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Nœud de la Souffrance ou Gordiasade Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-06-2018 20:40

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
ouroboros_infini_gordias.jpg
 
 
Nœud de la Souffrance ou Gordiasade
rapport aux « luttes intestines » (espace-temps
ou boyaux qui font des nœuds)
et en l’absence d’harmonie.
Gordias fabriqua un gros nœud autour
du PIEU (timon)(1) de son CHAR.
Nous avons là le résumé d’une haute ingénierie
non encore dépassée à ce jour, car liée au TOUT,
ce que ne comprendra pas celui qu’on appellera
plus tard par ignorance « Alexandre le Grand ».
 
 
NŒUD ou GORDIASADE : EFFET LARSEN avant son invention récente, genre bouclage permanent sur l’Instant ou UNIQUE RÉALITÉ. Mais alors, le Soi ou infinie Conscience, Dieu, la Vérité, ce serait de l’effet Larsen ???!!!
Mais non, le Soi est bien Conscience infinie car effectivement rien n’a été créé. La Création ne naît qu’avec la dualité sujet-objet, soit le mouvement de la pensée. MAIS C’EST LÀ OÙ RIEN N’EST APPARU, OU N’A ÉTÉ CRÉÉ, QUE L’ON VOIT TOUTE CHOSE, ET QUE ÇA PEUT CORRESPONDRE À L’ALEPH décrit par Jorge Luis Borges. Aleph en forme d’une sorte d’autre NŒUD en forme de POINT SUR LE I ou POINT C’EST TOUT, point d’illumination d’où la vision humaine embrasse le Tout.
L’Aleph c’est aussi la CROIX ou CROISEMENT du Christ le Soi, la STARGATE du TOUT.
Aleph des Sages, des Dieux et des Réalisés vivants « parvenus à la perfection qui demeurent dans leur conscience transcendante où ils goûtent la Félicité de leur propre nature », comme l’exprime Vasistha au Prince Râma, dans le Yoga Vasistha : L’histoire du rocher.
 
NŒUD = TOUT EST DANS TOUT et RIEN N’EST DANS RIEN (enchevêtrement des COÏNCIDENCES invisibles).
NŒUD = aucun commencement, aucune fin.
NŒUD = inné-igné. Mais,

NŒUD = CRUCIFIXION, OBSTACLE, PERSONNALITÉ, PENSÉE, FIXATION OU L’ÊTRE TRANSFORMÉ EN AVOIR (onde stationnaire, croisement ou POINT de rencontre des deux entrelacs du courant sur le Caducée). Mais à chaque déploiement des entrelacs correspond donc un point, et si on n’y prend pas garde, une fois atteint ce point peut devenir une tombeau, donc une fixation mortelle (COMME DE NOS JOURS). AINSI, NE JAMAIS S’INCRUSTER, ce que confirme que la sécurité ou le confort est la plus grande ennemi des mortels, comme le stipule Hécate dans Macbeth ; et rejoint le principe du Yoga Vasistha : « L’apparence de ce monde est une confusion ; de même que le bleu du ciel est une illusion d’optique. Mieux vaut ne pas s’y intéresser et l’ignorer » (YV I-13). « L’ignorer » sinon on tombe dans la fixation, DANS LE NŒUD ET DANS LA MORT. En Inde, lacets, cordes et nœuds sont associés aux divinités de la mort, et aux maladies (blocage). On parle couramment de « dénouer un problème ou un complexe » ; évidemment ça ne se dénoue pas par la violence d’Alexandre qui DIVISE.
NŒUD en gaulois : osbi-, osbo- : excroissance, comparable au vieil irlandais odb (protubérance, nœud), gallois oddf (excroissance), nœud), cf. le grec osphus (hanche), pouvant désigner une difformité ou le membre viril ? (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de J.-P. Savignac).

Alexandre « le Grand » (un mondialiste avant l’heure actuelle et un criminel) tranche le Nœud de Gordias et en devient un réalisé vivant à l’envers ou antéchrist (Alexandre meurt aussi à 33 ans (2)).

Évidemment comme tout symbole le Nœud est double : ambiguïté ; et soit solution par délivrance, soit la mort, car Nœud = complexité comme notre actuelle civilisation qui croule sous sa technologie et son mental.
Le Nœud est signe de vie chez les Anciens Égyptiens, voir le Nœud d’Isis, qui se trouve souvent sur la tête ou dans la main des personnages, ou à leur ceinture.
Sac de Nœud de la vie actuelle : Arthur Rimbaud écrivait que la vraie Vie n’était pas de ce monde (des noms-les-formes et opinions et concepts ou « objectivité »), car le langage n’est pas nécessaire à la Connaissance ou Conscience infinie, ce que les mystiques savent, comme l’écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, dans sa lettre à Aimé Michel le 14 juillet 1971.
LA CRÉATION ELLE-MÊME EST UN SAC DE NŒUDS DE CAUSES-EFFETS !!!
 
GORDIASADE OU CHAÎNE SANS FIN DE CAUSES-EFFETS :
L’idée de « création » ne peut venir que dans la dualité SUJET-OBJET ou CAUSE engendrant un EFFET et par là même TEMPS ET ESPACE : voir et vu ne peuvent qu’engendrer l’espace-temps !!! Mais il y a  à distinguer voir et vu, car voir est la Conscience, et ce qui est vu est bien-sûr non réel puisque artifice du mental. L’ego ne peut que voir et faire/fer et ainsi rouiller, comme de vouloir posséder l’espace…

« C’est parce que vous dites que vous êtes né, que les Écritures [abrahamisme] vous disent « d’accord » et ajoutent que Dieu vous a créé » (Ramana Maharshi, entretien 238).
Avec un Dieu créateur on fabrique une sanctification de la dualité. C’est ce que symbolise parfaitement Jean Coulonval dans « L’œuf et la Poule » : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable” ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE…
CAUSE-EFFET = ENFER ICI-BAS SUR TERRE, CHAOS D’ENCHEVÊTREMENTS HUMAINS ET SON MENTAL SAC DE NŒUDS (qui va se retrouver jusque dans ses fabrications électroniques et son binaire informatique et surtout dans son « tout connecté »).

Cause-effet ou l’œuf et la poule ou le petit-fils qui remonte « dans le temps » pour assassiner son grand-père avant même qu’icelui n’ait eu le moindre enfant, et ainsi ne pas naître des décennies « plus tard ». Bêtises de cause et effet et paradoxe identique à la Réalisation du Soi….

FRACTAL ou TOUT EST DANS TOUT et RIEN N’EST DANS RIEN.
Le Nœud de Gordias représente aussi le Paradoxe de la Réalisation du Soi. Un « sac de nœuds » parce que, comme l’explique Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, la connaissance par l’humain de sa nature humaine, de son Soi, ne peut être une science puisque toute science naît de la dualité cause-effet : dialogue ou idéation, espace-temps (5), entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; puis l’être humain étant ontologiquement, en ses Essences (3), le résumé, la globalité de l’ÊTRE et de l’ex-istant, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « univers » qui lui serait extérieur (il est dedans : pour pouvoir étudier l’univers il lui faudrait en sortir, donc fabriquer de l’espace-temps entre lui et cet univers !)
GLOBALITÉ DE L’ÊTRE = LE ROYAUME DES CIEUX EST EN VOUS, comme l’écrit la Bible : « L’être Réalisé voit le monde comme étant le Royaume des Cieux, tandis que les autres le voient comme ”ce monde-ci”  [donc objectivement (4), ou comme s’ils divisaient : eux et le monde]. La différence provient de l’angle de vision », dit le Maharshi à l’entretien 610.
Il est évident que l’opinion de « monde » ne peut venir que quand le mental est en dehors du « Qui suis-je ? ». Mais ‘Je’ suis avant que le monde soit », dit Vasistha. Il dit aussi que la seule cause de servitude et paradoxalement de libération est le mouvement au sein de la conscience. « En avoir conscience arrête ce mouvement (ou le détruit). Le sentiment de l’ego cesse dés l’instant où on l’observe, car il n’a plus de soutien. Alors qui est lié par qui, ou qui est libéré par quoi ? ».

Bible : « Le Royaume des Cieux est en vous » (et sans condition, c’est gratuit et pour tous) ; « Ton état communique avec toi, il n’y a rien d’autre », dit Namkhai Norbu Rimpoché, définissant aussi le Sans Pourquoi.

Nœud de Gordias ou au-delà de l’action et de la non-action. 
« Il peut y avoir un nombre incalculable de théories de la création, mais elles sont toutes tournées vers l’extérieur. Elles sont sans limites [donc en géométrie euclidienne de la ligne droite ou évolutionnisme], car le temps et l’espace sont illimités. Cependant, elles ne sont que dans le mental. Cherchez le mental ; le temps et l’espace seront alors transcendés et le Soi est réalisé.
La création peut être expliquée scientifiquement ou logiquement, selon le goût de chacun. […] En l’absence de sujet percevant, il n’y a pas d’objet perçu. Découvrez celui qui perçoit et vous découvrirez que la création entière est incluse en lui [Tout est dans Tout, et Rien n’est dans Rien]. Pourquoi regarder au-dehors de soi et continuer à expliquer des phénomènes qui sont sans fin [et qui ne sont que des opinions] ? » (Ramana Maharshi, entretien 388).



Quand la conscience est libérée de l’objet-objectivité (4), il y a pure Conscience intérieure (explique le Seigneur, dans le Yoga Vasistha : L’histoire d’Arjuna, que l’on retrouve dans la Bhagavad-Gîtâ).
« Une fois abandonné tout sentiment de dualité (principe de fonctionnement de ce monde], ce qui demeure est le Soi, la Vérité suprême », explique le Seigneur à Arjuna.
Il dit aussi : « Bien que j’emploie des expressions donnant à penser que la diversité existe, la Réalité est non-duelle. Tous ces va-et-vient, ces créations et ces dissolutions, ne diffèrent nullement du Soi. […] Tout comme l’eau est la Réalité de toutes vagues et ondulations de l’océan, quelle que soit leur forme et leur taille ».

CAUSE-EFFET OU GORDIASADE : le temps et sa Chronologie tueuse. En conséquence la dualité cause-effet est L’ARTIFICE, LE VIRTUEL PAR EXCELLENCE ! Et grandement plus forte que n’importe quel ordinateur même dans le « futur » !

Celui qui comme Gordias fabrique UN NŒUD DE CAUSES-EFFETS DEVIENDRA LE MAÎTRE DU MONDE. Mais il sera tué parce que la rapidité ou singerie de l’Instant que cela entraînera sera contraire à la PATIENCE qui dénoue au lieu de trancher comme l’Alexandre, et ainsi assure une LIBÉRATION STABLE ET DURABLE ÉTERNELLEMENT.

MENTAL SAC DE NŒUDS : « Le mental crée la fragmentation [fractale] et la division. En fait, une telle fragmentation n’existe pas, mais la fragmentation qu’on observe dans cette création [du Démiurge] n’est que le propre tableau du mental. L’espace est vacuité absolue ; pourtant, dans le mental, l’apparence du monde s’élève et retombe en un clin d’œil ! », Explique le Seigneur.

DÉMIURGE OU YAHVÉ GRAND ARCHITECTE DE L'UNIVERS CAPITALISTE YAHVISTE-JUIF : CRÉATION = IGNORANCE : « La toute première création de Brahma, nous l’observons même aujourd’hui comme si elle était réelle ! Parce que la Conscience est infinie, la création du jiva [âme individuelle, individu] se produit également partout. Il ne fait pas de doute que la création est née de l’ignorance [et de la thermodynamique] et la croyance dans la création détruit la perception véritable. Cette création est irréelle pourtant, du fait de l’émergence du sentiment de l’ego, elle paraît avoir une réalité tangible. Le rêveur n’a pas conscience de l’évanescence des objets vus en rêve ; il en est de même dans le cas de ce rêve cosmique du Créateur. Le rêve participe de la nature du rêveur. Ce qui est né de l’irréel est forcément irréel. Donc, bien que ce monde semble réel, il convient de le rejeter fermement puisqu’il est née du concept irréel (le rêve du Créateur ou Démiurge].
”Au sein du Soi, cette création n’apparaît que momentanément. Pendant ce moment lui-même se fait l’opinion illusoire qu’elle possède une très longue durée. C’est alors que la création paraît avoir une réalité tangible” (YV VI, 1-61). De même que cet univers existe à l’état de rêve dans la Conscience du Créateur, il est appréhendé en tant que longue période dans la conscience (le rêve) de tous les êtres qui sont les objets du rêve du Créateur », explique Vasistha au Prince Râma.

« En outre, ‘je’ et le monde, créés, préservés puis détruits, sont perçus dans les états de veille et de rêve, MAIS PAS EN SOMMEIL PROFOND [expérience du pure état d’ÊTRE]. En quoi ce dernier état diffère-t-il des deux autres ? En sommeil profond, les pensées sont absentes, tandis que dans les deux autres états elles existent. Nous pouvons donc en conclure que les pensées sont à l’origine du ‘je’ et du monde.
Quant aux pensées, que sont-elles ? Elles ne peuvent être naturelles, sinon elles n’apparaîtraient pas à un moment pour disparaître à un autre. D’où viennent-elles ? Leur source, toujours présente et non soumise à des changements, doit forcément exister. Elle doit être l’état éternel ainsi que le déclare l’Upadesha-mantra : « Cela [le Soi] d’où tous les êtres proviennent, Cela en quoi ils subsistent et Cela en quoi ils se résorbent ». Cette stance n’est pas une louange ni une adoration, elle est uniquement une expression de la Réalité », dit Ramana Maharshi à l’entretien 641.

« L’irréel n’a pas d’existence, le Réel ne cesse pas d’Être. […] Détruis les forces de l’illusion comme l’orgueil, la peine, la peur, le désir, ainsi que la souffrance et le plaisir. […] Qui voit l’action dans l’inaction et l’inaction dans l’action est sage et accomplit Tout. Ne soit pas attaché aux fruits de l’action ni à ceux de l’inaction. L’attachement est vraiment « sentiment de faire », il est aussi « sentiment de ne pas faire » [on peut penser égoïstement ”Je fais”, ou ”Je ne fais pas”]. Ces deux points de vue sont expression de la bêtise : renonce-donc à la bêtise. Abandonne le concept de diversité [concept capitaliste par essence], même engagé dans des activités diverses. Tu n’es pas celui qui accomplit l’action. […] Qui exerce un contrôle sur les organes physiques en goûtant mentalement au plaisir est un hypocrite, mais celui qui, en maîtrisant les sens au moyen du mental, travaille avec son corps physique, libre de tout attachement, est une personne remarquable », dit le Seigneur.

L’irréel ne peut s’élever qu’avec l’ego : « L’idée de temps n’est que dans votre mental. Elle n’est pas dans le Soi. Pour le Soi il n’y a pas de temps. Le temps est une idée [une opinion] qui s’élève dès que l’ego s’élève. Mais vous êtes le Soi, au-delà du temps et de l’espace ; vous existez, même en l’absence du temps et de l’espace », Ramana Maharshi, entretien 625.

Imbécilité de la CRÉATION DU YAHVÉ : le but de la Création est de se délivrer de cette Création ! Soit détruire l’opinion de l’individualité, soit détruire simplement l’opinion ! « Votre mental et votre intellect sont les facteurs responsables de votre fausse identité », explique R. Maharshi à l’entretien 610.

NŒUD DE GORDIAS : LE HUIT (couché ”sur le timon”) OU SYMBOLE DE L’INFINI : huit, nombre des rayons de la roue, de la rouelle celtique à la Roue de la Loi bouddhique. les huit Trigrammes du Yi-king. Les bras de Vishnu sont au nombre de huit et correspondent aux huit Gardiens de l’espace (et non sept comme dans la série télé Stargate…] disposées autour du Soleil. Le Bouddha s’établit au centre d’un lotus de huit chapelles rayonnantes, assurant par cette disposition les fonctions de Shiva et celles du roi Chakravarti, celui qui fait TOURNER LA ROUE au centre même de l’univers…

L’humain, image du macrocosme, est huit en son squelette et assuré par huit articulations des membres. Chez les Hébreux au huitième jour succédant aux six jours de la création et au sabbat, il est symbole de résurrection : résurrection du Christ, mais aussi celle de l’humain, puisque Christ = Soi.
7 correspond à l’Ancien Testament, alors que 8 correspond au Nouveau Testament. Huit ou « Tore vrillé »… Donc huit couché = l’infini, et la lame huit du Tarot de Marseille représente la justice, soit la Déesse Égyptienne Maât et équilibre et complétude totalisante.
Un TESSERACT (hypercube) est un beau Nœud de Gordias… Bref, on reste dans le Thème Pierre Philosophale.

Seul l’être humain et son monstrueux mental pouvait inventer l’opinion de « valeur » et ainsi inventer « la valeur de la vie » avec son imbécilité : « la vie n’a pas de prix », parce QUE JUSTEMENT DEPUIS LE 1789 CAPITALISTE ELLE A UN PRIX : NOUS SOMMES TOUS DEVENUS DES MARCHANDISES : consommateurs-consumés. Inventer un prix à la vie signifie la division winners-losers : avoir une valeur supérieure à toutes les autres formes de vie ! Même monstruosité que de vouloir objectiver l’univers en voulant en sortir pour « être objectif »

À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]


Notes.
1. Un Axe AKS fondamentale autrefois est la Grande Ourse, le Grand Chariot, ou Grande Casserole (Arctus Major).

AXE, PIVOT OU NŒUD GORDIEN : comme nous sommes « Espace » ou Univers, il est évident que « la Circonférence est partout et le Centre nulle part ». Centre nulle part puisque transcendant, invisible : « Le pivot du Tao. Ce pivot se trouve au centre du cercle (« extérieur »), et s’applique à l’infinité des cas. Les cas de l’affirmation sont une infinité ; les cas de la négation le sont également. Ainsi, il est dit : le mieux est d’avoir recours à l’illumination ». (Tchouang-tseu, La réduction ontologique, et même principe que le Yoga Vaqistha cité plus haut en YV I-13).

2. 33 : multiple de 11 le nombre du TAO ! Donc en multipliant le 11 par trois c’est le Soi… Le Christ-Jésus dans les Évangiles accomplit 33 miracles dont 24 furent des guérisons. Les 33 litanies des anges. Les 33 divinités, divisées en trois classes, invoquées dans les chants du Rig-Veda, etc.

3. Essences : « Cela existe en tant qu’espace dans l’espace, que son dans le son, que toucher dans le toucher, que peau dans la peau ; dans le goût en tant que goût, dans la forme en tant que forme, dans les yeux en tant que vue, dans l’odeur en tant qu’odorat, dans le corps en tant que force, dans la terre en tant que terre, dans le lait en tant que lait, dans le vent en tant que vent, etc… », explique Vasistha au Prince Râma.

4. Objectivité : nullement une « qualité de ce qui existe indépendamment de l’esprit », comme l’écrit le dictionnaire Le Robert qui tombe dans ce qui est écrit plus haut dans la tentative de « sortir » de l’univers pour l’examiner « objectivement », soi-disant EN LAÏCITÉ ou « LIBÉRÉ DE TOUTE IDÉE REÇUE ». Donc CE N’EST PAS CE QU’ÉCRIT LE ROBERT : « une qualité de ce qui donne une représentation fidèle d’un objet », et qui se voudrait « impersonnel », donc sans ego, ou en laïcité !!! C’est Le Robert qui tombe dans l’idée reçue ou Super Égrégore-grégarisme ! Le Robert tombe surtout dans la DIVISION bien-mal, pur-impur, etc.

5. TEMPS = CHANGEMENT : « L’intervalle entre deux états est appelé « temps ». Un état ne peut naître que si le mental crée son existence ; le mental, à son tour, repose dans le Soi. Quand on ne se sert pas du mental, il n’y a pas de concept de « temps ». Le temps et l’espace sont dans le mental, mais l’état véritable de chacun se trouve au-delà du mental. La question de temps ne se pose pas pour celui qui est établi dans sa vraie nature » (Ramana Maharshi, entretien 601).
 
 

Dernière mise à jour : 13-06-2018 00:23

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