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La guerre déclarée dans la Création Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 10-11-2016 23:59

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Daesh, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Impur, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Nomade, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Pur, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Sédentaire, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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La guerre déclarée dans la Création
La guerre de tous contre tous dans
« le troupeau humain » et depuis
les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture

LE PRÉDATEUR HUMAIN
 
 
Comme nous ne sommes ici-bas que des Voyageurs sur cette planète, nous sommes des serviteurs et non des maîtres. De nos jours les maîtres sont à la City de Londres…

Si vous sortez du « troupeau humain », attention au Fric/Flic !!!

LA GUERRE : « Elle oppose le chaud et le froid, le feu et l’eau, l’air et la terre. Elle est la lutte entre le contraires, chacun étant la mort pour l’autre ». (Jacob Boehme, De la signature des choses).
Alors nous en sommes rendu dans la mode terrorisme puisque la mode du « méchant communiste » est passé depuis la chute de l’URSS. Le monde actuel de plus en plus ancré dans la guerre déclarée dans la Création a un besoin vital, du moins son oligarchie et son étatisme, de l’ennemi, de la guerre, comme de se nourrir et boire pour ne pas mourir. C’est le monde des accidents où « chaque créature a son propre ennemi. Elle ne trouvera la paix que dans la volonté unique dont elle s’est détachée. Mais pour y parvenir, elle devra s’affranchir de la volonté multiple, c’est-à-dire mourir totalement au désir qui est source de discorde, de sorte que sa volonté redevienne ce qu’elle était dans l’éternité », écrit si justement Boehme.
 
Voici ce qu’écrit Boehme sur l’ego : « O homme ! comprends ce que tu dois faire ! Examine-toi en ton fond. Qu’en est-il ? Es-tu l’enfant qui fait non pas sa volonté, mais la volonté de sa mère ? S’il n’en est rien, sache-le bien, tu es enfant rebelle ! Tu es devenu l’ennemi de toi-même en te fixant en toi-même, en t’appropriant ta personne. Tu as établi ta demeure en toi-même et la maison de ta mère t’est fermée. Ta volonté s’est attachée à ton moi, or ton moi est tout ce qui te meurtrit et qui t’angoisse. Voilà comment tu deviens ton propre ennemi. Tu te fais l’artisan de ta mort.
Si tu veux que ta vie ne soit plus une mort, renonce totalement à cette volonté propre qui te rend étranger à toi-même. Par rapport à ton moi, deviens le Néant. Ne désire plus rien pour toi-même. Mets tout ton désir en Dieu, abandonne-toi entier à sa volonté [s’abandonner au Soi]. Que la volonté de Dieu soit ta volonté ! Hors de cet abandon, tu ne connaîtras que la détresse et la mort. Ta vie ne sera qu’une mort. […] Si l’homme persiste dans son moi, il sera livré à la mort éternelle, il sera la proie de l’éternelle discorde. Lorsque la créature prétend se gouverner elle-même, elle devient ennemie de Dieu. Le péché n’est pas autre chose !
Le moi de l’homme est déchiré entre des force contraires, c’est pourquoi il ne veut ni ne peut faire le bien. Pour lui-même et pour ses frères qui sont membres du même corps, l’homme qui vit selon son moi n’engendre que la mort. Notre moi est l’artisan du mensonge, car il renie Dieu [ou le Soi] dont la volonté unit tous les êtres et il usurpe sa place. Il se sépare de la volonté une et il n’est plus que sa volonté particulière [le « moi-je »]. Si l’homme comprenait que toute créature appartient à la mère de toute la création [la Mère Divine ou Principe Originel universel], s’il ne s’appropriait pas ce qu’il tient d’elle, l’avarice n’existerait pas, ni l’envie ni la haine ni l’esprit de rébellion. Aucun de ces maux ne déchaînerait le feu dévastateur de la colère.

Tous les péchés viennent du moi de l’homme. Le moi s’exalte dans la volonté propre. Il est l’esprit de l’avarice et de l’envie. Il s’approprie toutes choses et il divise en eux-mêmes ceux qu’il possède. Ainsi le péché engendre le péché, la nausée provoque la nausée. Toutes les mauvaises influences se conjuguent et, devant la Mère éternelle, ses enfants sont une abomination ».

Comme écrit dans un précédant article, il n’existe pas de laïcité : « L’homme ne doit pas se couper en tranches : une part pour le Ciel, une part pour la Terre… », écrit Coulonval. Depuis plus de 200 ans dans la culture occidentale, il y a une « laïcité artificielle » : des humains séparent humains d’un côté, et nature de l’autre, alors qu’ils sont eux-mêmes LA NATURE ! CETTE DIVISION DE LAÏCITÉ EST UNE MÉCANISATION TYPIQUE DE CES DEUX SIÈCLES DE L’APRÈS 1789. PIRE, CETTE DIVISION DE LAÏCITÉ VIENT DIRECTEMENT DES HÉBREUX-JUIFS ET LEURS PROPHÈTES QUI PARTIRENT EN GUERRE CONTRE LES « TERRORISTES » DU TEMPS : LES PAÏENS, QU’ILS ACCUSAIENT D’IDOLÂTRIE, Parce qu’ils qualifiaient « d’impur » des lieux sacrés des Païens comme : les pierres, les sources et fontaines, les arbres, des récoltes, des fleurs, parce que « souillés » par un culte de la fertilité. Pour la même raison des missionnaires chrétiens dans l’Inde n’acceptaient dans les églises que des fleurs qui n’étaient pas utilisées dans les cérémonies hindoues, « moins belles »… Pour les Yahvistes le pur c’était le désert, car c’est là que les Israélites étaient fidèles à leur Dieu… Cependant cette désacralisation de la Nature, donc de l’humain, ce rejet du Tout ou PAN, soit la spiritualité cosmique, était la réponse POLITIQUE des prophètes face aux crises qui menaçaient leurs communautés. La joie de vivre de la spiritualité cosmique leur était intolérable, c’était une illusion. Ces prophètes étaient des manipulateurs de première classe ! Il s’agissait du « salut » d’Israël. Les événements de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule devenaient « œuvre de Yahvé » (sa colère ou sa joie), donc « sa volonté divine ». Comme cela les prophètes yahvistes inventèrent l’Histoire-Opinion-Temps qui coule… Plus simplement, le matérialisme se mettait en place, et non le contraire : la spiritualité !
L’humain actuel se prend pour Dieu : « C’est le moi de l’homme qui s’arroge tous les droits et tous les pouvoirs dont use le tyran pour opprimer les faibles. Ce moi est la lettre de la création qui se sépare du créateur en usurpant les droits de Dieu sur elle-même. Tout homme qui n’est pas le serviteur de Dieu, est une créature dévoyée, quelle que soit sa condition, qu’il soit savant ou ignorant. Nous ne sommes tous que les serviteurs du Dieu tout-puissant. Tout être qui s’isole en soi, retombe sous la colère de Dieu. Il renaît, mais dans les ténèbres de la nature », écrit Boehme.

Jacob Boehme n’aimait pas les Païens : « Quiconque cherche querelle à autrui pour ce qui flatte son moi, pour son honneur, pour les plaisirs de ce monde, n’est qu’un Païen, et pire encore : lui et ses semblables sont les enfants de Satan. Ils se sont détournés de Dieu pour s’aimer eux-mêmes. Ils auront beau se couvrir du manteau du Christ, sous l’habit de mensonge se nichera le moi pervers » (suggère-t-il aussi les marranes ?). Non, tous les Païens ne sont pas le jouet de l’ego et ne sont pas tous polythéistes !… Ce sont les Chrétiens à la suite des Yahvistes qui firent détruire tous les sanctuaires des Païens, comme les républicains assassinèrent des prêtres et détruisirent les églises, comme les bolcheviques firent de même après 1917 en URSS. La république de Chine de 1912 fit détruire tous les moindres sanctuaires en Chine du Sud…
Jacob Boehme envers les Païens se comportent comme les Occidentaux chrétiens de son temps : se sentir mal à l’aise lorsqu’ils sont confrontés à la possibilité d’un mental autre que le leur.

La Chute c’est actuellement et depuis la crise financière américaine de 1929 « le rêve américain » ou American way of life, que le nouvel empereur de fin 2016 de l’Empire USionistan veut remettre en vente. Soit réaliser en mieux l'uniformité psychologique l'étouffement de l'Esprit. « L’un et l'autre peuvent résoudre les tensions et antagonismes du corps social, mais en réduisant l'homme à sa seule dimension psychologique et physique », comme écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux. Coulonval ajoute justement : « Cet abaissement produit des résultats différents. L'américanisme unifie le pathos de classe dans le culte généralisé de la technique et l'identification des besoins de consommation imposée par la technique publicitaire, mais il abandonne les choses de l'esprit au dévergondage religieux des sectes ».
« L'américanisme réduit la civilisation au seul aspect scientifique, technique et économique. Il ne nie pas officiellement l'Esprit mais le noie dans un flot de jouissances matérielles uniformément imposées à tous par l'American way of life ». Si c’est cela que le nouvel Empereur veut ressortir des placards, nous sommes encore plus dans le chaos humain, « les ténèbres de la nature » comme écrit Boehme cité plus haut.

« J’arrive tout seul, je m’assois tout seul.
Je n’ai aucun regret que les hommes d’aujourd’hui ne me connaissent pas.
Il n’y a que l’esprit du vieil arbre, au sud de la ville,
qui sait pour sûr que je suis un Immortel de passage ».
(Le corps taoïste : les Immortels, par Kristofer Schipper, citant le poète et médecin Lu T’ong-pin)

Le « Jeûne du Cœur » (ou Vide du Vide) est identique à ce qu’expose ci-dessus Boehme : « Contre ta volonté. N’écoute plus avec tes oreilles, mais avec ton cœur ; n’écoute plus avec ton cœur, mais avec tes souffle (ki, énergie-matière). Les souffles sont « vides » car ils peuvent recevoir tous les êtres. Le Tao se retrouve dans ce « vide » et ce « vide », c’est le « Jeûne du cœur ».
Sans entrée, sans signalisation
Ayant unifié le tout, tu te fies à l’inévitable.
Alors, tu y seras proche !
Ne plus marcher est facile.
Marcher sans laisser de traces et plus dur !
Faire des choses pour les autres est facile.
Agir en suivant ta nature est plus dur !
Voler avec des ailes est une chose.
Savoir voler sans ailes en est une autre !
Nombreux sont ceux qui cherchent la connaissance avec intelligence.
Bien rares sont ceux qui accèdent à la connaissance par la non-connaissance.
Regarde ! Cet espace sombre ;
dans la chambre vide surgit la blancheur !
Le bonheur est là où s’achève tout mouvement.
Ceux qui ne savent pas s’arrêter, même assis, ils continuent de galoper.
Quand l’ouïe et la vue communiquant avec l’intérieur, et que l’esprit et la connaissance sont bannis à l’extérieur, les Dieux viendront séjourner en vous ; à plus forte raison les êtres humains ! Cela s’appelle : la transformation des dix mille choses ».

Tout est vivant, tout pense dans la Nature, même un caillou (voir ceux permettant à Poucet de retrouver son chemin… Ces Cailloux qui ont permit d’inventer le Calcul… Je n’ose imaginer le « mental », ou le « langage » d’un caillou ! Vous croyez que c’est « simple » un Caillou ?…). Rien n’est plus communicant que les mousses et moisissures… véritables postes émetteur-récepteur, VÉRITABLES RÉSEAUX SOCIAUX… Tout étant dans le mental, un « objet » dont on a instantanément besoin se cache, il tombe derrière la lourde commode ; on ne le récupère qu’au bout de longs efforts. En notre absence, nous ne savons pas ce que font les objets. Sont-ils toujours là ? ou ailleurs ? Il n’y a aucun moyen de le vérifier, et c’est bien ainsi…
Tout étant dans le mental, CHACUN EST SEUL : MON MONDE NE PEUT PAS COÏNCIDER AVEC CELUI DE MON VOISIN (ou en de très rares occasions). Chacun de nous existe entièrement seul(e), dans son propre Univers. Et quand cet Univers en rencontre un autre qui peut paraître « étrange », certains parlent « d’extraterrestre »… Je ne sais absolument pas comment l’autre « voit », « entend », « sent », etc. puisque autrui est en moi ; je ne peux le savoir qu’APRÈS la Réalisation du Soi : par exemple le Dieu Ptah s’intègre, un moment, au corps d’Imhotep (l’Amour est typique des Dieux…).


Le SOI ou INSTANT : le Blanc, lumière intérieure ou Lumière de l’Essence, toutes les couleurs se dissolvent, toutes les causes-effets disparaissent, cela peut aussi s’appeler GARDER LE NOIR : la lumière n’étant qu’une émanation de la source de l’être. « Garder le Noir », ce qui vient APRÈS la PANique ou illumination quand la Connaissance survient dans l’Instant peut correspondre à « nourrir » le corps comme le Point Focal (Trou) permet l’accès à tous les possibles. « Trou » ou Point Focal = Corps réel, le seul.
Connaissance qui n’est pas Senti-ment, le sentiment de connaître, car il y aura reflet, dualité sujet-objet.

POINT FOCAL : TONG dans la Taoïcité. Tong signifie à la fois : caverne, creux, profond, pénétrer profondément, ouvrir un passage, traverser, communiquer. Tong est comme la Stargate : idée de creux, de vide, de profond et surtout de communication, de circulation, toute notions fondamentales qui gouvernent le mysticisme taoïste. Le Ta tong est défini comme « Vide suprême », ou encore : « le Grand mystère sans bornes », « le Vide suprême qui garde l’Immobilité ». (Réf. Méditation taoïste, d’Isabelle Robinet).
Le Ta tong ou « Fusion unitive ». Le Canon taoïste parle aussi de Trinité (les Trois UN) : les Trois Souffles primordiaux, et ce qui les réunit, c’est le Ta tong (le Grand Tong). « De même que lorsque les deux Principes (Yin et Yang) ne sont pas encore séparés, cela s’appelle le T’ai ki. Le T’ai ki, expression issue du Yi King, est le Pôle suprême, le Tao même, qui comprend le Yin et le Yang enlacés en volute ». Le Ta tong est donc la fusion des trois grands Principe qui sont à l’origine du monde (exactement comme ce qu’écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux. Ainsi l’Universel existe). Le Trois est le Un et le Un est le Trois, dit un précepte du Tao. « C’est sous la forme du Trois que se manifeste le Un et qu’il féconde l’Univers, ce Trois qui, pour le T’ai p’ing king, est l’enfant, né du Père et de la Mère ».
La Taoïcité parle de « Fusion unitive par le Vent tourbillonnant Houei Fong Houen Ho ».
Les Chinois n’ont pas l’imbécilité Big Bang : pas de création à la Yahviste. C’est le MOUVEMENT qui maintient et multiplie l’Univers, les Univers, car l’apparition d’une vie nouvelle n’est jamais que la transformation d’une vie ou forme ancienne. Par exemple : « Le Yang à son terme se renverse en Yin ; le Yin à son terme se renverse en Yang », c’est le balancier de l’Horloge… TRANSFORMATIONS = ALTERNANCES ET ÉNERGIES.
RAPPEL : la vocation de la Taoïcité est d’être marginal, sinon ça devient une religion, un dogme, une machinerie officielle, donc la Chute (période des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture).

[En haut de page : dessin de Wang-Huei : Montagnes d’automne en Chine, Musée Guimet, Paris]
 
 

Dernière mise à jour : 11-11-2016 00:27

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