Fondamentalement le Vase ou VAISSEAU correspond à l’ARCHE : la Connaissance, donc la Vraie Paix. Nous avons le navigateur qui lance sa
« bouteille à la mer », puis un peu après le pécheur qui aperçoit la bouteille après son errance dans l’HOTC, ce qui correspond au
« rêve à plusieurs » ou
« rêve socialiste » (dans le bon sens du terme) : un rêveur rêve de la SOURCE (émission), et un « éveillé » sert de RÉCEPTEUR (fontaine) et récolte ce « qui coule ». Ce pourrait être le sens du mot COMPASSION : LE PARTAGE, (et non l’échange trocapitaliste mercantile), à savoir celui qui nous révèle le sens de notre étrange voyage sur cette planète doit être lui-même un étranger, d’une autre croyance et d’une autre race (genre EXTRATERRESTRE) ; même Thème que, après un pieux voyage genre
« voyage à la Compost » (Fermentation)
(1), donc sur une terre étrangère ou lointaine, une sorte de voix intérieure va guider notre recherche et nous aider à nous révéler.
SOISSONS : sueso- en gaulois, sien, leur. Mot à partir du nom de personnes :
Ceux-qui-ont-le-Leur (territoire)
Suessiones, qui donnera le nom de la ville de Soissons (Aisne),
Suesetani (Espagne), avec
-et- et
-ani (INNÉ-IGNÉ), deux suffixes d’ethnique. Remonte à
s(w)eso-, cf. l’ombrien
sueso « suo », les noms de ville Suessa, Suessula (Italie). (Réf.
Dictionnaire Français-Gaulois, de J.P. Savignac).
SUE : pronom,
sue en gaulois : soi. Cf. les
Senones, qui ont donné leur nom à la ville de Sens (Yonne), etc. Remonte au pronom réfléchi
swelse qui avait une valeur générale, indiquant ce qui existe de manière autonome, ce qui a une existence propre, donc le ÊTRE. Cf. le sanskrit
svah, le grec
heé, l’osque
suveis, suvam, le latin
se(d) (soi), et
suus (propre), à soi, d’où les mots latins
soror, suesco, sodalis dans lesquels
so- (de
swe) marque l’appartenance à un groupe social. (Réf. ib.).
VOUS en gaulois donne
sue(s). Remonterait au pronom i.e.
sues, cf. le sanskrit enclitique
vas, le grec
humé, umme (de
usme), le latin
uos (vous).
SUE(LTOS) : Soleil en gaulois (
sonno-, sunno- Sonno-), remonte au Thème à nasal
swen- sun du nom i.e. du Soleil (cf. le gallois
huan, le gotique
sunno, le vieux norrois
sunna (Soleil), etc.
NOS CINQ SENS, et SENTIR.
SENTIR (une odeur) :
od- en gaulois.
Celle-qui-sent, La Puante Idomna, qui deviendra
Odouna (au 2è siècle), puis l’
Ouanne (Loiret, Aisne, Pas-de-Calais), etc. Remonte à une racine
od- (sentir), retrouvée dans le grec
osmé, le latin
odor (odeur).
SENS : Source du mot ; la partie « volatil fixé » des mots ou des formes.
SENS contraire de NON SENS : donner un sens à.
Les mots doivent êtres adaptés aux choses (juste définition), sinon c’est la tristesse, le désordre. (Lao-tseu).
Le MOT est comme le NID, le sens est l’OISEAU, citait Jean Coulonval dans
Synthèse et Temps Nouveaux.
Le sens bien perçu est supérieur à l’oraison verbale. Dans la mesure où on réussit à s’exprimer, le sens pur semble s’éteindre, se solidifier (se rendre prisonnier, se cristalliser) et s’appauvrir.
Le sens ne vient jamais d’un homme, Dieu seul en dispose. (Jean Coulonval).
Le Maître chan (Zen) Mazu Daoyi (709-788) était un Maître des sens, son enseignement consiste à mettre à profit toute occasion pour faire percevoir à chaque disciple qu’il n’y a rien à rechercher, ni au dehors, ni au dedans de soi, mais seulement à percevoir l’utilisation merveilleuse du Soi (Cœur). Il fut un des premiers à utiliser des gestes adaptés à chaque disciple destinés à trancher le dernier lien avant l’éveil tels que : souffler dans les oreilles, donner un coup de pied, etc. Par exemple :
« Un jour, un moine demanda à Mazu : « Comment faire pour être en accord avec la Voie ?
- Mazu : Cela fait longtemps que je ne suis plus en accord avec la Voie ».
Le moine questionna à nouveau : « Quelle était l’idée de la venu (de
Bodhidharma) des contrées de l’Ouest ? » Mazu le frappa et dit : « Si je ne te frappa pas partout, les gens riront de moi ».
Autre exemple :
« Un jour, un moine dessina devant Mazu quatre traits, le trait supérieur était plus long que les trois autres, et dit : « Au lieu de dire qu’un trait est long et les autres courts, sans vous appuyer sur les quatre affirmations et les cent erreurs, je vous prie, Maître, de me répondre ». Alors Mazu traça un trait sur le sol et dit : « On peut dire qu’il est long ou court. Je t’ai répondu ».
« L’homme qui soutient qu’on ne raisonne que par le rapport des sens, et qui cependant a les sens les plus faibles, les plus tardifs, et les plus faux d’entre toutes les créatures: l’homme enfin que la Nature, pour faire de tout, a crée comme les monstres, mais en qui pourtant elle a infus l’ambition de commander à tous les animaux à exterminer ». (
L’autre Monde le Soleil, de Savinien de Cyrano de Bergerac).
NOUS N’AVONS QUE CINQ SENS ET PAR RAPPORT À CE QUE NOUS AVONS APPRIS ET QUI EST EN NOTRE MÉMOIRE.
D’autres personnes ont les mêmes sensations que nous, alors on en conclue par déductions et raisonnements qu’il y a bien quelque chose d’extérieur qui en est la cause !
Par exemple : le feu a brûlé ma main, il s’est produit en moi une sensation appelé brûlure. (D’après
le Fragment de Physique, de Savinien de Cyrano de Bergerac)
Cinq sens c’est très peu pour con-naître la Matière !
CHANGE ET TU CHANGERAS LE MONDE. Nous fabriquons notre entourage.
MATIÈRE : L,l,h (Longueur, largeur, hauteur).
VASE (de Soissons) : rapport avec les PAÏENS et CLOVIS-LA-RAUCUNE-TENACE.
VASE, VAISSEAU : dans la
Kabbale le Vase symbolise évidemment un Trésor. Si on brise le vase, on détruit le Trésor qu’il représente. Les six jours de la Création sont appelés les Six beaux vases. Dans la littérature médiévale le Vase c’est le Saint Graal. En Alchimie le Vase est essentiel, comme l’utérus dans lequel une nouvelle naissance se forme.
VASE = ÉLIXIR DE VIE, SOURCE DE VIE ; VASE D’OR = TRÉSOR SPIRITUEL.
Comme écrit plus haut à propos de Soissons, ce Vase représente le Soi, et en tuant le soldat Clovis se dévalorise et ne vaut pas mieux que ce soldat ; il pratique la loi du talion. Clovis METTAIT I-À-MORT (mémorisation) :
IL PRENAIT L’OBJET POUR LE SUJET EN OUBLIANT LE JET (racine ou 'Je') et travaillait du chapeau (de l’ego). IL DIVISAIT et par ailleurs fabriquait l’étatisme franc. De nombreux saints sont des tueurs de Païens. Clovis de Païen (Païens déjà considérés comme les losers) passe dans le camp des winners du moment : la chrétienté à la mode.
La Vase est du même Thème que l’ÉCHELLE : l’Arc-en-Ciel, l’ordre de perfection intérieure ou Libération. L’échelle des sept Couleurs ou sept notes de musique, ou sept Métaux...
VASE ou VAISSEAU : ce Vaisseau ou corps que l’Adepte doit se fabriquer, puisque le ‘Je’ dépend du ‘je’. Alors il faut bichonner ce Vaisseau, ce qui va correspondre à la Re-Naissance, soit l’Embryon d’immortalité transcendant la condition humaine conventionnelle. Le ‘Je’ immortel se forme à l’intérieur du ‘je’ mortel. La construction, le perfectionnement du Vaisseau est essentiellement mental (‘je’) : visualiser (pointer, voir en fin d’article) ; rapport au Boisseau (nom chinois de la Grande Ourse), toujours visible, comme un Axe, il se présente successivement dans toutes les positions, tantôt renversée, tantôt droite. Il est le
Centrum Centri.
En le PILOTANT on devient le Maître du Temps. Le Boisseau est symbole de la pensée (yi) et de la concentration.
AXE : Vide mental pour contrôler pensées et aider à la concentration. Ainsi on peut pratiquer la visualisation des images conduisant à l’oubli du corps. Visualisation ou fixer la conscience, arrêter le vagabondage mental. Un proverbe chinois dit (dans le
Tch’ouan-tao tsi [
Louen nei-kouan]) : « Ne jette pas le filet avant d’avoir attiré le poisson. Et quand tu auras réussi à déconnecter toutes tes pensées, alors tu atteindras la
”Réflexion véritable” [tchen-nien) qui est aussi la Vacuité parfaite ».
RÉPARER, CONDUIRE SON VAISSEAU-VASE.
À la naissance la dualité apparaît, ne serait-ce que sortir du ventre de sa mère (ou de son éprouvette dans les HOTC de science-fiction). À partir de cette naissance le corps ou Vaisseau va se dégrader. C’est pourquoi s’il désire se connaître lui-même et par lui même, l’Adepte ou Réalisé est contraint de découvrir les méandres de son propre Vaisseau ou Vase constituant sa personnalité profonde. Alors se présente devant lui un travail de Jardinage, de Femme de ménage, de Jeux d’Enfants. Quand le job-jeu est fait, il fusionne avec le Soi, ou
Centrum Centri ou Instant.
ÊTRE NÉ : le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu (Pour-Voir et gavage d’illusions et d’opinions en tous genres).
Mais seule « être né » permet de s’approcher de la véritable Essence Originel qui transcende l’organisation primordiale (le Cosmos) et se situe au-delà d’elle.
« La vitalité et l’énergie dégénèrent en même temps que l’Univers [puisque nous le fabriquons] mais l’Esprit Originel demeure : c’est l’Infini [le Soi]. La production de l’Univers en découle entièrement. Si les néophytes apprennent ne serait-ce qu’à préserver l’Esprit Originel, ils vivront dans la transcendance, au-delà du Yin et du Yang. Ils ne seront plus dans les trois domaines. Cela n’est possible qu’en
”voyant l’Essence” ». Voilà ce qu’on appelle
”le Visage Originel” », dit
Le Secret de la Fleur d’Or, chapitre II,
L’Esprit Originel et l’esprit conscient.
Dans le même chapitre concernant le Vaisseau ou Corps : « Le corps est créé par l’attention [le mental]. Le corps n’est pas uniquement physique : il est habité par une âme inférieure. Celle-ci fonctionne en association avec la conscience qui se développe à partir de cette âme inférieure. Cette âme peu lucide est la substance de la conscience. En l’absence d’interruption de la conscience, la transformation et la transmutation de l’âme inférieure continuent sans cesse de vie en vie, de génération en génération ».
POINTER : « La Lumière étant elle-même le Principe créatif, c’est en la retournant qu’on la restaure », dit
le Secret de la Fleur d’Or : ‘je’-‘Je’ (Yin et Yang) ne sont qu’Un.
Parfait exemple du Vaisseau ou vase donné par le
SCARABÉE : il se fabrique un vaisseau ou cocon de bouse d’où émergera la vie, grâce à un effort de pure concentration. « Si la vie peut émerger d’une boule de bouse, pourquoi ne serait-il pas possible de produire un corps en concentrant la pensée sur l’endroit où demeure l’esprit céleste quand l’embryon a quitté la matrice ? », dit
le Secret de la Fleur d’Or.
RETOURNER LA LUMIÈRE : « JE SUIS », Yin et Yang se fige, il n’y a plus de dualité ; « c’est ce qu’on appelle
”la pensée raffinée”,
”l’énergie pure” ou
”la pensée pure” » dit
le Secret de la Fleur d’Or.
« Lorsqu’on utilise cette technique pour la première fois, on a l’impression d’un non-être dans l’Être. Mais une fois le travail achevé, quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un Être dans le non-être » (croisement).
Le Retournement de la Lumière est l’équivalent de vivre dans le POINT FOCAL.
Le gros travail est de détruire les pulsions de l’habitude, donc de se libérer du ROBOT QUE NOUS SOMMES, de se libérer du conditionnement depuis le berceau jusqu’au tombeau.
ROBOR, ROBORATIF ET CONSOMMATION-CONSUMER = VIE DANS LA DIMENSION DU CAPITALISME.
ROBORATIF : étymologie de ROUGE, donc de l’adamisme, Adam signifiant Rouge (En Hébreu Adam veut dire ROUGE et HOMME…) ; Rouge et Mars la Rouge et couleur du sang, de la guerre et des Rothschild !
FROUGE : en gaulois :
dergo-, voir le vieil irlandais
derg (rouge sanglant), cf. l’anglo-saxon
deorc (sombre), l’anglais
dark (sombre), le lituanien
dergti (salir),
dâgarna (sale temps, temps sombre). Bref, le rouge baigne dans le sang, et le « passé »… ROUGE/PASSÉ Feu à 600°. Rouge et son complément le Vert. Le Rouge poussé au Violet devient pouvoir ! Le Rouge extériorisé = danger (Feu, marmite, voyant rouge, bouton sur la peau, nez rouge, colère du visage rouge, le sang monte à la tête des Rothschild).
Retournement de la Lumière et Christ-Jésus : Ciel et Terre et Univers sont dans notre mental, aussi la lumière d’un seul Être s’étend naturellement aux Cieux et embrasse la Terre. Ainsi quand on retourne la Lumière le monde entier se retourne également. Christ-Jésus est dans la technique du Retournement de la Lumière, du
Centrum Centri ou réalisation du Soi : le Centre est partout et contient l’Univers entier.
Le
Secret de la Fleur d'Or dit : « Voilà qui indique le mécanisme de la Création : il suffit de se concentrer là-dessus pour pousser la porte - c’est tout. « Se concentrer » veut dire poser son attention là-dessus à titre de rappel, mais sans tomber dans une concentration rigide. Le sens du mot « se concentrer » est plein de vie et fort subtile. […] D’où vient-elle [la pensée] ? Où disparaît-elle ? Prolongez ce questionnement, répétez-le inlassablement jusqu’à ce que vous compreniez qu’on ne peut saisir [la pensée] et, alors vous verrez d’où elle vient. Vous n’aurez plus besoin de chercher son point de départ [ce que cherchait Clovis avec le Vase !]
”Ayant cherché mon esprit, j’ai compris qu’il était insaisissable” [paradoxe de la Réalisation du Soi].
”Et bien, je te l’ai pacifié !” […] Quand vous aurez atteint cette nature insaisissable, continuez à pratiquer continuellement l’arrêt en le prolongeant par la vision, et à pratiquer la vision en la prolongeant par l’arrêt. Cela s’appelle le jumelage de l’arrêt et de la vision. Voilà comment retourner la lumière. Le retournement correspond à l’arrêt, la lumière à la vision. Pratiquez l’arrêt sans la vision s’appelle le retournement sans lumière. La vision sans l’arrêt s’appelle la lumière sans retournement. Souvenez-vous-en ! ».
Enfin, comme souvent répété, il est primordiale de distinguer la « Lumière de l’Essence » de la « lumière de la conscience » (correspondant à ce que C.G. Jung nomme « inconscient collectif » ou SUPER ÉGRÉGORE, qui peut correspondre à la mémoire collective et à l’apprentissage et au conditionnement social).
La « lumière de la conscience » agit quand on fixe, ou pointe, donc quand on tombe dans le Pour-Voir, on tombe dans la conscience conceptualisante et analysante.
Lorsqu’on regarde les objets et qu’on ne fait plus qu’un avec eux, c’est la Lumière de l’Essence, le Soi, pareil à un miroir reflète tout sans ego de le faire. Mais il suffit d’un instant de fixation, donc de discrimination, ou dualité, pour tomber dans la « lumière de la conscience ».
Soissons et Soi-sens : dualité cause-effet, Lune et Soleil produisent la lumière, dont une polarisée (celle de la Lune par réflexion). « Quand j’emprunte des choses pour me les attribuer, je découvre en fin de compte que
« ce n’est pas à moi ». Et quand il s’agit de déterminer le
« ce n’est pas à moi », qui décide de son attribution, sinon vous ? ».
L’Essence personne ne la possède, elle est RIEN. Car si « l’essence voit », elle tombe dans le Pour-Voir de la cause-effet, soit elle tombe dans le ROBOTISATION OU ROUTINE DE LA CONSCIENCE CONVENTIONNELLE OU HABITUELLE. Et faire usage de la conscience habituelle ou mental, C’EST FAIRE ERREUR OU MAL EMPLOYER SON VASE (surtout si on tombe dans la tyrannie de l’opinion).