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Real Drive - Suite Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 30-01-2009 00:21

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Conscience, Dessins animés, Japanimation, Japon, Real Drive

 
Real Drive - Suite
RD 潜脳調査室
 
 
« Je continuerai de parcourir ce monde, jusqu’à ce que je devienne le vent ».
Wanderland, musique de la J-Pop 9mm Parabellum Bullet
(Le 9 mm Parabellum est un pistolet !)
 
 

Ici il s’agit d’une page complémentaire sur cette très belle japanimation, prenante, magnétique.
Rappel : Japanimation de 26 épisodes co-produite par Nippon Television Network Corporation et le studio Production I.G. en 2008.

L’histoire, qui se passe vers 2061, parle de la connexion de toutes les consciences des humains entre elles (la Network Society).
 
2061 me paraît une date trop proche de 2009 pour avoir maîtrisé dans un futur pas assez lointain la robotique. Une femme robot secrétaire si parfait semble impossible, tel qu’on la voit dans l’épisode cinq. Peut-être qu’on pourra un jour créer un robot bio-fluidique.
Cette femme robot était celle qui protégeait le professeur Haru Masamichi dans le premier épisode. Elle s’explique avec Aoi Saouta, le frère de Aoi Minamo, celui qui pratique le sport de combat et porte souvent des gants noirs coupés aux doigts ou mitaines. La femme robot expose sa technique de combat avec chiffres à l’appui, ce qui laisse pantois Souta.
Avec la haute-définition c’est la première fois que je vois dans une japanimation des très gros plans sur des visages.

Puisque nous sommes dans des cours de combat, il s’en déroule un dans une impasse : un homme masqué d’un casque bizarre affronte une bande de « mauvais garçons », il porte également des mitaines noires. Après les plaisirs des coups, pour certains, les plaisirs de la bouche pour Minamo avec ses copines. Surprise, en 2061 on mange toujours des hamburgers ! Par contre, les policiers sont remplacés par des robots, et eux pas du tout humanoïde, mais boîtes de conserves.
 
 
Ce n’est pas finit, dans un centre commercial, le type au masque bizarre boxe, et casse des bras à ceux qu’il croise sur son chemin. Par contre il perd et se fait casser ses lunettes. Et à propos de lunettes, Minamo en cherchait des spéciales, genre qui font voir des éléphants roses, mais la marque n’en fabriquait plus depuis longtemps ; si bien qu’un commerçant qui les avait trouvée sur une plage voulait les mettre en vente à un pris très élevé, et il finit pas les céder à Minamo, qui toute heureuse sort avec ça dans sa chevelure. Le type au masque veut les lunettes de Minamo car il semble myope. Minamo ne se laisse pas faire et lui échappe de justesse. Un peu plus loin va s’ouvrir une saison internationale de matchs d’arts martiaux, où les matchs se déroulent dans le Metal. Et le type au masque bizarre semble faire partie de cette compétition ; il s’appelle : Iron Schwartz, une espèce de sadique qui déboîte les membres de ses adversaires après les avoir vaincus. Je suis sûr que ces compétitions vont intéressés Souta, qui prend le premier rôle dans cet épisode. Souta dans un café discute de combats avec Holon, la femme robot, lorsque surgit Minamo poursuivit par Iron qui veut les lunettes de Minamo. Holon engage le combat mais est jeté au sol, pareil pour Souta. Iron semble invincible.
Propulsé sur un ring, l’élancé Souta se défend bien contre Iron. Mais il faiblit. Holon en partie HS réussit à couper le courant, alors le combat se poursuit dans la pénombre et Souta remporte le match.
 
 
Un seul mot : bravo ! pour Souta, ça va sans dire, mais surtout pour l’animation, étonnante et parfaitement maîtrisée, par exemple par rapport à Xam’d, où c’est souvent saccadé.

Le type au masque bizarre était un androïde appareillé par un adolescent traumatisé, lequel a fait ingurgité des données informatiques piratés à l’androïde. Par la suite il a perdu le contrôle de ce robot et est devenu accro au Metal. Le professeur Haru apparaît à la toute fin de l’épisode, pour apporter en cadeau une paire de lunettes comme celle de Minamo et qui avaient été cassées au cours du combat entre Iron et Souta ; les fameuses lunettes Sous-marin, introuvables maintenant...
Étonnant comme épisode, touchant, émouvant, fluide, mon intuition ne m’avait pas trompé quand à la qualité de Real Drive. Bravo. L’émotion passe par le balancement entre Souta, Minamo, Holon, et Haru dans les épisodes précédents. La qualité graphique est toujours parfaite. De plus la chanson du générique début est fort sympa, elle a un petit côté celtique... et le chanteur a une belle voix.
 
 
Le sixième épisode s’ouvre sur une classe de jeunes filles s’exerçant à l’art du bouquet floral. On apprend tout de même que des personnes possèdent un cybercerveau à cette époque ! On apprend aussi que les livres papier existe toujours mais en très petit nombre. Cependant Minamo trouve un livre qui l’intéresse dans une bibliothèque municipale, mais il y a des pages qui ont été découpées ; chose inqualifiable, car c’est priver le futur lecteur de son droit a consulter librement le livre.
Nous retrouvons le beau Souta, frère de Minamo, qui ne sourit pas beaucoup, qui a trop tendance a désagréablement minimiser les actions de sa sœurette, ce que celle-ci ne manque pas de lui faire remarquer. Minamo avec son livre retrouve Haru et Souta, en compagnie de Holon la robote. Selon Minamo, les découpes de son livre indiquent peut-être une message caché, une lettre d’amour ?? et si elle le découvre, elle pourra soumettre sa découverte à un concours et gagner le premier prix. Selon Holon, il s’agit d’un message de protestation contre la digitalisation des livres en 2027.
 
 
Haru actuellement et sans plongeon (quand il plonge il a 20 ans comme
en haut de la page)
 
Toujours intriguée, Minamo se rend à la bibliothèque municipale. Elle est seule, elle prend dans un rayonnage un livre : Love Letter, dans lequel il y a une enveloppe. Selon l’employée, personne n’a emprunté ce livre depuis deux ans, date de son acquisition. L’enveloppe appartient peut-être au donateur. minamo se plonge dans la lecture de ce livre. Pratique, car elle peut s’allonger sur son lit pour lire. Vu les écrans de lecture des livres informatisés et leur taille, il n’est possible de lire au lit !
Là encore : surprise ! il manque la dernière page du livre de Minamo... Mais il paraît que c’est au lecteur de l’écrire. Love Letter a échappé à la digitalisation grâce à la demande de la famille de l’auteur. Minamo ressent une étrange attirance pour ce livre, elle aimerait voir le contenu de l’enveloppe qu’elle a donné à l’employé de la bibliothèque.
Les livres peuvent avoir un côté fascinant, surtout quand ils sont anciens. Voir par exemple le mystère autour du langage dans le roman de Umberto Eco : Au nom de la Rose. L’odeur du papier, sa couleur, sa texture sont très importants. J’aime beaucoup l’odeur du papier Ingres, ou filigrané d’un livre de 1752 (époque ou le peintre Ingres n’était pas encore né), c’est une odeur un peu « vinaigré » et forte, et la couleur du papier rose doré semble éternelle et lumineuse. Bien-sûr les bibliothèques peuvent être aussi fascinantes, surtout les bibliothèques disparues ou cachées dans des grottes ou des souterrains, comme l’indique souvent H.P. Blavatsky dans son ouvrage la Doctrine Secrète.
 
 
Pour moi un des plus importants désastres furent les incendies (trois) de la bibliothèque d’Alexandrie. Il y en a, ceux qui ont un pouvoir, qui ne supportent pas que des gens puissent s’instruire et qui font brûler des Bibles par exemple... Plus près de nous on peut voir le film de François Truffaut Fahrenheit 451 , la température où les livres brûlent, puisqu’il est interdit de lire car ça rend malheureux. Le sujet du film est tout de même l’amour des livres...

Et puis entre les pages des livres, on peut trouver des souvenirs, des notes au crayon en marges, des miettes de pain ou de gâteau, des traces de doigts, des feuilles et des fleurs séchés, etc. Allez trouver cela avec un lecteur de livres digitalisés !
La fin est aussi poétique et délicate que l’épisode cinq : Minamo retrouve le propriétaire du livre et le contenu de l’enveloppe qui était resté dans le livre quand Minamo l’a pris sur les rayons de la bibliothèque. On retrouve aussi vers la fin de l’épisode Kushima, celui qui « veut un plongeur talentueux », en la personne de Haru.
On retrouve Haru par la force des choses ! puisque la lettre lui est destinée... et là, deux chronologies se mélangent les pinceaux !...
 
 
Épisode sept, premier plan : Des chiens fusionnent en se « donnant la patte ». Souta n’est toujours pas passé chez le coiffeur, sa « coupe manga » lui va d’ailleurs bien. Je me demande toujours pourquoi il porte des mitaines ? En sa compagnie dans un parc, Minamo découvre un petit chien assis sur un banc. Il est question de puce (électronique) injectée aux animaux de l’île artificielle pour servir de terminal... Ces chiens ont donc un super cerveau... mais de la taille de celui d’un chien (en intelligence), toutefois avec un langage permettant la parole ressemblant à celle des humains, mais limité. Minamo s’inquiète : comme elle n’a pas encore été « digitalisée », elle ne sait pas ce que sont vraiment les communications... des sentiments. Quant au chien trouvé dans le parc, Minamo recueille « ses paroles » sur son portable, sinon le son n’est que le langage chien : des aboiements. Haru se demande si la conscience du chien n’a pas été aspirée dans le Metal.

En promenant le chien Tappoo dans le parc avec le professeur Haru, Minamo se laisse guider par lui. Mais il se met à courir... pour aboutir vers un jeune homme au milieu d’une meute de chiens : ceux qui « se donnent la patte »... Ensuite, à nouveau, Haru plonge dans le Metal, un peu comme Neo Keanu Reeves sortant de la Matrice (Comme Neo, Haru est allongé sur un lit spécial, mais sans pieux dans la tête). Et en replongeant dans le Metal, Haru redevient jeune homme de 20 ans. Par exemple, pour examiner notre univers, il faudra pouvoir en sortir... il n’y a pas d’autre moyen...
 
 
Pour terminer, il est question d’échange de conscience entre celle d’un jeune homme et celles des chiens. Il ne veut pas de la relation hiérarchique maître-chien. Il veut donc aller contre la Nature ?! Peut-être pas, il a toujours été élevé avec des chiens et enfant, il ne faisait pas de distinction entre humains et chiens. Il pensait que sa relation avec les chiens était à sens unique, c’est pourquoi il a voulu être lui aussi un chien. Mais le danger est proche...
La liaison entre un humain et un animal familier est souvent extraordinaire, comme on peut le voir dans un grand nombre de livres.
La poésie est toujours présente dans cet épisode un peu déroutant.

Encore quatre étoiles pour Real Drive. Nous sommes comme en famille avec l’équipe de Real Drive, Minamo, son frère et compagnie. La musique du générique de fin est de la J-Pop Last Alliance (VAP).

Michel Roudakoff
 
 
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Dernière mise à jour : 30-01-2009 02:11

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