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Le DEVOIR D’OUBLI Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 18-11-2016 22:11

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Daesh, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Impur, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Nomade, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Pur, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Sédentaire, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Le DEVOIR D’OUBLI
S’il y a un devoir de mémoire
imposé par le républicanisme
(la culpabilité du passé façon
Chute du catholicisme)
il y a un devoir d’oubli
car il est absurde d’opposer
l’oubli et la mémoire comme
il est absurde d’opposer
les « bons » et les méchants (terroristes)
 

  Page dédiée à mon passage au Jardin des Innés et Ignés, sous la Lumière d’Or Rose (Aube) des Pommiers.
J’y retourne heureusement bientôt.
 
Seuls les survivants pleurent les morts, parce que d’une façon masochiste (ou politique de l’étatisme) ils veulent absolument s’en souvenir. Mais, les morts sont plus heureux qu’eux là où ils sont puisqu’ils sont débarrassé de leur carapace : le corps et tout ses pipi-caca. Par contre les humains vont chercher l’oublie dans le sommeil, LÀ OÙ IL Y A TOUT puisque le sommeil profond est le Soi, comme l’explique si souvent Ramana Maharshi. Quand on se réveil, chacun dit qu’il a bien dormi. Le sommeil profond est une mort temporaire, alors que la mort est un sommeil prolongé !
« Si l’homme meurt, tandis qu’il vit encore, il n’a pas besoin de pleurer sur la mort des autres. L’existence de chacun est évidente, avec ou sans corps, aussi bien dans l’état de veille, de rêve ou de sommeil profond. Alors pourquoi vouloir rester enchaîné par le corps ? Que l’homme trouve son Soi éternel, meure, et soit immortel et heureux » (R. Maharshi, entretien 64).
« La mort de son fils n’affligea nullement le Liangois [habitant du Liang] Wu de la Porte de l’Est.
- L’intendant : Nul au monde n’aime son fils autant que vous aimiez le vôtre. Pourquoi n’êtes-vous pas affligé de sa mort ?
- Wu : Je n’ai plus de fils. Je n’étais pas affligé lorsque je n’avais pas de fils. Mon fils est mort. La situation est identique à celle où je n’avais pas de fils. Pourquoi serais-je affligé ? » (Lie Tseu, Nature et Destin, Traité du Vide parfait).
Wu de la Porte de l’Est’ s’est libéré de ses souvenirs pour vivre le seul moment présent, le Soi. Il a retrouvé son état naturel. Il est libéré du monde des accidents ou monde spatio-temporel.
 
OUBLI : LE TOUT, car les souvenirs apparaissent dans l’Instant, c’est PAN le Tout, alors il n’existe plus de dualité sujet-objet puisqu’il devient impossible d’appliquer le sujet découvrant l’objet, soit l’impossibilité de repérer le souvenir pointé. L’oubli n’est pas quand les souvenirs disparaissent, chose impossible puisque tout est dans le mental, mais quand tous les souvenirs apparaissent dans l’Instant : PAN, chaque souvenir faisant valoir son droit à l’égalité (et c'est la PANique).

Le « Devoir de mémoire » c’est trier, donc parfaite OPINION entrant dans la dualité sujet-objet.
Alors, comment choisir ? Comment s’orienter dans la toile ? Seules les Araignées s’en sortent à merveille. Dans l’oubli il n’y a plus de poteau indicateur genre « nœud à son mouchoir » pour se souvenir de quelque chose. mais même le nœud au mouchoir ne sert à rien car le A qui devait, selon mon désir, me faire ressouvenir de B est inutile, car le nœud devant servir à quelque chose se limite à ce seul message : qu’il y a bien quelque chose dont je dois me souvenir, mais quoi ? Pourtant, je la connais cette chose, mais laquelle, car il y en a tellement ?
Même thème avec le SAVOIR ABSOLU. Par exemple un ivrogne s’il a un excès de boisson alcoolique a un excès de savoir. Voir le cas du Consul (Geoffroy Firmin) de Malcolm Lowry qui consomme par jour deux litres d’alcool fort. L’ivrogne oublie tout parce qu’il voit Tout. C’est PAN ou une « PANique heureuse » ou délirante : l’ivresse, l’extase. Les ivrognes ont une mémoire d’éléphant, parce qu’ils ne se souviennent jamais de rien, alors ils se souviennent de Tout.
Nous avons le même thème de l’ivrogne mais en variation dans l’œuvre de Bertolt Brecht : Maître Puntila et son valet Matti. Le maître est bon et humain avec son valet quand il a bu, et odieux et sévère quand il est à jeun. La maître quand il a bu ne se souvient plus de rien, ou de tout !

Le même thème est exposé par Ramana Maharshi avec le collier de la femme par exemple à l’entretiens 63 : « Une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies, se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour du cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupéré le collier ? Là encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance, le bonheur ».
Donc le collier comme le Soi ou Instant est toujours présent, que vous le cherchiez ou non !
« Tout comme la femme s’imagine que son collier a été retrouvé, de même éprouve-t-on le sentiment que le Soi, toujours présent ici et maintenant, se révèle lorsque cessent l’ignorance et la fausse identification. C’est ce qu’on nomme la Réalisation. Mais il n’y a rien de nouveau. C’est simplement l’élimination de l’ignorance, et rien de plus » (entretien 245).

Comme le collier de la femme, ce que vous cherchez, le SOI, est là, en vous, il est votre état naturel. La tâche est facile, mais vous êtes perdu dans le LABYRINTHE de l’oubli. Le Soi c’est comme la VISION INDISTINCTE DE TOUTES CHOSES, et ici bas avec la dualité ça devient l’incapacité d’en saisir aucune. Il y a comme une double inversion : la non dualité tombe dans la dualité tout en étant une non-dualité !!! Un non-dualité devenant comme un film, soit une chronologie folle puisque aucune possibilité de s’arrêter sur une image. L’innommable c’est l’absence de nom-la forme, la délivrance de ça, soit le ici et maintenant ou Soi. L’innommable : le Centre est partout et la circonférence nulle part, une définition du Soi ou Dieu, Foi, Vérité, Cœur, Conscience, etc. Bref il n’y a pas de spatio-temporel parce que « tous les chemins se confondent ».

Quelque chose peut elle modifier quelque chose ?
Tout et Rien peut-il modifier rien et Tout ? Ce qui correspond à la seule réalité, qui est Rien dans le Tout, c’est-à-dire NO LIMITS. C’EST LE SAINT CHAOS où tout est possible, il n’y a rien de stable ou de « fixé », donc CE QUI EST ÉTERNEL NE PEUT PAS ÊTRE MODIFIÉ : on ne peut pas sortir de l’Univers pour l’examiner... et en cfhanger un bout !
Bref, RIEN C’EST L’INSTANT, LE ICI ET MAINTENANT.
JE MARCHE VERS RIEN CAR IL N’Y A PAS DE BUT À ATTEINDRE. A-teindre : ne pas teindre, et en anglais always (toujours) indique le sans chemin, sans but : by all ways (n’importe quel chemin).
Le Saint Chaos va produire l’ÂGE D’OR, là où tout est toujours pareil, éternel, donc TOUJOURS CHANGEANT DONC ÉPHÉMÈRE, FORTUIT ou SPONTANÉ. L’ÂGE D’OR EST D’UNE UNIFORMITÉ EN CHANGEMENT PERMANENT, qui semble une bonne définition de la Vraie Création, celle qui n’est pas anti-Nature comme depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture.

Le by all ways se retrouve chez le Consul de Malcolm Lowry exprimant cette non-modification inhérente à l’état changeant. Le Consul ivre est assis à une table de restaurant, en compagnie de son demi-frère et d’une femme, et il médite sur les condition de son « être-au-monde ». Il se demande pourquoi il est ici ? Pourquoi était-il toujours plus ou moins ici. Il a beau s’agiter, aller où bon lui semble, mais il se retrouve toujours, à peu de chose près, au même endroit, au même Point Focal. Il se vit comme le Centrum Centri : toujours quelque part, et toujours ici, comme le Centre est partout et la Circonférence nulle part. Pas de but à atteindre, donc pas de chemin ou d’Histoire-Opinions-Temps qui coule à traverser.
Bref, LE CONSUL EST SINGULIER (unique, comme nous tous). ATTENTION : singulier ne veut pas dire « humain-humanisme » !
Le thème de la soi-disante « descente » (dans une addiction) est identique à celui où Orphée « descend » récupérer la femme qu’il aime blessée mortellement par un serpent. Cependant Orphée n’y va pas à fond : IL DOUTE, il regarde sa femme avant d’être revenu des Enfers : Eurydice disparaît à jamais. Orphée ici tombe dans le but à atteindre, et dans le Pour-Voir qui lui fera perdre sa femme ! Malgré tout, de winner il finira en loser… Cependant, l’alcool étant parfois interdit selon les modes politiques et médical du moment, Orphée a violé l’interdit et ose regarder l’invisible (sa femme), comme Frankenstein, façon Prométhée, il veut créer du vivant à partir d’une morte. Chose impossible quand on n’est plus dans l’ÂGE D’OR, on est dans l’anti-création. Avant la « Chute du Paradis » il n’y avait pas de différences entre Accidents et invisible.

SINGULIER VIERGE IDIOTÈS = TOUT EST POSSIBLE (puisqu’il n’y a aucun but, tout est vierge) IL N’Y A PAS ENCORE DE RAISON (de ceci ou cela), IL N’Y A PAS DE CAUSE-EFFET, DONC PAS DE REFLET (notez que le Vampire ne se reflète pas dans un miroir… s’il se reflétait, il ne serait pas Vampire, il ne serait pas Singularité). Et cela fait particulièrement peur à l’oligarchie anglo-américaine issue des « lumières » qui dirige actuellement ce monde, car rien n’est plus dangereux, imprévisible, qu’une Singularité sans but, sans désir, sans chemin et sans raison, CAR TOUS LES CHEMINS SONT PAR DÉFINITION OUVERTS, C’EST CELA LA VRAIE CRÉATION, LE BLANC… DE L’INSTANT ET DE LA PAGE BLANCHE, on ne colle plus des étiquettes, des normes, sur n’importe quoi, on ne tombe pas dans les Noms-les Formes et leurs services d’ordre.
Une technologie, une « machine » n’ayant aucun but, aucun sens, aucune utilité, n’allant nulle part, tout est gratuit, rien de plus dangereux pour le moindre compas-équerre ou complexe militaro-industriel, parce qu’hyper puissante ! Elle sera quasiment l’énergie gratuite et inépuisable et non polluante à l’échelle planétaire. Tout « ordre » dans ce monde des accidents ne peut que provoquer dés-ordre et anti-création par rapport à la Vraie Création dans l’ÂGE D’OR. C’est la bêtise bourgeoise commencée au milieu du 19ème siècle, qui a distingué l’Art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent (voir les « droits d’auteurs » et autres « brevets ». Le « tour de main » ne se monnaye pas ; l’aide à autrui ne se monnaye pas).

Combien de fois par jour peut-on entendre ou lire l’opinion : « Ça n’a aucun sens » ? Voilà un exemple d’anti-création, particulièrement chez les docteurs ou spécialistes en ceci ou cela, ceux qui ont un ego et un Pour-Voir gros comme un building et qui veulent coder, coller des étiquettes, infliger leur opinion.
Dans l’ÂGE D’OR, il n’y a pas de secret, tout est singularité, pas de sujet-objet… Tout est nécessaire et non nécessaire car tout est INSOLITE étant Vraie Création. Il n’y a plus de cause-effet. Il n’y a pas de Pour-Voir. Ici-bas, dans le monde des accidents, là où tout a un but à atteindre, il faut une cause et un effet, par exemple le républicanisme fera demander à son service d’ordre, ou son médecin psychiatre : « Dites-nous votre haine, et nous pourrons y remédier ». Bref, il faut un motif, une cause, mais sans cause pas d’effet : rien ne peut effacer rien ! Ce qui me ramène à cet exemple donné par Anne Applebaum dans Goulag - une histoire, quand un enquêteur déclare précisément à un détenu : « Jamais nous n’arrêtons un homme qui n’est pas coupable. Et même si vous n’étiez pas coupable, nous ne pourrions vous relâcher, parce que les gens raconteraient qu’on rafle des innocents ». Et oui, IL FAUT DES ÉTIQUETTES, IL FAUT DES CAUSES, des preuves, que très souvent on fabrique par imagination, intentionnelle ou pas. Bref : IL FAUT DU POUR-VOIR (Big Brother, tous « ismes »).

Réflexion sur la mode du social : le social si pris au sérieux depuis l’après 1789 est justement ce qui est le moins sérieux : on parle de « couverture social », donc de chose superficielle, anodine, surtout superficielle qui en devient essentielle, comme la lecture d’un média devenant « la prière du matin », comme le blabla des cancéreux du pouvoir du républicanisme, c’est une véritable liturgie, laïque ! La marionnette ou citoyen qui avale sa bouffe chimique, là où il n’y a pas de principe vital, là où il n’y a rien d’importance, comme l’opinion religieuse si docile, prête à être avalée comme tout ce que vendent les croyances des forts en gueule et en symboles se faisant messager de l’Histoire-Opinions-Temps qui coule. C’est ainsi que commencent les horreurs et autres persécutions, y compris dans la laïcité. Chacun voulant POSSÉDER LE SENS DE. En période de crise comme maintenant et depuis plus de 200 ans, chacun veut découvrir le grand secret de toutes choses : le Pour-Voir (notamment le « boson » dans le mental de Monsieur Peter Higgs) ; ils appelleront cela « le réel ». Comme nous serions en « démocratie », chacun veut désormais posséder sa petite vérité (son opinion).
Il n’est jamais venu au mental de ces cancéreux du Pour-Voir, notamment les Hébreux-Juifs, que l’Histoire-Opinions-Temps qui coule n’a pas de sens, parce que l’ego n’existe pas, le mental n’existe pas comme l’explique Ramana Maharshi dans quatre entretiens (à propos d’ego). Alors, pas de « devoir de mémoire ».
IL N’Y A PAS À COM-PRENDE, NI À IMPOSER CE QUI EST !
« Regardez seulement ce qu’il se passe dans le sommeil profond. Il n’y a pas d’ego, pas d’Inde, pas de chercheurs, pas de maîtres, etc., et cependant vous êtes, et même heureux. À votre réveil, l’ego, l’Inde, les chercheurs, etc., apparaissent. Mais ils ne sont ni séparés ni indépendants de vous » (entretien 363).


Mort = Sommeil profond
Alors Rien n’a « lieu ». La Mort comme le Sommeil profond c’est l’oubli, donc le Tout, comme le Zéro est à la fois Rien et Tout (en Inde il y a 25 espèces de Vide, parce qu’il y a un « au-delà du Vide » ati-shûnya, mahâ-shûnya, qui indiquent l’ETRE RÉEL [entretien 333]). Oui, parce que tout ce qui existe ou a existé n’a pas de vie : dès qu’une naissance se pointe une mort arrivera ensuite. C’est pourquoi le monde ne souffre pas de devoir finir en « fin des temps », il souffre de ne pas avoir encore commencé, il n’a pas eu « lieu ».
Tout ce qui EST est sans Histoire-Opinions-Temps qui coule (pas de but donc pas de devenir ceci ou cela, pas d’histoire, pas de temps).

Dire que rien n’existe, que c’est le néant, n’est pas du nihilisme (un rien qui serait vide), n’est pas du non-être à la ergoteurs Grecs, aussi conception du mental, c’est préciser que tout n’est que reflet, illusion. Le Rien est TOUT puisqu’il est OUBLI : le TROU du TROUVÈRE (trou de ver), le BINDU (Point). Le Bindu est Vraie Création : il désigne l’Univers AVANT son nom-la forme, donc avant sa transmutation en monde des illusions. Le Point engendre bien tous les possible : « Un Point c’est Tout » dit le proverbe. De plus le Zéro est le concept le plus fondamental de toutes sciences abstraites. Le Point sait faire toutes les figures (voir sa mutation en trou de ver, là où n’existe plus de dualité, plus de cause-effet).
Le Taoïste Lie Tseu qui écrivit le Traité du Vide parfait devait être un Réalisé : une personne intégrée à l’Absolu car son corps ou ego s’est dissous en lui. Le Vide est inhérent à toutes choses, il est notre état naturel.


[En haut de page : à Moscou, très modeste mémorial à la mémoire des victimes du Goulag]
 
 

Dernière mise à jour : 18-11-2016 22:45

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