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L’entreprise mondiale Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-09-2017 00:23

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Banques, Capitalisme, Civilisation, Ego, Empire, Fractale, Gratuit, Guerres, Histoire, Instant, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Microbes, Opinion, Orgie, Païens, Paix, Peste, Raison, Réalité, Religions, République, Simple, Socialisme, Spiritualité, Terrorisme, Transhumanisme, Vérité, Vin, Winner

 
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L’entreprise mondiale
et sa langue anglaise
Langue du mental « rationnel »
et de l’explication « causal »,
donc plein pot dans la dualité sujet-objet
et les « affaires ».

Le mental originel évolue dans le monde
de l’Âge d’Or, dans l’enchantement de
l’ici et maintenant.
Le mental du civilisé évolue dans
l’opinion et le mental coagulé.


Bienvenue dans le monde du TOUT FAUX,
de l’entreprise et des échanges (financiers).

Cette langue anglaise qui « objective » la finance internationale et par là-même « objective » le monde.
 
 
La langue anglaise est la langue imposée sur tous les peuples de cette planète, afin de tout contrôler les êtres humains et leurs économies. La langue anglaise impose sa dictature et sa façon de penser en un patois mondialiste et complètement artificiel ; jargon inventé par ceux qui veulent imposer leur dictature. Maintenant nos cerveaux sont colonisés au travers d’artifices toujours plus nombreux et répétés sans cesse, dans le système éducatif du régime républicain et son système de communication.
Les anglophones sont socialisés à fond dans la raison, alors que par exemple les Quechuas sont socialisés dans un langage de l’apparence et de l’illusion. Au moins les Quechuas ont une illusion naturelle, alors que celle des anglophones ou Occidentaux est totalement du bidouillage du mental. « Ces différences sont inséparables de la façon dont chaque culture parle des actions et des événements ». Bref, il y a une grande différence culturelle entre les enfants occidentaux et indiens dans la géométrie du mental.
 
Mais la langue anglaise n’est pas la seule à imposer sa dictature. Il faut remonter à la Renaissance, au protestantisme et au départ de la technologie moderne et du triomphe du mental (raison) et donc de la naissance de la culture du narcissisme et du démocratisme. Cette dictature sera appliqué par les Luther, Galilée et Descartes et le philosophisme empirique britannique à travers un John Locke, qui imposeront une nouvelle façon de lire, de mettre en rapport ce qui est écrit et ce que cela signifie. De là va naître véritablement L’OPINION : contribution du lecteur qui interprète son texte et qui donnera un modèle au mental, qui de nos jours peut se traduire par « liberté d’expression », en fait la pensée unique mondialisée et sa culture du narcissisme. Chacun veut posséder sa petite vérité, sa CROYANCE (de nos jours appelée « laïcité »).

À la Renaissance sous Luther la dictature se met en place : guerre entre « sauvages » (les ”pays émergeants”) et « civilisés » (les ”pays émergés”). Luther milite pour la mise en place urgente d’une « instruction obligatoire ». « Tout retard ne peut mener qu’à ”la colère divine, à l’inflation, à la peste et à la syphilis, au règne de tyrans sanguinaire, aux guerre et aux révolutions, à un pays entièrement soumis aux Turcs et aux Tartares…”. Au 19è siècle le « sauvage » est considéré pouvoir fomenter 56 fois plus de crimes qu’une personne dite « instruite » (civilisée).
>Il est certain que l’écriture et sa culture de l’écrit sont en grande partie responsable d’une nouvelle géométrie du mental qui va fourbir : le philosophisme, la technologie, la trinité armée-police-justice, la médecine, l’économie capitaliste. Le Merveilleux recule devant les progrès de l’alphabétisme. L’humanité, surtout occidentale, perd progressivement : le Merveilleux, le Spirituel, la Science (qui regroupe les trois). C’est le départ de la conception « moderne » du monde puisque les analyses deviennent « logiques » et les preuves « détaillées »…

Alphabétisme qui indubitablement permet un CONTRÔLE SOCIAL : former de « bons citoyens », des « travailleurs productifs » et des « soldats obéissants ». Dans l’Allemagne de la Réforme l’Église protestante sera acharnée à alphabétiser l’Allemagne pour « l’arracher à ses habitudes et à ses modes de vie anciens », et l’amener « à l’orthodoxie la plus tatillonne, reposant sur la plus stricte conformité ». Bref, la dictature là-dedans c’est la classe des winners qui impose cette alphabétisation de façon à rendre les gens plus productifs et « bien élevés ». Récemment des appels lancés au Canada et aux États-Unis, ou en Angleterre pour une amélioration des compétences élémentaires émanaient essentiellement du patronat des secteurs des services et de l’industrie, et non des travailleurs eux-mêmes.
Alors, instruction = instrument de libération ? ou d’asservissement ? Alors que les manuels scolaires des écoles primaires regorgent d’assertions, d’affirmations péremptoires données pour vraies ! Ce qui prouve la symbolique de L’ÈRE DES POISSONS : LA CROYANCE et l’époque des prophètes. CROYANCE : état dans lequel se trouve celui qui affirme sincèrement quelque chose. Ses intentions ? Ce sont les états dans lesquels nous nous trouvons lorsque nous promettons sincèrement de faire quelque chose, comme d’arrêter de fumer au premier janvier… Quels sont les désirs de cette croyance ? C’est l’état dans lequel nous sommes lorsque nous formulons sincèrement une requête, une prière. La res cogitans de Descartes, la chose qui raisonne, et qui, dans le même temps, croit, doute, se souvient, est le modèle de cette nouvelle géométrie moderne du mental, qui découle de la nouvelle manière de comprendre comment il faut interpréter les énoncés et les textes lus ou entendus. Ainsi nait cette nouvelle géométrie du mental.
Oui, nous sommes encore plein pot dans l’ère des Poissons, de la croyance en la démocratie marchande de ce régime républicain !…
Dire qu’il existe une relation précise entre l’alphabétisation et le développement économique se révèle un peu simple si on y regarde de plus près.

À l’époque de Platon il n’y a guère plus de 10% de Grecs qui savent lire et écrire. La culture grecque de ce temps était plutôt orale, privilégiant la parlotte ou opinion et ergoterie en tous genres.

Qu’est-ce qu’une preuve ?
Qu’est-ce que la recherche ?
Qu’est-ce que la magie ?
Qu’est-ce que le savoir ?
Différence entre la culture chinoise et la culture grecque.
- La Chine ancienne explore les corrélations, les parallélismes et les complémentarités (ingénierie du Yin-Yang). Les Chinois ont un grand raffinement dans l’usage et la critique des métaphores (procédé de langage qui consiste à employer un terme concret dans un contexte abstrait par substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une comparaison. Exemple : une source de chagrin).
- Le Grèce ancienne est obsédée par la mesure, la preuve, la distinction entre preuve et persuasion, et par la recherche de l’irréfutable. Les Grecs pensent que la métaphore est source de fautes.
Dans les deux cas la culture du social est différente. Les Chinois anciens sont aussi alphabétisés que les Grecs anciens. Seule la Grèce a pris la voie de l’empirisme chère à un John Lock. Empirisme ou Pour-Voir… qui va directement atterrir à l’opinion et « l’âge du capitaine » déterminant une « vérité »
L’empirisme est le contraire du spirituel (1), car il repose sur le corps, sur les cinq sens. L’empirisme tourne autour du Pour-Voir et de ce qui se mesure, se voit, se calcule, comme semble l’énoncer Tchouang-tseu mettant en garde au chapitre 11 : Laisser faire et tolérer : « Qui retrouve sa racine sans le savoir ne s’écartera pas de l’Indistinction Primordiale, alors que qui prend conscience de sa racine en est définitivement écarté ». Bref, l’empirisme éloigne de l’Instant, du ici et maintenant.
En Inde, seul le mot prononcé à l’oral est sacré.
En Chine, seul le mot écrit est la norme et le mot prononcé en dérive.
Si l’on veut s’interroger sur la culture écrite, on doit d’intéresser à la structure même de la communauté dans laquelle elle apparaît.

L’écriture bien établit servira le pouvoir royal : contrôle des marchés, collecte des impôts, contrôle des fonctionnaires et faire mousser la politique et l’orgueil du régime. Jusqu’à la Réforme, Science, technique et religion ne formaient qu’un TOUT. Ensuite ils vont se diviser pour aboutir à la seule voie de la folie technologie actuelle totalement liée à l’argent.

Environ 9000 ans avant JC en Mésopotamie se développe déjà une façon de compter, d’analyser, nous entrions dans la voie de l’Agriculture, et des séries de symboles en argile permettaient de tenir le compte des moutons et autres animaux domestiques, et aussi des huiles et des grains. Ensuite vont se développer les cités, l’urbanisme, les symboles vont se complexifier pour inventorier et compter un nombre croissant de denrées et d’objets, et pour administrer. Ensuite ces symboles en argile seront enfermé dans des sortes d’enveloppes : bullae. Cela va donner naissance à l’écriture : le contenu des bullae était indiqué sur leur surface, en imprimant une marque dans l’argile molle avant de la cuire. Or, si le contenu est gravé sur l’enveloppe, il n’est plus nécessaire d’y enfermer les petits symboles en argile. L’enveloppe est désormais une surface d’écriture, et la forme des symboles, lorsqu’elle est inscrite sur la surface de l’enveloppe, constitue bien un premier texte écrit.
On entrait de plein pied DANS LE VIRTUEL, dans l’ère de LA MARCHANDISATION HUMAINE et jusqu’à nos jours… Les symboles, qui représentent des unités de marchandise, sont à l’origine des signes sumériens assumant la même fonction. Il y a 18 signes qui désignent par exemple : le grain, les animaux, l’huile et qui apparaissent sur les tablettes qui sont nées de ces symboles d’argile. Que dire des « tablettes » informatiques de nos jours ???

Il est remarquable que dans l’histoire de la MUSIQUE, icelle cesse d’être elle-même quand apparaissent les partitions que les « spécialistes » commencent à complexifier afin de restreindre l’autonomie des musiciens lorsqu’ils interprètent une de leurs compositions musicales. Les musiciens deviennent des O.S. (ouvriers spécialisés ou « interprètes »). Ainsi la musique devient affaire de spécialistes : ceux qui entrent au « conservatoire », et par la même arrive du même coup le « droit d’auteur » des « musiciens », annonçant et entretenant cette culture du narcissisme. Cette tendance est du même Thème que l’arrivée massive de l’écriture grâce à l’imprimerie à la Renaissance. À la même époque va arriver la fièvre des DICTIONNAIRES, où notamment les écritures alphabétiques sont prises, parfois de manière erronée, comme des modèles de phonologie. Dans ce cas l’écriture devient simplement un « travail du chapeau » ou ergoteries à n’en plus finir.
CULTURE DU NARCISSISME et soi-disant « objectivité », c’est-à-dire le triomphe de l’opinion.


Note.
1. EMPIRISME : exemple dans la cervelle d'une perruque poudrée : « La vérité n’est plus révélée dans la parole de Dieu mais dans ses œuvres [donc à l’extérieur et par rapport au corps qui divise en sujet-objet] ; elle n’est plus fondée sur le témoignage des Écritures ou de la Tradition, elle est visible par chacun d’entre nous en permanence [inversion de la Réalisation du Soi qui donne cette culture du narcissisme]. Mais elle n’est compréhensible que pour ceux qui connaissent l’écriture de la nature et qui savent déchiffrer son texte [sic]. La vérité de la nature ne peut être exprimée à l’aide de simple mots mais en constructions mathématiques, en figures et en nombres [ce qui donnera l’informatique et son virtuel et sa digitalisation de la nature, Google entre autres…]. Et dans ces symboles, la nature se présente dans une forme parfaite et claire. La révélation que l’on atteint grâce aux paroles sacrées ne peut jamais présenter […] une telle précision, car le mots sont toujours […] ambigus. Leur signification ne peut être donnée que par l’homme [arrivée de l’opinion et de l’ego qui veut posséder]. Dans la nature, l’ensemble du plan de l’univers est là, devant nous [il se met en dehors de l’univers, donc en position luciférienne] », écrit Ernst Cassirer résumant le principe du siècle dit « des lumières » d’une attitude par rapport au discours, essor de la « pensée moderne ».

[En référence à : L’univers de l’écrit - Comment la culture écrite donne forme à la pensée, de David R. Olson]
 
 

Dernière mise à jour : 22-09-2017 00:44

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