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Relativité ou dualité c’est kif-kif Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 30-09-2018 23:38

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Univers, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
 
 
Relativité ou dualité c’est kif-kif
et ça produit le Moi-Individuel
ou vision relativiste.
Relativisme ou HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule)
et soi-disant « libération » du Moi-Collectif où il n’y
aurait pas de « victoire individuelle sur la mort » (1)
Le TAO dit : retrouver un passage entre l’Arbre et son ombre,
Superbe Carotte du mental en queste de l’insaisissable !
Ou parce qu’il est vitale de rester dans la FIXATION CAVALANTE
(La sécurité est la plus grande
ennemie des mortels
. Hécate, dans Macbeth)
 
 
Il n’existe pas de Création au sens créationnisme ou du démiurge, parce que ça implique l’invention de l’HOTC, donc de l’ILLUSION, du VENT (celui qui souffle au début de la Genèse contée par les Hébreux-Juifs).
Il n’y a pas non plus aucune Super Carotte à attendre comme le messie, car aucun état ne correspond à un avant ou un après la Réalisation du Soi et cet avant-après fabrique déjà de l’HOTC, car il n’existe pas de péché originelle ni de Chute puisqu’on ne peut atteindre quelque chose QUE L’ON POSSÈDE DÉJÀ : LA VRAIE LIBERTÉ ; alors il ne peut y avoir aucun état dans un avant et un après quelque chose qui EST (Ici et Maintenant).
 
Pas besoin d’atte(i)ndre la super Carotte-Cagnotte hébraïque-juive de « fin des temps ». Toute la quincaillerie du judaïsme suintant l’évolutionnisme et sa Carotte suppose nos Anciens être de parfaits crétins qui se tapaient sur la gueule pour un oui ou pour un non et un nom, donc des « bêtes » façon darwinisme marchant à peine sur leurs deux pattes poilues, et qui de nos jours fabriquent une super machine à calculer… Quelle prodige ! Quelle HOTC ! Quelle évolution, quelle croissance !!!
Les religions abrahamistes sont celles de la déchéance de l’humain (la Chute, le Péché, dit « originelle » et la perte du Paradis (2) et la Super Carotte pour le retrouver). Cet évolutionnisme va fabriquer la dualité winner-loser, soit la chefferie qui va commander « les bêtes », et par la même inventer l’étatisme et le politisme qui va avec, sans oublier le pognon qui va aussi avec pour protéger cet État et son business. L’abrahamisme et le politisme étatique inventaient la PYRAMIDE : les élus au sommet, et les « bêtes », nous, à la base. Et maintenant, depuis 1789, ce triste monde appelle son politisme de winners : « démocratie » !
Le Soi étant notre nature originelle : inventer que l’être humain est naturellement mauvais, violent, guerrier, est absolument criminel, et totalement ignorance. Alors, pour faire fonctionner le tiroir-caisse, certains inventèrent l’évolutionnisme, les guerres qui rapportent tant à certains, les religions abrahamistes ou du salut, le Faire/Fer ou business (l’échange, troc ou Wall Sreet, la trinité armée-police-justice, soit le FRIC/FLIC pour payer tout ça !)
La grande violence du peuple élu qui fait mutiler ses rejetons au huitième jour de leur naissance est un indice parfait de leurs intentions multi-millénaires à l’égard des non-élus.


Le Maharshi : « Au moment où il émerge, le mental n’est que lumière ; ce n’est qu’ensuite que surgit la pensée « Je suis ceci » [comme la pensée « peuple élu »]. La pensée ‘je’ donne forme à l’individu [jiva ou Moi-Individuel] et au monde. La première lumière est le pur mental, l’espace de la conscience ou Ishvara. Ses modes se manifestent en tant que divers objets ».
Néanmoins, bien qu’Il soit simplement une projection au sein du Soi, une fois apparu Ishvara devient, par le biais de Son Énergie, responsable de la majeure partie de la manifestation qui Lui succède ; Ishvara est à l’origine des cinq types d’activités : création, maintien, destruction, voile et octroi de la Grâce ; de la même façon que le soleil est responsable des activités du monde [comme faire pousser les plantes].
En dehors de la connexion établie par l’énergie [shakti], Ishvara n’a aucune relation directe avec le monde.

Dans le Qui suis-je ?, Bhagavan (R. Maharshi) rédigea ce qui suis en réponse à la question « Tout n’est-il pas l’œuvre de Dieu ? »
« En la simple présence du soleil, qui se lève sans désir ni intention, ni effort, la loupe émet une lumière chaude, la fleur du lotus éclot, les gens entament, exécutent puis cessent leurs occupations. Une aiguille se met à bouger à côté d’un aimant. De même, par la simple influence de la présence de Dieu qui est dénué de toute intention d’accomplir quoi que ce soit [sankalpa], les âmes gouvernées par les trois ou les cinq fonctions divines accomplissent puis cessent leurs activités conformément à leur karma respectif. Malgré tout cela, Dieu n’est pas plus doté de volonté [sankalpa] qu’Il ne peut être touché ou affecté par la moindre action. Ceci est analogue aux activités du monde qui sont sans effet sur le soleil ou encore aux qualités positives et négatives des éléments (terre, eau, feu, air) ne pouvant affecter l’espace immanent ».

SANKALPA : détermination, volonté ou intention. « Dieu n’a pas de sankalpa personnelle. Autrement dit, Il ne décide pas ni même ne pense à ce qu’Il devrait faire. Le fait que les disciples mâtures « s’épanouissent » du fait de Sa Sagesse n’est cependant pas dû à une décision de Sa part d’octroyer Sa Grâce à quelques chanceux [sinon nous serions dans l’actuel état de dualité capitaliste winner-loser]. Sa présence est à la disposition de tous [c'est la gratuité), mais seuls les disciples mûrs la convertissent en Réalisation [du Soi-Instant]. Les autres mûrissent aussi mais pas au point que le voile [Paradis (2)…] soit levé ».

Trois fonctions divines : Création, Conservation, Destruction. Les cinq fonctions divines sont ces trois fonctions plus le voile [Paradis (2)] et la Grâce.
« D’après de nombreuses Écritures hindoues Dieu crée, préserve puis finit par détruire le monde. Durant l’existence du monde, Il cache Sa Nature véritable au regard de ses habitants par le pouvoir de voiler [Paradis] que possède l’illusion [maya]. Et en même temps, Il dispense Sa Grâce afin de permettre aux disciples mûr de lever les voiles de l’illusion et de prendre conscience de Lui tel qu’Il est vraiment.
Bien que Bhagavan [R. Maharshi] ait expliqué qu’Ishvara était responsable des affaires du monde, il a aussi dit que du point de vue de la Réalité absolue, ISHVARA EST UNE ENTITÉ IRRÉELLE QU’IL FAUT EN FIN DE COMPTE TRANSCENDER [vieux dilemme du Moi-Collectif/Moi-Individuel].

« Le Dieu personnel, Ishvara ou Créateur suprême de l’univers, existe vraiment. Mais cela n’est vrai que du point de vue relatif [c’est moi qui souligne] de ceux qui n’ont pas réalisé la Vérité ou de ceux qui croient en la réalité des âmes individuelles [comme Pierre Solié (1)]. Du point de vue de l’absolu, le sage ne saurait accepter la moindre forme d’existence autre que celle du Soi IMPERSONNEL, UN, et sans forme [donc aussi sans nom…].
Ishvara possède un corps physique, une apparence et un nom, toutefois son corps n’est pas aussi grossier que le corps physique. Il peut être vu dans des visions sous l’aspect que crée le dévot. Les formes et noms de Dieu sont multiples et variés selon chaque religion [et opinions]. Son essence est la même que la nôtre, le Soi véritable, Un, sans forme. Par conséquent les formes endossées par Ishvara ne sont que pures créations ou apparitions [notamment qui pourrait peut-être se manifester dans le phénomène messianique du « messie »]
Ishvara est immanent à chaque personne, à chaque objets à travers tout l’univers. La totalité de toutes choses et de tous les êtres constitue Dieu [sauf pour le « peuple élu » copyrighté marchand, en marche]. Il existe un pouvoir dont une petite fraction s’est transformé en tout cet univers et le reste demeure en réserve. Ce pouvoir en réserve ajouté à celui qui s’est manifesté composent tous deux le dieu personne(l) (Ishvara).

Ishvara, dieu personne(l) ou Moi-Individuel, la dernière des formes irréelle à disparaître, et le capitalisme avec elle !!!
« Seul l’Être absolu est réel. Donc non seulement le monde et l’ego, mais aussi le dieu personnel appartiennent à l’irréel ».

Bhagavan : « Au stade du chercheur spirituel, il fait déclarer que le monde est une illusion. Impossible de faire autrement. Quand un homme oublie qu’il est Brahman [le Soi ou Instant], lequel est réel, permanent et omniprésent puis qu’il s’illusionne en pensant être un corps dans l’univers lui-même peuplé de nombreux autres corps temporaires [genre mode du social] et qu’il peine du fait de cette illusion, il faut lui rappeler que le monde est irréel et illusoire. Pourquoi ? Parce qu’ayant oublié son propre Soi [à ne pas confondre avec l’actuelle culture du narcissisme et du « développement personnel » digne de la laïcité judéo-maçànnoque galopante…] sa vision s’attarde sur l’univers matériel personnel. L’homme ne retournera pas sa vision vers le dedans de manière introspective à moins de lui faire clairement comprendre que tout cet univers matériel du dehors est irréel. Un fois qu’il réalise qu’il est son propre Soi, il finira par contempler tout l’univers comme Réalité suprême [Brahman] ».

Ainsi, si le monde est perçu au sein de l’expérience dans laquelle la conscience est devenue la Réalité suprême [Brahman], alors le monde aussi est Brahman [alors il n’existe pas de laïcité].

La puissance de l’illusion [maya] est indicible, elle favorisa l’étatisme et le capitalisme dès la fin du Paléolithique à l’arrivée de la catastrophe Néolithique, et est bien-sûr sans le moindre rapport avec CE QUE JE SUIS. C’est l’ego, le mental ou « raison » comme celle des perruques poudrées du 18è siècle qui déclare la maya comme « réelle » parce qu’il la rattache à lui, il bouffe de cette « réalité ». Et même cet ego ou raison qui définit ainsi la « réalité » est lui-même pris dans cette illusion néfaste [maya]. Bref : LIBÉREZ-VOUS DU MENTAL, RESTEZ DANS L’ÉTAT SANS MENTAL. Étant donné que seul ce qui brille en tant que Cœur, le Centrum Centri, le mental-maya arnaqueur n’est qu’une dangereuse opinion fo-menteuse de guerres et de politique.

MAYA = ILLUSIONS, et par extension, le pouvoir qui fabrique et soutient l’illusion. Bhagavan remettait souvent cette définition traditionnelle en question, il lui préférait le fait de considérer cette maya comme quelque chose qui n’existe pas, plutôt que quelque chose de réel qui aurait créé l’illusion.

Donc Brahman est comme l’écran de cinéma, il est neutre par rapport aux images projetées sur lui. « Vous ne pouvez voir les images qu’en présence d’un écran. Mais quand l’observateur [ou sujet] devient l’écran lui-même, seul le Soi demeure », dit Ramana Maharshi.
Une Écriture a posé six questions sur la maya.
- Qu’est-ce que la maya ?
- Réponse : Elle est indescriptible.
- À qui survient-elle ?
- Réponse : À l’ego qui se perçoit comme étant une entité séparée [un Moi-Individuel](1) et qui pense : « Je fais ceci », ou « Cela m’appartient » (droit d'auteurs ou propriété intellectuelle).
- D’où vient la maya et comment naît-elle ?
- réponse : Personne ne peut le dire.
- Comment la maya a-t-elle émergé ?
- Réponse : Par le manque d’investigation ; en manquant de se poser la question : « Qui suis-je ? »
- Si le Soi et la maya existent tous les deux, cela n’infirme-t-il pas la théorie de la non-dualité [Advaita] ?
- Réponse : Pas nécessairement, car la maya dépend du Soi à la façon dont l’image dépend de l’écran. L’image n’est pas réelle dans le sens où l’écran l’est.
- Si le Soi et la maya font Un, ne peut-on pas argumenter que le Soi est de la nature de la maya ? c’est-à-dire, illusoire ?
- Réponse : Non, le Soi peut être capable de produire l’illusion sans être illusoire. Pour nous divertir, un prestidigitateur peut créer l’illusion de gens, d’animaux et d’objets que nous voyons tout aussi clairement que nous le voyons lui-même ; mais une fois le spectacle terminé, seul le prestidigitateur demeure et toutes les visions qu’il avait créées ont disparu. Il ne faisait pas partie de l’illusion, mais lui-même était bel et bien réel et solide.
La toute puissance de l’illusion est qu’elle induit l’individu [Moi-Individuel] à faire et refaire maintes fois ce qu’il a déjà fait.


À propos des autres mondes et de « petits hommes verts ».
« Le fait est que vous êtes ici, n’est-ce pas ? Quel est votre état ? Où êtes-vous ? Une fois que vous saurez tout cela, vous pourrez penser à tous ces mondes », dit Bhagavan. Il dit qu’une fois le Soi réalisé, on peut observer tous ces mondes en Soi-même. « La source de tout est notre propre Soi, si l’on prend conscience d’être ce Soi, on ne trouvera nulle part quelque chose qui diffère du Soi » ; Soi ou Centrum Centri.
Dans l’entretien 30 de Ramana Maharshi un personne, brahmane orthodoxe et avocat dans une ville du Sud de l’Inde s’interrogea sur l’existence des Dieux :
- Maharshi : Ils existent vraiment.
- Question : S’il en est ainsi, ils doivent se trouver quelque part. Où donc ?
- Maharshi : Des gens qui les ont vus disent qu’iles existent quelque part. Nous devons donc les croire [donc c’est une CROYANCE].
- Question : Où existent-ils ?
- Maharshi : En vous.
- Question : Mais alors, ce sont simplement des idées que je peux créer et contrôler ?
- Maharshi : Il en va ainsi de toute chose.
- Question : Mais je peux créer de pures fictions, par exemple des cornes de lièvre ou bien des choses qui ne sont que partiellement vraies, comme des mirages, etc. Par contre, il existe des faits indépendants de mon imagination. Les Dieux Ishvara et Vishnou entrent-ils dans cette catégorie ?
- Maharshi : Oui.

Bhagavan : « Le monde suprême est uniquement le Cœur. La tranquillité sous forme de SILENCE suprême est Félicité suprême ou Bonheur de la Libération. La cessation des inquiétudes c’est atteindre l’État suprême. Par l’État de conscience-Être, nous pouvons atteindre la vie de Félicité suprême à tout moment [dans l’Instant ou Ici et Maintenant], quel que soit l’état de conscience dans lequel nous sommes, et dans ce monde et ce corps même ». Donc pas besoin d’atte(i)ndre la super Carotte-Cagnotte hébraïque-juive de « fin des temps »


[En référence à : Padamalai, enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Muruganar (1890-1973)]


Notes.
1. Selon le psychiatre de courant C.G. Jung : Pierre Solié (Médecine initiatiques, aux sources des psychothérapies), le Moi-Individuel prend naissance selon lui dans les Mystères helléniques et surtout après Alexandre, « où l’on voit alors la vie individuelle du myste occuper la place centrale ». « Myste » ou cultes à mystères dont notamment se réclame l’actuelle judéo-maçonnerie née dans une taverne à Londres en 1717, et certainement une grande adepte du Moi-Individuel tant elle fonctionne en réseaux et à l’intérêt, principe de la démocratie actuelle (réseaux ou social du Faire/Fer et de la possession).
Le myste chez les Anciens Grecs devenus si travailleur du chapeau et coupeurs de cheveux en quatre, des ergoteurs de premières classes, bref, des RATIONALISTES qui allaient mettre à mal toute la civilisation occidentale depuis le 18è siècle et amorcé à la Renaissance.
Pour P. Solié, le passage à travers la période hellénique « signe la transition du Moi collectif tribal - pas de victoire individuelle sur la mort [donc Solié parle ici uniquement du corps] - à un Moi individuel, différencié du groupe et capable d’assumer son autonomie face à lui ; ce que jusque-là, seuls les chefs, les sorciers, ou les prêtres pouvaient réaliser ». Évidemment ce qu’écrit Solié est une erreur : de nos jours les chefs existent plus que jamais dans un étatisme de régime républicain de plus en plus amplifié car complètement marié au capitalisme ; c’est donc pire que du temps des sorciers et des prêtres ! (Lire les : Marshall Sahlins, Pierre Clastres, James C. Scott, Alain Guillerm [Le Défi Celtique], Eric Robertson Dodds [Païens et Chrétiens dans un âge d’angoisse], Marylène Patou-Mathis, etc.)

2. Paradis ou RIDEAU : voir la page : Même Thème : Paradis, Rideau, Nœud.
Le Rideau ou Rideau de Feu n’est autre que l’Instant renvoyant le « Tout dans le Rien et rien dans le Tout » ; ça tient en quatre lettres : ÊTRE. À part ÊTRE, il n’y a « rien »… et Tout….
 
 

Dernière mise à jour : 01-10-2018 00:34

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