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Le Pays du Rien du Tout Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 12-04-2017 00:32

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Le Pays du Rien du Tout
et de la Demeure du Sans Pourquoi.
Le Pays où il n’y a pas d’utilisation,
Rien ne s’use, Tout est éternel.
On ne « fait » pas
puisqu’il n’y a rien à ce que
ça rapporte comme un chien
rapportant à son maître.
Donc on ne « tire » pas profit.
Dans le Pays du Rien du Tout
on invente de « seconde en seconde »,
on ne fait rien en double.
« Raison » ou « Folie » n’existent pas
au Pays du Rien du Tout, comme
n’existent pas « altruisme » et « égoïsme »
qui la plupart du temps se réduisent à l’ego.
 
 
Avec la judéo-maçonnerie spéculative-spéculum et compas-équerres : È finita la commedia ! C’est la Chute, les lois, le capitalo-socialisme, terminé l’Âge d’Or.
 
Page dédiée à Edith Piaf
 
 
Dans le Pays du Rien du Tout, pas de Moïse et autres calculateurs à la judaïsme et aux noms-les-formes de travailleurs du chapeau. On ne produit pas, c’est qu’il n’y a Rien du Tout à produire. Cette Vérité de non-production est symbolisé par la Luciole qui figure les Réalisés vivants chevauchant le Dragon.
Dans ce Pays, pas d’ordinateur puisqu’on ne calcule pas ; personne n’aurait l’idée d’avoir « des chiffres en tête », ou des dates ! Alors que les Occidentaux en bons Juifs passent leur temps à pianoter des calculs sur les claviers de leurs ordinateurs. Ça sent la magie Noire, la Kabbale rabbinique gonflée de Wall Street !
 
Le Dragon symbolise le Grand Disciple qui a dompté son Dragon, son ego.
Dans les pays qui connaissent encore l’argent, les jeunes suivent les cours d’un professeur uniquement parce qu’ils ont un examen à passer, et un diplôme à obtenir. Aussi ils sont près à supporter n’importe quoi, surtout pour se loger et se nourrir.
Dans le Pays du Rien du Tout, les étudiants partent à pieds en quête du Maître, « passent la nuit » dans un temple, mangent de la nourriture prânique, puis assistent à une leçon du Maître. Si icelui ne leur convient pas, ils lui disent au revoir et partent sans hésiter comme en Occident on sort d’un grand magasin sans avoir rien acheté. Ils lacent leurs sandales et reprennent le chemin vers un autre temple. Quand ils trouvent un Maître à leur convenance, ils restent avec lui toute leur vie.

Bien-sûr dans le Pays du Rien du Tout où on ne calcule pas, il n’existe ni riches ni pauvres, parce que c’est l’argent qui fabrique les riches et les pauvres.
C’est aussi le Pays où l’on ne naît pas, on ne meurt pas non plus : naissance ou mort ne veulent rien dire ! Il n’y a pas non plus de maladie puisqu’on n’y mange pas de nourriture matérielle puisqu’on considère la réalité matérielle de son corps comme une parfaite illusion, du vide. Le corps physique dans ce pays n’existe pas, n’a pas d’existence, c’est simplement un rêve. Il suffit d’en prendre conscience, alors naissance et mort ne sont pas différents, ce qu’enseigne aussi l’Alchimie.

Dans le Pays du Rien du Tout il n’y a pas besoin « d’éveil » ou de « libération » : tout le monde a conscience du mot « Libération » puisqu’il n’existe pas de noms-les-formes. Dans le Pays on n’a pas peur de naître et encore moins de mourir. On sait que vie et mort ne nous concerne pas. Si cela on le comprend, on sait qu’on est sur le sentier menant au Pays du Rien du Tout, là où fondamentalement, il n’y a Rien du Tout. Il n’y a même pas besoin de s’attarder à épousseter un miroir afin de ne pas y laisser s’attacher la poussière.

Dans le Pays du Rien du Tout il n’y a que l’AINSITÉ, variation de « Je suis ce JE SUIS ».
Par exemple dans le Pays du Rien du Tout venait d’arriver un jeune moine. Un jour, un visiteur vint à frapper à la porte du temple.
- Ouvrez-moi !
- Qui êtes-vous ? demanda le jeune moine ce jour en service au porche d’entrée.
- C’est moi, je viens voir l’abbé.
Le visiteur était un sage qui venait souvent visiter le temple. Le jeune moine courut du plus vite qu’il pouvait dans ce Pays où le temps-espace  n’existe pas !
- Monsieur, Monsieur !!
- Qu’est-ce qu’il y a ? répond l’abbé.
- Euh !
- Un visiteur ? questionne l’abbé.
- C’est quelqu’un.
- Qui ? Quelqu’un ? Quoi ?
Avant d’aller ouvrir le porche du temple, l’abbé alla au bosquet d’où l’on apercevait l’entrée et jeta un coup d’œil à travers les feuillages.
- Oui, en vérité, c’est bien « quelqu’un ».
Bref, question-réponse ou contenu de quelqu’un ce ne sont que des noms-les-formes à complications sans fin. Aucun mot ne peut exprimer « quelqu’un » ni aucun savoir appréhender. La Connaissance se fait sans espace-temps : INSTANTANÉMENT, par émission de la partie du Tout naturellement dans l’Instant hors du tréfonds (trois) d’un individu, sans bagage ou diplômes source de conventions à n’en plus finir.
La Connaissance c’est MAÂT, ce qui est direct, qui se passe de Cœur à Cœur, on ne s’attarde pas dans le vide ! C’EST L’AINSITÉ. En sanskrit tatathâ ; en japonais shinnyo : « la vérité c’est ainsi ». Il n’y a pas de nom-la-forme. L’ainsité est le Sans Pourquoi, pas de naissance, pas de mort, égalité pour tous. Ainsité = non-dualité, seule Réalité, Soi, Tao, Cœur, etc. Ainsité proche du Samâdhi (absorption totale dans la contemplation ; expérience directe du Soi, mais temporaire) :
Samâdhi à l’entretien 34 de Ramana Maharshi : « Lorqu’un homme meurt, on prépare le bûcher funéraire et on y dépose son corps. Puis on allume le feu. La peau est brûlée, puis la chair, les os, jusqu’à ce que le corps entier soit réduit en cendres. Que reste-t-il après ? Le mental. La question de pose : « Combien y a-t-il de personnes dans ce corps, une ou deux ? » S’il y en a deux, pourquoi dit-on ‘je’ et non pas « nous » ? Il n’y en a donc qu’une seule. D’où naît-elle ? Quelle est son essence (svarûpa) ? Lorsqu’on poursuit cette enquête le mental disparaît aussi. Ce qui reste alors est perçu comme étant le ‘Je’. Puis, s’élève la question : « Qui suis-je ? » Le Soi seul. C’est cela la contemplation. C’est ainsi que j’ai procédé. En suivant cette méthode, l’attachement au corps (deha-vâsanâ) est détruit. L’ego s’évanouit. Seul brille le Soi ».
À l’entretien 110 : « L’état de samâdhi transcende le mental et la parole et ne peut être dépeint. par exemple, l’état de sommeil profond ne peut pas être décrit : l’état de samâdhi encore moins ». Bref, l’état de samâdhi ne peut s’entrevoir qu’en étant en samâdhi, donc être direct ou Maât, sans nom-la-forme.
À l’entretien 136 Ramana Maharshi dit que l’état de Samâdhi est notre état naturel. « C’est le courant sous-jacent à chacun des trois états, mais ces trois états sont en Lui. Le samâdhi obtenu à l’état de veille se maintiendra aussi durant le sommeil profond. La distinction entre conscience et inconscience relève du domaine mental, lequel est transcendé par l’état de Soi réel ». À l’entretien 141 il dit que le samâdhi doit être la vie naturelle de chacun. J’ai envie de me permettre d’ajouter : Oui, car n’étant plus un corps nous n’avons plus besoin de nourriture matérielle, terrestre, et c’est effectivement la Libération totale ; même de la temporalité du Kronos incestueux bouffant ses enfants, car il consomme lui aussi dans ce spatio-temporel de « son temps » encore un peu en Âge d’Or.
Le samâdhi étant notre état naturel, comme en sommeil profond, il est au-delà de tout Faire/Fer ou production qui rouille (naissance-mort).

- Sommeil profond : Bonheur sans effort. Absence de pensée ‘je’ [moi].
- État d’éveil : Absence de bonheur [sauf illusion en société de consommation de biens et de bouffe matériel]. Pensée ‘je’ [ego].
« Provoquer l’état de sommeil durant l’état de veille et c’est la Réalisation. L’effort doit être concentré sur l’extinction de la pensée ‘je’ et non sur l’introduction du vrai ‘Je’. Car ce dernier est éternel et n’exige aucun effort de votre part ».
(Extrait du tableau de l’entretien 222 de Ramana Maharshi.
À l’entretien 226 : « Je suis », dénué d’ego, n’est pas une pensée [correspondance avec Maât, ce qui est dans l’Instant]. C’est la Réalisation. Le sens ou la signification de ‘Je’ est Dieu. L’expérience « je suis », c’est « être tranquille ».

VRAIE CRÉATION : dans le Pays du Rien du Tout on invente de « seconde en seconde » puisque c’est le Pays de la FIXATION CAVALANTE : fusion absolue du mental dompté et de la sagesse (ça j’esse) qui change et innove constamment selon le principe de l’ÂGE D’OR, selon le Thème Soufre-Mercure.
Fixation Cavalante ou Sagesse immobile qui se retrouve dans les Arts martiaux authentiques, pas ceux du cinéma. Parce que dans les Arts Martiaux il y a Vraie Création puisqu’une situation ne se répète jamais deux fois de suite. L’issue du combat dépend de deux facteurs : l’un fixé à l’avance est le niveau du sabreur qui détermine le plus fort : la concentration ; l’autre niveau sera son expérience. Le plus fort pour gagner doit CRÉER EN PERMANENCE. S’il n’est pas en Vraie Création, il se fera battre par celui qu’il a en face de lui qui se trouvera d’un niveau plus faible que lui. La victoire dépend donc du mariage de deux facteurs comme Soufre et Mercure mais n'en formant qu'un : la Fixation Cavalante ou Sagesse Immobile. L’Instant est la Vraie Création réinventée d’Instant en Instant par la Sagesse. Comme on est dans la non-dualité, on ne peut pas pencher du côté de l’Instant ou du côté de la Sagesse !
Si vous vous laissez guider par la Sagesse vous deviendrez un judéo-maçon spéculatif rouillé de compas et d’équerres à toutes les jointures. Si vous vous laissez guider par les sentiments, vous tombez dans l’ego et ses dérives ! Vous tombez dans le côté obscur de la Force, modèle Star Wars.
Si vous vous fixez quelque part, d’un côté, ou de l’autre, vous mourrez (demeurer).
Quand on vit bien au Pays du Rien du Tout, on ne demeure que dans la Demeure du Sans Pourquoi, c’est-à-dire nulle part, seulement là où JE SUIS (comme la demeure de l’escargot), sans aucun nom, dans aucune forme, ni dans le vide, encore moins dans l’ego, encore et encore moins dans la Loi. Tel est « l’espace » du Pays du Rien du Tout, là où il est impossible de « nommer » la Vérité, déjà un nom-la-forme, comme le « quelqu’un » mentionné ci-dessus !

Dans le Pays du Rien du Tout il n’y a pas de diplômes ni de médailles et encore moins de « gloire » : personne n’aurait le nom-la-forme de se VANTER (faire du vent ou de l’esbroufe !), il n’existe pas comme en Occident « le progrès » (ni le recul !).
Le Pays du Rien du Tout est celui du Non-Agir, c’est pourquoi il n’y a pas de maladie mentale, car seul le malade mental se rend malade par lui-même, comm une sorte d’implosion (un tube cathodique d’ancienne télévision qui implose de l’extérieur vers l’intérieur). Le malade mental s’emprisonne dans des pourquoi et des comment en faisant de grands détours sans jamais aboutir comme le font les travailleurs du chapeau. Dans le Pays du Rien du Tout on est MAÂT : tout est direct et c’est très « pratique », ou plutôt TRÈS TRINITAIRE...

Pas besoin de « dormir » ni de « manger » au Pays du Rien du Tout : il n’y a ni hier ni lendemain, ni naissance ni mort, pas de corps donc pas besoin de nourriture matérielle. Ainsi, il n’y a ni consommation ni production, conformément au sens du mot INSPIRATION, ou RESPIRIANISME, du même Thème que le SOUFFLE (de Dieu) dans la Genèse (Ancien Testament des Hébreux) : « Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux », illustration parfaite du Prâna (principe vital : souffle de vie).

Le Pays du Rien du Tout est comparable au Tapis Volant ou au Jardin (Paradis), Thème de la Fixation Cavalante ou Sagesse Immobile. Tapis Volant et Paradis (dans les nuages, comme le figurent certaines représentations) ne forment qu’UN. Le Tapis Volant est comme le Pays du Rien du Tout : un mariage de l’individuel (moi-individuel) et du collectif (moi-collectif) dans le lié et non-lié ; dans l’inné-igné. Tapis ou Jardin = le Soi, l’Ainsité. Le Tapis symbolise à lui tout seul la Demeure du Sans Pourquoi, là où réside l’ÂGE D’OR et la Vraie Création quand tout est « ainsi » : jamais deux fois la même chose, tout est original puisqu’il n’y a pas « d’auteur » (pas d’ego, pas de production). Tout étant original, sans hier et sans lendemain, il n’existe pas de prédiction, aucun ordonnancement, aucune chronologie ; pas de naissance ni de mort, ni de haut ni de bas.
La Chute (expulsion du Tapis ou Paradis) commence quand une, ou des entités, commencèrent à vouloir IMPOSER UN LOI dans l’Âge d’Or. Tout commença à se détraquer, apparition de la raison et des noms-les-formes, donc apparition du temps qui coule et de l’opinion, apparition des divisions comme les continents, les mers et les montagnes et les plaines, bref, l’espace-temps et sa géographie-géométrie compas-équerre à la judéo-maçonnerie ! È finita la commedia !
Mais au Pays du Rien du Tout : pas de dualité, pas de non-dualité non plus, même pas de RIEN DU TOUT. Ce n’est pas du nihilisme qui pourrait se rapprocher du « Non Rien de Rien » de la chanson d’Édith Piaf qui n’est pas non plus du nihilisme, puisqu’il y a Fixation Cavalante ou Vraie Création conformément à l’Âge d’Or de tous les possibles, et de l’énergie libre et perpétuelle… Comme écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».

Le Pays du Rien du Tout : pas de production ou Faire/Fer, ça ne rouille pas, car le mental est dans la Demeure du Sans pourquoi (même pas de questionnement de « qu’est-ce que le mental ? ») ; aucune activité n’a d’effet sur un habitant du Pays du Rien du Tout.
Dans le Pays du Rien du Tout :
« Figez l’esprit [le mental] dans le repaire de l’énergie
Et vous verrez soudain
La blanche neige s’envoler en pleine été,
Le soleil briller dans l’eau à minuit.
Avançant harmonieusement,
Vous parcourrez les cieux
Et rentrerez pour absorber
Les vertus du principe réceptif [inspiration ou respirianisme, gratuité ou Vraie Création, ”énergie libre”] ».
(Le Secret de la Fleur d’Or, trad. Thomas Cleary).
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 12-04-2017 01:20

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