Avant tout, ne pas penser, ni aux spectateurs, ni aux producteurs, ni aux modes, ni à obtenir quelque chose d'extraordinaire ; faire le vide !

Le texte doit-être écrit de la façon la plus directe possible et au présent ; on obtient donc un texte sec, simple et fluide. Il doit comporter environ 100 pages format 21 x 29,7 avec des bonnes marges et des caractères plus gros que ceux des romans en livres ; le temps de lecture du scénario peut indiquer le temps du film environ. Voir en séquences (suite de plans), formant un TOUT.
Les dialogues sont inclus dans le scénario, l'action et le pourquoi y sont indiqués succinctement afin de laisser libre la création du metteur en scène ; la situation du lieu et le moment de la journée (jour, nuit) sont indiqués.
Un exemple de plan : sur le bord du Nil à côté des marches d'un petit temple, 3 hommes en blanc discutent. Si on indique dans le scénario que les 3 hommes sont assis, c'est déjà de la mise en scène. Si l'on reste le scénariste, il vaut mieux laisser son travail de création au réalisateur ; cependant on peut donner des détails visuels pour camper l’ambiance.

 

Se rappeler de la loi de Cause à Effet et de la fluidité de l'horloge du temps qui coule. Se rappeler des drames comme ceux qui meurent par amour, par accident, par vengeance, par maladie ; c'est toujours la Vie en perpétuelle mouvement.
Comme dit un proverbe Chinois : Que l'on passe la Vie en chantant ou en pleurant, c'est toujours la Vie.
Déplacer l'histoire vers le futur : révéler quelque chose sur le personnage que nous ne connaissions pas et que nous aurions besoin de savoir.
Donner autant possible la description physique et le caractère du personnage.
Parfois exposez précocement le caractère succinct de vos personnages afin que le public les comprennent mieux.

Une méthode parmi beaucoup d'autres, consiste à écrire son histoire avec une idée de base, tout en la déroulant comme une pelote de ficelle au grès de son inspiration. Se méfier de la forme aristotélicienne de conter une histoire, qui constitue actuellement 98% de la fiction dramatique. On n’est pas obligé de découper son histoire en une logique crispante et de désillusion à la Aristote : présentation, action, conclusion ou épilogue !

Enfin, être modéré avec les effets spéciaux digitaux à cause du coût de production.