« J’approuve tout de la Révolution. J’approuve les massacres de Septembre où pour s’éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par imagination néronienne [sic], avant d’être jetées dans la Loire, avaient à la fois l’angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J’approuve les horreurs de Lyon où on attachait des enfants à la gueule des canons et les égorgements des vieillards de 90 ans […] Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche [dicta de l’ego]. Je défends que sur un théâtre qui dépend de l’État, un dramaturge illustre vienne, après plus de 10 ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat ». Il s’agit de la censure d’une pièce de théâtre de Victorien Sardou, jouée au Théâtre Français et jugée « hostile à la Terreur et anti-républicaine ». (Pierre Miquel, La Troisième République, cité par R. Secher).
Georges Clemenceau comme bon nombre de Français est un psychotique : schizophrène : il justifie et approuve tous les crimes commis au nom de l’opinion nommée
« république », alors qu’au nom de cette même opinion il dénonce les mêmes crimes commis par d’autres. C’est la paille et la poutre !!!
Cette psychose est toujours là, voir la défense des régimes socialistes et la justification de leurs crimes par nombre de travailleurs du chapeau et de politicards français qui, par ailleurs sous le coup de leur maladie, condamnaient sous le coup de leur ego la colonisation ou « les crimes impérialistes ».
Staline comme les républicains sont des maîtres pour faire oublier leurs crimes. Ainsi, pour effacer le génocide, les bourreaux et leur complices partisans font disparaître les victimes qui n’existent plus en tant que telles, mais réapparaissent sous les traits des coupables puis, en une inversion perverse, ils deviennent les bourreaux. Ce qui semble logique en « démocratie » puisque tout devient « permis » : c’est la « liberté » et guerre de tous contre tous.
Ces manipulations ne peuvent provenir qu’AU MOMENT MÊME DES ÉVÉNEMENTS
(1), même drame en URSS. « Dans ce cadre, les bourreaux et leurs héritiers inversent l’origine des faits qui ne se situe plus dans l’agression de l’État à l’encontre de la population locale, mais dans une prétendue agression de l’État par une population locale. En conséquence, l’État centrale n’aurait fait que se défendre, réaction d’autant plus justifiée que les Vendéens sont assimilés à des traîtres puisqu’ils se rebellaient contre la République, favorisant ainsi le jeu de l’étranger contre lequel la France était en guerre », écrit justement Reynald Secher. Il ajoute que c’est la stratégie du judéo-maçon, docteur ès lettre et radical-socialiste :
Gaston Martin, qui a soutenu une thèse en 1923 :
Carrier et sa mission à Nantes. Bref, C’EST UN NÉGATIONNISTE sens légalisé. Je résume : il explique que
« les brigands » ont les premiers attaqués et massacrés les républicains (il décrit les horreurs : dépeçages, etc.), massacres qui s’étaient déroulés après la prise de Machecoul par les Blancs les 27 mars et 22 avril 1793, qui se situe dans le cadre d’un guerre civile, et, précise R. Secher, et contrairement à ce qu’affirme Gaston Martin,
ces horreurs succèdent aux mêmes horreurs perpétrées par les Bleus à Pornic le 24 mars 1793. Voilà donc un phénomène d’escalade et de violence réciproque. De plus, comme le précise R. Secher, Gaston Martin oublie de préciser que le responsable des massacres dits
« de Machecoul », a été désapprouvé par les généraux vendéens, dont Charette. De nos jours on appelle ça
« crime de guerre », et de nature différente d’un génocide.
Mais, les Vendéens furent tellement choqués par ce type d’horreur, qu’ils ont libérés à de nombreuse reprises leurs prisonniers, comme à Chemillé et Saint-Florent-le-Vieil, afin d’éviter tout « dérapage » moyennant promesse de ne plus porter les armes contre eux..
Pour un Gaston Martin se situant évidemment dans le courant évolutionniste comme nombre de judéo-maçon spéculatifs, selon la loi du talion, les horreurs dites
« originelles » expliquent et justifient tout ce qui fait des Vendéens
« les bourreaux des républicains » : « L’armée républicaine est exaspérée par les massacres et les supplices qu’elle n’a pas connus au cours de la guerre étrangère. Elle ne fait pas de psychologie rétrospective ; elle veut l’extermination de ses bourreaux » (Gaston Martin,
Carrier et sa mission, cité par R. Secher).
Pour G. Martin imbibé de républicanisme judéo-maçonnique, ce sont les Blancs qui ont commencé. Il aurait pu dire la même chose avec la Russie de 1917 ! Les pauvres victimes républicaines ne faisaient que se défendre. Comme l’écrit R. Secher, certains auteurs récents n’ont pas hésité à affirmer que s’il y a eu génocide en Vendée, ce fut contre les républicains !!! Pour les tenants de cette opinion, les Vendéens ne sont pas des ennemis vaincus, mais des criminels qui a fallu
« punir au nom supérieur de la nation ». Argument qui est devenu la baguette magique du républicanisme, et évidemment en URSS (surtout par rapport aux Ukrainiens).
Après la confusion entre bourreaux et victimes, l’histoire continu d’être facilement manipulée, surtout pour ce qu’il y a de plus facile : la temporalité des faits : « Les Vendéens n’ont pas été victimes d’un génocide légal exécuté par l’armée installée sur place après leur défaite militaire, mais ont subit les conséquences de la guerre civile. Cette nouvelle confusion est elle-même mise en perspective avec les autres révoltes qui ont secoués la France à la même époque » écrit R. Secher. Bref, le but, ont faisait croire que les horreurs étaient la conséquence de la guerre civile causée par les Vendéens eux-mêmes ! « Ce n’est donc point Carrier qui a rendu la guerre inexpiable, affirme Gaston Martin ; elle a eu tout naturellement le caractère atroce de toutes les émeutes populaires, qu’elles soient guerre des esclaves, jacquerie ou révolte de Vendée » (G. Martin,
Carrier et sa mission, cité par R. Secher). Secher ajoute que récemment certains n’ont pas hésité à assimiler la répression des Vendéens à celle des
« Bonnets rouges » en Bretagne et des Camisards dans les Cévennes !!!
La guerre civile a duré 10 mois, le génocide a duré 12 mois, avec période de chevauchement de 5 mois : du 1er août au 24 décembre 1793. Il y a un chevauchement, ce qui a permis aux historiens de globaliser en
« guerre civile ». Et ça se poursuivra dans les manuels scolaires, genre : « Les Vendéens lassèrent par leur intrépide patience les armées républicaines dont les exploits se bornèrent à des ravages, à des incendie, à des massacres que ces Vendéens exaspérés vengèrent par d’autres massacres… » (
Cours d’histoire à l’usage de la jeunesse, Lyon, 1827).
BREF, CE SONT LES VENDÉENS QUI POIGNARDENT LA RÉPUBLIQUE DANS LE DOS ! Comme l’exprime un prof à la faculté des Lettres de l’Université de Paris : Alphonse Aulard, en 1901, dans son
Histoire politique de la Révolution française. C’est seulement à partir de 1985, date de soutenance de la thèse de Reynald Secher sur le drame de la Vendée, que plus personne ne peut croire à une simple guerre civile en Vendée. De plus les Vendéens ne peuvent pas parler de leur histoire puisqu’ils sont définis par l’opinion dominante comme descendants de traîtres ou de
« race impure », et pire, de bourreaux, et donc encore suspects de nos jours. À tel point que les Vendéens s’inscrivent eux-mêmes dans l’opinion d’une guerre civile, qu’ils appellent, selon Secher :
« la grande guerre », et n’ont pas conscience d’avoir été victime. Ainsi les Vendéens d’aujourd’hui chantent la haineuse Marseillaise, fêtent les 14 juillet, se marient à la mairie sous le portrait de la Marianne judéo-maçonnique et du portrait du chef de l’étatisme français ! Les vendéens se font fait laver la cervelle par le grégarisme républicain.
La Vendée étant symbolisée en
martyrum terra, il n’est pas étonnant d’y retrouver : chapelles, calvaires, et de nombreux lieux et monuments mémoriels, faisant de la campagne vendéenne un caractère religieux.
1789 étant la totale
Tabula rasa, il ne fallait plus de trace de l’Ancien régime, et il fallait créer
« l’Homme nouveau » façon existentialisme des Jean-Paul Sartre & Cie., créer
« le bon républicain », singerie du
« bon chrétien ».
LE PACTE DE SANG DE J.J. ROUSSEAU :
Rousseau dans son
Contrat social pond l’opinion que,
pour créer une république, il faut nécessairement passer par l’extermination d’une partie de la population, principe repris par les républicains criants :
« La liberté ou la mort ». Ce slogan si haineux a sa définition dans le décret du 20 avril 1793 : « La Convention déclare qu’appuyée sur les vertus [sic] du peuple français, elle fera triompher la république démocratique et punira sans pitié ses ennemis ».
VOUS AVEZ-LÀ UNE PREUVE QUE LA RÉPUBLIQUE EST UNE DICTATURE, UN TOTALITARISME QUI IMPOSE À L’ENSEMBLE. C’EST LA GUERRE PERMANENTE DE LA DUALITÉ : VOUS ÊTES AVEC NOUS OU CONTRE NOUS. Ce que l’on retrouvera dans la révolution russe de 1917 : On ne tue pas les gens pour ce qu’ils ont fait, mais pour ce qu’ils sont.
Un texte signé de sept Conventionnels et adressé au « représentant du peuple » Guezno, définie parfaitement LE RÈGNE DE LA TYRANNIE DE L’OPINION : « Mais il ne faut pas perdre de vue, cher collègue, que l’OPINION nous devient chaque jour encore plus nécessaire que la force ; il faut tout sacrifier pour mettre l’opinion de notre côté ».
Ce texte dans la logique duelle winner-loser précise :
« Nous te le répétons, cher collègue, la Vendée détruira la Convention si la Convention ne détruit pas la Vendée ».
Encore une fois LA RÉPUBLIQUE EST UNE DICTATURE QUI IMPOSE À L’ENSEMBLE :
« Il faut qu’ils se soumettent [les Vendéens et les Chouans] au régime général de la République ou qu’ils périssent. Point de milieu ; point de demi-mesures, elles gâtent tout en révolution. Il faut, s’il est nécessaire, employer le fer et le feu, MAIS EN RENDANT LES VENDÉENS COUPABLES AUX YEUX DE LA NATION DU MAL QUE NOUS LEUR FERONS. Saisis, nous te le répétons, cher collègue, les premières apparences qui se présenteront pour frapper le grand coup car les événements pressent de toutes parts ».
« Ainsi, en voulant et falsifiant la mémoire des Vendéens, le mémoricide maintient le génocide et ses effets destructeurs au présent », écrit R. Secher.
Que dire du « mémoricide russe » et de ses dizaines de millions de morts !!!
Le
« devoir de mémoire » ce n’est pas son sens actuel masochiste en forme de religion, même d’idolâtrie ! C’EST POINTER et après on passe à autre chose de la vie. En Russie c’est pire qu’en Vendée, parce que les criminels de l’URSS ne sont pas punis, alors on ne pourra pas faire la distinction entre le bien et le mal, déjà que c’est difficile en temps « normal ». Pour la plupart des Russes actuels, plus ils ont collaborés avec le passé de l’URSS, et plus ils étaient « sage » (entendre confort) ; et par analogie, un peu partout en Occident on est de nos jours d’autant plus « sage » qu’on triche et qu’on ment, piégé par l’ego et le grégarisme du système étatique et de la tyrannie de l’opinion.
Il faut se souvenir que dans le système soviétique des millions et des millions de gens furent par nature les complices, les collaborateurs de ce régime totalitaire socialiste. Ils sont donc tous compromis et parfois contraints d’accomplir des choses horribles. Aujourd’hui ils ont des enfants, et bien-sûr leurs petits-enfants n’ont aucune envie de s’en souvenir, comme dans le cas de la Vendée. Même sous le gouvernement de Vladimir Poutine, lui-même ancien du KGB, le pouvoir a encore intérêt à dissimuler plus ou moins le passé, car ce sera nier
« les efforts accomplis » (le progrès), et la société russe actuelle passe tout sont temps à faire face au mondialisme et à sa religion galopante de la City de Londres. En ce début du 21è siècle, les événements de 1917 à la mort de Staline paraissent relever de l’histoire antique pour une bonne part de la population !
Contrairement à ce que croient nombre de gens, la Russie actuelle de Poutine n’est pas le « sauveur » possible : ELLE EST IMPÉRIALISME RUSSO-AMÉRICAIN, de par son passé de puissance soviétique, et de par son impérialisme d’URSS, avec son complexe militaro-industriel comparable à celui des USA. DES DEUX CÔTÉS LES OBJECTIFS SONT L’EMPIRE, surtout si on y ajoute la Chine ! Le mémoricide de la Russie est plus grave que celui développé par Secher car il est CYCLIQUE (je doute que la Vendée subisse dans x siècles le même sort qu’en 1793).
RAPPEL : Staline déporta au nom de
« la patrie soviétique » la nation tchétchène dans les friches du Kazakhstan, où la moitié mourut tandis que les autres étaient voués à disparaître avec leurs langue et leur culture. Cinquante ans plus tard ça recommence : la Russie a effacé la capitale tchétchène :
Grozny, en massacrant des dizaines de milliers de Tchétchènes pendant deux guerres. Les Tchéchènes assimilés à des sauvages, de la race impure comme les Vendéens (faits vécus et racontés par ma famille qui les voyaient comme des brutes avec couteau entre les dents prêts à surgir la nuit dans leur chambre. La propagande d’État devait marcher bon train… ).
[En références à :
Vendée, du Génocide au Mémoricide, de Reynald Secher ;
Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies, de Pierre Solié ;
Goulag, une histoire, de Anne Applebaum]
Note.
1. HISTOIRE = FAIT, donc une forme qui se voudrait « légitime », comme une « preuve », dans le genre scolaire :
« L’histoire nous prouve que… », ou dans les lycées :
« Dans une éprouvette fut versée… », comme si c’était des « vérités », alors que CE NE SONT QUE DES OPINIONS transformées en « faits ». Il en est de même dans la « justice » et ses « faits ».
Avec ces « faits » ou histoire on peut prouver n’importe quoi et abuser en tout confort !!! Voir la page :
Ce monde de copinage, de coquins, donnant une définition plus complète du mot Histoire.