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Cur, Cour, Cœur, Enclos, Silence Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-09-2018 00:18

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Conflit, Confort, Conscience, Corde, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Ignocratie, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Migrant, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Oxygène, Paix, Panique, Paradis, Phallus, Pied, Pierre, Poisson, Porte, Privilège, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Sel, Silence, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Trouvère, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Cur, Cour, Cœur, Enclos, Silence
Unique Thème du JARDIN/PARADIS :
Le Pays du Rien du Tout la Vraie Demeure.
Rien du Tout : image globale du monde
dans le Soi, JARDIN DU SILENCE, LA SOURCE.
 
 
COUR ou TRANQUILLE ou SILENCIEUX [tauo-, tauso- en gaulois, voir le breton tevel (se taire), le gallois taw (silence), la forme taus, dont le -s- a disparu en celtique, sauf pour les noms Tausius et Tauso, voir le sanskrit tusyati (il se calme), le lituanien tausytis (se calmer), le prussien tusnan (silencieux)]. (Réf. Dic. Français-Gaulois, de J.-P. Savignac).
COUR : celui qui per-çoit : voir le Trou comme le Trouvère (une définition de la Vraie Liberté).
 
COUR (sens de aucun espace-temps, aucune idéation) : LE SILENCE comme : « Il n’existe aucune création, aucune destruction, aucun être asservi ni personne qui cherche, s’efforce de gagner la Liberté » (strophe de Gaudapada).
Quand notre mental est « Cour », il s’évanouit spontanément !

La Source ou Silence, parce qu’en vérité, les individus et les problèmes imaginaires qu’ils fabriquent et dont ils se nourrissent n’existent pas (en réf. à la strophe ci-dessus).
Le Maharshi dit que toutes les questions ayant trait à la libération sont irrecevables parce que la libération signifie émancipation de la servitude, ce qui implique donc l’existence à présent de l’asservissement [principalement par l’argent). Il n’existe aucun asservissement et [donc aucune Chute façon biblique], par voie de conséquence il n’est pas de libération [sauf dans ce monde gouverné uniquement par l’argent].

Mais le pire, est que les gens s’adonnent à toutes sortes d’austérités pour devenir ce qu’il sont déjà. L’effort ne consiste qu’à se débarrasser de cette impression erronée d’être limité et d’être asservi aux malheurs du cycle des renaissances [samsara].
L’habitude robotique de l’individu (jiva) de vouloir atteindre la Libération sur de nombreuses voies et en faisant des efforts provient de l’illusion de l’asservissement [se laisser avoir par ceux qui vendent le contraire].

Le Maharshi explique : « Notre Nature véritable est mukti, la Libération. Cependant, nous nous imaginons être liés et nous faisons divers efforts acharnés pour nous libérer, tout en étant libres. Nous ne comprendrons ceci que lorsque nous atteindrons ce stade. Nous serons alors surpris de découvrir que nous tentions désespérément d’atteindre ce que nous avons toujours été et que nous sommes Ici et Maintenant. Voici une illustration pour clarifier ce point : Un homme s’endort dans ce hall [de l’ashram]. Il rêve qu’il fait le tour du monde au cours duquel par monts et par vaux il traverse toutes sortes de forêts, de pays, de déserts, d’océans et divers continents. Après de nombreuses années de pérégrinations, il rentre au pays, il arrive à Tiruvannalalai, il pénètre dans l’ashram et entre dans le hall. À ce moment précis, il se réveille et découvre qu’il n’a pas bougé d’un iota et qu’il dormait à l’endroit même où il s’était allongé. Il n’est pas venu dans le hall après de grands efforts, mais il est dans le hall et y a toujours été. C’est exactement comme cela que ça se passe. Si, alors que nous sommes libres, nous demandons pourquoi nous nous imaginons être liés, je réponds : « Pourquoi, lors que vous êtes dans le hall, vous êtes-vous imaginé avoir participé à une grande aventure qui vous a mené par monts et par vaux ? » Tout est mental ou illusion [c’est moi qui souligne] ».

Et bien il y en a qui marchent à fond dans cette illusion, ce sont évidemment les plus riches, l’élite affairiste des Couilles en Or qui ont très peur pour leur pauvre petit corps-ego et qui se font construire des protections de toutes sortes, afin d’échapper à l’asservissement que constituerait la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes participé à engendrer ! Cette élite de financiers internationaux, nomades à la Jacques Attali ou « premiers de cordée » selon le poulain d’Attali : le Macronisme ; ces gens qui détruisent tout ce qu’ils pensent et tout ce qu’ils touchent.
Donc l’être humain s’ingénie par son mental à fabriquer l’asservissement, la catastrophe ; c’est un SADIQUE DANS L’ÂME. Ce genre de Couilles en Or parle de « changement climatique », alors il a peur d’avoir trop froid, ou trop chaud, peur d’une panne mondiale d’électricité qui planterait tous ses beaux ordinateurs et donc toutes ses bourses et la City et Wall Street ; surtout qui détruirait sa nouvelle religion du « tout connecté ». Il a peur d’un méchant virus digne d’un film à Hollywood dont il a contribué au financement. Il a peur d’une bombe nucléaire dont également il a participé à la construction ; il a peur des troubles sociaux dont là encore il a participé à leurs déclenchements.
Ce que ces Couilles en Or ne ce sont jamais demandé : Comment feront-ils lorsque leur idole argent N’AURA PLUS AUCUNE VALEUR (aucune dualité sujet-objet) ? Et qu’ils ne pourront plus se payer des armées et des armes pour les défendre contre les troubles sociaux engendrés par eux ?
Il est évident que ces Couilles en Or envisagent avec leur Fric/Flic tel le film ELysium presque plus une fiction, de s’installer EN DEHORS DE LA PLANÈTE QU’ILS ONT CONTRIBUÉ HAUTEMENT À DÉTRUIRE.

Toutes ces opinions ne peuvent qu’être liées au Thème que j’appelle « Tôle et Boulons », soit uniquement la matière ou le spatio-temporel qui se résume à du Big data, LE CONTRAIRE DU SILENCE ; et qui prennent l’être humain pour une machine à traiter ces big data, faisant triompher la « raison » chère aux « lumières » du 18è siècle et à leurs encyclopédistes étouffes-Chrétiens.
Les perruques poudrées du 18è siècle et leur encyclopédie ont réduit l’être humain à maintenant « quelques lignes de codes ».

Thème « Tôle-Boulons » dans le jeu talmudiste de l’évolutionnisme et dans le jeu vidéo tout court, dans la Variation de ce Thème appelé WINNER : les privilégiés parce que fort en gueule et surtout en argent : les winners de l’actuel « économie numérique » détrônant presque l’économie de l’armement et de la drogue confondue.
WINNER WINNERISME : LA SURVIE D’UN GROUPE DÉPEND DE LA DISPARITION DE L’AUTRE (les losers, très visibles quand caricaturés en zombis ou en méchants par Hollywood)
TÔLE-BOULONS = LOI DE LA JUNGLE comme tout ce qui attaque : Occire-Occident, métaux et rouille-Oxygène, soit la guerre de tous contre tous, ou encore : la fuite ou la survie individuelle (survivalisme égoïque), reflet de notre actuelle civilisation cancérigène.

WINNERISME OU ÉVOLUTIONNISME : règne tyrannique de l’opinion et de la raison et du calcul où tout est désormais tout confort ou facilité par ce mental ou ego livré à lui-même qui désormais ne rencontre plus aucune résistance. Mais cet ego ou matière du mental livrée à elle-même et réduite au quantitatif en devient le champ d’action du technicien-technocrate qui se laisse droguer et asservir avec une étrange docilité, comme en témoigne à notre époque les progrès invraisemblables de la science-technologie jusqu’au courant transhumaniste. Ces gens QUI SE CROIS ARRIVÉS sont donc des CONQUÉRANTS EN CHAMBRE… qui n’oublient qu’une seule chose : l’être humain lui-même !
Le mental en roue libre est un puits à la profondeur infinie, alors qu’un puits normal peut laisser mesurer sa profondeur !

Ainsi le développement technologique est devenu le CHACUN POUR SOI ET QUE CEUX QUI N’ONT PAS D’ARGENT CRÈVENT. IL EST DEVENU UNE TECHNOLOGIE DE SURVIE DESTINÉE À UN PETIT GROUPE D’INDIVIDUS FORTUNÉS : les traders de Wall Street doivent-ils fonctionner à coups de drogues nanomachin ? Doit-on greffer des implants informatiques pour rendre les enfants plus « intelligents » ? Modifier son ADN est-ce modifier sa personnalité ? [en tout cas ne permettant pas de retrouver son Soi…]
Le film Elysium symbolise aussi la disparition progressive de ce qu’on appelle de nos jours « le commerce de proximité », ou « de détails » (les petits commerces comme l’ancienne laiterie, la fromagerie, la boucherie chevaline, le poissonnier, le confiseur et marchand de bonbons, l’herboriste ou le marchand d’épices, le coutelier et vendeur de ciseaux, etc.). Maintenant, place à l’Empire Amazon, place à l’esclavage moderne qui permet de fabriquer vos tablettes et vos tétéphones portables. Fabrications numériques qui ravagent la planète en pillant les terres rares, en polluant…
Évolutionnisme et techno-solution : désormais à chaque problème sa technologie comme à chaque problème sa loi !! Bref, le tout confort, LA FACILITÉ-LAÏCITÉ inhérente au mental !

Les winners ou Couilles en Or pensent à la façon d’un malade mental : « Je suis lié (surtout par l’argent) », et continuent d’avoir des pensées d’esclavage de la sécurité et de la libération. Oui, il sont esclaves de la sécurité ou libération. Ces winners n’ont pas le réflexe de se voir eux-mêmes : « Qui est-ce qui est lié ? », car seul existe le Soi éternellement libre et atteint en permanence, pas besoin de bunker-confort ou MATRICE EN BÉTON.
Asservissement et libération sont des bidouillages du mental, et toutes les expériences et tous les états manifestés à travers le mental calculateur ou discriminant sont uniquement des opinions n’ayant aucune valeur, car ils ont leur origine dans l’ego.

Le Maharshi : « L’illusion de l’esclavage fabriquée par ignorance depuis des temps immémoriaux ne peut être supprimée que par la connaissance et c’est dans ce sens que l’on admet généralement le terme « libération » [mukti]. Le fait que les caractéristiques de la libération sont décrites de façons différentes prouve qu’elles sont bel et bien imaginaires ». Il ajoute que le but suprême de tout effort est d’arriver à la conviction inébranlable qu’il n’existe ni asservissement ni libération ».

La « liberté » à la française se résume au « suffrage dit universel », comme si c’était une nouvelle religion de cette « souveraineté du peuple ». Et cette opinion égrégore entretien dans la cervelle de maintenant tous les êtres humains l’illusion d’être souverain, égaux à quiconque, et de trancher par bulletin de vote, les problèmes les plus étrangers à leur compétence, tant ils sont gavés d’informations, tel un herbivore corrompu qui ne sait plus choisir sainement les plantes qui l’entourent ! Ce mythe de la liberté vendu particulièrement par le républicanisme de 1789 n’a fait que contribuer à détruire, dans l’âme des masses, la Vraie Liberté !

Asservissement et libération ne sont que des mots/maux. Ils n’ont pas de réalité propre ; ils ne peuvent donc pas fonctionner, pour ainsi dire, sinon, il faudrait accepter un certain fondement dont ils seraient des modifications.
« Si l’on se demande : « L’asservissement et la libération existent pour qui ? », on voit que c’est : « pour moi ». Si ensuite on se demande : « Qui suis-je ? », on voit qu’il n’existe aucun ‘je’. Cette vision, aussi évidente que celle du fruit de l’amalaki [groseille indienne] posé sur la paume d’une main ouverte, prouve que ce qui persiste est notre être véritable. Au fur et à mesure que cette vérité devient l’expérience naturelle et claire de ceux qui abandonnent les discussions simplement verbales et qui recherchent au-dedans, il ne fait aucun doute qu’en ce qui concerne le Soi véritable, tous ceux qui sont réalisés ne voient ni asservissement ni libération », dit le Maharshi.

Ainsi seul l’ego est asservissement, et notre Nature véritable libérée de la contagion de l’ego est la Libération.
Il n’est pas de plus grande duperie que de croire que la Libération, qui est présente en tant que notre Nature véritable, sera atteinte à un stade ultérieur genre du messianisme et sa « fin des temps ».
Le Maharshi : « La Libération et notre Nature même. Nous sommes Cela. Le fait même que nous souhaitions la liberté prouve bien qu’être libre de tout asservissement est notre Nature véritable. Celle-ci ne saurait être une nouvelle acquisition [comme une révolution survenant à telle date]. Il est seulement nécessaire de se débarrasser de l’idée irréelle d’être asservi. Une fois cela accompli, plus aucun désir ni la moindre pensée ne nous assailliront. Tant que vous désirez la libération, soyez assurés d’être tout autant asservis ». C'est l'explication de la fabrication de la libération et de l’esclavage qui lui est inhérent !

Ne pas atteindre, donc NE PAS TEINDRE est déjà la Libération.

LIBÉRATION = GRATUITÉ, LE RIEN DU TOUT, LÀ OÙ LE MOT VALEUR N’EXISTE PAS, L’ACTION N’A AUCUNE VALEUR, ELLE NE PORTE PAS DE FRUIT, donc le mot « donner » n’existe pas non plus ; parce que C’EST LÀ en permanence : C’EST (et Sans Pourquoi, comme une fleur est Sans Pourquoi, elle EST).
Le Maharsi explique que si vous abandonnez tous les désirs que vous nourrissez, ce qui subsiste est la Seule Délivrance (moksha).

COUR : Sans Pourquoi, ou « Restez tranquille », ou « Soyez simplement ».
« La Libération suprême brillera en tant que votre propre Nature si vous conserver votre quiétude », dit le Maharshi. Il dit aussi : « Votre devoir, c’est d’Être ; ce n’est pas d’être ceci ou cela. L’énoncé « Je suis ce JE SUIS » résume toute la Vérité à lui seul ; la méthode se résume ainsi : « Soyez silencieux et immobile » [Cour ou dans l’Instant, sans spatio-temporel]. Cela veut-dire : « Détruisez-vous vous-même » ; car chaque nom-la-forme est la cause du trouble. ‘Je’-‘Je’ [Tautologie A EST A] est le Soi. « Je suis ceci » est l’ego. Lorsque le ‘Je’ ne demeure qu’en tant que seul ‘Je’, il est le Soi. Quand il s’élance sur une tangente et déclare : « Je suis ceci », « Je suis cela », ou « Je suis untel », il est l’ego ».
À la question : « Qu’est-ce que Dieu dans tout ça ? » Le Maharshi répond : « Le Soi est Dieu. « Je suis » est Dieu. Si Dieu était distinct du Soi, Il serait sans être ; ce qui est absurde. Tout ce qui est nécessaire pour réaliser le Soi c’est de conserver la quiétude. Quoi de plus facile [en apparence…] ? ».
« Rester tranquille » veut bien-sûr dire NE PAS PENSER. Des personnes rétorquent au Maharshi que son « Rester tranquille » est impossible. Il répond : « Précisément. C’est donc pour cette raison que l’on conseille l’investigation « Qui suis-je ? ».

Bien-sûr les tendances ancestrales (héréditaires-ADN] poussent tout le mental vers le dehors et le dirigent vers les objets extérieurs. « De telles pensées doivent toutes être abandonnées et le mental tourné vers le dedans. Pour ce faire, la plupart des gens ont recours à l’effort ». À notre époque le « Rester tranquille » est un véritable « travail d’Hercule ». « Quand bien même vous rencontrez quelqu’un qui a rapidement atteint le Silence du Soi [mauna] ou l’état suprême indiqué par l’injonction summa iru, soyez certain qu’il aura fourni tous les efforts nécessaires au cours d’une vie précédente », dit le Maharshi.

TECHNIQUES = LANGAGE, C’EST CE CONTRAIRE DU SILENCE QUI FOUT LE CHAOS PARTOUT… ET QUI LIMITE, QUI LIME OU DIVISE ET IMITE L’INSTANT.


[En référence à : Padamalai, enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Muruganar (1890-1973)]
 
 

Dernière mise à jour : 11-09-2018 00:50

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