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Dictature de l’opinion ou mémoire Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-06-2018 23:34

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Dictature de l’opinion ou mémoire
Le Souvenir est OPINION
Souvenir-Opinion : produire, stocker, vendre (ra-conter).


SOUVENIR : LA PIERRE (les mailles)
 
 
Opinion-souvenir (kalpana) = ego. Quand l’opinion ou le souvenir se transmute en caractère du vide, opinion et souvenir disparaissent. « Le souvenir est kalpana (opinion). C’est pourquoi les sages affirment qu’il vaut mieux éviter de se souvenir », explique Vasistha au Prince Râma, dans le Yoga Vasistha.

MEMOIRE.
Le Cortex/Écorce/Corps. Ce que l’on met dans une petite boiste-objet :
- Son “ bon sens ” dans le sens de l’habitude.
- Le nœud à son mouchoir.
- Mémoire des cellules et apprentissage/habitude, bourrage de crâne conditionnement (éducation). Les images-histoires que garde la mémoire : donner un nom-la-forme, se souvenir, alors ramener le Passé dans l’Instant en fabriquant le temps. Donner naissance à des Souvenirs qui auront naturellement une mort (Samsara ou cycle des naissances-morts).
 
SOUVENIR = HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule), c’est tout ce dont on fait ici-bas l’expérience ainsi que ce que l’on a vécu, donc par les cinq uniques sens inséparables de l’ego. « Cesse de te ”rappeler” ce qui a été connu et ce et ce qui ne l’a pas été et demeure établi dans le Soi [Instant] tel un bébé qui est à moitié réveillé. De même que le tour du potier continue à tourner du fait de la vitesse acquise, continue à vivre et à agir sans nourrir aucune opinion, sans qu’opère le mental maintenant transformé en pure sattva [pureté du Blanc de l’Instant]. Je déclare sans ambages : ”L’ABANDON DES OPINIONS EST LE BIEN SUPRÊME” ; pourquoi les gens n’écoutent-ils pas ? Que l’illusion est puissante ! Sous son influence, un homme qui tient la Pierre précieuse de vicâra [l’investigation sur le Soi ou ”Qui suis-je ?”] au creux de la main n’abandonne pas son illusion. Vicâra est notre seul Bien suprême : la non-perception des objets et la non-perceptions des opinions. Voilà ce qu’il convient de vivre [c’est moi qui souligne] », dit Vasistha.

Ainsi il faut abandonner l’HOTC, comme ”Quand on a décidé d’aller quelque part, les pieds fonctionnent sans activité mentale [on met un pied devant l’autre sans « calculer » (1); fonctionne comme ces pieds et accomplis les actions ici” (YV VI, 2-1). Agis désormais en abandonnant tout désir [aimant] de récompense ou de résultat [la carotte si présente en notre époque] ou même d’action [si rémunérateur en capitalisme universalisé], sans être motivé par le plaisir ou le profit. Alors les objets des sens, dépourvus d’attraits, ne seront que ce qu’il sont. Même quand la sensation de plaisir s’éveille au contact des objets, qu’elle te conduise au-dedans de toi-même jusqu’au Soi. Ne désire par ardemment les fruits des actions [les carottes pour faire avancer] ; ne sois pas non plus inactif. Ou consacre-toi aux deux ou à aucun des deux, selon les circonstances. Car c’est la volonté de faire ou de ne pas faire qui lie, et son absence est libération [à ne pas confondre avec le ”Qu’est-ce que j’peux faire j’sais pas quoi faire”]. Il n’y a en fait aucun impératif dans un sens ou dans l’autre : tout cela est pur être. Que ton intelligence ne s’occupe jamais de tout ça. Demeure à jamais ce que tu es en vérité. Avoir conscience de ‘je’ et de ‘mien’ est la racine du malheur ; sa suspension est émancipation. Fais comme ça te chante », explique Vasistha.

« De même qu’une armée en terre glaise n’est qu’un ensemble de figurines d’argile, l’univers entier est pur Soi et non duel. Étant donné que seul ce Soi non duel existe, qu’est-ce qu’un objet et par qui est-il perçu ? En dehors de ce Soi suprême, il n’est rien dont on puisse dire ‘je’ ou ‘mien’ ». À ajouter à : « Brahman [le Soi] est la racine de cet inconditionnité et Brahman n’a pas de racines. Ainsi, toutes les actions sont fondées sur la Conscience qui, en s’objectivant, génère les actions. Si cela ne se produit pas, il s’agit du Soi ».

”Le mental persiste tant que le corps continue à exister, que la personne incarnée soit éveillé ou ignorante” (YV VI, 2-2).

Non-attachement à l’opinion et aux souvenirs = ÉMANCIPATION : « Une fois abandonné la perception objective ou conditionnée, advient la Paix qui porte le nom de Brahman [le Soi]. La perception ou la conscience des objets porte le nom d’action, laquelle se développe et envahit ce samsara [apparence du monde, cycle des naissances et des morts] ; la cessation d’une telle conscience s’appelle émancipation. Par conséquent, ô Râma, l’abandon de l’action est inopportun tant que vit le corps. Un tel abandon confère une valeur à l’action ; cela qui a de la valeur ne peut être abandonné.

EXPÉRIENCE, LE FAIRE/FER « et ce qu’il désigne sont nés du faux et de l’illusion. Voilà pourquoi ils sont source de malheur (2). Abandonne cette connaissance de « l’expérience » et demeure établi dans la connaissance de la plus haute sagesse. Cette dernière est nirvana [perte de l’individualité, état de Libération (3)].
Les actions bonnes ou mauvaises cessent quand on se rend compte qu’elles n’existent pas en réalité. Il convient donc de s’interroger quant à la racine de l’action jusqu’à ce que cette racine soit détruite. […] La liquidité n’est pas différente du liquide ; pareillement, en Brahman il n’y a pas la moindre division, même entre le mental et la conscience. L’activité appelée connaissance naît sans cause dans cette conscience ; autant dire qu’elle est inexistante, puisqu’elle ne diffère pas de la Conscience », explique Vasistha.

Aimant ou possession = dualité winner-loser comme de se réfugier, se conforter du côté de l’abandon de l’action, qui est encore de l’action ! ”Quand ils prennent le non-abandon (ou faux abandon) à tort pour l’abandon, ceux qui sont le jouet de l’illusion, tels des animaux ignorants, sont possédés par le démon de l’abandon de l’activité” (YV VI, 2-3).
Vrai sens de l’abandon de l’action : pas de différence ou de division entre action et non-action ! « Pour qui connaît la Paix, le monde entier est en Paix. Pour qui est troublé par mille pensées, c’est un océan de souffrance », dit Vasistha. Il dit que le renoncement ne consiste pas à renoncer à l’activité [renoncement ou Putréfaction]. Renoncement : les moines font vœux de silence… « Quand on réduit au silence le sentiment de l’ego, l’apparence du monde disparaît », dit Vasistha à Râma.

Océan de souffrance ou mémoire-souvenir (HOTC).

FRACTAL : Tout est dans Tout. Mais, la « création » ne l’est pas vraiment. « Puisque sa création est fausse [celle du Yahvé ou Démiurge, celui qui « souffle »], comment peut-on dire qu’elle périt à un moment donné ? [à la « fin des temps » par exemple]. Même la dissolution cosmique, etc., est, pour ainsi dire, les membres de Brahman. Pareilles divisions n’apparaissent que dans l’ignorance. Par conséquent rien ne périt jamais ni ne voit jamais le jour. […] De là, même des mots comme « cycle du monde », « dissolution cosmique », etc., sont des sons dénués de substance. Le fantôme n’existe ou ne se dissipe que dans le cœur de celui qui pense à lui [Thème de l’extraterrestre…] ».


SOUVENIR : LA PIERRE (les mailles)

« L’homme n’est que l’objet de rêve d’un autre, et il rêve qu’il est un homme [et une identité]. Toutefois, ”avec le temps, même ceux qui sont le jouet de la pire forme d’illusion sont illuminés [réalisés] parce qu’il n’y a que la Vérité de Brahman, qui est éternel” (YV VI, 2-68). En conséquence, je savais maintenant que ce qui m’était apparu comme le rocher était une masse de conscience. La terre ou la matière n’existent pas ».
Le Soi des éléments ou des êtres est le corps de Brahman [concept seul vu comme imagination ou opinion]. « Le corps subtil cosmique donne l’impression d’être, du fait de l’apparition de cette opinion. La première opinion ou pensée est le ‘je’ ou corps du jiva [âme individuel, être vivant, le né ou pensée ‘je’]. Cette pensée ignorante ‘je’ pense maintenant que le mental est une réalité évidente. Sans aucune raison ni aucun but, apparaissent ces opinions qui tiennent le mental pour une « réalité évidente » [pratyaksha  (4)] ; c’est ainsi que la conscience devient autre qu’elle même. Ce qui est maintenant appelé réalité évidente (le corps, le monde) est irréalité évidente. Paradoxalement, l’évident est irréel et l’irréel devient évident [c’est une « évidence » à notre époque…]. Tel est le mystérieux pouvoir de l’illusion. […] Seule la non-compréhension de la Vérité rend cette illusion possible », exprime Vasistha.

« Approfondis donc la Vérité à l’aide de l’expérience directe ; contemple la Vérité primordiale par l’expérience directe. Qui abandonne cette expérience et cours après des « réalités » illusoires est un insensé », dit Vasistha.

Dans le Nag Hammadi à l’Évangile selon Thomas il est écrit au Logion 86 (1) : Jésus a dit : « Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, (2) mais le Fils de l’Homme n’a pas d’endroit où poser la tête et se reposer ».
« Fils de l’homme » = titre de Jésus lié au « jugement final », c’est-à-dire à celui qui a Réalisé le Soi. Ainsi, le Réalisé vivant, comme Jésus, n’a pas de demeure, PAS DE FIXE : il est en FIXITÉ CAVALANTE et est donc invité à devenir PASSANT. (À ne pas confondre avec « une rue passante », ou une meute, qui exprime le monde hôtel de Jacques Attali et son nomadisme de l’argent qui lui aussi est « passant », et en plus n’a point d’odeur car il n’est pas raciste et est accepté partout dans ce monde avec bienveillance…).
« Le Fils de l’Homme n’a pas d’endroit où poser la tête et se reposer » exprime la non-mémoire, le Fils ne s’attache pas à une filiation quelconque, il n’est que PASSANT, VOYAGEUR, car Il n’a pas d’attachement, pas de désir. Il est Flux ou Fixation Cavalante.

Oui, oui, la diversité vendue par cette oligarchie du capitalisme est à jeter, comme l’énonce le Logion 45 (1) : Jésus a dit : « On ne récolte pas le raisin sur des épines, on ne cueille pas de figues sur des ronces, car elle ne donnent pas de fruits. (2) Un homme bon sort du bien de son trésor ; (3) un homme mauvais sort des méchancetés de son trésor mauvais qui est dans son cœur, et il dit des méchancetés, (4) car c’est de l’abondance du cœur qu’il sort des méchancetés ».

Sortir des méchancetés et opinions, sortir des souvenirs : « Dès que la perception d’un objet prend naissance en toi, viens à sa rencontre armé de la compréhension : « Je en suis pas cela ». Cette perception ignorante cessera aussitôt. En fait, il n’y a aucune connaissance à acquérir dans tout ça ; il est seulement nécessaire de se débarrasser de la confusion ou de la compréhension née de l’illusion. Si cette illusion n’est pas ravivée de façon répétée, elle cesse. ”Quelle que soit l’opinion qui pointe en toi, à la façon dont le mouvement prend naissance dans le vent, prends bien conscience que « je ne suis pas cela » et ôte-lui tout soutien” (YV VI, 2-4).

Seul l’ego humain pouvait inventer des histoires-opinions FAUSSES INVARIABLEMENT, CAR LIÉES À L’AFFECTIF OU SENTIMENT DE L’EGO (de l’histoire inventée par les winners sera vitalement à fuir…. Nous le vivons de nos jours avec un sentimentalisme manipulateur : terrorisme, migrants, judaïsation sociale outrancière, mahométisme passionné, etc.
Le jiva ou ‘je’ tire invariablement son épingle du JEU (je’) dans les histoires ou HOTC. Le jiva construit un Axe séparé du E (in-divi-du-EL [le Divin]) par A-t-trait, Re-trait et Re-gard. Entendre par Axe l’origine et la nature par Essence de l’être humain. Avec le jiva il se construit un autre axe qui s’éloigne de plus en plus de l’Axe originel ; on a ça avec par exemple l’humanisme qui s’installe à la Renaissance et facilité par le départ de l’explosion technologie et la Réforme (avec un Luther de la Réforme, le sens d’un texte résume toute l’interprétation et c’est « Circulez ya plus rien à voir ! » alors qu’avec Thomas d’Aquin, le sens littéral d’une écriture n’est jamais que la première étape de l’interprétation. On voit simplement là la différence entre le spirituel de Thomas d’Aquin et le matériel de la Réforme et de son politisme tel que de nos jours…
Et plus le jiva possède ou mémorise, se souviens, plus il devient un terroriste : il se différencie du I (le Point c’est Tout du Point sur le I ou Axe originel), plus il devient un opposant au seul Ré-EL, à MAÂT la directe. L’écriture va le diviser : il ne verra plus qu’une pensée sur la pensée, en reflet de reflet. Ainsi se construit le jiva ou âme individuelle opposée à l’ÂME UNIVERSELLE ou Soi. Le jiva c’est le binaire informatique par rapport au zéro du seul Réel ou infinie Conscience. Ainsi se construit la dualité : non par rapport à Oui, la Ré-action ou non-action par rapport à l’action, le Dieu par rapport aux Dieux, la culture par rapport à la Vie, etc.
Division dualité provoquée par la Mémorisation : met I ou Axe à mort (me-à-mort-I) qui engendre un autre ‘je’ que le ‘Je’-‘Je’. Mémorisation = donner naissance à objet-objectivité qui sera prise pour le Sujet perdant la mémoire du ‘Je’…
Bref, LE DEUX, C’EST LA GUERRE !

« Devoir de mémoire » imposé par un État quelconque = culture du narcissisme et de son « avoir droit narcissique » également si présent maintenant.

Tant que le mental régnera et avec lui son « État de droit », nous serons prisonniers de ces Pharisiens et de leurs Protestants fixistes d’opinions qu’ils veulent posséder comme leur vérité. Car rien ne permet de penser que nos manières de comprendre à l’Occidental sont culturellement universelles. C’est pourtant ce que veut imposer au monde la dictature de l’Empire USionistan et son washingtonisme (la même soupe pour tous) !

Histoire : les révélations impudiques de l’ego qui CACHENT plus qu’elles ne révèlent…
Histoire et sensationnalisme si présent à notre époque de tout connecté et tout en images… Bonjour les Winners Hearst et Pulitzer et bravo pour votre business du sensationnel qui fait fureur maintenant !

À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]


Notes.
1. Livre de Thomas (NH II, 7), Discours inaugural du Seigneur, 138, 12-20 : « Mais je sais que tu as compris. En effet, tu as déjà saisi que je suis la Connaissance de la Vérité. Comme tu marches donc avec moi, même si tu ne le sais pas, tu le sais déjà, et l’on pourra t’appeler ”Celui qui se connaît lui-même”. Effectivement, qui ne s’est pas connu n’a rien connu, mais celui qui s’est connu lui-même a déjà acquis la connaissance de la profondeur du Tout.
Voilà pourquoi, toi, mon frère Thomas, tu as vu ce qui est caché aux hommes, ce sur quoi ils buttent par manque de connaissance ».
Le « Qui suis-je ? » ou Connaître soi-même par soi-même est un Thème Gnostique ; Christ ou Jésus ou Soi : résolution du Paradoxe de la Réalisation du Soi avec Jésus comme POINT FOCAL, sans dualité, comme si l’humain était invité par le Jésus à se connaître lui-même, donc à ENFIN NAÎTRE À LUI-MÊME. Alors il devient Un avec le Tout grâce à l’« Espace-Conscience » Jésus.

2. Les malheurs sont contenus dans la trinité : désir sexuel, colère, cupidité.

3. NIRVANA : « Le nirvana est perfection. Dans l’État parfait, il n’y a ni sujet ni objet ; il n’y a rien à voir, rien à ressentir, rien à connaître. Voir et connaître sont des fonctions mentales. Dans le nirvana il n’y a rien que la félicité de la pure conscience « Je suis » (Ramana Maharshi, entretien 406).

4. Pratyaksha : Maât ou direct, immédiat, évident en soi, vision. « On parle de connaissance immédiate, pratyaksha, quand les objets sont perçus par les sens, mais peut-il y avoir quelque chose d’aussi direct que le Soi, dont on fait l’expérience continuelle [dans l’Instant ou Ici et Maintenant] sans l’aide des sens ? Les perceptions sensorielles ne peuvent donner qu’une connaissance indirecte et non une connaissance directe. [Connaissance indirecte qui passe inévitablement par le temps qui coule]. Seule notre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient », dit le Maharshi à l’entretien 92.

À l’entretien 290 : « Le ‘Je’ est éternel. S’il était quelque chose de particulier, il s’évanouirait. Il est perfection. Il ne peut donc pas être perçu comme un objet [donc ne peut en aucun cas être possession] ».

À l’entretien 450 : « Le pratyaksha [la vision] de Shiva, visible à l’œil, implique l’existence des yeux pour voir ; derrière la vue se trouve la buddhi (l’intellect) et derrière les deux se trouve celui qui voit et qui a la Conscience pour base. Ce pratyaksha n’est pas aussi réel qu’on se l’imagine, car il n’est pas intime, inhérent à l’être. Il n’est pas une donnée de première main. Il est le résultat de plusieurs aspects successifs que prend la Conscience. mais tandis que ces aspects varient, la Conscience, elle, ne varie pas. Elle est éternelle. Elle est Shiva. Elle est le Soi ».
 
 

Dernière mise à jour : 26-06-2018 23:44

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