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Ikebukuro West Gate Park IWGP Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 09-12-2008 12:00

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Ikebukuro West Gate Park, IWGP, Japon, Violence

 
Ikebukuro West Gate Park IWGP
池袋ウエストゲートパーク
 
 
Donnez-moi le contrôle de la devise d'une nation
et je me fiche de qui fait les lois.

Mayer Amschel Rothschild (1743-1812)
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Ikebukuro_West_Gate_Park
Ikebukuro West Gate Park : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ikebukuro_West_Gate_Park
http://www.mouton-rebelle.com/Ikebukuro-West-Gate-Park.html

Drama en 11 épisodes diffusé au Japon en 2000 sur TBS, d’après un roman de Ishida Ira sur un scénario de Kudo Kankuro. Le roman a été aussi réalisé en manga. Comme Kurosagi, il s’agit d’une forme d’économie particulière...

Cette histoire suit un jeune homme du nom de Makoto Majima (joué par Nagase Tomoya) qui vit à Ikebukuro West Gate Park (IWGP), une zone connue pour la délinquance juvénile et les gangs. Un de ses meilleurs amis est Takashi Andoh (joué par Kubozuka Yosuke), qui est le chef de l’un des gangs et portant le nom de G-Boys. Makoto est connu pour être intelligent et d’un caractère difficile, et tout en essayant de résoudre le mystère de la mort d'une amie, il se retrouve confronté aux problèmes des habitants de IWGP. Pendant ce temps, la tension monte entre son nouvel ami et un autre gang nouvellement créé appelé « Les Black Angels ». (Résumé d’après le DramaWiki)
 
IWGP semble un « paradis » où la solidarité semble des plus bizarre : c’est la loi du « chacun pour soi ». Aussi pour trouver un semblant de sociabilité, on se regroupe en micro-société ou bande, avec ses propres codes de fonctionnement.

Est ce qu’il y aurait une comparaison possible entre un jardin bien cultivé : un potager, un jardin d’agrément ; et un terrain vague laissé à l’abandon ou pousse les fameuses « mauvaises herbes », celles qui dérangent parce qu’elles poussent là ou l’humain ne le souhaite pas ?
Pour moi la comparaison s’est coagulée, la société policée à économie et lois plus ou moins fondés sur des artifices, contre la société des « tout est possible », mais avec des lois instinctives hautement en ébullitions, des dangers comme dans une Nature sauvage, avec des morts et donc des crimes, mais certainement avec aussi beaucoup plus de chaleur humaine même chez les plus « mauvais garçons », ou « mauvaises femmes », ou putes. Bref, la société des « mal fréquentés », l’attirance de ce qui est « interdit », car pourquoi certains l’ont interdit ? Peut-être parce que ça tourne parfois aux pires extrémités...
 
 
Je parlais de « mauvaises herbes » un peu plus haut, Hélas, tout serait nettement mieux s’il n’y avait pas l’argent ! Le drama nous met curieusement le nez dedans : oui DANS LA MERDE ! Le premier plan nous montre un ravissant jeune homme (Nagase Tomoya) sur le trône, ou cuvette des WC si vous préférez, très moderne ici. D’après ce que je comprend, pour s’essuyer de la « grosse commission », non pas celle de la bourse, celle du caca, il actionne un jet d’eau tiède, plutôt chaude dans le cas présent, puisqu’il pousse un petit cris de douleur ; l’autre symbole c’est le magazine avec des filles en petites tenues, certainement pour mieux faire sortir la chose...
Ainsi des bars dans le quartier chaud de Pigalle à Paris peuvent demander (voler) jusqu’à 500 ou 1000 euros, pour une simple consommation d’un liquide pétillant, mais en la compagnie éphémère d’une jolie ou moins jolie femme ! Nous voyons la même chose dans un bar du quartier de Tokyo portant le titre du drama. Deux types qui ne peuvent pas payer la somme demandée, même conduit de force devant le mur cracheur de billets situé tout à côté, c’est plus pratique ; pour les punir le type, costaud, les laissent repartir en slip...
Quelques plans plus loin dans un bowling, Makoto, joué par Nagase Tomoya, et un copain Masa (joué par Sato Ryuta, avec cheveux teints en blonds), extorquent 1000 yens à trois jeunes salarymen. Ensuite c’est la traditionnelle ruée d’une bande contre celle de Makoto, en plein milieu d’un carrefour. Au bowling on apprend que IWGP veut aussi dire : International Whale Group Protection (groupe de protection des baleines)...
 
 
Donc nous sommes dans une économie parallèle, comprenant notamment le rackette, ça tombe sous le sens ! On dit aussi se faire taxer, notamment par le fisc ! mais la c’est dans la société officielle, donc c’est légal... Il y a aussi le monde des parieurs et des joueurs... Plus que dans le monde officiel, le monde souterrain est celui de l’économie ou tout peut s’acheter et se vendre ! un peu comme aux États-Unis ? Quelquefois il y a des interférences entre le monde officiel et le monde marginal comme par exemple, un policier demande au délinquant Makoto 1000 yens pour fermer les yeux sur un délit mineur.
Ça y est je comprend un peu ! Dans le bowling entre la bande des G-boys, vous verrez ils portent tous un élément de vêtement jaune citron. Ils veulent jouer mais Makoto joue les autorités. Quelqu’un va calmer l’atmosphère : Takashi Andoh, le chef des G-Boys (joué par Kubozuka Yosuke, qu’on ne voit plus beaucoup dans des dramas). Comme il est le meilleur pote de Makoto, tout s’arrange.
Par moments on se demande s’ils ne se comportent pas comme des gosses, ou des scouts sans attache à l’Église Catholique : en plein sur le trottoir, attachés à un arbre, deux types soit disant garrottés par la bande des G-boys sont la risée des badauds et de la police.
Quant à Takashi, il ressemble à la caricature d’une sorte de potentat, ou même de roi fainéant débraillé élégamment avec une belle fille vêtue légèrement à ses côtés et elle, ressemblant à une grosse Betty Boop. En gros il ressemble à un  aliéné.
Aliéné mais costaud, car il casse la figure au beau Yamai (joué par Sakaguchi Kenji).
 
 
Comme dans Kurosagi, ou un faussaire et un escroc en viennent a aider la police, le faussaire en se repentant et l’escroc en faisant ce que la police n’est pas en mesure de faire, ici un inspecteur propose à Makoto d’aider la police à maintenir l’ordre à Tokyo, rien que ça ! Comme ça il sera respecté... C’est bien connu que l’uniforme créé la fonction ! Mamma mia ! l’autorité ma bonne dame...
Mais il y a mieux, l’inspecteur dit que devenir policier ou se faire prendre par la police c’est presque pareil ! On en apprend de belles dans les dramas. Et ça continue, par la bouche de la jeune mère naïve de Makoto (joué par la gracieuse Morishita Aiko) : il n’est pas prêt, il n’a jamais couché avec une fille. C’est peut-être un nouvel examen pour entrer dans la police ? Un vrai père pour Makoto cet inspecteur de police prenant soin de son éducation sexuelle, car sa maman explique que son fils a perdu sa virginité avec des melons, à côté du salon de massage. On nage dans l’hyperréalisme ou il y a un problème de traduction ! Et alors la maman de Makoto trouve son fils sexy... (Elle tient une petite épicerie).
Je vous disais que dans Kurosagi l’escroc devait être plus fort que tout le monde, et bien ici Makoto et son copain repère dans une librairie un jeune garçon mettre un livre dans son sac sans le payer. Ils le retrouve dehors et le taxe du contenu de son porte monnaie s’il ne veut pas avoir de problèmes... Pas facile à reconnaître car ce drama date déjà de 2000, mais le jeune voleur n’est autre que Yamapi, avec des lèvres proéminentes boudeuses. Makoto et son copain trouve chez yamapi, pardon Shun Mizuno, plein de dessins de femmes mutilés : sans tête... Bref, selon Masa il ne peut pas dessiner de filles vivantes. Finalement Shun accompagne un bout de rue les deux zozos, mais il paraît que s’il reste planté là aux côtés d’eux, leur chance avec les filles sera divisée par deux ! C’est le moins que l’on puisse dire... Justement, deux filles passent devant les trois mecs, on leur explique que si Shun les dessine, elles mourront ! Pourtant il les dessine et une des filles trouve ça bien. Ci-dessous vous pouvez voir un portrait de Rika par Shun. Et il dessine aussi sa copine Hikaru. Shun leur donne les dessins, c’est sans compter sur Masa : ça fait 3000 yens chacun !
 
 
Dans le bowling, comme dans la rue avec les dessins, c’est Masa qui fait le comptable : il taxe les joueurs. Un joueur à mine patibulaire se pointe en costume cravate et veux jouer. Si Makoto gagne il lui offre un BMW, et si ce joueur gagne Makoto doit l’emmener faire « un tour en ville ». (Un BMW coûte cher mais faire la tournée des boîtes en ville coûte cher aussi !) Et devinez qui gagne la BM ?
Rika (joué par Sakai Wakana) et Hiraku (joué par Kato Ai) les deux filles, Makoto et Masa et Shun sont de tous les coups ; on a donc maintenant « le Club des Cinq ». On voit Shun dessiner des animaux dans un zoo, le soir les autres essayent de forcer les serrures des casiers de consigne d’un magasin, trafiquer le système de surveillance d’une grande surface avec l’aide de l’un des employés que Masa connaît, ainsi ils s’offrent de la nourriture gratuite. Bref ils font des bêtises pas vraiment grave. Quant à Shun il a volé une grande statue de hibou (Ikefukurou) pour s’acheter l’amitié de Makoto et de Masa, ou comme rite d’initiation pour entrer dans la bande.
Vraiment drôle, on a un drama dans le drama : toute la petite bande se rend sur le lieu du tournage et ils y retrouvent d’autres badauds. Particularité, c’est le public qui fait le drama à la place de l’acteur principal. Celui-ci les engueule car il ne peut pas se concentrer, finalement le public s’en va.
Un autre jour dans un self, la petite bande toujours en compagnie de Shun, se trouve pas loin de Takashi à un table avec sa Betty Boop. Tous les deux s’empiffrent de sucreries, alors que les cinq ont des tiraillements dans l’estomac et s’inquiètent de la santé de Takashi. La encore la séquence est drôle, mais jusque là et à la vue de ce premier épisode, le drama possède une ambiance humoristique, avec un humour parfois lourd, mais pourquoi pas. Bon à des rares moments il y a des passages violents, (ne pas oublier qu’il y a un sadique tueur de femmes) un langage très vulgaire, mais ça ne dépareille pas l’ensemble.
 
 
Takashi propose à Makoto de faire parti de sa bande, mais Makoto se sent trop vieux.
Ici une idée reçu qui a la vie dure et chez Makoto, fait que lorsque on donne un cadeau, il faut donner quelque chose en retour. Le plus beau cadeau c’est quand on l’offre justement sans rien en attendre en retour, sinon c’est un peu acheter la personne. On a un peu la même chose avec la flatterie, non ? C’est d’ailleurs pour ça que le renard laisse tomber son fromage dans le bec du corbeau, ou c’est l’inverse... A propos de cadeau, ce n’est pas facile pour Makoto, car les deux filles du club des cinq sont plus ou moins amoureuses de lui. Il se pose donc la question de savoir : c’est quoi votre problème ? (dans l’ordre) : des baisers, des cadeaux, du sexe ??? Le réalisateur ne fait pas dans la dentelle, peut-être est-ce aussi une certaine violence propre au Japon : suite à ses joutes amoureuses avec les deux femmes, Makoto veut se raccommoder avec Rika, dans ces cas la le téléphone portable est un outil efficace, mais à ce moment de l’épisode ça ne marche plus, et pour cause... Le club n’est plus que quatre, du moins pour un moment. Je vous laisse deviner qui est le chef de la police nouvellement nommé et responsable de l’enquête ; on l’a déjà vu au début... C’est le chef Yokoyama (joué par Watanabe Ken). Comme Makoto était sur les lieux du crime, et qu’une vingtaine d’appels étaient enregistrés dans le portable de la défunte, Yokoyama l’embarque comme suspect... Avec son long passé de délinquant, Makoto est bon pour être cuisiné par les inspecteurs. Où étais-tu entre telle heure et telle heure ? etc. Cet inspecteur a suivit quelques jours Makoto et a relevé les infractions suivantes : vole, chantage, dégradations, selon son interprétation du monde officiel... Bref des égarements de scouts (1). Pour en revenir aux méthodes de cuisine policières, on amène donc à Makoto les méchants : des inspecteurs plus plus. Je ne sais pas si ça se passe comme ça au Japon, mais l’un des flics méchants non seulement balance son poing sur la figure de Makoto mais il l’insulte en plus. On se croirait donc plutôt sous une dictature à la Pinochet, ou avec des méthodes de la Gestapo. Bon c’est tiré d’un roman, puis d’un manga, enfin tout de même ! Cruelle réalité que je vous disais dans une new. C’est pour ça que les interrogatoires doivent être filmés.
 
 
Seulement comme je vous disais qu’il faut tout connaître pour commettre des escroqueries, Makoto se ressaisit, comprend tout, et demande qui est de la merde ici : lui, ou les policiers, car l’assassin de Rika court toujours. Aussi est-il tellement déterminé à trouver l’assassin de Rika, Nagase Tomoya est d’ailleurs formidable, si bien qu’après avoir reçu encore quelques coups, l’assistance d’un témoin qui le connaît depuis son enfance, les flics le relâche.

Chaque épisode à ce qu’il me semble doit porter un nom de légume ou de fruit, j’aurai vu fraise, carotte et orange.
Dans le début du deuxième épisode lors de la cérémonie funéraire pour Rika, la petite bande ressemble à des pauvres gosses adorables et qui en feraient pleurer plus d’un et d’une, alors nous sommes bien loin de la violence, par moments seulement. Shun (Yamapi) fait de mémoire un portrait de Rika et se recueille un instant devant. Par la suite des gens viennent déposer quelques bouquets de fleurs. Ses talents de dessinateur vont servirent pour établir un portrait robot d’après ce que lui décrit Hiraku, car elle se souvient avoir aperçu le « strangler » devant le domicile de Rika.
Takashi était resté en rade, on le retrouve en ce début d’épisode où il se propose d’aider Makoto. Là encore, comme dans Kurosagi, on ne peut pas compter sur le monde officiel et ses flics, c’est donc le monde marginal de la bande de Takashi qui va faire le boulot de la police. Robin des Bois se pointe à nouveau. En plus il y a des naïvetés ou maladresses ou caricatures qui ne font pas bon ménage avec la violence : distribution de portraits robot aux passants, certains passants eux-mêmes quasiment passés à tabac par la bande, jusqu’à ce que Hiraku s’aperçoive que ce n’est pas le strangler. Un autre passant en déshabillé, presque torturé, la bande lui vole son portefeuille. Bref ça tourne au dangereux n’importe quoi, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention de l’inspecteur Yokoyama. Et ça empire même par la suite pour tomber dans le sadisme.
 
 
Épisode trois, orange, Makoto rencontre un type qui veut jouer au gros dur, Saitou Fujio (joué par Tsumabuki Satoshi, excellent comédien dont j’ai du mal à reconnaître ici le héros de Dororo), genre yakuza costume-cravate... sous le regard de Shun, toujours là tel l’ange pas trop gardien de Makoto prêt à toutes les conneries pour venger Rika. Et ça se complique pour Makoto, avec un excès peut-être propre aux Japonais, aussi ça doit être quelque chose avec le sexe, mais je ne les connais pas encore assez pour me prononcer : un chef yakuza demande, supplie même à genoux Makoto de retrouver sa fille. La réputation de Makoto s’étendrait-elle jusqu’aux États-Unis ? Peut-être aussi que les yakuzas travaillent avec des bandes à Tokyo où ailleurs ? Un honneur, une fraternité très solide existent dans la société des « mauvaise herbes ». Je pense que ma comparaison est valable... Et on peut aussi apprivoiser des orties... Pour terminer : Makoto a un nouveau copain en la personne de Saitou, qui était le garde du corps de la fille disparue du chef yakuza. Il y a intérêt à la retrouver, et en une semaine, sinon Saitou perd un doigt. Toujours la loi de cause à effet, et pour s’en échapper faut encore pénétrer dans un autre monde.

Dommage, trois étoiles seulement pour ce drama, avec un humour parfois lourd mais qui colle bien à l’histoire et au contexte, mais avec une certaine complaisance pour un sadisme malsain et inutile, qu’on peut apercevoir dans le second épisode. ATTENTION, âmes sensibles s’abstenir... Et puis il y a aussi des trucs coquins... Bravo au Yamapi débutant ici et tout timide et qui a déjà une présence sans se forcer. Je reste étonné devant la voix chevrotante et un peu violente du chanteur sur le générique début, faut s’habituer tout de même ! Bravo aussi pour Nagase Tomoya, mais sans plus...
 
Michel Roudakoff
 
 
 
 
 
 
 
Note.
1. Le problème de violence ne doit pas être le même avec les « enfants soldats » de quelques pays africains : drogués, entraînés a être impitoyable, etc... Mais ce n’est pas le sujet du drama.
A la vision du premier épisode, je pense plutôt à une violence cinématographique à la West Side Story, où le point d’orgue ou maximum d’intensité se situe en toute logique à la fin : un meurtre.
 
 
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Dernière mise à jour : 09-12-2008 18:17

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