SOMMEIL PROFOND = NON-ÊTRE DANS L’ÊTRE : quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un être dans le non-être. C’est ce que la Taoïcité nomme
« Retourner la Lumière et rester au Centre » (
Centrum Centri). « Ce n’est qu’au terme de cent jours de travail concentré que la Lumière est réelle, qu’elle est feu de l’esprit [PAN]. Car au bout de cent jours, la Lumière jaillit spontanément [étant notre état naturel, aussi ces
”100 jours” sont douteux] : de même que le rapport entre une femme et un homme forme l’embryon, soudain, d’un point d’authentique énergie positive, surgit une perle
(1). Il convient alors de l’observer, calmement, tranquillement. Le retournement de la Lumière est le processus de
« mise à feu ». […] Retourner la Lumière ne signifie pas retourner la Lumière d’un seul coup : c’est retourner l’énergie même de la création. Il ne s’agit pas d’arrêter provisoirement les errances de l’imagination désordonnés [vagabondage du mental], mais d’évacuer définitivement les pulsions de l’habitude. […] La Lumière n’est ni en soi ni en dehors de soi [elle est une conséquence du mental, de l’ego]. Les montagnes, les rivières, le soleil, la lune et toute la terre participent aussi de cette Lumière qui ne se trouve donc pas seulement en soi [Lumière qui est le Tout]. Toutes les opérations de l’intelligence, la connaissance et la sagesse, participent également de cette Lumière qui ne se trouve donc pas en dehors de soi. De même que la lumière du ciel et de la terre emplit l’univers, la lumière d’un seul être s’étend aussi naturellement aux cieux en embrasse la terre. Voilà pourquoi si l’on retourne la Lumière, le monde entier se retourne également ». Possible définition de la Réalisation du Soi dans :
Le Secret de la Fleur d’Or, trad. Thomas Cleary.
«
”La réalité du monde” ne peut qu’être créée que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond » (
Ramana Maharshi, entretien 25).
En expliquent la première stance de
Sad-Vidya, qui dit : « De notre perception du monde s’ensuit l’acception d’un Principe Primordial, unique mais possédant le pouvoir d’apparaître comme multiple ; les images de noms et de formes, le spectateur, l’écran et la lumière qui l’illumine : tout cela est en vérité Lui-même », Shri Bhagavân [Ramana Maharshi] observa : « Tout le monde sait : ”Je et ce monde existent”. Lorsqu’on pousse la recherche plus loin en s’interrogeant : ”Existent-ils en tout temps ?” Et ”s’ils sont vraiment réels, ne doivent-ils pas être dissociés du temps, de l’espace et de la différenciation ? Mais en est-il vraiment ainsi ?”, il devient alors évident que le ‘je’ et le monde ne sont perçus qu’à l’état de veille et de rêve, mais pas en sommeil profond. Par conséquent, le ‘je’ et le monde apparaissent à certains moments et disparaissent à d’autres. Ils sont créées, ont leur existence, puis disparaissent. Mais d’où viennent-ils ? Où se maintiennent-ils ? Où vont-ils quand ils disparaissent ? De tels phénomènes peuvent-ils être considérés comme réels ?
En outre, ‘je’ et le monde, créés, préservés puis détruits, sont perçus dans les états de veille et de rêve, mais pas en sommeil profond. En quoi ce dernier état diffère-t-il des deux autres ? En sommeil profond, les pensées sont absentes, tandis que dans les deux autres états elles existent. Nous pouvons donc en conclure que les pensées sont à l’origine du ‘je’ [ego] et du monde.
Quant aux pensées, que sont-elles ? Elles ne peuvent être naturelles,
sinon elles n’apparaîtraient pas à un moment pour disparaîtraient à un autre [c’est moi qui souligne et voir plus bas à propos des
« textes descendus du ciel » genre Commandements de Moïse]. D’où viennent-elles ? Leur source, toujours présente et non soumise à des changements, doit forcément exister. Elle doit être l’état éternel ainsi que le déclare l’
Upadesha-mantra : « Cela d’où tous les êtres proviennent, Cela en quoi ils subsistent et Cela en quoi ils se résorbent » [ce que Jean Coulonval nomme « Essence »
(1)]. Cette stance n’est pas une louange ni une adoration, elle est uniquement une expression de la Réalité » (Ramana Maharshi, entretien complet 641, du 3 mars 1939).
Une des pires opinions reste la « DATATION » par l’être humain voulant posséder sa vérité, se rassurer en se tournant vers l’extérieur.
La « constante de Planck » ? Ce Monsieur est-il Dieu ? Alors que certains parlent de « mécanique quantique » comme si c’était une machine, un GADLU (Grand Architecte De L’Univers) d’une certaine judéo-maçonnerie spéculative ! Quel horreur ! Je ne veux pas être dans la cervelle de ce Monsieur Planqué !
C’est l’égrégore issu de Planck qui fait que ça devient une « constante », un simple mot, comme tous les noms-les-formes apportant confort ou certitude, habitude, isme ou système. Certains se sont emparés de l’opinion de Planck, c’est tellement rassurant une chose extérieure comme un bel objet dans le supermarché ou maintenant aussi sur Amazon, nouveau Dieu de la consommation !!! Conso-mateur (Pour-Voir)…
Qui a dit que « la lumière est indépassable » ? Moïse ? La lumière comme tout le reste est du domaine mental : « Le but est de devenir plein de lumière » dit Ramana Maharshi à l’entretien 70. Lumière ou le Soi, Maât, voir l’introduction en haut de page où il est question de
« retournement de la Lumière ». D’ailleurs, le mot ILLUMINATION veut bien dire RÉALISATION DU SOI.
À propos du « retournement de la Lumière » : « La lune luit grâce à la lumière réfléchie du soleil. Lorsque le soleil se couche, la lune devient utile pour révéler l’existence des objets. Lorsque le soleil se lève, personne n’a plus besoin de la lune, bien que son disque pâle reste encore visible dans le ciel. Il en va de même pour le mental et le Cœur. Le mental est utile en raison de la lumière qui s’y réfléchit, ce qui permet de voir les objets. Lorsque il est tourné vers l’intérieur, la source de son illumination resplendit par elle-même et le mental pâlit et ne sert plus à rien, comme la lune en plein jour » (R. Maharshi, entr. 98).
« Le Soi n’est ni lumière ni obscurité. Il est ce qu’il est. Il ne peut être défini [sinon on tombe dans la dualité sujet-objet] » (R. Maharshi, entr. 122).
LUMIÈRE OU VISON : tout est dans le mental. « Tout se trouve à l’intérieur de notre Soi. Pour voir le monde il faut un spectateur [pour créer un monde il faut un Dieu et pour avoir un œuf il faut une poule donc chaîne sans fin de dualité cause-effet]. Il ne peut y avoir de monde sans le Soi. Le Soi englobe tout. En fait, le Soi est Tout. Il n’y a rien à part le Soi » (Ramana Maharshi, entr. 143, qui rejoint aussi le
PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI).
Notre monde reposant dans le mental, il ne peut qu’être constitué de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule, ce que d’autres nomment « évolution », ou « dialectique matérialiste et historique », soit l’être humain né de la matière. Que ce darwinisme s’écroule et le capitalo-socialisme s’écroule. Car le capitalo-socialisme et les sectes genre GODF est la tentative de RÉALISATION DU SOI ou Royauté effective du CHRIST (sens du Soi), mais À L’ENVERS.
Dans la vidéo ci-dessous à 38’ 50” Dominique Tassot, comme Jean Coulonval et
son explication du Tour à métaux, explique aussi clairement l’opinion avec l’exemple de la bougie et donc du temps qui coule (bougie comparable au sablier et « temps qui coule »).
Idem, comme Coulonval : l’humain construit une horloge pour mesurer le « temps » ; il lui donne le nom-la-forme « Horloge » : ce n’est pas parce qu’on a une « horloge » qu’on
« connaît le temps »,
PARCE QUE CETTE HORLOGE A ÉTÉ CONSTRUITE PAR L’HUMAIN, ET À UNE ÉPOQUE DONNÉE. Idem pour tous appareils de mesure construit nécessairement par l’humain, et qui de ce fait n’auront aucun critère de vérité et ne seront que Pour-Voir
(2)…
Un appareil de mesure nécessairement construit par l’humain est un TÉMOIN (un CONTRÔLE ou Pour-Voir
(2), une opinion), donc la dualité sujet-objet dont le sujet témoignera, lancera son opinion de l’objet. Dualité création du mental ; l’opinion qu’il y a un témoin, une mesure, c’est dans le mental. « S’il y avait un témoin de l’oubli, dirait-il :
”Je suis le témoin de l’oubli ?” » (R. Maharshi, entr. 180).
Idem pour l’invention de la « machine à remonter le temps » : comment le remonter AVANT la fabrication de la machine ? Il faudrait que la machine elle-même soit « atemporel » (sans temps…).
Idem pour Moïse et tous les « textes descendus du ciel » genre Coran, Commandements, etc. : Moïse « reçoit la loi » ou Mohammad reçoit du Ciel un texte À UN CERTAIN ENDROIT ET À UNE CERTAINE DATE et en UNE CERTAINE LOGIQUE DE PENSÉE EN NOMS-LES-FORMES !!! Ils vont donc fabriquer un SUPER ÉGRÉGORE (le Contrat ou Consensus, le senti-ment, l’opinion publique, consensus social et sa « liberté d’expression » en forme « d’unité dans la diversité ») qui a encore la force de rayonner jusqu’à nous. On ne peut pas parler de « coagulation » (fixation) de cet égrégore dans l'imbécilité
« le temps sera accompli », genre
« fin des temps » : nouvel
illud tempus (en fait : l’Instant, le ici et maintenan en forme de
”Nouveau vu à la télé”), comme s’il y avait plusieurs Instant, qui se baladeraient dans le temps qui coule ! Il y a là un big problème !!! Le moment de la révélation faite à Moïse par Dieu (donc Moïse devenant un Réalisé vivant) n’en demeure pas moins UN MOMENT LIMITÉ ET BIEN DÉTERMINÉ DANS LE TEMPS. Pour que Moïse conserve son état de Réalisé vivant, il aurait dû le conserver EN PERMANENCE ET LA FACE DU MONDE EN SERAIT ALORS CHANGÉ DÈS SON « ÉPOQUE » et nous ne vivrions pas l’état actuel de notre civilisation mortifère, ce serait le Paradis sur Terre. MOÏSE N’EST QU’UN ÉVÉNEMENT HISTORIQUE, UNE CHOSE EXTÉRIEURE. Les religions abrahamiques fabriquent leur Big bang « à la fin des temps », construisant ainsi cette Super Carotte en forme de désir pour mieux contrôler et manipuler les masses, contrôler le « social ». Ces trois religions et leur « fin des temps » font le contraire de « Le Royaume des Cieux est en vous » (et sans condition c’est gratuit pour tous puisque notre état naturel, si on ne se prend pas pour le corps, le ‘je’).
Vers la fin de la vidéo ci-dessous, je ne sais pas ce que Dominique Tassot entend par Dieu ? À mon sens il est un
créationniste, division idiote entre iceux et les évolutionnistes genre capitalo-socialistes puisque tous reposent en définitive sur le UN. Maintenant, vous avez aussi des gens qui accusent les partisans du UN de tyrans, parce que ce camp opposé ne jurent que par le DEUX ! (Ce camp serait plutôt celui des entrepreneurs en binaire informatique où n’existe que la dualité zéro-un et sur lequel repose la presque totalité de la technologie actuelle. Comme partisans du Deux vous avez depuis 1789 la Droite-Gauche… le Bien-Mal, etc., la liste est à l’indéfinissable, soit en évolution constante, EN OPINIONS CONSTANTES : la polémique n’a jamais de fin, elle est évolutionniste, comme
« l’unité dans la diversité » des capitalo-socialiste consommateurs).
Le créationnisme implique un DIEU OU UNE, OU DES ENTITÉS EXTÉRIEURES, alors que dans la Bible il est écrit : « Le Royaume des Cieux est en vous ». Là encore : BIG PROBLÈME de ce qui s’est transformé en ces trois religions abrahamiques… Bref, à partir des questions-réponses, vers la moitié, la vidéo est inintéressante.
Notes.
1. Perle vierge ou Essence : « La terrasse de l’âme est dirigée par quelque chose. Mais personne ne connaît ce par quoi elle est dirigée et ne peut donc la diriger [c’est-à-dire que personne ne connaît qui dirige la Conscience humaine, alors personne ne peut la diriger non plus. La conscience humaine contient le Soi, ou Tao] » (
Tchouang-tseu,
Keng-sang Tch’ou). Pour moi ce n’est pas du créationnisme, Soi ou Tao sont intérieures.
Perle = Vierge, Immaculée Conception. CHRIST = PERLE. QUÊTE DU GRAAL = QUÊTE DE LA PERLE. PERLE = BLANC DE L’INSTANT (Réalisation du Soi-Instant). PERLE = VÉRITÉ.
2. Comme Dieu, la Vérité n’a pas à être, elle EST : sinon, elle est œuvre du Diable ou Opinion, la religion du Nouvel Ordre Mondial et ses « réseaux sociaux ».
HISTOIRE DU DIABLE ET DE SON AMI (extrait de la conférence de
Jiddu Krishnamurti à Omen en 1929, où il expliquait que
« La Vérité est un pays sans chemin », qui là encore rejoint le Paradoxe de la Réalisation du Soi).
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance » (dont le crédit-crédo-croyance des banquiers ou marchands de confiance).
Krishnamurti est contre les sociétés secrètes dans le style franc-maçon.
Aucune organisation secrète, ou non, comme un parti politique ou un Think tank n’a le droit d’aucune manière de forcer les êtres humains à suivre une direction particulière (une ingénierie sociale, disent certains à ce hui), car c’est FIXER, NORMALISER le principe de la vie qui est perpétuel MOUVEMENT et TRANSFORMATION. Toutes les sociétés secrètes ne pondent que leurs OPINIONS. Et effectivement lorsque quelqu’un a trouvé quelque chose, les problèmes surviennent parce qu’un aura d’égrégore d’organisation se met à tourner autour, et alors le Diable est de la partie et c’est de la bonne bouffe pour lui.
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