Chefferie, Pour-Voir
(1) : force qui obtient une obéissance consentie, soit PASSER UN CONTRAT, un MARCHÉ, donc être dans la dualité sujet-objet et au minimum être deux. De là va se glisser le mythe du suffrage dit faussement
« universel » (terme qui ne peut signifier que le sens de Divin), soit élection dans le quantitatif par le peuple passant un contrat, un marché avec la chefferie qu’il aurait choisit. Arnaque du
« pouvoir du peuple » aussi miroir aux alouettes depuis les 10.000 ans !!! Élection bien dans la production industrielle puisque le qualitatif est absent et que la chefferie est toujours liée à l’argent et ses réseaux (voyez un Emmanuel Macron, bref, voyez les possédants et affairistes, voyez surtout la judéo-maçonnerie spéculative genre GODF, ses réseaux, qui devrait fêter ses 300 ans…).
Le viol des peuples n’est pas sexuel mais LAVAGE DE CERVEAUX : endoctrinement contre l’autorité au nom du
« libéralisme » ; endoctrinement scolaire, du social et des familles :
« la bonne éducation ». Dans les deux cas, enfants et adultes sont vécus comme une MARCHANDISE, UNE PROPRIÉTÉ SERVANT À PRODUIRE, DONC À POURSUIVRE UN OBJECTIF, UN BUT À ATTEINDRE suivant le principe évolutionniste de la
« fin des temps », qui bien-sûr n’arrivera jamais. Éducation, propagande politique et publicitaire maintenant mélangée, à y ajouter les médias, font qu’enfants et adultes sont bridés : IL Y A DES QUESTIONS QUE L’ON NE POSE PAS (la
« liberté d’expression » ça n’existe plus, si ça a jamais existé depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture !).
URBAIN = CAPITALISME = CITOYENS (LES RICHES MARCHANDS).
Ces riches marchands ont été introduit dans les villes par le système corporatif à l’origine de la création des villes, afin d’organiser chez lui l’ensemble de la vie artisanale (début de jacobinisme mercantile). « Marchands et artisans ont été pris dans les mailles d’un même réseau dont ils ne se sont jamais libérés tout à fait. D’où des ambiguïtés et des conflits » (
Le capitalisme chez les autres, de Fernand Braudel, dans
Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle, vol.2).
Le mot corporation n’apparaît que sous l’affaire de la
loi Le Chapelier qui, en 1791, les supprime ; les corps de métiers se développe surtout un peu avant Louis 9 et jusqu’au 15è siècle et dans l’Europe entière.
En France, la poussée corporative au long du 17è siècle trahit avant tout les désirs de la monarchie de centraliser afin de mieux contrôler et taxer ! Ainsi, tous les corps de métiers s’endettent pour satisfaire aux exigences de l’impôt. Ce désir de centralisation prend corps à l’époque de la Renaissance qui remettait à la mode l’idéal républicain de l’Empire romain et d’Athènes (avec (
Charles-Quint et ensuite
Philippe II, esclavagiste des Peuples du Soleil). Cet idéal républicain va essaimer une palanquée d’artistes pédants affiliés à la franc-maçonnerie lombarde, « qui, bien qu’elle n’eût rien de commun avec celle de Cromwell, lui servait cependant de précurseur en faisant tous ses efforts pour déconsidérer de toutes les façons l’ancienne suprématie artistique et politique de la France au profit d’un idéal pseudo-romain qui travaillait sans vergogne à substituer aux franchises locales du Moyen-Âge le joug byzantin du roi soleil ; c’était déjà l’idéal des bourgeois de cette époque », écrit Grasset d’Orcet.
Lorsque la vie économique et le « marché » se développent, la division du travail s’accentue gravement et des querelles de frontières surgissent naturellement. De plus le nombre de métiers augmente pour suivre le mouvement. Il sont 120 spécialistes à Paris en 1260 étroitement surveillés par le prévôt des marchands.
L’élan économique va rapidement menacer la structure même des métiers, mis en péril par la poussée marchande.
De cette opposition violente sort naturellement la guerre civile pour la conquête du Pour-Voir urbain ! Les winners seront évidemment les marchands. Entre le corps de métier et le marchand il ne peut pas y avoir d’égalité, car ce qui est en jeu, c’est la conquête du marché du travail et de l’aspect du winner économique du marchand, devenant un parfait capitaliste.
CORPS DE MÉTIERS = défense des membres d’une même profession contre les « ennemis extérieurs ». Vigilance corporative qui s’exerce à l’égard du marché de la ville, dont chaque métier veut sa part entière (sécurité de l’emploi, du profit, et la fameuse « liberté » qui colle tant au régime républicain si mercantile, c’est-à-dire rétablir le « privilège »… pour tous… donc la guerre de tous contre tous…) ; mais par principe :
« Le petit nombre est nourrit par le plus grand nombre », soit la nouvelle aristocratie républicaine, toujours en place de nos jours (voyez l’affaire Fillon début 2017).
LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS EST SANS FIN, COMME LA POLÉMIQUE OU OPINION, COMME LA HAINE GRATUITE TRANSFÉRÉE SUR DES INNOCENTS. Dans ce cas du régime républicain et de sa démocratie marchande, il n’existe évidemment pas d’égalité vendue par cette judéo-maçonnerie spéculative née à Londres en 1717 : certains corps de métiers deviennent riches, les autres, la majorité, restent losers.
Bref, toute cette civilisation de l’idolâtrie de la marchandise coule la totalité de la planète Terre, parce que presque tous les Terriens sont prisonnier du SOCIAL, DE L’ÉDUCATION, ET TOUTES ÉDUCATIONS EST UNE TUTELLE ; les Terriens sont prisonnier du
« nouer des amitiés » (mode des réseaux sociaux et amitié virtuelle), parfait lieux de perdition. Alors à nouveau en refrain : tout être humain doit faire société avec lui-même, au plus intime de son être, avant de se lancer à faire société avec les autres. Des relations sociales authentiques ne peuvent avoir lieu qu’entre personnes authentiques. L’avenir de la planète Terre en dépend. En appeler à « l’amour » et à la « raison » selon le modèle perruques poudrées du siècle des « lumières » restera vain tant que nous nous interdirons de tirer au clair le QUI SUI-JE ? Il est vain de tenter de combattre la haine à coups de lois à n’en plus finir genre : à chaque surgissement d’un problème surgit une loi ; ce qui va finir par tuer le patient !
CORPORATION = CATHÉDRALES (édifices irréligieux !) : en effet, tous les artistes du Moyen-Âge dès les Mérovingiens sont organisés en guildes ou en corporations nécessairement reliées par des liens très étroits (réseaux sociaux) à ces compagnies errantes d’ouvriers connus sous le nom de
« francs-maçons », qui cheminent à travers le pays en quête d’églises, de ponts ou de châteaux à construire. Certains vont signer un contrat avec le chef de la bande qui assurent salaire, vivres et vêtements.
« Joyeux d’abandonner leur vie errante et d’avoir trouvé du travail pour de longs jours, les pauvres maçons s’improvisent des baraques de bois autour du chantier [les chercheurs d’Or américains du 19è siècle aussi]. C’est là qu’ils passeront toute leur vie avec leur famille, collés à leur œuvre comme le serf à sa glèbe. Fils, femme, filles les aideront aussi bien à transporter les matériaux qu’à sculpter les porches, et ils feront des apprentis qui leur succèderont, à leur mort dans cette espèce de fief du travail », cité par Grasset d’Orcet, dans :
Œuvres décryptées, vol.1.
« Dès lors, la cité où doit s’élever la cathédrale devient la patrie du tailleur de pierres. Il épousera les idées et les querelles de ses bourgeois et il modifiera ses compositions et son style au gré des passions de la foule. Ne vous étonnez pas qu’il sort de son ciseau tant de monstrueuses caricatures et d’images obscènes ; l’Église ne s’en occupe pas et laisse fouiller la pierre à sa fantaisie ; à peine si, de temps à autre, se montre un chanoine pour faire la paye », Raoul Rosières,
Cathédrales gothiques, 1879, cité par Grasset.
Tailler la pierre ou le bois est un crime.
« Attenter au bois brut pour en faire des ustensiles ; voilà le crime du menuisier ». (Tchouang-tseu, chapitre : Sabots de chevaux).
Mieux vaut fabriquer de la PIERRE RECONSTITUÉE (béton naturel que savaient faire tous les Anciens).
La prison de la « liberté de pensée » et du Pour-Voir (Met-y l’œil) : « Lorsque les saints survinrent [ceux qui arrivèrent sur Terre après l’Âge d’Or pour soi-disant « imposer une Loi » au Saint Chaos et bidouillèrent l’ADN des humains à partir d’animaux existants], ils plièrent et brisèrent les hommes par le rite et par la musique [donc les lois], afin de rendre correctes leurs attitudes, puis ils prônèrent la bonté et la justice afin d’apaiser tous les cœurs sous le ciel. Ce fut alors que le peuple se tendit vers la passion de savoir [le Pour-Voir] et lutta pour l’intérêt matériel sans qu’on puisse mettre un terme à ces maux : TEL FUT LE CRIME DES SAINTS ». (Tchouang-tseu, même chapitre).
Depuis que ces « saints » sont arrivés et ont perturbés l’Âge d’Or, nous avons le capitalo-socialisme et sa république !!! Un peu avant, nous avions Moïse et ses Lois, et ce que certains nomment encore de nos jours : « réalité ».
Note.
1.
Pour-Voir : Au temps de l’étatisme, aussi bien en régime de monarchie qu’en régime républicain, pour échapper à cela, le principe essentiel est
DISCRÉTION, parce que comme déjà énoncé plus haut, la
« libre expression » ça n’existe pas. Au temps de l’Ancien Régime la discrétion devait être DOUBLE : envers le pouvoir royal et celui de l’Église de Rome. L’œuvre entière de Rabelais est un exemple vivant de cet art de la Discrétion. Cette Discrétion s’exerçait dans
« l’œuvre anglé », composé de 8 syllabes, terminés par une assonance en L (lle). « Telle paraît être l’étymologie du mot
”blasonner” (bé bien) L assonner », écrit Grasset d’Orcet. L était la lettre de reconnaissance des « pairs peintres anglés » entre eux. L’un demandait :
« Lanterne si el ? » (lanterne-t-il ?). L’autre répondait :
« Bouteille ». En vieux français, cela pouvait se traduire par :
« Loin terre n’est ciel ? » (la terre est-elle loin du ciel ?). Et l’autre répliquait :
« Boute œil » (Met-y l’œil, qui correspond à Pour-Voir). En jargon actuel :
« Vas-y voir ». « On sait que c’est la conclusion du livre de Rabelais (plutôt protestant) et qu’elle se retrouve dans toutes les francs-maçonneries occidentales et a remplacé cette formule de la liberté de pensée la plus absolue par la négation obligatoire de Dieu et de l’âme », écrit si justement Grasset.
ATTENTION : aucun lien de parenté entre les francs-maçons constructeurs de cathédrales et la société exclusivement politique instituée par Oliver Cromwell suite aux deux révolutions anglaises, et qui va amener à la création dans une taverne de Londres en 1717 à l’actuelle judéo-maçonnerie spéculative.