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Être le rêve ou dans le rêve de quelqu’un Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 12-06-2018 23:34

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Être le rêve ou dans le rêve de quelqu’un
Sommes-nous dans le rêve de quelqu’un ?
Sommes-nous les objets du rêve d’un
capitaliste actionnaire ou « investisseur »
d’un État multinational ?
En tous cas nous sommes prisonnier de
son Égrégore vieux de plusieurs millénaires.
Égrégore ou Grégarisme mondialisé = tous fabriqués
à la même enseigne : le Rouge de Rothschild, de
l’habitant d’un carton dans un bidonville à
l’habitant d’une suite d’hôtel à 10.000 euros la nuit…
Tous dans le même ÉGRÉGORE et GORE :
le rouge Rothschild (Zum roten Schild)…
Tous standardisés, tous en pensée unique,
autocannibalisme et âge d’or inversé :
refoulement du Seul Réel, le Soi-Instant.

LE ROUGE SANG DU MENTAL DU GORE ROTHSCHILD
A DÉJÀ TUÉ LA SINGULARITÉ DE CHACUN.
ROUGE DU GORE OU SENTIMENT CONDITIONNEMENT.

Non, non, vous n’êtes pas l’« usagé » ou le
« profil utilisateur » de votre corps mortel ni celui
de cette république capitaliste tout aussi mortelle.
 
 
Page dédiée à LA religion de la déchéance humaine (involution, et carrément sa destruction totale) de ce cycle de création big bangisée. L’humain moderne (celui des 10.000 ans de l’après catastrophe Néolithique) est l’humain de l’HOTC (Histoire-Opinion-Temps qui coule), celui qui a découvert et inventé l’ego, qu’il appelle « liberté personnelle » (ou encore ”laïcité” qui permettrait cette « liberté »), et du même coup qui a inventé le temps qui coule seulement dans un sens et seulement en géométrie de la ligne droite. Ce temps qui coule qui n’est ni plus ni moins que tous les noms-les-formes possibles et imaginables, ou non.
 
Depuis le « Big Bang », c’est le règne de l’Homme déchu, ce qu’avait bien pointé judaïsme et christianisme, cela dans le fait que l’humain actuel est PRISONNIER DE L’HOTC et donc prisonnier du progrès jusqu'à ce que mort s'en suive.
HOTC = ABANDON (apparemment définitif) du retour à l’Âge d’Or. Mais ce n’est qu’une apparence, une illusion, comme tout l’HOTC, car L’ÂGE D’OR, LA CONSCIENCE INFINIE EST TOUJOURS LÀ, Il est ici et maintenant, comme l’exprime si souvent Ramana Maharshi, ou Vasistha au Prince Râma dans le Yoga Vasistha.

Être dans la tête de quelqu’un signifie vivre le grégarisme ou égrégore ambiant, soit accepter de vivre l’HOTC de cette tête, de ce grégarisme mondialisé (dont le sport devenu véritable MESSE), de cette religion de la déchéance, de ce capital-citoyenisme, donc vivre aussi sa débauche technologique. L’évolutionnisme technologique étant intégré dans le mental et donc dans le temps qui coule, DANS LE GRÉGARISME, ON NE PEUT PAS APPAREMMENT REVENIR EN ARRIÈRE (comme de s’éclairer de nouveau à la bougie) PARCE QUE NOS CELLULES, ET NOUS-MÊMES SOMMES DROGUÉS À CETTE TECHNOLOGIE. NOUS SOMMES DANS LA « TÊTE » DE CETTE TECHNOLOGIE (nous sommes prisonnier dans notre tête), comme nous sommes dans la « tête » ou drogués depuis plus de 10.000 ans à la nourriture physique (viande, fruits et légumes et céréales). De la même façon que nous sommes drogués à la nourriture physique, nous sommes drogués au capitalisme et à ses banques de la City de Londres, nombril du grégarisme capitaliste planétaire.
 
Si très bientôt un grand nombre de personnes cessent de manger suivant la norme de l’égrégore de l’HOTC en vigueur depuis au minimum les Chasseurs-Cueilleurs, ce serait LA SEULE ET UNIQUE VRAIE RÉVOLUTION ET PLANÉTAIRE ! En quelques générations et sans la moindre arme ou sans le moindre attentat, les empires agroalimentaires qui dévastent la planète s’effondreraient faute de clients. Ce qui entraînerait la chute des réseaux de distribution et de leur « tout connecté », et ainsi la chute des banques et marchés financiers y afférents !
De même les échanges sociaux si à la mode avec leurs « réseaux sociaux » seraient totalement transformés par l’accès à une alimentation GRATUITE, et évidemment tout de suite nettement plus saine, et abondante, et autonome. Par « progrès », nos rapports avec le Tout, donc avec les autres noms-les-formes de vie seraient hautement plus sain que maintenant. L’HOTC consacré aux cultures et à l’élevage, aux récoltes et au stockage, à la préparation et à la consommation de la nourriture, à sa digestion et à l’élimination des déchets serait totalement balayé pour finalement faire place à d’autres activités DE DÉCOUVERTE DE SOI : « Qui suis-je ? ». Car IL N’EXISTE PLUS D’AUTRE VOIE DE LIBÉRATION DE CET ENFER DE LA RELIGION DE LA DÉCHÉANCE.

HOTC = SABLIER (le temps qui coule) : avez-vous remarqué la Stargate du Sablier ou échange HAUT-BAS et l’inverse, qui illustre que l’HOTC N’EST PAS IRRÉVERSIBLE comme le croient les prisonniers de l’HOTC ? Haut-Bas ou Ciel-Terre, soit FILET DE SABLE PEUVENT S’INVERSER LORSQU’ON RETOURNE LE SABLIER, soit les courants permanents Involution-Évolution ou retrouver le Soi, l’Âge d’Or. L’étranglement médian du Sablier est la STARGATE par laquelle s’effectuent les échanges, le pôle de ce qui paraît « réel ». Quand la fin de l’écoulement cyclique du sable est proche, conformément au mouvement d’abord imperceptible du sable, va de plus en plus s’accélérer, jusqu’à la précipitation finale, comme aspirer par un SIPHON. Voir le Tambour-Sablier de Shiva (à ce propos, et pour la corrélation Shiva-Cernunnos, voir la page : Étain = Stargate et rayonnement de la Gaule). Rapport Stargate-Bindu : origine de la manifestation, ou effet de la cause.
Le Sable et ses grains représentent l’HOTC : les péchés, dont on se défait et les années qu’on sollicite. Similitude Sable-Eau…


SUPER ÉGRÉGORE, et TOUT est dans TOUT mais RIEN n’est dans RIEN.

JE SUIS OBJECTIF : ainsi, j’ai le pouvoir par la pensée de matérialiser tous les objets, je peux donc ME MATÉRIALISER EN VOUS, Être vous.

Un mendiant méditait à longueur de journée. Purifié à l’extrême jusqu’à le brûler, il en vint à posséder le pouvoir siddhi de matérialiser les pensées (naguère, avant les ravages de l’ère chrétienne, on savait la signification du mot MIRACLE (1). Mais un jour, méditer fatigua le sage mendiant, alors il songea à FAIRE quelque chose. Il s’imagina fait partie d’une tribu et être dans le corps d’un illettré n’appartenant pas à une famille de brahmanas. Un jour, il se soûla et fit un rêve : il rêva qu’il était brahmana et connaissait les Écritures. Il mena donc une vie vertueuse, et un jour il rêva qu’il était un roi très important : il était même un grand empereur. Un jour, il s’adonna à des plaisirs royaux, après quoi il s’endormit et rêva à une nymphe céleste.
Un jour cette nymphe rêva qu’elle était un cerf. Et ce cerf rêva qu’il était une plante grimpante. ”C’est sûr, même les animaux font des rêves, car telle est la nature du mental qui peut se rappeler ce qui a été vu et entendu” (Yoga Vasistha, L’histoire des cent Rudra, VI, 1-62). Le cerf devint une plante grimpante. L’intelligence inhérente à la plante vit une abeille dans son propre cœur. Et l’abeille se mit à boire le nectar dans les fleurs qui poussaient sur la plante. Elle s’englua dans le nectar de l’une de ces fleurs, à coup sûr pour sa propre destruction », raconte Vasistha au Prince Râma.

Le soir, un éléphant approcha de cette plante grimpante et la cueillit, avec l’abeille, et la broya dans sa bouche. L’abeille avait vu venir l’éléphant, en songea à lui elle devint un pachyderme. L’éléphant fut capturé par un roi. « Un jour il vit un essaim d’abeilles, et du fait du souvenir de sa propre incarnation passée, il devint une abeille. Il se mit à boire le nectar des fleurs des plantes grimpantes sauvages. Il devint plante grimpante. La plante grimpante fut détruite par un éléphant, mais, parce que la plante avait vu des cygnes dans le lac tout proche, elle devint un cygne. Un jour, ce cygne errait en compagnie de nombreux autres congénères. Tandis que le mendiant [celui du début de l’histoire] méditait sur ce cygne, il fut surpris par la mort. Sa conscience se trouva donc incarnée dans ce cygne ».

Un jour, ce cygne vit le Seigneur Rudra et dans son cœur vint la conviction « Je suis Rudra ». Il abandonna donc son corps de cygne pour devenir Rudra. Comme Rudra = connaissance, il se souvint de tout ce qui avait eu lieu !
”C’est ainsi qu’au cours d’un certain cycle de création je suis devenu le mendiant que nulle émotion n’agitait” (YV VI, 1-63). Il était capable de demeurer immergé dans la pratique de la contemplation ».
« Je suis Rudra qui est un Rudra depuis les cent derniers cycles de création, et j’erre dans cette apparence du monde. Dans un cycle de création j’ai été membre d’une tribu, dans un autre, le brahmana, dans un autre le roi, et dans un autre encore le cygne. C’est ainsi que j’ai tourné dans cette roue du mental et du corps. Cela fait des éternités que j’ai quitté ce Soi suprême ou Conscience infinie. Peu après cette chute [la déchéance cité en début de page], j’ai été ce mendiant qui possédait encore la connaissance de la Vérité. Puis, après avoir connue bien des incarnations, par la grâce de Rudra (que j’eus l’occasion de voir), je suis devenu Rudra. […] C’est indéniablement à cause de la conviction intime de l’homme que « ce corps est mon soi », que se développe cette perception irréelle. Si l’on devait s’interroger quant à sa vraie nature [le ”Qui suis-je ?”], on s’apercevrait qu’il ne resterait rien ! […] Comme le bleu du ciel, ce monde est une illusion optique. Il est ignorance. Ne parlons même pas de cet effort pour purifier cette ignorance ! Si cette apparence du monde qui est irréel continue à apparaître, laissons-la faire : ça ne peut pas faire de mal. Je vais retracer l’enchaînement des transformations imaginaires et rétablir meur unité sous-jacent », se souvient Rudra.

Rudra revint où gisait le corps du mendiant. Il le réveilla et lui fit se remémorer tout ce qui s’était passé. « Le mendiant vit en Rudra son propre Soi et il se souvint aussi de tout ce qui avait eu lieu. Ils se rendirent tous deux là où vivait Jivata [le mendiant devenu membre d’une tribu] dans la même Conscience infinie. Ils ramenèrent son corps. En fait, les trois ne faisaient qu’un [Trinité]. Émerveillé devant pareil mystère, ils allèrent ensuite chez le brahmana, qui était endormi entre les bras de son épouse. Ils éveillèrent sa conscience. Puis ils partirent pour la chambre royale où le roi dormait, entouré de nymphes. Ils ravivèrent son intelligence. Lui aussi fut frappé de stupeur [PANique quand surgit dans l’Instant le Tout] en prenant conscience de la Vérité. C’est ainsi qu’ils se rendirent à l’endroit où vivait le cygne, cygne qui était devenu Rudra. Ils parcoururent le monde des cent Rudra du passé. Ils se rendirent compte que tout n’était qu’une unique Conscience infinie au sein de Laquelle tous ces divers événements illusoires [HOTC] donnaient l’impression de s’être produits. La forme unique était, pour ainsi dire, devenue nombreuse. Ces cent Rudra peuplaient l’univers entier et étaient omniprésents.

”Du fait que le jiva [âme individuelle] est entouré de toutes parts par le monde issu de lui-même, LES JIVAS QUI NE SONT PAS ÉVEILLÉS NE SE VOIENT PAS, NE SE COMPRENNENT PAS (2) (YV VI, 1-63). De même que les vagues sont d’une substance semblable et donc Une, les jivas éveillés prennent conscience de leur unité [de leur Soi] et, ainsi, se comprennent. Chaque jiva a sa propre apparence illusoire du monde. Toutefois, de même que partout où l’on creuse le sol on trouve un espace vide, quand on s’interroge sur cette apparence du monde à laquelle les jivas appartiennent, on aboutit invariablement à la même Conscience infinie [le Soi]. […] Qui déplorera la perte de ce qui n’existe que dans l’ignorance ? Ce qui est obtenu en « étant au repos » existe déjà et a donc déjà été obtenu ! », exprime Vasistha, qui rejoint le « Rien de nouveau sous le soleil. Il n’y a de nouveau que ce qui a été oubli », et c’est la définition des ESSENCES : « Le monde a été créé [ou non] en mesure, nombre et poids et c’est vrai pour l’éternité », écrit Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 49.

Création = imagination ou mental ou illusion : « Quand on abandonne ainsi l’aspect chimérique de l’illusion, ce qui existe l’est dans la Conscience infinie. Ce qui est vu en rêve et ce qu’on imagine être vrai apparaît ainsi à tout moment, de même que pour un voyageur les expériences temporelles et spatiales sont réelles en fonction des différents endroits. Tout existe au cœur de cette Conscience infinie, et on fait l’expérience de ce qu’on y voit », explique Vasistha au Prince Râma.

Miracle ou rêve du mendiant au pouvoir siddhi de matérialiser n’importe quel objet ou personne se retrouve en variante chez Tchouag-tseu, fin du chapitre 2 : La réduction ontologique (traduction : Liou Kia-hway) : « Jadis, Tchouang Tcheou rêva qu’il était un papillon voltigeant et satisfait de son sort et ignorant qu’il était Tcheou lui-même. Brusquement il s’éveilla et s’aperçut avec étonnement qu’il était Tcheou. Il ne sut plus si c’était Tcheou rêvant qu’il était un papillon, ou un papillon rêvant qu’il était Tcheou. Entre lui et le papillon il y avait une différence. C’est là ce qu’on appelle le changement des êtres », et rapport avec l’énorme problématique de l’actuelle culture du narcissisme (2). Tchouang-tseu évoque donc le Soi, la Singularité ou Idiotès.

« La nature du rêve de la forme pensée n’est réalisée que par la pratique intensive du Yoga. C’est par une telle pratique que le Seigneur Shiva et d’autres perçoivent tout partout. Ce qui est devant soi, et en même temps appréhendé par le mental, n’est pas réalisé s’il y a méprise quant à cette perception de l’existence. Ce n’est que lorsqu’une telle méprise n’existe pas que cet objet peut être connu et réalisé (1). Tout ce que l’on peut bien souhaiter n’est obtenue que lorsque l’être intérieur s’y consacré entièrement. Qui est ainsi totalement consacré à ce qui est devant lui ou à un objet imaginaire le connaît parfaitement. S’il n’y a pas pareil ardeur entièrement focalisée, il détruit cet objet (en a pas conscience). C’est en ne déviant pas de sa dévotion que le mendiant est devenu Rudra, etc. Chacun d’entre eux avait son propre monde : voilà pourquoi, avant que la conscience de Rudra soit éveillée en eux, ils n’avaient pas conscience les uns des autres [c’est moi qui souligne]. C’était en fait par la volonté de Rudra qu’ils étaient voilés de la sorte, et qu’ils sont devenus de diverses formes et de nature différente », explique Vasistha à Râma.

En rapport avec Marc (1) : ”C’est par la contemplation ciblée de « Puis-je devenir un être céleste ? », ou « Puis-je devenir un savant ? » et en tant que fruit de pareille contemplation, qu’on est en mesure de devenir un ou beaucoup” (YV VI, 1-64).

”L’infinie Conscience qui est le véritable Soi de tous est douée d’omnipotence, mais le jiva (qui, en essence, n’est pas différent du Soi) est doté d’une unique faculté (appropriée à sa notion ou signature). En conséquence, selon sa nature, le jiva jouit de pouvoirs illimités ou bien restreints” (YV VI, 1-64-64). L’infinie Conscience est dénuée d’expansion et de contradiction : c’est le jiva qui obtient ce qu’il recherche », dit Vasistha.
Engendrer la peur ou manipuler les masses en ne bougeant pas de chez soi, comme par magie, est ce que permet l’actuelle technologie et ses outils les médias. Paradoxe : à la fois ne pas bouger de chez soi et en même temps prôner le nomadisme capitalisme puisque l’argent circule partout et est accepté partout !

Le Seigneur Vishnu est un média moderne qui, sans même partir de chez lui, s’incarne en être humain sur Terre. Semblablement, Indra (qui préside aux rites sacrés), sans quitter sa demeure céleste, est présent dans mille endroits où l’on accomplit de tels rites [comme actuellement ceux de consommer n’importe quoi].
« En réponse à l’appel des dévots [les consommateurs, ou les « profils utilisateur »], le Seigneur Vishnu, qui est Un, devient des milliers et apparaît devant ceux qui lui sont voués. De même que le mendiant devenu membre d’une tribu et les autres, qui étaient animés par la conscience de Rudra, rentrèrent chez eux et fonctionnèrent comme indépendamment, avant de regagner la demeure de Rudra.
Tout cela n’était qu’illusion passagère qui vit le jour dans la conscience du mendiant, même si elle fut vue comme indépendamment de lui. De même, pour ainsi dire, la naissance et la mort d’êtres sans nombre se produit dans l’unique Conscience infinie. Ils imaginent la diversité dans cette apparence du monde avant de rechercher l’unité dans le Soi. Au moment de leur mort, ils imaginent un autre état d’existence en eux-mêmes qui leur semble se trouver au-dehors ! En attendant la Réalisation de la Libération, l’être incarné subit une souffrance insondable. […] D’une chimère pareille [celles des rêves du mendiant et des autres] il passe à un autre rêve jusqu’au jour où il abandonne la fausse opinion ”Je suis le corps” », explique Vasistha.

À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]


Notes.
1. Le même pouvoir siddhi se retrouve conté par Marc 11, 22-24 : « Ayez foi en Dieu. En vérité je vous le dis, si quelqu’un dit à cette montagne : ”Soulève-toi et jette-toi dans la mer”, et s’il n’hésite pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé. C’est pourquoi je vous le dis : tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez déjà reçu, et cela vous sera accordé ».
De nos jours d’après christianisme et ses ravages, cette affirmation de pouvoir siddhi rapporté par Marc semble du charlatanisme aux yeux d’un laïque consommateur du capital. Car si les miracles se sont révélés si rares depuis plus de 2000 ans, ce n’est en fait pas la faute du christianisme en lui-même, MAIS BIEN LA FAUTE DES CHRÉTIENS, qui à ces jours sont peu à peu dégommés par l’islamisme galopant, qui lui aussi à son tour sera dégommé par les Talmudistes capitalistes de la City…
Avec le capitalisme et sa laïcité, il est évident que les miracles sont hélas devenus quasiment impossibles !

« Si quelqu’un dit à cette montagne : ”Soulève-toi et jette-toi dans la mer” », comme écrit dans Marc 11, ça peut parfaitement correspondre à mon rêve de tomber de haut sur un ROCHER qui était devenu doux comme un matelas ouaté, PARCE QU’IL Y AVAIT ACCORD OU UNITÉ entre lui et moi. Idem pour un autre rêve à l’été 2010 où je traversais la matière dure qui était devenue souple comme une gélatine, un flan, et transparente comme l’eau d’un lac.

2. Comme déjà écrit très souvent sur le site, c’est notre état actuel dans cette culture du narcissisme, ou de guerres de tous contre tous, ou de « exploitez-vous les uns les autres », c’est-à-dire un ensemble de multiples SÉPARATIFS - paradoxalement à son « tout connecté » nouvelle religion - en des unités esseulées ou ego qui vont cahin-caha prisonniers de leur dualité.
 
 

Dernière mise à jour : 13-06-2018 23:53

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