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Libéralisme ou 1789 ou consommateur Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-10-2015 22:22

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bible, Bomb, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Cesium, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, CIA, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Drogue, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, État, Europe, FBI, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Hollywood, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Jihad, Juifs, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, NSA, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Or, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Reflet, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Sociapital, Supplices, Synarchie, Talfumiste, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, URSS, USA, Vide, Volonté, Washington, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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Libéralisme ou 1789 ou consommateur
ou marchandise humaine.
Le « Laissez faire, laissez passer »
puisque l’argent n’a pas d’odeur et
est bien chez lui partout.
Le libéralisme est ANTI RESPECT INDÉPENDANCE D’AUTRUI.
IL EST ALIÉNATION, DÉRÈGLEMENT D’AUTRUI,
LE TRIOMPHE DU « MOI-JE » ou TRIOMPHE
DU TRAVAILLEUR-ESCLAVE,
TRIOMPHE DE L’UNIFORMITÉ DU SOCIAL.
TOUTE FUSION LAISSE DES SCORIES,
MAIS CES SCORIES SONT LES ÊTRES HUMAINS.
 
 
CACAPITAL (bourse) - CAPITAL - PAPITAL - SOCIAPITAL ou SOCIALOTEMPOREL - CAPIMORAL - TRAVAILLEUR DU CHAPEAU= le « chef » ou tête, le mental ou ‘je’, le moi ou ego de l’état de veille ; le spatio-temporel.
Sociapital : « Où se trouve autrui si ce n’est dans votre propre Soi ? » De même, le temps n’existe que s’il y a un mental pour le regarder ! « Un objet peut-il exister sans quelqu’un qui le voit ? Les expériences peuvent être réelles, mais les objets dépendent de celui qui les voit » (R. Maharshi, entr. 164).
« Demandez à l’homme le plus fortuné du monde s’il connaît son Soi. Il vous dira « non ». Que peut-on connaître si l’on ne connaît pas le Soi ? Le savoir humain est bâti sur une fondation si fragile ».
Le je’ à bien-sûr distinguer du ‘Je’ ou Soi.
« Y a-t-il quelqu’un qui ne soit pas conscient de lui-même ? Chacun connaît le Soi [ou Instant], et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe.
En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même » (Ramana Maharshi, entretien 43).
 
« Le véritable esclavage, c’est l’identification du Soi avec le corps. Abandonnez cette fausse notion et percevez intuitivement le Réel. C’est la seule chose qui importe…. Êtes-vous le corps ? En aviez-vous conscience la nuit dernière, lorsque vous dormiez profondément ? Non ! Alors qu’est-ce qui existe donc maintenant qui vous trouble ainsi ? C’est le ‘je’. Débarrassez vous en et soyez heureux » (Ramana Maharshi, entretien 32).

« Trouvez la source. Vous devez atteindre la source sans faille. Le faux ‘je’ disparaîtra et le vrai ‘Je’ sera réalisé. Le premier ne peut exister sans le second » (Entretien 41).

RAPPEL : le siècle dit « des lumières » peut se comparer à « des éclairs cosmiques »… je dirais des « éclairs d’opinions » (1), car : « La conscience est apparue en un éclair et a disparu de même. Ce qui a un commencement doit avoir une fin. Ce n’est que lorsque la Conscience suprême, toujours présente, est réalisée qu’elle devient permanente. À vrai dire, la conscience est toujours avec nous. Chacun sait : « Je suis » ! Personne ne peut nier son propre être. L’homme, en sommeil profond, n’est a pas conscience. C’est pourtant toujours la même personne. Il n’y a aucun changement entre celui qui dormait et celui qui est éveillé. En sommeil profond, il n’était pas conscient de son corps. Ce n’est qu’au réveil qu’il en prend conscience. La différence réside donc dans l’émergence de la conscience du corps et non dans le quelconque changement de la conscience réelle. Le corps et la conscience du corps apparaissent et disparaissent ensemble.

- Question : Si le ‘je’ est aussi illusion, qui donc alors rejette cette illusion ?
- Maharshi : Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la Réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction. Prenez la bhakti [dévotion] : Je m’approche d’Ishvara et je prie afin d’être absorbé en Lui. Je m’abandonne dans la foi et le recueillement. Que reste-t-il après ? À la place du ‘je’ initial, ce qui subsiste après l’abandon total de soi-même est Dieu, dans lequel le ‘je’ s’est dissous. C’est la plus haute forme de dévotion (para-bhakti ou prapatti), l’abandon total ou le niveau suprême de vairagya [détachement] » (entretien 28).

Le ‘je’ c’est le corps ou OPINION dictée par les appétits du corps, qui n’est au plus, quand le mental se dit « philosophie » qu’un centre de gravité toujours instable lié à la logique et au rationnel. Le ‘Je’ est évidemment « à l’étage supérieur ». Vouloir exister par soi-même ce n’est qu’exister par ses opinions puisque notre nature est le ‘Je’.
Pour les systèmes philosophiques, ce sont les sentiments, donc le mental, qui décide et les constructions logiques ne viennent qu’après pour les légitimer d’une façon toute illusoire : les philosophismes sont toujours remis en question au vent des variations historiques des sentiments, au vent de l’évolutionnisme.

Aujourd’hui il ne reste plus qu’a vivre l’Unité à travers les Multiples (les ‘Je’ en ‘Je’). Ainsi le « social » ne peut se faire que lorsque le Groupe (monde) est devenu par le travail de chaque individualité, de chaque ‘Je’, le « Multiple Unitif » : le Groupe-Monde n’est plus un ensemble de multiples séparatifs, d’unité ou ‘je’ qui vont cahin-caha avec leur dualité-opinion, mais au contraire, ce Multiple, cette « Synthèse » faite d’une association Unitive de plusieurs individualités devenues autonomes qui marchent en Unité sur la même Voie ou TAO, vers un même Instant, car dans le Tao ou Soi il n’existe plus de dualité ou opinion, plus de dilemme.

Le ‘je’ allant cahin-caha est celui de la diaspora ou du « Juif errant » ou tribut nomade décrit par Jacques Attali sur son blog (page ‘L’esprit d’équipe’), apparenté au jeu de rugby : Attali voudrait alors que ce jeu s’enseigne en toutes écoles françaises, afin d’enseigner, telle une religion à l’envers comme décrite plus bas, « la cohésion sociale », laquelle a bien fonctionné pendant près de 1700 ans avec l’Église de Rome.
Ce que pond Jacques Attali n’est pas le « Multiple Unitif » décrit plus haut mais une sempiternelle variation du thème socialisme ou républicanisme amorcé en 1789.

Les ‘je’ allant cahin-caha sont par exemple les nationalismes, mais surtout tous les gens dépendants du système capitalo-socialiste. Le capitalo-socialisme qui a tenté par son mondialisme, ne peut procéder que par nivellement par le bas, sur le plan d’une basse psychologie en-dessous de la ceinture, ou consommation permanente.
Le socialisme joint à l’américanisme ou capitalisme ne peut que conduire à une basse uniformité récemment appelée « Vivre ensemble », soit un « général » vraiment général : la production de masse et le quantitatif, et non pas à une polyphonie mais à un solo de tambour. « Cela précisément parce que l'un et l'autre prennent pour critères de valeur de leur civilisation des signes purement matériels, et comme moyens de persuasion politique des procédés qui visent uniquement le psychologique et les appétits sensibles, c'est-à-dire la part de l'âme la plus excentrique, celle qui a le plus tendance à refuser, à refouler tout ce qui, dans le vrai sens, a vraiment valeur universelle. Car l'Universel est de l'Esprit, le général est de la terre » écrit Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux.

Il continue dans cette importance : « L'américanisme unifie le pathos de classe dans le culte généralisé de la technique et l'identification des besoins de consommation imposée par la technique publicitaire, mais il abandonne les choses de l'esprit au dévergondage religieux des sectes. Le communisme, au contraire, parce que centré sur une conception bien définie de l'homme, si fausse qu'elle soit, tend à substituer aux classes, lesquelles se définissent par des critères économiques, une autre classification selon les critères d'une pseudo-spiritualité qui engendre des pseudo-castes : celles des paysans, des ouvriers, des fonctionnaires, des politiques. Castes ouvertes, en principe, n'étant pas légitimées par la naissance, mais d'autant plus réelles qu'elles se définissent par un certain degré d'accès aux mystères dogmatiques d'une pseudo-spiritualité.
Car la classe est de la Terre. La caste est de l'Esprit. C'est une profonde erreur d'en faire des synonymes, bien qu'en pratique la caste, fait spirituel, tend toujours à se signifier dans le temporel par des privilèges économiques et à dégénérer en classe. C'est l'aventure qui est arrivée à l'ancienne noblesse de sang et la Révolution de 1789 n'a fait que supprimer ce qui avait perdu la conscience de sa nature. Elle n'a fait que couper du bois mort ».

« Seul peut reposer l'équation de l'homme celui qui a souffert dans les profondeurs les plus intimes de l'âme, et qui a été conduit à être à lui-même le propre objet de sa connaissance.
Car l'homme n'est pas seulement un existant, il est aussi un être qui se regarde exister [« paradoxe » du ‘je’ et ‘Je’ cité plus haut]. L'homme n'est vraiment libre, ne prend vraiment conscience de sa liberté, de l'essence ontologique de sa liberté, que lorsque s'est réalisé en lui ce clivage entre l'être et l'ex-ister [les deux « je »], lorsqu'il est devenu à lui-même son propre problème, lorsque son âme est devenue objet de connaissance pour l'Esprit, lorsque le Je s'est soumis le Moi ; lorsque le Je, qui est divin, et le Moi, qui est de la Terre [le ‘je'], ont retrouvé la Paix sur ce plan médian qu'est le métaphysique [ou Réalisation du Soi]. Le verbe s'est fait homme pour être médiateur entre le Ciel et la Terre, et c'est pourquoi la religion du Christ est théandrique [humain et divin à la fois]. Hors de là, l'homme n'est pas libre, il subit passivement les déterminismes sociaux ; il devient jusque dans sa pensée le résultat du milieu ambiant parce que c'est son moi, ses sentiments et non le Verbe qui in-forme sa pensée : il n'a que des opinions, il n'est pas libre. Tant qu'un homme n'a pas été saisi jusqu'à l'angoisse par l'étonnement de se découvrir comme un homme parmi les hommes, malgré ce qu'il sent en lui d'irréductible à n'importe quel autre individu, il ne peut découvrir le vrai sens de la liberté qui est Esprit. « La vérité vous rendra libre ».
La liberté est le dialogue entre un agissant qui est le Je divin et un agi qui est le Moi humain [ou ‘je’], selon la Vérité du Verbe qui est médiane entre le Ciel et la Terre. Hors de là, parler de la responsabilité de la personne n'a aucun sens « Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font ».
L'ascèse n'est rien d'autre qu'une technique de vie qui vise à rétablir la distinction entre le Je et le Moi [‘je’] par insertion du Verbe entre les deux. « La grâce est une lame qui pénètre jusqu'à la suture de l'âme et de l'esprit ». Hors de là, la liberté extérieure, sociale, légale et juridique n'est que la réglementation codée des manifestations passionnelles du Moi », écrit superbement Jean Coulonva
l.

Ce qu’il y a de dégueulasse dans le « Vivre ensemble » des capitalo-socialistes c’est la perversité extrême comme par exemple la LAÏCITÉ MODERNE : laïcité à la française qui a ceci de plus sournois, voir de plus monstrueux, de plus diabolique, c’est qu’elle fait semblant de ne pas s’imposer, afin de profiter à « l’intérêt général », d’être en accord avec l’ensemble, mais en postulant que cet accord existe déjà, comme s'il était issue de Dieu. La laïcité française est un killer en forme de neutralité qui déniera ce qu’elle fait à l’instant où elle le fait, afin de pouvoir en faire plus sans avoir à s’expliquer, puisqu’elle a dénié ce qu’elle était en train de faire ! C’est extrêmement vicieux et s’apparente à UN LAVAGE DE CERVEAU : UN FOI, UNE PURIFICATION ayant à voir avec les réflexes conditionnés d’Ivan Pavlov, PRODUISANT UN AMOUR DU BOURREAU ; un procédé psychologique qui dissout la tessiture logique du mental et de ses accroches dans le spatio-temporel, qui dissout les « noumènes » (de Kant : choses pensées, « raison »). Alors cela produit un déluge de l’âme, une RUINE, sur laquelle pourra se bâtir un corps nouveau, UNE NOUVELLE CHAIR D’OPINIONS OU PENSÉES. ET C’EST CE QUE CHERCHE À FAIRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL LE PLUS SOURNOISEMENT POSSIBLE, NOTAMMENT À TRAVERS LA LAÏCITÉ. Une sournoiserie qui se retrouvera par exemple par l’action de l’étatisme français dans la destruction de la Libye. Cela est typiquement luciférien, car mise en œuvre d’un sens uniquement pervers, renversé, de la connaissance des seules LOIS NATURELLES ÉCHAPPANTES AUX PERVERSIONS HUMAINES.

« Quand la source de la pensée ‘je’ est atteinte, la pensée s’évanouit et ce qui reste est le Soi » (entretien 130).
LE PRÂNA PRINCIPAL OU ÉNERGIE : « C’est là d’où l’ego et le prâna s’élèvent et que l’on appelle parfois kundalini [énergie]. La conscience n’est jamais née ; elle reste éternelle (2). Mais l’ego prend naissance ; de même que toutes les pensées. Il ne peuvent exister qu’en étant associés à la conscience absolue ; pas autrement…
La délivrance consiste à savoir que vous n’êtes jamais né (2). ‘Rester tranquille’ veut dire ‘ne pas penser’. Ce qu’il faut, c’est SAVOIR et non pas PENSER » (entretien 131).

LIBERTÉ : LA PATRIE DU RIEN DU TOUT EST LA VRAIE DEMEURE. OU « RIEN DANS LE TOUT ET TOUT DANS LE RIEN ».
 
 
Notes.
1. « J’appelle ‘Opinion’ toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu'elle a sa source dans le temps » écrit Coulonval. Il ajoute très justement que le socialisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversée, en creux, mâtinée de « laïcité », aboutissant au renoncement volontaire de l’humain à sa liberté propre. C’est pourquoi le soi disant « libéralisme » ou soi disante « autonomie » dans ce système capitalo-socialiste ne peut conduire qu’à une ALIÉNATION DE L’ÊTRE HUMAIN.

2. Je confirme, cette éternité, par expérience personnelle éclaire vers l’âge de 7 ans, dans la cour de récréation étroite de l’école primaire de la rue Ampère à Paris (photo ci-dessous, l’entrée était à l’endroit du drapeau français avec inscription « école de garçons », elle doit aujourd’hui se trouver à un autre endroit).

 
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Dernière mise à jour : 06-10-2015 22:50

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