UTILITAIRE : « La dualité c’est la guerre », écrit Jean Coulonval à la dernière page de son livre
Synthèse et Temps Nouveaux. En effet, il semble que toute l’activité humaine depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture soit OFFENSIVE, OPPOSITION, ce qui donna du grain de blé à moudre pour les religions abrahamistes et leur Chute (du Paradis) ; et notamment leur
« travailler à la sueur de son front », à cela j’ajouterais à la douleur de ses lombaires… (sauf cas récent de l’Agriculture aux grosses machines informatisées). Avec ce système nous entrons les deux pieds dans LA DUALITÉ CAUSE-EFFET ou SUJET-OBJET : TOUS LES OBJETS DU MONDE SONT DOTÉ DE LEUR BALANCE D’ADVERSITÉ, COMME LE DIABLE EST L’ADVERSAIRE DE DIEU, COMME TOUT SYMBOLE EST DOUBLE. Il semble que ce soit un certain moteur de ce monde actuel de l’après Chute. Il semble que la violence soit un moteur à mouvement « perpétuel ». Moteur récupéré par tout étatisme. Violence dualiste exprimée par le nombre de souhait quotidien tel
« Bon-jours », comme s’il existait de
« mauvais-jours ».
UTILITAIRE : porter ses fruits… alors que c’est naturel…
UTILITARISME : commander la Nature. C’est à la fois une volonté de génie humain, et une volonté d’enfant, donc d’apprenti sorcier. Voilà l’état actuel de conscience de l’être humain, qui se traduit aussi en son ensemble dans son entertainment ou société du spectacle du
eyes candy.
Autre utilitarisme : l’utilisation de la langue anglaise dans le monde entier, preuve du capitalisme et de sa
« Jérusalem céleste », son
« Temple se Salomon » : la City de Londres. Sinon, pourquoi la langue italienne ne serait-elle pas utilisée partout dans le monde puisque Florence fut la première capitale capitaliste ?…
À partir du malheureux choix de la voie de l’Agriculture par les Chasseurs-Cueilleurs, ILS ENTRAIENT DANS L’ENFER DE L’UTILITAIRE ET DONC DE LA RAISON, DU CALCUL, à commencer par compter sur leurs vingt doigts de pieds et mains, premier ordinateur « moderne ».
En effet, POURQUOI COMPTER, CALCULER ?
Est-ce à cause du binaire pur-impur, ou sacré-profane ?
Est-ce à cause de l’astronomie-astrologie et du cycle des saisons ?
Est-ce pour se déplacer sur l’eau, s’orienter ?
Est-ce à cause des besoins d’une vie en communauté (le social) ?
Avec ses doigts de mains et de pieds, comment l’être humain avec son mental en est arrivé à devoir « compter » ?
Il faut commencer à « prendre conscience » du VIDE ou RIEN et en même temps s’apercevoir de l’UNITÉ, qui depuis un moment est devenu « Dieu » pour certains, et le « capital » (chef, centre) pour d’autres.
En tous cas il y a longtemps, l’être humain ne prend conscience que de l’unité, de la pair, et de la multitude, anciennement étiqueté par « 1000 » ou « les 10.000 êtres » (en Chine). Compter au-delà de trois s’avère périlleux ! Voyez le binaire machiniste de l’informatique actuelle !!!… On dirait que le cerveau actuel ne peut que « rêver » en binaire, comme dans un mariage il ne peut qu’y avoir deux êtres, il n’existe pas, ou si rarement et si périlleux, de
« mariage à trois ». L’Alchimie parle de Soufre-Mercure ou du Roi et de la Reine ; où est le troisième ? Sinon le Sel ou Scelle…. On aborde là les paradoxes décrit sur la page précédente :
Vaccins = perturbateurs sociaux (migrants), à propos de l’amour et de la liberté de chacun et du vieux dilemme Individualisme-Collectivisme qui ne peut se résoudre que dans l’ABSENCE de nom-la-forme (passer au-dessus).
Le « numérique » chez les humains commence dans le spirituel et le désintéressement, donc le non utilitaire. Or la connaissance qui par la suite deviendra UTILE fabriquera la raison et le calcul, donc le RATIONNEL si cher à nos trois derniers siècles.
On tombait alors dans un machinisme très complet car encyclopédique à la Diderot et autres judéo-maçonneries spéculatives, calculatrices, machinisme également très limité, dogmatique.
Compter, calculer, ne peut qu’être du DOMAINE DE LA CHIMÈRE, DU RÊVE, et certainement pas du domaine de Wall Street et de sa City de Londres.
Pour affronter la navigation du rêve il faut des intérêts puissants, qui par là-même ne peuvent qu’être chimériques, et qu’on ne calcule pas. Le héros par principe est le héros de la mer-mort. Le navigateur aussi bien de l’espace que de la mer est le vivant aussi courageux qu’un mort. Par là on rejoint le Thème des
« bébés sauvés des eaux », tel un Moïse. Quand les enfants abandonnés à la mer étaient jetés vivants sur la côte, ils étaient
« sauvés des eaux » et avaient traversés la mort. Ils devenaient des messies qui pouvaient fonder une civilisation, créer des villes, voir refaire le monde comme ce qu’il se passe à ce hui. Les
« bébés sauvés des eaux » deviennent des PASSEURS, des PONTIFES qui font passer le pont (qui initient). Les bébés sauvés des eaux deviennent des POTIERS : modeleurs d’Argile ou d’ADN, qui trouvent le nom-la-forme par déformation, par une ABSENCE de nom-la-forme rentrant DANS LE RÊVE, MAIS UN RÊVE EN SOMMEIL PROFOND, DANS LE SOI. Le Vrai Réalisé vivant ne peut que marier rêve et matière comme le fait aussi l’Alchimiste authentique.
FLEUVE : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source », cite plusieurs fois Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux.
En fait, comme souvent écrit, on ne voyage pas, on est en
« échange de volumes » comme l’exprimait
Savinien de Cyrano de Bergerac, comme l’exprime
Ramana Maharshi à l’entretien 78, et dans d’autres, quand il explique qu’un voyageur ayant emprunté une charrette, un train, etc., pour arriver jusqu’à R. Maharshi, ce voyageur N’A PAS BOUGÉ, ce sont les divers moyens de locomotion qui l’ont transporté. « De même que vous confondez ces mouvements avec les vôtres, vous faites ainsi pour les autres activités ». Pourtant Savinien était né quelques siècles avant R. Maharshi ! Mais le Soi est le seul Universel et sans temps qui coule.
TRANSPORT [TRANSLATER] : Échange de lieux… TRANSPORT, C’EST UN ÉCHANGE DE VOLUMES ou donner de la chaleur aux pieds !
Le killer Raison tue absolument tout. Ce que mettaient déjà en garde les Alchimistes il y a fort longtemps. Le killer Raison veut tout expliquer, et aboutir à « la fin des temps », le « Circulez ya plus rien à voir ». Oh que ça va être triste !
Chez les Anciens au mental pas encore abimé, ils ne vont pas séparer Science et technique. Ils vont faire dans ce que de nos jours de « raison » résonnante comme un tambour : « de l’image puérile », bref : de « sauvage », de « primitif ». On est bien dans ces temps modernes infectes de l’évolutionnisme et de la tête contre le mur.
US : pour un mental matérialiste actuel, l’opinion entre une eau pure et une eau impure est totalement rationalisée, car se fondant entièrement sur le machin des perruques poudrées : la raison. Voyez la palanquée d’hygiénistes et de freudistes des 19è et début du 20è siècle. Voyez l’étiquette au-dessus du robinet :
« Eau non potable ». On est déjà dans les temps de BIG DATA et de l’opinion. La perruque poudrée oublie que les connaissances prennent forme DANS LES RÊVES et certainement pas dans les pages de son encyclopédie de Diderot.
Seules les rêveries, LA CHIMÈRE sont le véritable Encyclopédie, et surtout pas la tyrannie de l’opinion enfermée chez les Diderot et leurs rejetons. car dans l’ordre du langage écrit, tout est rêvé avant d’être vue, comme le montre assez David R. Olson dans :
L’univers de l’écrit.
Voyez 800 ans avant notre ère un
Hésiode qui écrivait (
Les travaux et les jours) : « N’urinez jamais à l’embouchure des rivières qui s’écoulent dans la mer, ni à leur source : gardez-vous-en bien ». Que dirait le pauvre Hésiode s’il voyait la pollution de notre civilisation robotisée et industrielle !!! Les hygiénistes du 19è siècle et de nos jours pourront penser à un Hésiode professeur
« d’hygiène élémentaire » bien dans le Thème de l’évolutionnisme, comme s’il y avait pour l’humain une
« hygiène adamique » ou élémentaire !!! Et même : y a-t-il une hygiène absolue ? Si oui ce ne peut qu’être le SOI-INSTANT, LE ICI ET MAINTENANT !
En fait, Hésiode et son urine, « ses eaux », insiste en cette autre interdiction : « N’urinez pas debout tourné vers le soleil ». Là, point d’utilité, aucun risque de pollution de la lumière ! Ici Soleil = patriarcat ; donc Eau = matriarcat et Soleil = patriarcat = défense de la procréation. À l’époque où « l’eau courante » était rare, et les fontaines déjà souillées par l’humain, il fallait déjà défendre « Mère-Nature ».
Par exemple
Paul Sébillot dans le tome 2 de
Folklore de France écrit : « On redoutait aussi la Fontaine de l’Ermitage, près de la Pierre folle, qui était fréquentée par les Fées [Clément-Janin, trad. de la Côte-d’Or, p.35]. Elles détestaient surtout la malpropreté. Lorsque des bergers eurent sali la Fontaine de Marnex, où les Fées venaient de faire leur toilette, elles disparurent pour jamais.
Parfois ceux qui ne respectaient pas la pureté de leurs eaux favorites ne tardaient pas à être punis. Suivant une croyance relevée en Basse-Bretagne à la fin du XVIIè siècle, mais qui semble peu répandue, l'homme qui aurait souillé les fontaines dont elles défendaient l'approche aux profanes était exposé à voir son bras changé en or ou en diamant. Un méchant garçon s'amusa un jour à porter des ordures dans la Fontaine aux Fées qui coule au pied de la falaise de la Hague, puis il se cacha pour voir ce qu'elles diraient. L'une d'elles arriva bientôt, et, trouvant l'eau infectée, elle poussa un cri de colère.
D'autres accoururent probablement, car il ne vit rien ; mais il entendit une voix fine qui disait : « A celui qui a troublé notre eau, que souhaitez- vous, ma sœur ? - Qu'il devienne bègue et ne puisse articuler un mot.- Et vous, ma sœur ? - Qu'il marche toujours la bouche ouverte et gobe les mouches au passage. - Et vous, ma sœur ? – Qu'il ne puisse faire un pas sans, respect de vous, tirer un coup de canon ». Les trois souhaits s'accomplirent, et voilà mon gas qui bégaye, tient toujours la bouche ouverte, et quand il court, fait entendre un feu de file [Jean Fleury, Litt. orale de la Basse-Normandie, p.59].
Il est rare que les lutins fréquentent les sources pourtant on rencontrait les farfadets de Pyrome (Deux-Sèvres) près d'une fontaine située au pieds des rochers ; en Vendée un lutin, qui se tenait aux environs de la Fontaine dans Frères Fadets, devint amoureux d'une paysanne qui venait y puiser [H. Gelin, Le Pays poitevin, 1899, p.78 ; Revue des provinces de l’Ouest, juillet 1854].
On trouve dans la Lozère la Foun del Drac, ce qui suppose qu'elle est en relation avec cet esprit protéiforme, et en Limousin une fontaine du même nom, où le drac vient faire sa lessive [L. de Nussac, Les Fontaines en Limousin, p.28].
Sur les rives de la Semoys des nains bossus et barbus, appelés les Salis, après s'être divertis à danser, se baignaient dans une fontaine et s'étendaient ensuite sur la mousse pour se sécher [Georges Delaw, in Wallonia, LXI, p.176-177]. Au milieu du siècle dernier [18è], on parlait en Berry d'un esprit des eaux d'un caractère malfaisant, dont les gestes rappellent ceux des dracs du moyen âge qui avaient leur résidence dans les rivières. Les mères recommandent à leurs enfants de ne pas aller jouer au bord d'une fontaine qui coule dans les ruines du château de Bois-Foucaud (Cher), parce que le lutin pourrait les attirer au fond des eaux ».
Oui, oui, nous étions bien loin de Hollywood, de son entertainment et des tablettes et du
« tout connecté » cher aux Juifs et à Jacques Attali. Nous étions loin de la « raison » des perruques poudrées et autres judéo-maçonneries qui spéculent, qui travaillent du chapeau. De tels récits paraissent émaner de « sauvages », de « non-civilisés », de non bétonisés, de non USitistés ! De tels récits ne peuvent plus entrer chez les écologistes !
Les poussées oniriques façon Super Égrégore nous travaillent tous, et en fractale, pour le bien comme pour le mal ; dans cette dualité infernale du pur-impure. De nos jours, qui n’éprouve une répugnance mêlée de tristesse devant une mer polluée, une rivière souillée par les égouts et les usines ? On retrouve cette même répugnance dans le sens premier du mot vil, qui donnera ville et village. Le vil qui salope tout. Le béton et les fumées des villes qui détruisent tout.
Pour terminer dans le US, un rappel sur le paradoxe de l’atomisation de l’individu et simultanément de son uniformisation. On a un exemple qui s’en rapproche dans le film de Don Siegel déjà cité plusieurs fois dans le site :
L’Invasion des profanateurs de sépultures. Dans ce film il n’y a pas d’euthanasie des humains pas des méchants extraterrestres, mais une transmutation où les humains deviennent autres qu’eux-mêmes, alors qu’ils le sont déjà en grande partie !!! Ils deviennent une duplication d’eux-mêmes qui les transforme en jumeaux d’eux-mêmes, les transformant en total zombie, c’est-à-dire les privant de leur Soi, de leur SINGULARITÉ. Ils deviennent comme le rêve l’oligarchie des
« United Colors of Bennicon ». Ils deviennent des ALIÉNÉS (altéré dans sa personnalité), ils deviennent limités. Bref, le synopsis de ce film se résume : Une histoire de dualité sujet-objet. Car la seule Réalité n’est que SINGULARITÉ : UNE FOIS, et pas une copie de ce Une fois. Ainsi ce Une fois étant au-delà de la dualité sujet-objet, il sera « indiscernable » ! Comme dans le film, la chose redoublée ne peut qu’être AUTRE CHOSE, ce qui amène le RIEN N’EST PAREIL D’UN INSTANT À L’AUTRE, TOUT BOUGE TOUT LE TEMPS. L’écho du ‘moi’ va tuer le moi comme une interférence ondulatoire, où par exemple vous inverser le branchement de l’un des deux hauts parleurs de votre chaine stéréo, et en marchant à travers votre salon vous aurez des endroits où le son s’annule complètement. Bref, la duplication du ‘moi’ aboutit à fabriquer un autre totalement différent du premier car il n’y aura plus SYNCHRONISME, HARMONIE. Là encore, voir la note sur le
Paradoxe de la Réalisation du Soi. Ce phénomène d’interférence servira, dans un certain temps… comme phénomène d’invisibilité, pour ceux qui savent s’en servir !
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