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Pourquoi travailler du chapeau ou méditer ? Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 20-05-2018 22:47

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Pourquoi travailler du chapeau ou méditer ?
Alors que le mental est une monstruosité !
« En cherchant si le mental existe ou non,
on s’aperçoit qu’il n’existe pas.
C’est là le contrôle du mental »

(Ramana Maharshi, entretien 43)
 
 
Page dédiée à P.A. Caron de Beaumarchais, chantre de l’ego ou auteur et de son « droit » de propriété, soit l’arrivée à maturation du catastrophique mental QUI CALCUL TOUT, surtout son argent et son droit sur tout y compris à « la vie privée » (paradoxe de ce monde du tout connecté et du ”tout intelligent” alors que l’on s’enfonce de jour en jour toujours plus vers l’IGNORANCE sous SUPER GRÉGARISME).
Beaumarchais en inventant le « droit d’auteur » ou « propriété intellectuelle » inventait du même coup le piratage, car un voleur ne va pas où il n’y a rien à voler ; de même, inventer la valeur ou l’argent c’est inventer le vol ou l’escroquerie sous des formes infinies liées au mental qui calcul toujours plus et plus rapidement pour posséder. De même qu’une serrure - un code, ou la dualité du choix entre winner et loser, ou une loi - est faite pour être violée, chose que ne comprendront jamais les Protestants ou Talmudistes, c’est kif-kif…
 
 
Ce que semble ignorer Beaumarchais, et que savait Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Ce qu’il faut, c’est SAVOIR et non pas PENSER », dit le Maharshi à l’entretien 131. Penser C’EST CROIRE : « Je crois que… », ou « Je pense que… ». Penser = Projeter, comme pour échapper à la PESANTEUR… et s’envoyer en l’R…
Caron de Beaumarchais PAR SES « DROITS D’AUTEURS » RENFORCE LA DICTATURE DE L’EGO DE CHACUN DE NOUS ET ANNONCE LE LIBÉRALISME DU CAPITALISME ET CETTE CULTURE DU NARCISSISME, JUSQU’AU TRANSHUMANISME, dictature évoquée par le roi Janaka (dans le Yoga Vasistha V, 9) : « ”Hélas, je suis ligoté sans corde, souillé sans impureté, déchu bien que demeurant toujours au sommet. Ô moi-même, quel mystère !” Ainsi que le soleil radieux découvre soudain un nuage devant lui, je trouve cette étrange illusion qui, mystérieusement, flotte dans ma direction. Qui sont ces amis et ces membres de ma famille ? Que sont ces plaisirs ? […] Que ces membres de ma famille continuent à vivre ou périssent, en quoi cela m’affecte-t-il ? Événements considérables, grands hommes, tous sont venus et repartis, ne laissant derrière eux qu’un souvenir. À qui faire confiance à l’heure actuelle ? Même les Dieux et la Trinité sont venus et repartis un million de fois. Qu’y a-t-il de permanent dans cet univers ? Bien futile est l’espoir qui nous attache à ce cauchemar qui porte le nom d’apparence du monde. Honnie cette condition lamentable ! ».

Le roi Janaka dit même qu’il faut TUER CET AUTEUR À LA BEAUMARCHAIS : « J’ai été éveillé : je vais tuer ce voleur qui a dérobé ma sagesse, et ce voleur est le mental [donc l’auteur ou ego]. J’ai été bien instruit par les Sages. Je vais à présent [Instant] rechercher la connaissance du Soi ».

Pour l’instruction de Caron de Beaumarchais, là où il est : « L’homme qui, sachant l’absence totale de valeur des objets, leur demeure attaché au fond de lui-même n’est pas un être humain ».

Bien souvent, surtout en société esclavagiste du productivisme capitaliste, la méditation n’est qu’une pratique pour être encore plus productif, comme une machine « augmentée »… Le système capitaliste bouffant tout, il ne pouvait que récupérer la « méditation » pour « diminuer le stress au travail », et entrer dans cette culture du narcissisme.

Le Maharshi à l’entretien 43 ajoute : « Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour précéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ».

Dans l’entretien 76 : « Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille [que je qualifierais de « matière », par rapport à l’Eau ou Conscience]. Lorsque vous dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc.  Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel [identification et invention du monde des noms-les-formes], vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [ce qui est perçu]. Loka = lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde). Ce qui est donc vu est le loka ou monde. Quel est l’œil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement. Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience : le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire [ou dompter dans l’absolu] le mental et non pas de plonger en état de laya [dissolution temporaire du mental]. Dans la paix du dhyana [méditation, contemplation], le laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. […] Même en ce moment, le mental n’existe pas. Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit ».


Qu’est-ce que la Méditation ou Dhyana ? (entretien 52).
- Maharshi : Le terme dhyana, dans son sens habituel signifie méditation sur un objet quelconque, alors que le terme nididhyasana est utilisé pour désigner la recherche su Soi. Les triades (1) persistent jusqu’à la Réalisation du Soi. Pour le débutant dhyana et nididhyasana sont semblables, parce que tous deux impliquent la triade et sont synonyme de bhakti [dévotion].
- Question : Comment pratiquer le dhyana ?
- Maharshi : Le dyhana sert à concentrer le mental. L’idée prédominante écarte toutes les autres. Le dhyana varie selon les individus. Ce peut être une concentration sur un aspect de Dieu, sur un mantra ou sur le Soi, etc.

R. Maharshi à l’entretien 61 : « Lorsqu’il [le mental] absorbe des objets, le mental est contaminé par eux. Autrement, il est pur. Le facteur principal en dhyana est de garder le mental actif dans la recherche de lui-même sans enregistrer des impressions extérieures ou sans penser à autre chose ».

« La méditation n’a pas à s’effectuer à droite ou à gauche. La méditation doit se faire sur le Soi. Chacun sait « Je suis ». Qui est ce ‘Je’ ? Il n’est ni intérieur, ni extérieur, ni à droite, ni à gauche. « Je suis » : c’est tout », R. Maharshi à l’entretien 273 et définition du SANS POURQUOI.
Autre définition du Sans Pourquoi par Vasistha : « Le Seul et Unique Soi se perçoit au sein de Lui-même en tant que Conscience infinie. Par conséquent il n’y a pas de souffrance, pas d’illusion, pas de naissance (ou création), pas de créature : TOUT CE QUI EST, EST ».

Vasistha explique que ce qui EST (Sans Pourquoi) est identique à l’INSTANT ou Ici et Maintenant : « Demeure seul, sans pensées propres. Sois courageux, ayant conquis le mental et les sens. Sois sans désirs, contente-toi de ce qui vient de toi sans l’avoir recherché. Vis sans effort, sans saisir ou lâcher quoi que ce soit. Libère-toi de toutes les perversions mentales et de la tare aveuglante de l’illusion. Demeure satisfait de ton propre Soi. Ainsi, soi libre de toute peine. […] Réjouis-toi dans le Soi par le Soi [Centrum Centri], tels les bienheureux rayons de la pleine Lune [Lune ronde] ».

Vasistha : « Une pépite d’Or tombée dans la fange n’est jamais gâtée par la boue. Semblablement, le Soi n’est pas corrompu par le corps. […] Le Soi est une chose et le corps en est une autre, tout comme l’eau et le lotus, mais personne ne m’écoute ! Tant que le mental inerte et insensible poursuit le chemin du plaisir [celui de Beaumarchais…], ces ténèbres d’illusion du monde ne peuvent être dissipées. Mais dès lors qu’on se réveille et s’interroge quant à la nature du Soi, les ténèbres se dissipent aussitôt. Il fait donc constamment s’efforcer d’éveiller le mental qui habite le corps afin de dépasser le processus du devenir - car un tel devenir est fauteur de souffrances ».

Le roi Janaka jouissant de la connaissance du Soi, tout lui apparaissait dans le Soi infini. Sachant que tout ce qui advient se produit naturellement [le Sans Pourquoi], il ne s’exaltait pas plus dans l’allégresse qu’il ne sombrait dans la dépression, et demeurait dans une égalité d’humeur que rien ne venait interrompre. Janaka était devenu Libéré Vivant (jivan-mukta (2)).

Libéré Vivant ou TROUVEZ LA SOURCE : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source », aime à citer Jean Coulonval. On ne peut pas « tuer Dieu » : « Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serais pouvoir tuer Dieu, Idiot, stupide ! Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source ». Nous ne sommes pas soit à l’extérieur, soit à l’intérieur de la Source ou ‘Je’, le Soi, le ‘Je’ est à l’intérieur de nous, Il est Nous et Nous sommes Lui.

Le pris au nier, le Terrien de tous les jours du régime républicain et de son libéralisme, s’enfonce toujours plus dans le péché et la violence, ce qui augmente d’autant sa souffrance. « L’enfance se gaspille dans l’ignorance, la jeunesse se perd en désirs et convoitise, et le reste de l’existence est consacré aux problèmes familiaux. Qu’accomplit un insensé dans cette existence ? », remarque le roi Janaka.
”Dans ce monde qui paraît avoir été créé - à la façon dont le fruit du cocotier pourrait donner l’impression d’avoir été délogé par un corbeau qui s’est trouvé se poser dans l’arbre à cet instant précis - la pure ignorance engendre des jugements du type : « Je devrais avoir ceci » et « Je devrais rejeter cela »” (YV V, 9). Mieux vaut passer son temps dans la solitude ou en enfer que vivre dans l’apparence de ce monde », dit le roi Janaka.

Le roi Janaka : « Tout ce que l’on obtient, par l’action ou par l’inaction est faux. ”Quand le mental est ainsi établi dans l’absence de désir, quand il ne recherche plus le plaisir, quand le corps et ses membres accomplissent leurs fonctions naturelles [sens du Sans Pourquoi], l’action et l’inaction sont d’égale valeur ou signification” (YV V, 10) Que le corps accomplisse donc ses fonctions naturelles ! Empêché de fonctionner ainsi, il se désintégrera. Quand le mental cesse de nourrir des notions telles que « Je fais ceci » ou « Je prend plaisir à faire cela » à propos des actions accomplies de la sorte, l’action devient non-action ».

À suivre…    

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…]
 
 
Notes.
1. Trinité ou Tripûti : le Sujet, l’Objet et la Relation entre les deux, le Connaisseur, le Connu, la Connaissance, etc.

2. « Le mental est abhasa [reflet ou conscience réfléchie ou témoin] ; par lui-même, il est inopérant. C’est pourquoi on l’appelle mental sattvique [pur]. Tel est l’état du jivan-mukta [Libéré Vivant]. On dit également que son mental est mort. N’est-ce pas un paradoxe de dire qu’un jivan-mukta a un mental et que ce mental est mort ? [ce qui rejoint le paradoxe de la Réalisation du Soi] C’est pourtant une concession qu’il faut faire lorsqu’on parle à des ignorants », explique le Maharshi à l’entretien 68.
Janaka devenu un Libéré Vivant, Il ne s’occupait plus d’accumuler ou de rejeter quoi que ce soit. Sans doute ni confusion, il vivait dans le Présent. Sa sagesse était ininterrompue et nulle impureté ne ternissait plus son intelligence. « Il vivait dans l’Instant présent, souriant joyeusement tout le temps », explique Vasistha.
 
 

Dernière mise à jour : 22-05-2018 00:56

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