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Enfer ou en fer/faire de la dualité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-06-2018 22:55

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Enfer ou en fer/faire de la dualité
de l’offre et de la demande
ce que certains nomment « économie de marché »
et qui tombe sous la violence
et l’agressivité du libéralisme.

Offre/Demande = Vendeur/Client, ou attrape-couillons,
ou piège à élections, donc à ego, à tort prit pour de la "liberté de penser".
 
 
L’opinion de 1789 a tenté de singer la non-dualité en inventant « la liberté », c’est-à-dire un infâme grégarisme qui nous fout tous DANS l’opinion de plus forts en gueule et en argent. C’est ça « la liberté » de l’opinion de 1789. Alors qu’avant 1789, il y avait LES libertés : c’est flagrant avec les provinces françaises que se sont empressés de supprimer les forts en gueule et en ego et en argent pour les remplacer par les départements, jacobinisme oblige.
« La liberté » de 1789 c’est l’enfer de la dualité offre-demande, soit le libéralisme, le « Exploitez-vous les uns les autres », c’est-à-dire la dualité mortifère winners-losers. Tout cela se trouve dans le Thème du corps qui bouffe décidément tout !
 
L’identification avec le corps est la dualité (R. Maharshi, entretien 35).
La dualité empêche d’ÊTRE et entraîne dans les chaînes sans fin du oui-non.
« Mon attention constamment appliquée au présent, je ne m’occupe ni du passé ni de l’avenir. Je fais ce qui doit être fait dans le moment présent, sans me préoccuper des résultats », dit le corbeau Bhusunda à Vasistha (Yoga Vasistha : L’histoire de Bhusunda).
Il dit encore : « Ce qui je fais n’est pas pollué par le désir ou par la boue du sentiment de l’ego [si présent depuis 1789 et sa culture du narcissisme participant au cœur du libéralisme marchand]. Je ne perd pas la tête quand je détiens un pouvoir ni ne mendie quand je suis pauvre. Je ne laisse par les espoirs et les attentes me toucher. Je me réjouis avec ceux qui sont heureux et partage le chagrin des affligés, car je suis l’ami de tous ; parce que je sais que je n’appartiens à personne et que personne ne m’appartient, convaincu que je suis le monde ainsi que toutes les activités qui s’y déploient et l’intelligence qui y est à l’œuvre. Voilà la secret de ma longévité », dit le corbeau à Vasistha.

« L’homme sage qui sait que ce monde n’est qu’une opinion, ou qu’une imagination, n’a peur de rien » (Vasistha).
« Quand on voit que les êtres apparaissent et disparaissent comme autant d’ondulations à la surface de la conscience, pourquoi donc s’en faire ? Ce qui est vrai est toujours vrai (ce qui existe existe toujours), et ce qui est irréel demeure à jamais irréel. À quoi bon se faire du souci ? Le ‘je’ (ego) n’est pas, n’a pas été et ne sera jamais. Surgi d’une mystérieuse illusion, le corps paraît exister. Il n’y a pas lieu de se lamenter. […] Ô Râma, veille à vivre en ce monde sans nourrir d’espoirs [la carotte pour faire avancer]. Ce qui doit être fait doit l’être et il convient de renoncer à ce qui n’est pas directe (Maât]. Vis heureux et espiègle en ce monde, sans te préoccuper de ce qui est désirable et de ce qui est indésirable.
Seule existe l’infinie Conscience, partout, à tout moment [ici et maintenant ou Instant]. Ce qui paraît être n’est qu’une apparence. Quand on se rend compte que l’apparence est bel et bien apparence, cela qui EST se trouve réalisé. Ou bien, prends conscience que « Je ne suis pas et ces expériences ne sont pas les miennes », ou alors sache que « Je suis tout » : tu seras délivré du leurre de l’apparence du monde. Ces deux attitudes sont bonnes. Adopte celle qui te convient. Tu seras libéré de l’attrait et de la répugnance.

”Absolument tout ce qui se trouve dans le monde, au firmament et aux cieux, celui qui a détruit les forces jumelles de l’attrait et de la répugnance peut l’obtenir” (YV VI, 1-28). Autant dire que cela ne se possède pas à coups de libéralisme marchand, puisque ce libéralisme est totalement prisonnier de la dualité offre-demande totalement artifice ; même dans le processus de la prière pour « demander quelque chose ». C’est toujours de l’espoir ou une carotte comme énergie de thermodynamique pour ceci ou pour cela.
Or ”Le corps [humain] inerte ne nourrit aucun désir (moteur de ses actions) et le Soi (infinie Conscience) n’a pas non plus de désir semblable ; voilà pourquoi en vérité nul b’accomplit d’action, mais il n’y a que l’intelligence témoin” (YV VI, 1-29). De même qu’une lampe, étant une lampe [Sans Pourquoi], brille spontanément et naturellement dans un endroit abrité du vent, on devrait pareillement demeurer le Soi en toutes circonstances. Tel le soleil qui, demeurant toujours en lui-même sans jamais quitter sa nature essentielle, s’engage constamment dans les affaires du jour ».

« Une lampe est jugée responsable de la vision d’un objet et, semblablement, le Soi est jugé responsable des actions du corps, du mental, etc., lesquels fonctionnent à la lumière du Soi. Autrement, il n’existe pas le moindre lien entre le corps inerte [ego] et le Soi conscient. C’est seulement à cause de l’énergie du Soi [le prâna] qui vibre constamment en créant partout de l’agitation, que l’on confond le mental [ou corps] avec le Soi ».

« Cette apparence du monde a commencé avec la force de pensée du Créateur. Mais elle n’est pas réelle. En son sein, ces corps nés des caractéristiques naturelles d’éléments divers vont et viennent sans but [sauf celui de faire de l’argent, bêtise diabolique]. Par conséquent, il ne faudrait plus jamais nourrir l’opinion que le corps existe et que le plaisir et la douleur sont des états « attestés » ou « réels ».

L’Homo Religiosus par essence : une vraie Patrie n’est pas laïque, mais est seule celle où demeurent les dévots du Seigneur (Shiva, qui a un rôle centrale dans l’œuvre du Maharshi.
« Selon la terminologie du Vedanta, ils [nada : son, bindu : point, kala : partie] correspondent respectivement au prâna, au manas et à la buddhi [énergie vitale, mental, intellect]. Dans les textes tantriques, le nada est dépeint comme le son subtil, au sein duquel se trouve le tejas [lumière, rayonnement éclat], la lumière. Cette lumière serait le corps de Shiva. Quand elle se développe et que le son s’y engloutit, elle devient le bindu. Le but est de devenir plein de lumière (tejomaya). Quand à la kala, elle est une partie du bindu ». (Entretien 70).
Ainsi que l’explique Vasistha : « Seigneur suprême, rien n’est difficile à accomplir pour ceux qui ont la chance d’être de tes dévots et ils ne connaissent pas la peur. En ce monde, tous les gens saluent tes dévots et se prosternent devant eux qui te consacrent leur vie et t’ont constamment présent à l’esprit. ”Ne sont des pays, des cités, des directions et des montagnes, que ceux et celles où vivent des êtres qui consacrent leur existence à toit seul et te vénèrent de tout leur cœur [au lieu de vénérer l’argent et les « bien(s) »]” (YV VI, 1-29).

Shiva le Seigneur répond à Vasistha : ”Dieu est sans forme et indivisé (pas dans les objets) ; cette splendeur (devanam) qui n’est pas créée et n’a ni commencement ni fin porte le nom de Dieu (Deva) ou de Seigneur Shiva qui est pure Conscience” (YV VI, 1-29). Cela seul mérite d’être adoré ; et Cela seul est le Tout.
Si l’homme est incapable d’adorer ce Shiva, alors il est encouragé à adorer la forme [actuelle société de consommation et de narcissisme]. Cette dernière produit des résultats finis [avec usure], mais la première manière accorde une infinie Félicité. Qui ignore l’Infini pour se consacrer au fini abandonne un Jardin d’agrément pour un buisson d’épines. Il arrive toutefois aux sages de s’amuser à adorer une forme.
Les articles usités dans l’adoration : sagesse, maîtrise de soi et perception du Soi dans tous les êtres, comptent parmi les points majeurs de celle-ci. Seul le Soi est le Seigneur Shiva, digne d’être adoré à tout moment avec les fleurs de la sagesse ».


À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]
 
 

Dernière mise à jour : 07-06-2018 21:51

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