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NWN ou NOUN Eau Primordiale Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 28-05-2018 23:00

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
 
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NWN ou NOUN Eau Primordiale
une Vibration, la nourrice de Tout d’Orphée,
le Saint Chaos.
 
 
L’Enfer de l’antithèse ou dualité bien-mal (thèse-antithèse).
Si vous inventez la Liberté, ça veut dire QU’AVANT il existait son contraire. C’est du même ordre que d’inventer la valeur pour inventer le voleur, ou la serrure pour inventer le crocheteur ; tous pièges de la dualité et de l’ego qui veut posséder le meilleur côté dans le genre diviseur des « plus jamais ça ». La république de 1789 a procédé et jusqu’à nos jours procède de même : avant 1789 c’était l’Enfer, après avec la république et sa démocratie c’est le Paradis, la « liberté ». Avant la « raison » des perruques poudrées et des « lumières », les gens devaient être des malades mentaux privés de raison… Et dehors les Anciens et vive l’évolutionnisme ou chaînes sans fin de cause-effet ou sujet-objet, meilleur moyen de continuer l’Enfer sur ce monde.
 
D’après Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux), dans la réalité, il ne peut exister de plus petits grains de Matière insécables, de corpuscule isolé qui serait un volume Euclidien. Ni à l’opposé un plus grand volume Euclidien qui serait la plus grande sphère possible contenant la totalité cosmique nageant dans un espace à l’infini.
Rejoint : « Je suis la Conscience qui baigne toute chose, n’est pas Elle-même objet de connaissance ou de savoir, et se trouve dégagée de toute notion de moi. Je suis Cela qui est indivisible, ne possède pas de nom, transcende tous les concepts d’unité et de diversité, se situe au-delà de la mesure [petitesse et grandeur comme cité ci-dessus] et en dehors de quoi rien n’est vraiment. Ô mental, je t’abandonne, toi qui es la source du malheur », dit le sage Uddâlaka qui parvint jadis à devenir un Libéré vivant, Histoire d’Uddâlaka, Yoga Vasistha.

Uddâlaka semble se rapprocher du Dieu Ptah quand Il dit : « Qui abandonne la Paix suprême au-dedans de lui-même pour se lancer dans la « Carotte » des sens quitte un JARDIN délicieux pour une jungle d’herbes vénéneuses ». Ptah étant un auto-né ou né de Lui-même.

Vrai que tous périssent victimes d’envies : le papillon de nuit par le sens de la vue, l’abeille par le sens des couleurs et de l’odorat, etc., comme celui par son mental qui construit sa propre prison (ses concepts ou opinions). « Si tu peux te débarrasser de tout ça, parvenir à la pureté, vaincre même la peur de la vie et de la mort et ainsi connaître la Félicité, tu auras remporté la plus belle victoire. Par contre, si tu t’accroches à ce phénomène en changement perpétuel qui porte le nom de monde, tu périras assurément dans la douleur. […] Ô mental, je suis la Conscience infinie et homogène dépourvue d’ego ; je n’ai rien à voir avec toi qui est la cause de l’ego », dit Uddâlaka.

Non, le régime républicain n’a rien libéré du tout, puisque l’ego s’est démultiplié, la connaissance de soi s’est de plus en plus éloigné, le ‘je’ s’égare de plus en plus jusqu’à penser « voici, je », me voici », ou « je vois », etc. On s’éloigne de plus en plus de la spontanéité à cause du conditionnement mental renforcé par la notion des perruques poudrées et leur « raison ».
SPONTANÉ : « Par conséquent, ô sens, remplissez vos fonctions sans être entravés par le souvenir ou le conditionnement mental - lequel, en vérité, n’a aucune réalité ».

« En réalité, la Conscience ne saurait être conditionnée : illimitée et plus subtile que l’atome le plus ténu [voir ci-dessus Coulonval], elle échappe au conditionnement mental. Le mental se trouve dans le sentiment de l’ego et la conscience réfléchie dans les sens ; et, de ce fait, prend naissance l’illusion de l’auto-limitation de la Conscience [une auto-inquisition]. […] Infinie et présente en toute chose, la Conscience n’a ni naissance ni mort. Elle n’est la propriété de personne. […] Naissance et mort sont des concepts mentaux. Ils n’ont rien à voir avec le Soi. Libre du sentiment de l’ego, le Soi est donc au-delà de l’être et du non-être », exprime Uddâlaka.

« Quand on a bien compris qu’il n’existe aucune relation [dualité sujet-objet], la fausse notion de la dualité disparaît du même coup. La seule chose qui existe donc est l’unique Être cosmique [le Soi ou Brahman] ; je suis cette Réalité, pourquoi est-ce que je souffre dans l’illusion ? », dit Uddâlaka.
Le CORBOCOCO (analogie) : « Ce n’est pas parce qu’ils existent côte à côte qu’on doivent estimer qu’un lien les unit forcément : un caillou et une tige métallique peuvent très bien se trouver côte à côte sans qu’il y ait entre eux la moindre relation ».
« Ce n’est qu’à l’apparition de ce faux sentiment de l’ego que prennent naissance les notions perverses « c’est à moi » et « c’est à lui » [notions aussi perverses que les « droits d’auteur »…]. Quand on voit qu’il ne s’agit là que de ruses du faux sentiment de l’ego, ces notions [ou opinions] irréelles prennent fin », dit Uddâlaka.

EGO = INTERMINABLES MALHEURS, SOUFFRANCE ET ACTIONS FUNESTES.

Roue, Ouroboros, Couronne, Tore : « Semblablement, le mental était Conscience au commencement [donc Eau Primordiale] et sera à nouveau Conscience à la fin. Pourquoi lui donner un autre nom entre-temps (c’est-à-dire maintenant) ?
Tous ces phénomènes [du monde illusoire] semblent posséder une réalité éphémère, comme les expériences oniriques, les visions délirantes, les hallucinations d’ivrognes, les illusions d’optiques, les maladies psychosomatiques, les troubles émotionnels et les états psychotiques (1).

Nature essentielle du mental : L’Eau Primordiale ou Conscience.

Le mental donne naissance au corps par sa propre force de pensée et, tout au long de l’existence du corps, le mental le nourrit de son propre malheur (sa raison et son opinion). Ainsi torturé par le malheur, le corps souhaite détruire le mental, son propre parent ! [paradoxe de la Réalisation du Soi] Il n’a ni ami ni ennemi en ce monde [pas de dualité bon-méchant] ; ce qui nous procure du plaisir est considéré comme notre ami et ce qui cause la souffrance est notre ennemi !
Ainsi, quand le mental et le corps sont constamment engagés en destruction réciproque, comment peut-on connaître le bonheur ? ». Bref, le corps essaye tous les jours, dans le sommeil profond de détruire le mental ».


« Il est évident que je ne suis pas le corps, car le cadavre ne fonctionne plus ! Là où il y a connaissance du Soi, il n’y a ni mental, ni sens, ni tendances, ni habitudes (concepts et perceptions) ».

Le corps ou mental de Uddâlaka devient entièrement purifié.
”La force de vie emplit la kundalini déployée en SPIRALE” (YV V, 54). Ainsi, le corps d’Uddâlaka avait été entièrement purifié ». Uddâlaka va « accéder » au Vide du Vide (un mental vide qui ne pense pas à sa vacuité !]. ”Peu à peu, jour après jour, il accéda à la parfaite quiétude et demeura dans son propre Être pur. Il s’était élevé au-dessus du cycle des naissances et des morts” (YV V, 55).

Le mental libéré du conditionnement ne saurait être pollué, même en pratiquant une activité. La non action du mental porte le nom de quiétude [samâdhana] et est totale liberté.
« On doit donc faire tout son possible pour éradiquer le conditionnement mental. ”L’état dans lequel tous les désirs et les espoirs relatifs au monde ont cessé, qui est libre de tout malheur, peur et désir, et par lequel le Soi demeure en Lui-même, porte le nom de contemplation ou samadhi” (YV V, 56).
Le vil et villes
Quand le mental est en Paix et qu’il n’y a pas de sentiment de l’ego, même les grandes villes font l’effet d’un néant.
Par contre, pour celui dont le cœur grouille de désirs, les forêts ressemblent à de grandes villes (en référence à Vasistha).
« Celui en qui ont cessé préférences et aversions, qui juge tous les êtres semblables et perçoit le monde à l’état de veille comme il perçoit les objets dans un rêve, celui-là est établi dans la Félicité et considère une grande ville ou un village comme une forêt.
Qui est parvenu à la tranquillité intérieur et à la Paix trouve Paix et tranquillité partout dans le monde. […] Qui est parvenu à l’état de pur Être n’est jamais souillé - qu’il vive ou meure chez lui ou ailleurs, dans le luxe ou réduit à la mendicité, qu’il apprécie les choses et danse ou renonce à tout et s’isole sur une montagne… », dit Vasistha, et rejoint « Le Chat qui s’en va tout seul et tous les lieux se valent pour Lui ».

« L’infinie Conscience découvre [reflette] la saveur su sel, ce qui donne naissance au sentiment de l’ego [et par la même à l’idéation et à l’espace-temps]. […] De la même façon, étant omniprésence immanente, l’infinie Conscience s’éveille à la nature d’un rocher, d’une montagne, d’un arbre, de l’eau, de l’espace - et ainsi voit le jour la conscience distincte ou individualité [la raison des perruques].

”Le cristal de cette infinie Conscience reflète sa propre clarté de conscience présente dans toutes ces combinaisons de particules atomiques ; après quoi celles-ci acquièrent une apparente conscience individuelle et pense « je suis », etc.” (YV V, 57). En réalité, la présence inhérente à toutes ces combinaisons ne diffère en rien de l’infinie Conscience ; il n’existe pas entre elles de relation sujet-objet. […] Le ‘je’ n'a pas plus de réalité que ”le monde”. Il n’y a pas de mental, pas d’objet de connaissance et pas d’illusion du monde. […] En réalité, il n’y a pas de différence essentielle entre la vie et la Conscience. De la même façon, il n’existe pas de distinction réelle et essentielle entre l’individu (jiva) et l’Être cosmique (Shiva). Sache que tout Cela est infinie Conscience indivisée et indivisible », Explique Vasistha au prince Râma.

« Il n’y a pas de mental, pas d’objet de connaissance et pas d’illusion du monde. De même que l’eau prend l’aspect d’un tourbillon doté d’une personnalité propre [selon le lieu et les circonstances], la Conscience paraît donner l’apparence du ‘je’, etc., en son propre sein. Mais la Conscience est toujours Conscience et rien d’autre - qu’elle se pense en tant que Seigneur Shiva ou en tant que petirt jiva ! », Explique Vasistha.

SHIVA (l’Être absolu, le Brahman, le Soi) : rôle central dans l’existence de Ramana Maharshi. « Selon la terminologie du Vedanta, ils [nada : son, bindu : point, kala : partie] correspondent respectivement au prâna, au manas et à la buddhi [énergie vitale, mental, intellect]. Dans les textes tantriques, le nada est dépeint comme le son subtil, au sein duquel se trouve le tejas [lumière, rayonnement éclat], la lumière. Cette lumière serait le corps de Shiva. Quand elle se développe et que le son s’y engloutit, elle devient le bindu. Le but est de devenir plein de lumière (tejomaya). Quand à la kala, elle est une partie du bindu ». (Entretien 70). 
Entretien 218 du Maharshi : « Shiva a les aspects transcendant et immanent représentés respectivement par Son Être invisible et transcendantal et par le linga. Le linga est manifesté, depuis les origines jusqu’à nos jours, sous la forme d’Arunachala. Cette manifestation eut lieu un mois de décembre, alors que la lune se trouvait dans la constellation d’ORION (ardra). Toutefois, Arunachala fut adoré pour la première fois un jour de Shivaratri (2), jour encore aujourd’hui considéré comme sacré.
Dans la sphère de la parole, le pranava (le son mystique OM) représente l’aspect transcendantal (nirguna), et le panchakshari (le mantra en cinq syllabes : Namashivaya) représente l’immanent (saguna) ».

À suivre…    

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]

Notes.
1. Tous états reflet du Saint Chaos comme les expériences pathologiques : syndromes confusionnels oniriques, bouffées délirantes polymorphes, schizophrénie, ou rêves et phantasmes, pour faire référence au psychiatre jungien Pierre Solié (Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).

2. Nuit avant la Nouvelle Lune de chaque mois (amâvasya) pendant laquelle adorer Shiva procure des mérites instantanés.


Chanson sur la voie des 10.000 ans de l’Agriculture et du travail à la sueur de son front, ou dualité de l’ÉCHANGE (ici on remercie le p’tit Jésus pour le ventre-tambour bien tendu en une forme d’itadakimasu laïcisé de consommateur bourré jusque là de société de consommation). Bref, c’est la sempiternelle glorification du corps et une injure envers le « p’tit Jésus », ou envers Shiva…. Tout est inversé depuis ces millénaires de soi-disant « remerciement du client » (amabilité commerciale), même division que le républicanisme de 1789 cité en début de page en forme de « bonté divine » (aussi juron) pour remercier la cause et la peau-effet du corps du tambour cacaphonie.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 29-05-2018 22:37

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