Non, non, la Chimère ne se tari pas en asséchant ses sources comme le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source, PARCE QU’IL N’EXISTE ET N’EXISTE PAS DE CHIMÈRE !
La CHIMÈRE EXISTE BIEN DANS NOTRE MONDE ACTUEL : ELLE DÉVORE UN PAYS COMME LE FONT LES ÉTATS-UNIS DEPUIS LEUR USURPATION DES PAYS AMÉRINDIENS, AUSSI BIEN QUE PAR LE TYRAN PERVERTI, TYRANNIQUE OU MALADE QUI SE TROUVE DANS CET EMPIRE USURPATEUR SE PRENANT POUR « LE PEUPLE ÉLU » QUI DEPUIS SA CRÉATION NE FAIT QUE TUER, TUER, TUER. Si vous n’êtes pas convaincu, demander ce qu’ils en pense aux Amérindiens…
L’Empire USionistan est le summum de la division mondiale, encore pire qu'un de ses tyrans du moment comme D. Trump qui crache : « Aucun enfant de Dieu ne devrait avoir à subir une telle horreur ». Voilà comment diviser en maître en jouant sur les émotions, le senti-ment et foutre le chaos partout en se prenant pour « le peule élu », le « peuple-prêtres » (enfin sa chefferie ) : Ordi, pardon, Ordo ab Chaos conformément à la division winners-losers et tous les Trump qui veulent se réfugier dans le camp du « bien » !
CHIMÈRE : [CHIMÈRE] 1220, Coincy, du Latin
CHIMAERA ALCHIMÉRE. Aller ça et là : [RESVER] [RESVERIE].
Veille ou rêve c’est kif-kif : ombres, fantômes, liaisons avec le monde des morts ; Songe : assemblage d’images ; Vision : perception surnaturelle où découverte d’une
« réalité » voilée. Le rêve devient réalité, quand on reconnaît, en estimant être réveillé, une architecture, un paysage, ou la personne de ses rêves. On rêve éveillé !
La Chimère est engendré par Typhon, monstre grecque, qui engendre aussi Cerbère et l’Hydre de Lerne, etc. Il a faillit vaincre Zeus ! C’est donc l’ennemi du Soi. Typhon dans l’un de ses symboles est représenté par un âne ; les premiers Chrétiens étaient représentés par un crucifié à tête d’âne ! Âne :
Ker-onos hiéroglyphe très fréquent de Chronos, Saturne ! C’est-à-dire que pour les Païens Christ-Jésus n’est autre que Saturne ou Chronos (ça tourne et ça dévore… ses enfants, comme Satan bouffe tout, comme l’opinion bouffe tout. Satan ou Lucifer : même Thème correspondant à UNE DÉVIATION, UNE ERREUR DE MANŒUVRE DE LA MÉCANIQUE…), il en sera de même pour Rabelais (selon Grasset d’Orcet et en référence à Tacite (
Histoire V, 4). D’autres auteurs antiques parlent aussi d’un Dieu à tête d’âne adoré par les premiers chrétiens, parfois désignés du nom
« d’âniers », ce qui continus d’intriguer les commentateurs !
Notez que Typhon représente aussi un gaz dangereux (Volcans). Le Dragon, également symbole de l’ego, crache du feu et en même temps des gaz mortels… Comme il est l’ego, il a sa source dans le Soi, il est alors naturel qu’il soit aussi symbole de Sagesse, de renaissance, d’immortalité ; en Chine les Immortels ou Réalisés vivants chevauchent les Dragons volants. Bref, il n’y a pas de « gouffre » entre nous et l’Univers, tout étant dans le mental…
CHRIST-SATURNE-LUCIFER = MÊME SOURCE.
Pour les Cathares Satan est le démiurge, le Créateur ; c’est lui qui apparaît et parle aux prophètes ; le Dieu
« bon » qu’aucun regard ne peut apercevoir.
Pour les Astrologues Saturne c’est pas bon du tout : inertie, contraction, concentration, fixation, donc possession qui veut cristalliser, fixer, rigidifier, codifier, empêcher tout mouvement ou changement, se vouloir à tous prix le winner. Notre époque est bien celle de Saturne, aussi bien en négatif qu’en positif !!!
Chez les chimistes vulgaires Saturne c’est le Plomb, la Connaissance ou
« Père des Dieux », ou l’Azote (A à Z de
Raymond Lulle), voir la page :
Partout et nullipart. Saturne ne pouvait qu’apparaître APRÈS l’Äge d’Or…
Saturne, Christ-Jésus ou Lucifer sont chargés de nous libérer de l’ego ; ils s’y prennent selon leur Thème et Variations respectives.
LORSQUE NOUS COMPRENONS QU’IL N’Y A RIEN, LA CHIMÈRE MEURT ! Alors nous comprenons que notre ego et l’Univers forment une unité bien plus indivisible que cette république mortifère de l’après 1789 qui se veut aussi
« indivisible » et qui ne sert qu’à nous duper. Quand nous comprenons qu’il n’y a RIEN, Chimère de république meurt aussi.
Le bien et le mal est aussi arbitraire que le beau et le laid, etc. Des tyrans comme tous les présidents de l’Empire USionistan ne l’ont pas compris ; aucune chefferie ne le comprend. À ce jeudi 6 avril 2017 l’Empire USionistan et l’Empereur Trump et sa clique a officiellement déclaré la guerre à la Syrie ! Ça se tient avec la proximité de 2020 et ses « froideurs » à venir où viendra s’ajouter la concrétisation de la « troisième guerre mondiale » (combinaison du chaos humain et du Cosmos : Un est le Tout. Évidemment le palais de l’Empire, la City de Londres, n’en sortira pas vainqueur. City de Londres à laquelle il faut ajouter dans l’après Mao et l’après URSS la City de Shanghaï et sa Bourse, voir ajouter Hong Kong encore plus Wall Street !).
L’Empereur D. Trump regarde les autres de toute sa hauteur du Fric/Flic, et le « spé(a)cialiste » se prend pour un génie dans sa « spé(a)cialité ». Qu’est-ce qui compte dans tout ça ? Il n’en reste rien après la mort et il n’y avait rien avant la naissance. Ce qui compte pour les types du Thème D. Trump c’est uniquement le FRIC/FLIC :
l’éphémère sans l’éternité ! Un artificiel bien plus néfaste qu’une simple moisissure.
Qu’est-ce que c’est cette « civilisation » de béton et buildings qui fout la guerre partout et qui ne jure que par le « progrès » ? En fouillant partout on ne trouve que des types comme moi qui écrit cette page. Est-ce que le smartphone, l’ordinateur, l’éclairage à l’électricité, l’avion ou la télévision à maintenant écran plat comme une crêpe bretonne est un signe de progrès ? Nécessairement pas, aussi exacte que 2+2=4.
Toutes les inventions citées ne servent que le FRIC/FLIC de la City des Londres-Hong Kong-Shanghaï ; elles se sont d’ailleurs toutes développées dans le courant de l’industrialisation galopante pendant tout l’après 1789 : le 19è siècle et la montée en puissance des banques et de l’industrie du pétrole et de la recherche de l’Or métal.
Quel ignorant de première classe le Donald Trump qui veut sauvegarder son prestige impériale ! Quelle arrogance sa chefferie de l’Empire USionistan. Quelle arrogance, vous ne vivrez pas 100 ans. Votre fin est proche.
À propos de la Chimère, voici une histoire qui peut s’y rapporter en forme de Frankenstein mâtiné de
« l’homme augmenté » des transhumanistes des Google & Cie., dans
Le Chant de l’Éveil (de Kôdô Sawaki (1880-1965), dans les commentaires de Taisen Deshimaru (1917-1982).
Il était une fois un moine qui faisait
zazen [méditation]. Un démon arriva avec un cadavre sur l’épaule qu’il laissa choir devant le moine. À ce moment survint un autre démon :
- Donne-moi ce cadavre !
- Il est à moi. C’est moi qui l’ai apporté ! (Répond le premier démon).
Et ils commencèrent à se quereller. Comme ils n’arrivaient pas à régler leur affaire, ils décidèrent d’en référer au moine :
- Maître, c’est moi qui ai apporté ce cadavre ! (dit le premier démon).
- Oui, en effet, c’est bien toi (répondit le moine).
Le second démon furieux lui arracha un bras et le dévora.
Le premier démon s’écria :
- Pauvre moine ! C’est à cause de moi qu’il souffre !
Et il enleva un bras au cadavre qu’il accrocha à la place du bras manquant au moine.
Le deuxième dragon s’empara alors de l’autre bras du moine et l’avala. Il s’attaqua ensuite à une jambe puis à l’autre, à la tête, et tout le corps y passa.
Le premier démon remplaçait les pièces au fur et à mesure [comme pourraient le faire Frankenstein et les transhumanistes et leur
« homme augmenté »]. C’est ainsi que le moine perdit tout ce qui était à lui tandis qu’il était en
zazen. Ce qu’il possédait maintenant appartenait au cadavre. De sa personne d’origine, il ne restait rien. Ce corps n’est-il pas un cadavre ? Ce corps n’est-il pas à moi ?
Au fond, qui suis-je ?
Ne pas me prendre pour un autre, sinon, c’est l’asile de fous ! Ou direction la police pour un contrôle
« d’identité » et posséder la preuve que la personne en garantissant son
« identité » singulière grâce à l’exhibition d’un certificat de
« non-identité » est bien elle ! Bref, je suis
« non identique » à quelque personne que ce soit. Impossible de penser le même sans penser du même coup son propre contraire, d’imaginer une identification qui ne passerait pas par le biais obligé d’un
« ne pas être identique » en quoi se résume paradoxalement la fameuse
« carte d’identité » et maintenant le fichage ADN, le vide !!!
Tout ça est Chimère parce que ça rejoint parfaitement le paradoxe de la Réalisation du Soi. La recherche de sa propre identité, la Réalisation du Soi semble impossible puisque nous sommes le seul Réel possible, et ce seul Réel est précisément ce qui, pour être sans copie, sans dualité sujet-objet, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification.
Bref, c’est toute la vie terrestre qui porte l’interrogation QUI SUIS-JE ? Le philosophe Pascal écrivait à propos du réel : « Un ensemble non clos d’objets non identifiables [il n’y a pas de nom-la-forme] ». Le seul réel est étranger à tous noms-les-formes ou caractéristiques, sinon on tombe dans la dualité sujet-objet. Le seul Réel, le Saturne, est extra-ordinaire en tant que singularité (Soi) et seul de son espèce. Saturne bouffe bien ses enfants (identité non identifiable…) !
CHIMÈRE = CROYANCE : CE QUI EST SANS OBJET, OU CE QUI EST À « LA FIN DES TEMPS ». C’EST LA SUPER CAROTTE. Le propre de toutes les croyances est qu’elle sont indéracinables, parce qu’elles sont sans objet à saisir (on ne peut saisir la
”fin des temps”) ! Là encore : ÉPHÉMÈRE/ÉTERNELLE.
CHIMÈRE : le rapport le plus Maât (direct) de la conscience ou ‘je’ au Réel est ainsi un rapport de pure et simple ignorance, comme l’énonce
Ramana Maharshi à l’entretien 199 : « Il n’existe rien de tel que l’ignorance. Elle ne se produit jamais. Chacun de nous est la Connaissance même. Seulement, la Connaissance ne brille pas facilement. Quand l’ignorance est dissipée, la sagesse, qui est toujours là, se révèle ».
Qu’on pleure ou qu’on rie, qu’on aime ou qu’on aime pas, qu’on soit pour ou contre, quand on découvre le Vaisseau de la Loi, il ne reste que le Vide, le Soi, c’est-à-dire notre véritable nature. Quand on constate le seul réel, il n’existe plus ni humains ni loi, il n’existe plus de noms-les-formes. il n’existe plus la dualité pur-impur, ou naissance-mort. Comment voulez-vous voir la Réalité en tant qu’être humain ? Nous ne pouvons voir que notre monde d’humains (d’après la Chute) ! Un financier de Hong Kong ou de Londres ou de Shanghaï ne voit que le FRIC/FLIC ! Idem pour le voleur ! Idem pour le juge qui voit tout le monde comme
« justiciable » ou le contrôleur du train qui
« fait son métier » comme un poisson voit son monde de poisson, ou qu’un spécialiste ne voit que sa spécialité, et qu’un consommateur voit le monde comme un consommateur conditionné par ceux qui inventent ce conditionnement
Vous mettez une heure sur un cadran solaire, et jusqu’à une « horloge atomique », et vous êtes un killer de l’Âge d’Or ! En vivant le Soi il n’existe pas de temps qui coule il n’existe que l’Âge d’Or, là où tous les êtres, sensibles et insensibles sont le Soi ou TAO ; l’Herbe, le Scarabée, l’Arbre, le Pays, la Planète, tout est le Soi, le
Centrum Centri. C’est « le Grand Temps » de tous les possibles, la Stargate de la Vraie Création.
Il est plus que temps de comprendre la seule réalité, mais la condition humaine et surtout sa chefferie s’y oppose en croissance permanente, voyez le délire des transhumanistes et le « progrès » qui n’en est pas un ! Tous ces gens nous entraînent dans des couches et des couches d’illusions dont il sera de plus en plus difficile de s’extirper.
SANS EXCEPTION : TOUT EST SYMBOLE, TOUT EST ILLUSION : chacun s’enferme dans sa spécialité (sa division) sans voir l’ensemble.
En coupant la chaîne de cause-effet, on con-naît la Vraie Liberté, comme l’histoire de l’œuf et la poule cité par Jean Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux : Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu. Jean répond alors : Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Ce qui forme la parfaite prison de chaîne sans fin de causes-effets dont les deux bouts ne se rejoignent jamais, et que l’on peux allonger à l’infini, sans qu’aucun raisonnement soit valable. C’est le principe de la tyrannie de l’opinion qui n’a pas de fin, le principe de l’évolutionnisme façon Darwin et transhumanisme et judaïsme.
Le vrai problème n’est ni le temps qui coule ni l’espace, mais l’Essence (1) de l’Univers. Quand on voit l’ensemble, il n’y a plus de dualité sujet-objet : les choses sont SANS POURQUOI, elles SONT, C’EST TOUT.
Eh ! les Couilles en Or Rothschild-Rockefeller, vous voulez
« sauver le monde » ? Demandez-donc l’aumône au plus miséreux des miséreux. Il pensera qu’on peut encore lui demander quelque chose et en retrouvera la graine de sa dignité. On n’est pas pauvre quand on donne (gratuité), de plus, la pauvreté est une maladie de civilisation, d’étatisme.
Un Rothschild-Rockefeller a horreur de recevoir en don ce qu’il a de plus cher au monde : l’argent. Un individu Rothschild-Rockefeller a horreur qu’on lui fasse l’aumône, ça lui enlève son étiquette
« argent », sans laquelle il n’existe plus.
Le comble pour les Rothschild-Rockefeller ou les « politiques » (spécialistes en bandes organisées et en réseaux judéo-maçonniques), c’est le vide ou silence ! Pour ces gens là la parole suprême c’est LA BOMBE DU MILITAIRE, le truc qui explose comme le moteur à explosion du même thermodynamisme et son pétrole du Moyen-Orient si convoité par l’Empire et son
« prix du baril » de l’oligarchie anglo-américaine. L’Empereur D. Trump porte bien son nom comme une trompette de la renommée, mais bien mal embouchée comme le chantait
Georges Brassens. Toute chefferie a horreur du silence, il lui faut du bruit, du Fric/Flic et des explosions et des balles de thermodynamique.
Un est le Tout, mais pas à la capitalo-socialisme, c’est-à-dire pas à la façon de l’Empire de Trump, pas à la façon du cancer de l’égalitarisme, parce que chacun est UN, chacun en tant que Vaisseau est le Soi ici sur Terre. Christ-Jésus ou Lucifer ou Adolf Hitler ou un clochard ont même origine. « Lucifer a été intronisé par Dieu pour régner sur le monde céleste. Il fut déchu. Il fut banni en enfer. Il en devint le maître, mais subordonné à Dieu », écrit
Jacob Boehme dans
De la signature des choses.
Dans l’actuelle dualité winner-loser et du culte du narcissisme, chacun se prend pour le winner dans sa démocratie et croit qu’il est plus heureux que le clochard, qui lui a aussi son propre bonheur, sa
SIGNATURE-SINGULARITÉ. Quand sa journée est finie, il rentre dans son chez lui en titubant, il se recroqueville dans un carton et s’endort comme un Bienheureux. C’est son bonheur et pas celui de l’égalitarisme dictatoriale. Ce qui rejoint de qu’écrivait
Gustave Thibon dans
Diagnostics quand, avant 1789, le monde occidental n’était pas encore contaminé par cet égalitarisme dictatorial : « Au début du siècle dernier [un peu plus d’une décennie après 1789], dans nos villages provençaux non encore travaillés par la fièvre républicaine, une extrême familiarité régnait entre le seigneur du lieu et les paysans : on jouait aux boules ensemble après les vêpres, les demoiselles nobles dansaient avec les jeunes gens du village, etc. De tels courants de sympathie EFFECTIVE n’étaient possibles que dans la mesure où chaque classe restait liée à sa position [sa signature], en dehors de toute contestation et de toute envie [éloignement de l’Instant ou Soi]. Dans ces milieux, où les différences sociales étaient acceptées et vécues comme d’indiscutables nécessités, la familiarité pouvait grandir, d’une classe à l’autre, sans danger de promiscuité [ce que je nomme Super Grégarisme ou égrégore actuel] :
UNE FRATERNITÉ PROFONDE NAISSAIT DE L’ACCEPTATION DE L’INÉGALITÉ [ce n’était pas encore le culte du narcissisme et du selfie à toutes heures] ».
Thibon ajoute avec justesse : « Le messianisme égalitaire engendre au contraire, dans le peuple, la révolte et la méfiance à l’égard des chefs, chez les chefs [voir les guerres d’opinions entre les partis politiques du républicanisme], le souci de garder la distance à l’égard du peuple [les présidents de régime républicain sont des rois] : d’une part un réflexe d’agression et de l’autre un réflexe de défense, la guerre au lieu de la communion. Car - quelle que soit l’habitude que la Révolution française nous ait donnée de voir accouplés ces deux mots -
la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité ».
Cette Fraternité naturelle décrite par Thibon c’est cela la SIGNATURE parfaitement décrite par Jacob Boehme dans :
De la signature des choses, que je puis traduire par l’exemple du chien mort : D’un chien mort, il se forme des vers. C’est la Nature qui travaille, sauf si on aide la Nature : il suffit d’observer la qualité de l’air, le lieu où le chien a été tué. La Nature trouve d’elle même les mânes favorables pour la transformation. Boehme affirme que pour découvrir les mystères il suffit d’observer la Nature autour de nous, les astres, les arbres. Encore faut-il réaliser l’Instant ou Soi !
Jacob Boehme donne un autre exemple : Par exemple l’Enfer est un mal pour les Anges, car ce n’est pas leur pays d’origine ; et l’Enfer sera un bien pour les démons puisque c’est leur pays.
C’est-à-dire que tout se résume à VIVRE L’INSTANT, LE SOI : UN EST LE TOUT ; LES SEMBLABLES PAR LES SEMBLABLES ; NATURE À NATURE ou NATURE ESJOUIR NATURE, ou d’Ouvrier à Ouvrier ; CHACUN SA SIGNATURE (à ne pas confondre avec le spécialiste de nos jours…).
Cela correspond à la Réalisation du Soi ou le Connaître toi-même par toi-même. ce que Boehme nomme l’ARC-EN-CIEL : « Il est l’instant où paraissent les couleurs qui sont la splendeur du Néant. L’Arc-en-Ciel n’est pas seulement un demi-cercle, il est le cercle tout entier dans lequel s’inscrit la croix. Il est la roue de la vie qui s’immobilise pour être contemplée pendant cet instant. Elle tournait follement et elle était le symbole des ténèbres. Maintenant la vie resplendit en son centre. La clarté du Néant est devenue la lumière dont l’éclat est riche de toutes les couleurs. L’éclat de la lumière est la TEINTURE. IL EST LA FLEUR DU FEU. la teinture est la beauté et le meilleur de toutes choses.
Elle est LE REMÈDE UNIVERSEL que recherche l’adepte et qu’il trouve en lui-même. Elle est au cœur de l’âme universelle [le Soi] et de l’âme humaine. Elle est le trésor, LA PERLE [voir la page
Humain = Scarabée] ».
Et Jacob Boehme enchaîne avec la PANique que provoque la survenue de la Connaissance dans la Conscience dans l’Instant (le Blanc de l’Instant, le Soi, la
”Signature” de Boehme) : « Une fois qu’il a perdu sa violence, le feu est la vraie vie qui se communique à la douceur. C’est ainsi que Mars devient l’âme de Vénus… ».
Note.
1.
ESSENCE (le Soi) : ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit
Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive, c’est faire erreur ».
Lumière de l’Essence et lumière de la conscience sont donc totalement différentes. « Si ceux qui étudient la Voie ne connaissent pas la réalité, c’est parce qu’ils n’ont reconnu que la partie
”conscience” de l’esprit, racine d’une succession infinie de naissances et de morts depuis des temps sans commencements [évolutionnisme], et que pourtant les imbéciles appellent
”l’être originel” », dit un grand maître chan du 9è siècle du nom de Tchangsha, cité dans
Le Secret de la Fleur d’Or.
Le principe du
Secret de la Fleur d’Or étant « Le Retournement de la Lumière », cela consiste à correctement retourner la lumière primordiale qu’on ne peut attribuer à rien, de telle sorte que n’intervienne aucune pensée consciente [donc c'est une Réalisation du Soi] ».
Le mot « Essence » peut se définir à travers l’entretien 363 de Ramana Maharshi, le guide : « Par
« guides spirituels », nous entendons ceux qui sont
« spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont
« matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever ».
Avec la razzia laïcité, de nos jours la foi prend sens de conditionnement éducatif en se faisant une idée de Dieu à partir du temporel. C’est donc une fausse foi comme la démocratie n’est pas une démocratie… Mais la Vraie Foi c’est la Connaissance : voir le temporel à partir de Dieu ou du Soi, et ensuite seulement on peut parler de « création ». Donc la Vraie Foi ou Soi étant notre état naturel, elle ne se cultive pas, ne s’approfondie pas !
« Le Soi ne peut jamais être illusoire. Il est la seule Réalité. Ce qui apparaît doit également disparaître, ce n’est pas permanent. Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent ».
Les Essences, ce sont les « Maîtres » intérieurs. Le Maître n’est JAMAIS à l’extérieur. « Si le maître était vraiment un étranger dont vous attendez la venu, il serait voué à disparaître lui aussi. Quel est l’intérêt d’un tel être transitoire ? » pourrait répondre Ramana Maharshi sur l’attente de leur messie par les Juifs !!!
R. Maharshi ajoute cette importance, que tant qu’une personne se considère comme le corps, le ‘je’ ou mental, alors le maître devient nécessaire et il apparaîtra avec un corps ; d’où ce judaïsme totalement matérialiste attendant un Guru (Messie), et système purement politique de manipulation des foules, comme du temps de Moïse… et crachats et nouvelle crucifixion de Jésus par les Couilles en Or et leur laïcité marchande.
« La terrasse de l’âme est dirigée par quelque chose [correspond à la Lumière de l’Essence qui est au-delà de la conscience conceptualisante qui n’est pas la Lumière de l’Essence]. Mais personne ne connaît ce par quoi elle est dirigée et ne peut donc la diriger [la conscience humaine dépend du Soi ou TAO] ». (
Tchouang-tseu,
Keng-sang Tch’ou).