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Tsubasa no Oreta Tenshitachi 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-02-2009 17:48

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Japon, Tsubasa no Oreta Tenshitachi 1

 
Tsubasa no Oreta Tenshitachi 1
翼の折れた天使たち
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Tsubasa_No_Oreta_Tenshitachi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tsubasa_no_oreta_tenshitachi
http://www.newsasia-ddl.com/article-10804242.html


Saison 1 : drama de quatre épisodes diffusé au Japon sur Fuji TV en 2006.

On arrête pas le progrès : depuis l’homme de Néandertal, l’homme cherche à se faciliter la vie... de la taille du silex au téléphone portable, on voit où cela nous a conduit, et en peu de temps finalement. Il faudra peut-être revoir ça ! En attendant, ici, il paraît que le drama est basé sur des « romans » pour téléphone portable d’un auteur bien-sûr moderne, et qui content les histoires vraies de jeunes femmes, si jeunes, et déjà des histoires bouleversantes.
 
Épisode 1 : Célébrité
Komine Nanako (joué par Ueto Aya) travaille dans le service courrier d’une entreprise. Quand elle était enfant, ses parents n'avaient pas d'argent, et maintenant elle en désir. Chaque semaine pendant son temps libre, elle couche avec des hommes pour obtenir de l'argent. Ainsi pendant un jour de la semaine, elle devient une célébrité en dépensant son argent dans un magasin de luxe, et c'est la chose la plus importante pour elle. Un jour, elle rencontre une petite fille et son point de vue sur l'argent change complètement.
 
 
Étrange le luxe : totalement illusoire, vaporeux comme une brume sur l’île d’Yeux, indigeste comme une choucroute vieille de trois semaines. Pourtant, une jeune femme se laisse tenter par ce miroir attrape-couillon. Ainsi nous pénétrons dans un « magasin de luxe », presque vide, sauf quelques robes, des babioles, le tout valant certainement très chère. Il faut bien faire cracher les gens qui ont de l’argent, c’est ce que doivent penser certains économistes diplômés.

Tous comme elle est prisonnière des objets du désir dans les magasins de luxe, elle est elle-même objet de désir pour les hommes qui peuvent se « la payer »... comme un bel objet ! Elle, et les hommes qui la paient sont prisonnier : pris au nier, ou privés de lumière... Ils consomment quoi ! Elle, des bijoux, l’homme, du sexe. Pour eux c’est le bonheur. Où va t-il se ficher ce mot-maux là !
 
 
Le début de cet épisode est bâti sur le refrain : Chanter le dimanche, et le reste de la semaine, méditer sur son infortune en rêvant au dimanche suivant.
Car le reste de son jour d’achat de trucs de luxe et de sa partie de jambes en l’air avec un homme plein aux as, elle se fait chier comme petite employé de bas de gamme dans une entreprise, et doit livrer en plus quelques menus colis.
Komine en allant livrer un colis dans une belle et grande maison croise une petite fille. Cela lui rappel son enfance, donc retour arrière dans l’histoire avec grisé de l’image. Cela lui rappel sa mère hélas en proie à des problèmes d’argent, et son père au chômage. Enfant, elle n’accepte même pas le modeste cadeau que lui offre son père. Effectivement, comme elle le dit, le monde semble mal fait, pourquoi est-elle née dans cette famille pauvre ?
 
 
Suite à un détour par un square, Komine croise la même petite fille que précédemment. Comme elle explique à son employeur qu’elle aura du retard à cause d’un pneu de vélo crevé, ce qui est faux, la petite fille la traite de menteuse. La vérité sort de la bouche des enfants, n’est-ce pas ! Aussitôt Komine lui sort que : si tu ne mens pas tu n’arriveras à rien dans ce monde. Bien sûr c’est la petite fille qui a raison, et Komine est bien a plaindre. De retour chez elle, mangeant n’importe quoi sur ses genoux, entourée de factures et de ses robes de luxe, elle est bien laide... Son père lui envoie d’ailleurs un colis de nourriture. En attendant de manger correctement, elle retourne se faire pomper le compte en banque dans son magasin de luxe favori. Et dans ce magasin, elle croise pour la troisième fois la petite fille. Komine ne sait plus où se mettre. En sortant, la petite fille la poursuit dehors et suppose que Komine est très riche.
Toute cette partie est accompagnée d’une musique bouche-trous pour ascenseur ! Dommage.

Même en mettant une robe ou un manteau à 5 millions de yens, Komine n’a aucune allure... Ce luxe ne cadre pas avec sa personnalité. La petite fille, qui elle a de l’allure, conduit Komine dans un temple. Elle prie un instant et demande à Komine si elle veut prier. Cela aurait été étonnant que Komine prie !... Pour cette petite fille, le bonheur, ou en tout cas ce qu’elle a de plus précieux, c’est un lapin en peluche qu’elle transporte dans un sac à main. Komine le trouve bien sale, et se demande pourquoi sa maman, qui est riche, ne lui achète pas une nouvelle peluche.
Cette petite fille répond à Komine qu’elle déteste être riche, pour elle on ne peut pas acheter le bonheur comme on achète un bijou. Pour Komine ce ne sont que des mots... j’ajoute : des maux. Des maux oui, car la petite fille, Megumi c’est son nom, veut que Komine lui rende son père, alors elle lui donnera de l’argent... Appelé par sa mère, Megumi glisse discrètement son lapin mité dans le sac de Komine.
 
 
Megumi est maintenant aimanté à Komine, elle la retrouve même sur son lieu de travail. Par la suite, et chez Komine en compagnie de Megumi, on apprend que le vrai père de Megumi est mort il y a deux ans, et que sa mère s’est remariée. Megumi s’est appropriée l’amitié de Komine.
Depuis le lycée Komine déteste ce qu’elle est devenue. Dans la rue un homme l’aborde en lui demandant : C’est combien ? 30 000 ? (sous-entendu : pour coucher). Et c’est là que l’idée de l’argent facile lui est probablement venue. En parlant plus haut de pris au nier, Komine n’est pas complètement inconsciente, elle se demande quels mensonges se cachent dans la lumière chaude et comme chaleureuse de son magasin de luxe favori ; car il y a lumière et Lumière...
 
 
Comme elle commence a se poser sérieusement des questions, ça ne va pas fort au lit avec le type qui la paye... pour ce qu’elle doit faire comme il dit... il veut de la qualité quoi !
Un jour que Komine est seul chez elle, Megumi frappe à la porte et Komine la découvre pleurant et avec des équimoses sur la figure, ce qui n’est pas la première fois, et en regardant sur le torse de Megumi, il y a d’autres traces de coups. Enfant battu ? Oui, probablement par le second mari de sa mère, un homme riche apparemment... Le scénario est peut-être un peu facile, mais pourquoi pas ici à la mode japonaise, mais aussi pourquoi la mère a t-elle laissée son mari frapper Megumi ? l’histoire ne le dit pas.
Cet épisode a pour thème central l’argent, et non la célébrité ; la mère de Megumi sort à Komine venu protestée pour les coups, que dans ce monde l’argent est la choses sans laquelle vous ne pouvez vivre. C’est bien là le drame de tous, riches comme pauvres !...
Autre drame : Megumi tombe dans les pommes, est-ce les équimoses ? On la conduit à l’hôpital. Avec le coup du lapin, c’est le cas de le dire, lapin symbole entre Megumi et Komine, Celle-ci à enfin compris ce qu’était son bonheur : aimer quelqu’un.
 
 
Bon, ce premier épisode est charmant, ça ne casse pas la baraque, c’est touchant bien que tellement superficiel et reflétant notre époque actuelle. Bravo à Ueto Aya.

Épisode 2 : Salon de discussion, ou chat.
Qui dit chat dit messagerie instantanée et donc monde virtuel... mais pouvant aboutir à des dangers, pour les mineurs par exemple, ou même aboutir à une mauvaise rencontre débouchant sur un meurtre. Monde de tromperies... se rapprochant des jeux vidéo et de leur monde frelaté, ajoutant leur illusion à la réalité que nous connaissons se révélant déjà bien illusoire...
Le pseudo de Yuna, 18 ans (joué par Horikita Maki), échange des messages sur Internet. Et on appel ça communiquer... Cela me fait penser, tout comme ces histoires pour téléphone portable, à un dessin représentant un type sur une plage, qui téléphone à une personne qui est à deux mètres de lui... Nous sommes encore loin de la télépathie, à des milliards d’années lumière même... Au Moyen-Age on mettait un mois pour faire Paris Lyon à pieds, et à notre époque de technologie et ses moyens de communication instantanée, on a jamais autant moins communiqué !
Il y a aussi le problème d’identité, de falsification, car qui est celui qui envoie ce mail ? ce message ? d’où le recourt à des codages, à des authentifications à n’en plus finir... Sur cet épisode l’identité n’est pas anonyme, du moins visuellement, puisque les connectés sur la messagerie d’Internet utilisent des petites caméras vidéo ou webcams. Pour Yuna, c’est la seule façon de communiquer avec les autres, et elle ne s’est pas encore inscrite dans une université, la Pierre Philosophale du salaryman. Horikita Maki a l’air complètement chloroformée la-dedans qu’elle en titube dans la rue ! Là encore : pris au nier !
 
 
Et pof, ça ne loupe pas : en conversation virtuelle avec un type dans la cinquantaine, celui-ci lui demande de se déshabiller ! La webcam ça sert à ça aussi !... Pornographie moderne remplaçant peut-être la poupée gonflable d’il y a quelques décennies. Le chat, nouvel drogue, semble ici intoxiquer gravement Yuna, elle se précipite pour vomir.
Elle trouve un autre correspondant, un étudiant qui passe son temps à s’amuser, au lieu d’étudier, bien que l’on puisse étudier en s’amusant. Yuna explique à cet étudiant : Taro-san, qu’elle ne peut pas vivre dans le monde extérieur (le monde « réel »), en plus elle mange toujours la même chose, ce que lui fait même remarquer le vendeur du super marché du coin.
Taro-san, qui n’a pas de webcam, avec lequel Yuna chatte veut lui faire découvrir la réalité, il veut qu’elle trouve ses propres richesses. Il joue les psy et les dirigistes et lui demande de sortir et de regarder le ciel... ce que fait Yuna, et elle s’étonne de sa hauteur ! Ensuite, toujours en correspondance avec l’étudiant, Yuna voudrait le rencontrer réellement, mais il dit qu’il ne vaut mieux pas car elle serait déçu. Il explique que ça doit rester virtuel et qu’il sera toujours là pour Yuna ! Paradoxale le type ! Par la suite il continue de jouer les psy. Yuna lui raconte sa première grosse déception amoureuse et le drame qui s’en est suivit. Ainsi elle ne peut communiquer avec d’autres personnes, de peur de les blesser, au sens physique comme au sens psychologique... Bon, le mécanisme du scénario est simple, et il fonctionne. En plus on nous fait la leçon que tout le monde est à la fois Docteur Jekyll et Mister Hyde ; c’est en fait le thème de l’épisode.
 
 
Je ne vais tout de même pas vous dire avec qui Yuna était en correspondance, mais la fin est jolie, et l’histoire astucieuse. Et ce deuxième épisode est nettement meilleur que le premier. Bravo à Horikita Maki, je la trouve bien ici.

Épisode 3 : Actrice
Le père de Nao, un fabricant de poupées, souhaite en faire l’héritier de son entreprise. Mais Nao ne veut pas prendre cette succession et s’enfuit à Tokyo pour devenir actrice. Dans cette capital, Nao se fait escroqué et elle tente de survivre en travaillant dans un night-club et d’autres petits boulots. Elle rencontrera son grand-père qui lui expliquera qu’on peut toujours entreprendre quelque chose de nouveau. (Je n’ai pas visionné cet épisode)
 
 
Épisode 4 : Casino
Abandonné par ses parents quand elle était très jeune, Ryoko Shimojou, fille un peu garçon manqué, vit sa vie dans des salles de jeux. Ryoko va d’un homme à l’autre sans trouver la satisfaction d’être aimée. Un jour, elle se réveille en trouvant Kentai, petit garçon laissé par son premier amant, qu’elle n’a jamais revu, et qui lui demande de s’en occuper pendant une semaine.
Le passage avec Kentai suivant comme un chien Ryoko est drôle et touchant. Le jeune comédien joue d’ailleurs fort bien. Étonnant. Ryoko emmène même Kentai dans une salle de jeux ! mais c’est interdit aux moins de 18 ans ! Un jour Kentai disparaît du logement de Ryoko... On le retrouve évanouie sous la neige dans un square.

Deux étoiles seulement. C’est tout de même superficiel, et les musiques bouche trous pour ascenseur en deviennent crispantes et collantes comme de la guimauve quand on prend la peine d’y faire attention, et en plus le réalisateur y mélange par endroits des musiques classiques dans un style du 18è siècle !... notamment dans les scènes affectives et en tension.

M. Roudakoff
 
 
 
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Dernière mise à jour : 06-02-2009 18:41

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