (voir le livre de Carroll Quigley avec présentation de Pierre Hillard).

 

Cette Vraie Foi synonyme de PAIX ne peut être qu’un rétablissement de la Trinité imprimé en toutes choses du monde spatio-temporel. C’est pourquoi toutes choses est vivantes, même un petit Caillou sur un sentier. L’être humain est un résumé de ce monde spatio-temporel puisqu’IL EST DANS SON MENTAL. Ainsi, guérir l’être humain c’est guérir le monde spatio-temporel ; et en guérissant l’espace 3D c’est guérir l’être humain. En vivant cela il devient impossible de séparer le spirituel du temporel, de séparer le sacré et le profane, sachant surtout que le sacré est ambivalent. Ainsi en vivant la Trinité il n’existe plus de rationalité imaginaire ou opinion. Il n’y a plus d’échelon ou hiérarchie, il n’y a plus des stratifications qui engendrent des classes, des convoitises, des opinions et des luttes. (Voir la dernière vidéo en français de Nassim Haramein).
Seule la Trinité permet le MOUVEMENT OU CIRCULATION, LA TRANSPARENCE.

Hier l’esclave était un objet, une marchandise au service de son maître et de l’étatisme de l’Empire romain ; de nos  jours l’esclave moderne est le citoyen esclave de son maître les banques et de l’étatisme de l’Empire républicain USionistan.
L’esclave moderne n’est pas bien différent des collectivités les servi publici qui exerce des fonctions pour le compte du service public, ou privé.

CITÉ = SOLDAT DE LA FAMILLE RÉPUBLIQUE et dévouement à la patrie (de nos jours au républicanisme du N.O.M.), soit une super HIÉRARCHIE qui subordonne strictement l’individu aux différents groupes sociaux ou CLASSES.
CITÉ = POUVOIR et CONTRAINTES et FORUM-OPINION.

Quand les Celtes établissaient leur civilisation sur la moitié de l’Europe, les Grecs constituaient les principale bases de ce qui sera la civilisation actuelle occidentale, avec la création du philosophisme, de la politique, de la stratégie, de la marine de guerre, des fortifications, de la technologie, etc. Les Romains vont reprendre aux Grecs leurs conceptions en les vidant de leur contenu « démocratique », ce qu’avait fait avant eux la Macédoine. À la liberté ils vont substituer un machin genre Loi de Moïse : le droit romain, évidemment qui se veut « universel »  et « unificateur » genre « droits de l’homme ». Cela formera un semblant de FÉDÉRATIONS EN UNE REDOUTABLE FORCE IMPÉRIALISTE COMME DE NOS JOURS LES USA. Personne n’ose s’y attaquer.
Au cours des guerres Puniques, les Romains vont attaquer les Celtes, alliés à Carthage.

 

 

En Bretagne, pour les Romains ce pays ne représente pas d’intérêts stratégiques ni économiques, avec les cités on en revient toujours à ça, ils n’institutionnalisent pas leur esclavage, ils se contentent de se mettre dans la poche l’élite bretonne, d’où le maintien de la langue celtique, alors que le latin s’impose partout dans les villes de Gaule. Mais l’âme de la résistance gauloise vient bien de Bretagne et par les Druides, presque comme dans la BD « Astérix le Gaulois ». Rien qu’en Bretagne avant le 7è siècle de nôtre ère il y avait 7847 noms de Saints, puis ensuite Rome impose sa dictature : il fallait s’adresser à Rome pour une canonisation ! Alors que sont « saints » ceux qui se mettent à part ou sont mis à part pour suivre une spiritualité et à la portée de tous les humains. Regardés comme élus mais non pas initiés, ils vivent dans la vie courante sans être cancérisé par un pouvoir.

Le siècle dit « des lumières » qui vérole la plupart de l’étatisme moderne s’inspire directement de l’Empire romain. Les mots qui désignent les institutions sont empruntés au vocabulaire romain. la constitution romaine s’est construite à la façon du MARXISME : adaptation aux conditions changeantes, donc À L’OPINION ; soit re-lier l’humain à son origine qui est la matière. Le marxisme est romain. Les Chrétiens de Rome opposent au marxisme la « foi », mais le marxisme est LUI AUSSI UNE FOI. Il est même allé plus loin : il a formulé une SYNTHÈSE : ce qu’est l’être humain. Alors que l’Église romaine en est resté à la dualité divin-matière. Évidemment que le marxisme est FAUSSE SYNTHÈSE. On attend toujours celle du catholicisme !!! C’est pourquoi triomphe de nos jours le N.O.M.

Le droit romain est né de la cité : « c’est parce qu’il existait une plèbe extérieure aux gentes qu’il fut nécessaire de faire intervenir un arbitre situé au-dessus des uns et des autres et capable d’assurer le règlement de conflits survenant non seulement entre gentes, mais - ce qui fut plus important pour le développement du droit - entre celles-ci et des individus isolés, que ne protégeait aucun groupe intermédiaire entre eux et l’État ».
Dans les douze Tables du droit romain on trouve déjà l’interdiction des privilegia, les lois visant un individu particulier (la loi se veut « universel », elle est en principe la même pour tous… pour ceux qui ont de l’argent…).
Le droit romain s’inspire d’un recueil antique dit loi des douze Tables (urbain du Populus Romanus) : rédigé vers le milieu du 5è siècle avant JC par une commission spéciale de 10 membres (les décemvirs). Demande décidé, dit-on, par la plèbe qui se plaignait que le droit, parce qu’il n’était jusque là qu’oral, ne fut pas appliqué avec équité mais dépendait de l’opinion ou arbitraire des magistrats qui en ce temps étaient obligatoirement des patriciens. Bien-sûr que ces lois s’inspirèrent des cités grecques. Au final le résultat fur condensé en 12 Tables gravées que l’on afficha sur le Forum. Le texte de ces tables ne nous est pas parvenu, mais des auteurs anciens en ont cité des passages étendus. Bref, il y a des influences religieuses et le religieux et le laïc n’est pas totalement séparé… Dans les lois royales la peine de mort est prononcé très fréquemment, genre « consécration aux Dieux » : le coupable n’appartient plus à la race humaine, mais à celle des Dieux ! Par exemple : « Quiconque aura déterré une borne sera consacré aux Dieux, lui et ses bœufs ». « L’acte par lui-même comporte une souillure qui est une menace pour la cité entière, car elle compromet la pax deorum, le bon accord avec les Dieux. La mort du coupable, et de tout ce qui participe à la souillure, est une mesure de sauvegarde, non une punition moral », écrit P. Grimal dans son histoire de la civilisation romaine. Et c’est terrible, parce que ça rejoint le marxisme à la soviétique dans ce que décrivent les différents protagonistes ayant vécu la révolution russe de 1917, et le Goulag, sauf que les « Dieux » étaient remplacés par « le peuple », et sous le républicanisme à la Saint-Just, par « la liberté » ; pauvre homme mort pour « la liberté » à l’âge de 26 ans.
Mais la « consécration aux Dieux » sera remplacé PAR L’ARGENT : de nos jours on nous rançonne par les amandes, les taxes de toutes sortes, et si on ne paye pas, on n’est pas « consacrés aux Dieu » mais foutu en prison, ou ruiné c’est tout comme. (Jacques Attali explique très bien cette substitution au sacrifice dans son livre : Les Juifs, le monde et l’argent)

La perte de l’Empire romain fut le résultat de la complexité de son administration qui ne pouvait résister à l’ordre non établi des gigantesques invasions, et surtout son non renouvellement qui en faisait sa prison, le monde aspirait à l’inconnu. C’est d’ailleurs l’INCONNU qui perdra l’actuel Empire USionistan.

Un Gaulois dont le nom déjà évoque le lavage de cerveau : Rutilius Namatianus, a pu pondre ceci en forme de Nouvel Ordre Mondial et de « citoyen » :
De nations diverses tu as fait une seule patrie ;
Les méchants, sous ta domination, ses ont trouvés bien de leur défaite ;
On offrant aux vaincus le partage de tes lois,
Tu as fait une ville de ce qui, jusque-là, était le monde.
Le « Gaulois » Rutilius Namatianusfut en 414 avant nôtre ère fut préfet de Rome. Deux ans plus tard, il fit un voyage en Gaule dont il a laissé le récit dans un petit poème, Sur le retour, contenant un tableau de l’Italie romaine au temps des invasions (réf. P. Grimal).

 

 

 

 

[En référence à : Le Défi Celtique, de Alain Guillerm ; La civilisation romaine, de Pierre Grimal, collections encyclopédies Arthaud ; Synthèse et Temps Nouveaux, de Jean Coulonval ; trois schémas extrait du livre : Nos ancêtres venus du Cosmos, de Maurice Chatelain]

[En haut de page : drapeau imaginaire des Gaules inspiré de la géométrie d’une Pyrite de Fer. Les couleurs des différents « pays gaulois » forment le Blanc de l’Instant comme les couleurs de l’Arc-en-Ciel forment la lumière blanche]