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Notre Valeur : Notre Origine Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-05-2017 23:44

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Chimère, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Usure, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Notre Valeur : Notre Origine
 
 
Première partie : Notre Valeur

L’Enfant Prodigue (de L’Hymne de la Perle, du Ramayana, et aussi du Mahabharata).

Un jeune prince né dans un palais fut enlevé quand il était enfant. Il fut perdu pour son Royaume et sa résidence royale. Élevé dans une famille très pauvre, il grandit et un jour quelqu’un l’emmène pour travailler au palais. Après quelque temps, une personne se rend compte que ce jeune homme modeste est en fait le prince dont on n’avait plus de nouvelles depuis si longtemps.
Dès qu’on le découvre son statut change. On l’emmène dans sa chambre royale et on lui procure tout ce qu’un prince est supposé avoir. On lui sert son repas dans des assiettes d’Or, comme le veut la tradition dans ce riche Royaume. Mais le prince est dans l’état d’esprit que tout ceci est trop beau pour être vrai. Il a grandi dans la pauvreté et il pense que cette soudaine richesse et cette accession aux choses les meilleures se terminera bientôt.
Alors il amasse les assiettes, les candélabres, les bijoux, ses propres biens de prince ; il les cache dans un coffre pour le jour où l’illusion prendra fin. Au fil du temps qui coule sa mentalité finit par changer, car il voit la gentillesse, l’affection et la compassion continue du Roi, son père.
 
La trame de cette histoire décrit la nature du cycle de l’existence dont nous sommes impliqués : coupés du palais, l’union de notre origine, peut-être dans le voyage de retour vers le Soi, la Félicité, mais avec plein de doutes tant notre conditionnement et nos habitudes nous empêchent d’accepter la seule Réalité de notre état Divin et Royal.
Dans la trame de l’histoire, la royauté du prince n’était pas une chose qu’il avait gagnée grâce à des efforts, ou qu’il aurait acquise grâce à des méthodes de sagesse, ou bien qui lui avait été donnée. Sa royauté, tout comme notre état de divinité naturel, existait en vertu de sa naissance. Notre divinité existe en vertu de notre émanation de l’Unité, la Conscience indivisible puisque Non-Dualité.

Cette histoire est celle de la Conscience et sa Chute : elle devient limitée, car elle tombe dans la matière et s’y entretient, puis progressivement elle se libère des limitations, elle arrive à retourner à son état origine de nature immaculée, son état d’Unité.
Quelque que soit la tradition, quels que soient les images et les symboles, c’est toujours la même histoire qui est racontée.


LA GOUTTE D’EAU CHUTE DANS LA DUALITÉ (dans la complexité).

Cette histoire est comme la goutte d’Eau dans l’Océan (le Spatium, l’O-céan/ici et maintenant). L’Eau s’évapore en permanence de l’O-céan ; elle est emportée au loin par le vent telle une graine, puis elle tombe quelque part. Coupée de son origine elle traverse beaucoup d’expériences (Histoire-Opinion-Temps qui coule) pour arriver à son point de départ.
De goutte d’Eau, elle trouve son chemin dans la racine d’une plante, qui sera peut-être mangée par un animal. Vivant dans son corps, l’expérience de la goutte d’Eau est en harmonie avec le vie de l’animal. Puis à un moment par l’excrément, ou la sueur, ou la salive, elle quitte le corps de l’animal. Elle pourra à nouveau être emportée par le vent et tomber dans un nouvel endroit, où elle vivra une suite d’autres expériences. Finalement, la goutte d’Eau se retrouve dans une rivière, qui se déverse dans l’O-céan, soit son retour à l’Origine.
Quel que soit la trame, c’est l’histoire d’une Conscience, une et indivisible car SINGULARITÉ, qui apprend sa nature et son énergie à travers SA SIGNATURE.

La goutte d’Eau est comparable à ce que les Gnostiques nomment ÉONS, soit une PARCELLE DE CONSCIENCE. Les néo-gnostique de Princeton (1) paraissent avoir adopté le mot « Holon », pour désigner ces variations porteuses de la Conscience.
À nouveau en refrain si parlant voici l’entretien 264 de Ramana Maharshi : « Dieu créa l’Homme ; et l’Homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’Homme n’ont été créés ». ce qui correspond au Centre est partout et la circonférence nulle part : l’Univers peut faire « naître » la pensée partout, dans le même sens qu’électron est capable de faire naître autour de lui un champ électrique dans l’espace-temps (le mental). Alors la pensée est partout, et dans les trois Règnes : Minéral, Végétal, Animal (et Humain).

RAPPEL : pour les socialistes de l’URSS et les George Berkeley et autres Newton : « les choses n’existent que dans la mesure où elles sont perçues », qui là encore rejoint l’entretien 264 de R. Maharshi où tout est dans le mental, selon le principe que « LE TEMPS N’EXISTE QUE S’IL Y A QUELQU’UN POUR L’OBSERVER ».
Les marxistes refusent l’évidence et la logique et l’expérience selon laquelle notre seule preuve irréfutable de l’existence du monde est la perception intellectuelle que nous en avons (comme naguère l’avait souligné Berkeley) ; les marxistes affirment au contraire que nous percevons le monde parce qu’il existe (il est serait extérieur), donc le contraire de R. Maharshi ! Mais il y a un Big problème : Comment ces marxistes, et par la même aussi les darwiniens, pourtant si imbibés de « raisonnements scientifiques », pourraient-ils faire la preuve scientifique de leur opinion, puisque toute expérience que nous avons du monde extérieur se présente en dernière analyse comme de la pensée, comme le fait aussi souvent remarquer Ramana Maharshi ?
Chez tous ces positivistes matérialistes l’âme n’est qu’une production de la matière ! De plus sans existence indépendante. Bref, le dogme naît et meurt, comme tous ce qui est « Nouveau, vu à la télé ! ».

L’histoire du jeune prince et de la goutte d’Eau se retrouve dans la variation de la BOUGIE ALLUMÉE et qu’on éteint à un moment ; et dans l’assassinat de Jules César en l’année 44 avant J.-C. À l’instant de sa mort il exhala, comme tous à ce moment critique, un « dernier soupir ». Ce qui veut dire qu’à cet Instant il rejeta dans l’atmosphère, et pour la dernière fois, environ un litre d’air ayant circulé dans ses poumons.
QUESTION : Respirons-nous encore en 2017, à chacune de nos propres inspirations, et quelle que soit notre place sur cette planète, quelques-uns des électrons qui entraient dans les molécules de l’air composant le « dernier soupir » de Jules César ? parce que depuis le temps qui coule, le dernier litre d’air de César mourant a été uniformément dilué dans tout l’air de notre planète, et cela sur une hauteur d’atmosphère de l’ordre de 100 kilomètres au-dessus du sol, tout autour de la Terre. Alors nous avons la réponse à la question.
RÉPONSE : Oui, nous respirons en 2017 quelques dizaines d’électrons césariens à CHACUNE de nos inspirations.

Et ces électrons ont eu le temps, pendant leur court séjour dans le corps de César, d’emporter quelque chose de l’opinion politique de César, alors ce grand tribun n’est plus pour nous un « extraterrestre », nous communions en quelque sorte avec un peu de lui-même, par l’intermédiaire de notre ‘Je’, le Soi ou ici et maintenant, et À CHAQUE INSTANT. Ce qui amène directement la réalité et grosse possibilité du Chronoviseur (voir la page : Temps, Lumière, Charles Nègre).

Le Soi comme l’O-céan du ici et maintenant correspond à la COMMUNION des uns et des autres, le ‘Je’ de mes ancêtres », le ‘Je’ de toutes mes dimensions possibles et sans limites. NOUS NE SOMMES JAMAIS ISOLÉS, SEULS OU SÉPARÉS MALGRÉ NOTRE SINGULARITÉ QUI EST LE TOUT. C’EST CELA LA VRAIE FRAÉTERNITÉ. Nous sommes réunit sur ce plan non analysable avec les mots/maux comme on ne plonge pas la corde de la pensée dans la Sainte Chimère qui est insondable.
Nos ‘Je’ » se trouvent réunis et en COMMUNION les uns avec les autres et pour l’éternité.

Teilhard de Chardin résonnait en jacobiniste : il voyait l’être humain et sa conscience réparti sur l’ensemble des corpuscules élémentaires qui forment un être, alors que le ‘Je’ au contraire est en entier contenu dans les plus petites parties ou « électrons »  de notre corps : nous sommes en fait rempli de « trous noirs ».
Comme pour Jules César, j’emprunte ici l’exemple donné par Jean E. Charon (L’Esprit cet inconnu) avec Ramsès II et son ‘Je’. Un fois mort Ramsès est momifié. Puis quelque 3000 ans plus tard on va tirer d’une façon proprement criminelle à l’Occidental Ramsès de son tombeau et de son repos qu’il croyait éternel. Depuis ces millénaires bien des électrons se sont échappés de sa tombe, comme la flamme de la Bougie laissant s’échapper d’autres « âmes », et malgré les bandelettes et les murs épais de la pyramide. Les électrons échappés sont allés flotter dans les plaines du Nil et pendant ces millénaires sont allés participer à de nombreuses structures organiques, dans les trois Règnes, y compris chez l’humain. Bref, dans le musée il reste encore un peu de l’ADN de Ramsès.

QUESTION (qui là encore rejoint le Chronoviseur) : les électrons sont obligatoirement « imprégnés » de Ramsès et de ses actions qu’il accomplissait dès son lever matinal, ne peut-on espérer « communiquer » avec eux pour apprendre quelques choses des pensées de Ramsès ? Car sa mémoire est une sorte de « rayonnement électromagnétique codé » (selon Charon). Pour lire ce rayonnement il faut donc un « lecteur » (comme le Chronoviseur). Toujours selon Charon,  il y a bien des ondes porteuses de la Conscience (Archée), ce qui devrait réjouir les transhumanistes.
Jean Charon écrit : « Nous avons vu cependant que des échanges d’informations entre cet espace fermé électronique, et notre espace celui de la Matière pouvaient être établis au moyen d’interactions « virtuelles », ce qui veut dire qu’on peut faire changer quelque chose « à distance » dans cet espace fermé à condition de changer quelque chose de correspondant, simultanément, dans notre espace de la Matière (conserver l’impulsion-énergie)… ».
Jean Charon se rapproche de Ramana Maharshi quand il écrit : « Je pense que, dans la Mort [et pourquoi dans la mort seulement ???], les électrons de ce qui fut notre corps sont dans un état semblable à celui du sommeil profond [donc ils sont tous des ‘Je’ ou minis trous noirs]. Chaque électron est pratiquement livré à lui-même, avec peu ou pas de communication avec les électrons extérieurs, voisins ou éloignés ». Bref, les électrons » dorment comme en sommeil profond, donc dans le Soi ; ils sont en singularité parfaite, seulement en intérieur. Sauf, précise Jean Charon, mais alors il entre dans la dualité, si intervient, dans le milieu « extérieur » aux électrons post-mortem, « ce qu’on peut nommer un ”médium” » (un moyen de lecture par un outil extérieur comme le médium). Par exemple un homme qui se mettra « en résonance » télépathique avec les électrons du sommeil profond. Le mental du médium « lit » ce que peut exprimer le mort : « C’est un peu comme si le médium appliquait une main sur le tableau de lampes des électrons du dormeur, provoquant ainsi l’allumage des lampes plus facilement excitables (car les plus ”chaudes”) et trouvait ensuite sa main marquée aux endroits où se sont allumées les lampes, devenant ainsi capable de « lire » l’empreinte du rêve provoqué chez le dormeur ».
Dans ces conditions ou peut deviner quelques bribes de pensées de Ramsès II, puisqu’à la fin de sa vie les électrons se retrouvent à l’état de sommeil profond (encore une fois, pourquoi seulement à la fin de sa vie ???) Le médium doit donc être synchrone avec le Ramsès-électrons ? Lui aussi en sommeil profond ? Cette histoire de médium exposé par Jean Charon ne tient pas debout en dehors du ‘Je’…

La mort N’EST PAS la fin de notre participation à l’Unité. Tous nos « électrons ‘Je’ » participent naturellement de cette éternité. Comme la goutte d’Eau et l’O-céan, les électrons de César restés en « sommeil profond », puis évaporés ils finissent par renaître en un ‘Je’ pouvant se situer dans les trois Règnes. La goutte d’Eau après toutes ses aventures spatio-temporelles décrites plus haut participe de l’ici et maintenant en son ‘Je’ cosmique. Le ‘Je’ cosmique identique à la Lumière de l’Essence, laquelle n’est pas la conscience conceptualisante ou ‘je’ conscient, le « moi » qui appartient à ce que C.G. Jung nomme « inconscient collectif ». Car le « moi » ou ego contient bien-sûr le ‘Je’ ou Soi puisque c’est notre état naturel ; le ‘je’ contient alors la mémoire des expériences individuelles vécues par chacun des électrons de mon corps, qui seront différents de l’inconscient collectif, comme la goutte d’Eau dans la dualité sera différente de l’inconscient collectif lui aussi en dualité puisque mémoire ou stockage du mental non localisable mais toujours du domaine du mental. L’O-céan ne peut qu’être PLUS que la somme des parties, il n’est pas un bagage intellectuel réunissant LA Vérité ! Par conséquence l’inconscient collectif de Jung ou la Noosphère de Teilhard de Chardin ne saurait être LA Vérité. L’opinion de Noosphète se rapproche d’ailleurs du rêve des transhumanistes qui voudraient « mettre » la conscience dans une puce informatique, comme on peut le voir dans un épisode de la série télé Stargate SG1 où la conscience entière de Samantha Carter se retrouve dans un ordinateur. L’idée d’inconscient collectif est encore une opinion d’anthropomorphisme, un « isme » de plus !

L’aventure du prince ou de la goutte d’Eau est identique dans les trois Règnes et tout l’Univers y est contenu.
Tout est répandu : le caillou, la vigne, la guêpe, l’humain sont dans la même Matière, l’air ; et contiennent la même Matière, plus l’eau, plus le « feu » (énergie).
En notre absence, nous ne savons pas ce que font les objets. Sont-ils toujours là ? ou ailleurs ? ou dans notre mental ?
« L’Univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure. Il faut atteindre le Soi, pour atteindre l’Univers » (Ramana Maharshi, entretien 485).


Note.
1. Formation dans les années 1960 d’un groupe de scientifiques américains à l’Université de Princeton et de Pasadena aux USA. Ils travaillaient sans chefferie aucune et ne faisaient pas de prosélytisme.
 
 

Dernière mise à jour : 28-05-2017 00:37

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