Actuellement nul n’échappe à ce virus mondial nommé « nos valeurs », ou « notre projet ». Le seul FUTUR antibiotique contre ce virus se nomme « Soi ».

Non, non, « Notre Valeur », ce n’est pas : « Parce que c’est notre projet », beuglé par le dernier locataire mondialiste du Palais de l’Élysée démarrant sa chefferie liée à l’Empire USionistan depuis le 7 mai 2017. Empire Wall Street de la tricherie, de la débrouille, de la corruption spécifique à ce monde du mercantilisme mercurien et atlantiste ; à y ajouter celui de l’Ancien Régime des Bourbons qui, en France, a apporté dans ses bagages les principes du jacobinisme monarchique et ses mesures mercantilistes.
La seule Valeur qui puisse nous libérer depuis des millénaires d’emprisonnement, c’est l’Instant ou Soi, le ici et maintenant. Car depuis ces millénaires, les maux/mots qui gangrènent notre civilisation ont leur origine dans le cœur de chacun de ceux qui la composent, dans la nature humaine, avilie par l’ego-égoïsme, uniquement par cela, donc par le mental. En chacun de nous il y a la bêtise, l’automatisme mécanique, la violence, la corruption et l’irresponsabilité, ainsi certains forts en gueule et en argent en profitent pour pondre des lois. Ces tendances, grossières ou subtiles, alimentent la pile atomique où prennent naissance les guerres (y compris les guerres intestines puisque le ventre est le lieu de l’empoisonnement comme des émotions), les conflits raciaux et religieux, les associations de malfaiteurs de toutes sortes, surtout dans la finance internationale et les milieux politiques du régime républicain.

 

Toute chefferie ou oligarchie anglo-américaine qui cherchera à obtenir des réformes pratiques avant d’avoir effectué une réforme de la nature humaine, ne peut qu’être comparable à pisser dans une flûte traversière pour en sortir une note de musique. Depuis des millénaires la chefferie étatique est sous la psychose de chercher des remèdes dans des formes nouvelles de sociétés. Jusqu’à ce jour, nous ne pouvons que constater qu’aucune des tentatives faites aux niveaux politique et social n’a réussi à mettre un frein aux conflits permanents qui ont jalonné l’histoire de l’humanité et aux souffrances qui en découlent.
Chacun accuse la chefferie des régimes politiques au pouvoir, les collectivités, les « ismes » au pouvoir, qui soi-disant devraient prendre en charge notre bonheur, sans que nous ayons à faire le moindre effort pour y contribuer (mode du tout confort et culte du narcissisme). À y ajouter la poudre aux yeux des « élections au suffrage universel » censées améliorer les choses…
Si les conditions de vie au point de vue sanitaire se sont améliorées, si les protections sociales ont augmenté, les causes de conflits et de souffrances n’ont aucunement régressé, et même ont augmentés comme jamais puisque désormais tout est mondialisé.

Les problèmes du monde ne sont guère différents dans leur nature de ceux des siècles passés. Toujours des guerres, de la violence et de la barbarie, de la corruption et de l’exploitation des plus faibles, le fossé entre riches et pauvres devient un océan, et là aussi mondialisé (voyez les récentes fortunes chinoises genre pdg de Baidu, ou le Jack Ma pdg de Alibaba (Amazon chinois), etc.). De nos jours la situation conflictuelle est mondialisée : personne n’est à l’abri de quelque fléau que ce soit, et aucun répit ne nous est accordé tant tout fonctionne au speed et au « tout connecté » tel un virus mondial.

Il aurait pu en résulter un réveil des consciences, mais le « tout connecté » et son « vivre ensemble » produit le contraire : la plupart des êtres humains s’enferment dans un égoïsme paroxystique, cherchant à maximiser les profits et à bénéficier au maximum des soi-disant bienfaits du modernisme technologique, et se souciant fort peu du bien-être de la communauté en son ensemble. Le « tout connecté » technologique qui aurait pu rapprocher les êtres humains entre eux, la soi-disant « démocratie », l’accès à la culture, l’égalité des sexes, tout cela n’a fait que renforcer les causes de conflits et de souffrances.

La « valeur » du régime républicain est certainement cette recherche du profit personnelle qui se retrouve jusque dans sa chefferie, et pour le reste des populations la recherche du plaisir facilité par l’amélioration des conditions de vie. Nous pouvons maintenant constater cela partout sur cette planète. Aucune nation n’est épargnée, qu’elle soit nantie ou sous-développée, aucune tranche de la société n’est épargnée, mondialisme technologique oblige.

Fondamentalement la nature des problèmes de l’humanité est restée la même depuis des millénaires. Cette souffrance, cette Chute, réside au cœur de l’être humain, et non dans ses conditions de vie, qu’il s’éclaire à la bougie ou à une ampoule led n’y change rien. La souffrance réside dans les réponses aux situations qu’y apporte l’être humain et non dans les situations elles-mêmes qui sont à l’extérieur de l’humain (qu’il engendre en fait lui-même).
Les conditions de vie ont changé, les situations ont changé, les problèmes depuis des millénaires sont restés les mêmes ! Par conséquent, la seule libération possible et durable n’est pas dans une modification de la société, MAIS DANS LA TRANSFORMATION DE L’INDIVIDU.

Une seule règle universelle : Tout être humain doit faire communion avec lui-même, au plus intime de son être, avant de se lancer à faire communion avec les autres. Des relations authentiques ne peuvent avoir lieu qu’entre personnes authentiques ; sinon, comme actuellement nous ne sommes que des zombies consommateurs, « utilisateurs » du régime républicain capitaliste.

La morale sociale n’est qu’une opinion, sur une chose aussi superficielle que la « couverture sociale » destinée à maintenir un ordre extérieur par l’obéissance à des lois qui diffèrent selon les époques, les pays qui les promulgue et « l’âge du capitaine »… Quant à la morale religieuse, elle est basée sur la soumission à un Dieu extérieur genre Yahvé le colérique, et vise beaucoup plus à un salut et un égalitarisme égoïstes dans l’au-delà qu’à un bonheur dans cet espace-temps. Toutes ces morales et lois ne sont qu’opinions, comme si souvent déjà écrit, en plus, elles sont de plus en plus liberticides.

Comme dit le Maître chan Mazu Daoyi (709-788) de la dynastie des Tang (618-907), l’éthique (science de la morale) n’existe nulle part, pour la bonne raison qu’elle correspond au Soi, donc ELLE EST. Comme le Vrai Dieu n’existe pas : IL EST. Il en est de même de l’éthique qui est indépendante de l’espace-temps et des civilisations :
- Mazu : Ce qui m’interroge à l’instant présent constitue ton trésor. Toutes choses sont parfaites en soi, rien ne manque. Utilise-les spontanément, à quoi bon rechercher vers l’extérieur ».
Comme il n’y a pas de Loi au dehors, pas même de « droits de l’homme », alors il n’y en a pas non plus qui puisse être obtenue au dedans de vous-même. Donc aucune Loi ni à l’intérieur ni à l’extérieur, telle est la Félicité, le Soi.

Le sentiment de dualité, ou séparativité, est la grande illusion à l’origine de toutes les erreurs de comportement développées dans le règne humain. C’est pourquoi la seule Félicité ne peut qu’être au plus profond de nos Cœurs, le reste, le Rayonnement ou Harmonie viendra naturellement après, y compris la Fraternité. « Liberté-Fraternité-Égalité » n’a pas à être imposé par la chefferie d’un régime politique quelconque. On ne réalise jamais l’Harmonie de façon artificielle ou sous la pression extérieure. Ce n’est jamais un code de moral genre « droits de l’homme » imposé de l’extérieur, ou un ensemble de règles et dogmes indiquant ce qui doit être fait et ce qui doit être évité pour obéir à une autorité politique et ses « valeurs » ou à un Dieu colérique comme Yahvé.

L’être humain ayant en principe une Conscience est responsable de sa destinée, tandis que les autres règnes : minéral et végétal, et animal, sont entraînés dans le Flux sans possibilité, ou si minuscule (en compagnie d’un humain), d’y résister et donc d’y apporter directement une contribution. Comme l’humain actuel est un ignorant total de son Soi, il cherche à affirmer et à protéger ce qu’il appelle son « indépendance », sa « liberté », c’est-à-dire qu’il se désolidarise de l’ensemble dont il fait la partie, alors il crée sa propre souffrance et en même temps celle de la société, car il n’y a pas d’Harmonie.
Comme déjà écris souvent récemment, l’humanité n’est pas une juxtaposition ou un assemblage d’individus, d’ego allant chacun cahin-caha dans leur vie soi-disante indépendante.  Le Multiple d’individus ne peut qu’être une association Unitive de plusieurs individualités autonomes qui marchent dans la non-dualité, là où il n’y a plus de dilemme. Ce n’est nullement le cas du socialisme et son « unité dans la diversité », son « vivre ensemble » en société de Super Égrégore… SUPER GRUMEAU COLLANT, MOTTÉ (même soupe pour tous).

Tant que durera la laïcité, apparentée à la croyance selon laquelle le corps physique est soi-même et rien d’autre, il ne peut qu’y avoir notre actuelle civilisation où sévissent la cruauté, l’avidité, la peur et l’égoïsme ; et une grande partie des peuples humains est aveuglée par l’idolâtrie matérialiste.
Tant que la « raison » sera employé comme de nos jours et depuis des millénaires en mesurant, calculant avec des mots l’incommensurable, en plongeant la corde de la pensée dans le gouffre insondable de la Sainte Chimère, alors aucune liberté ne sera possible.

- Ne suivez pas le passé (pas de « devoir de mémoire ») : nous reconnaissons les voies du passé pour ce qu’elles sont, mais nous leur laissons la liberté, nous ne les suivons pas, surtout si elles sont fausses puisqu’opinions ! « Souvenir et oublie ne sont que des formes de pensées » (R. Maharshi, entretien 289).
- N’anticipez pas le futur, ce ne seront que bidouillage du mental qui projette genre « fin des temps » et DORG (Demain On Rase Gratis).
- Vivez l’Instant, le ici et maintenant.
- Laissez le mental de côté, comme dit souvent Ramana Maharshi, en cherchant sa source, vous vous apercevrez que ce mental n’existe pas. « L’ego, en le cherchant, s’évanouira automatiquement. Le mental et l’ego sont une seule et même chose. L’ego est la « pensée-racine » de laquelle toutes les autres pensées s’élèvent » (entretien 347).

Toujours en permanence tourné vers l’extérieur, selon le principe de la Super Carotte au bout du bâton, nous cherchons vainement le prochain sujet de satisfaction et de plaisir, mais ce qui est tourné vers l’extérieur est ce que nous recherchons, qui est identique au Paradis perdu (oublié comme est oublié l’Âge d’Or). Rainer Maria Rilke dit la même chose que l’entretien 264 de Ramana Maharshi : « C’est en l’homme que Dieu apprend ». Et chez R. Maharshi : « Dieu créa l’Homme ; et l’Homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’Homme n’ont été créés ». D’ailleurs Sophocle dans Antigone dit que l’homme « marche vers rien », et ajoute que ce rien ne concerne que l’Instant, soit le futur : « Ayant tous les chemins, sans chemin il marche vers rien, quoi qu’il puisse arriver » (pas de but à atteindre, pas de « fin des temps » ou de « lendemains qui chantent » en Super Carotte attrape-consommateurs). Dans d’autres entretiens Ramana Maharshi dit même que l’ignorance est irréelle : « La connaissance de l’ignorance n’est pas de l’ignorance » (entretien 199).

VRAIE FRAÉTERNITÉ = L’ÂGE D’OR, dont est issue l’actuelle Salamandre, qui, conformément au FABULEUX ou CHIMÉRIQUE, possède l’extrême labilité en son pouvoir de régénération de presque tous ses organes : moelle épinière, rétine, mâchoire, queue, une partie de son système nerveux. La Salamandre semble le seul animal apte à la labilité et plasticité de ce lieu primordial, là où les objets et les êtres volent sans posséder nécessairement des ailes, là où les animaux se métamorphosent en hommes et réciproquement PARCE QUE C’EST CELA LA FRAÉTERNITÉ, là où les cultures germent spontanément et ou évidemment la chair des animaux dépecés repousse dans la seconde. Aucune Loi ne pourra jamais tuer l’Âge d’Or éternel en imposant une Histoire-Opinion-Temps qui coule qui ne peut que provoquer la Chute dans les trois Règnes….
Isaïe 65, 25 évoque en quelque sorte l’Âge d’Or : Le loup et l’agnelet paîtront ensemble. Le lion comme le boeuf mangeront de la paille, et le serpent se nourrira de poussière.