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Xatemme : à l’infini Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 18-10-2018 00:07

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Gratuit, Idiodynamique, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Thermodynamique, Univers, Vase, Vide, Volonté, washingtonisme, Xatemme, Yokaï

 
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Xatemme : à l’infini
(pas de Vide)
Seul le Silence
Xatemme (prononcer ”iksatem”)
 
 
LOGIQUE = OPINION ou PRODUCTION DE L’EGO ayant étymologie dans le langage écrit et QUI FAÇONNE LA GÉOMÉTRIE MENTALE. Son principal synonyme pourrait être la dualité (le relatif, l’analogie, l’écho, l’ombre, le reflet ou la copie par rapport à l’original).
Présentement EN OCCIDENT NOUS SOMMES DANS LA TÊTE OU OPINION D’ARISTOTE, NOUS SOMMES DANS LA DUALITÉ, LE BINAIRE AYANT POUR PRINCIPE LA VIOLENCE, LE WINNERISME. Ajoutez à cette dualité les MOTS/MAUX.

Le Pentatemme était la partie « immergé de l’iceberg », ailleurs se trouverait le Xatemme : à l’infini.
1 - Infini entre oui et non.
2 - Infini entre ni oui ni non.
3 - Infini entre ni non-oui et ni non-non.
4 - Circulus par le 5 :
5 - Les quatre sont en circulus entre eux à l’infini.
 
Dans les stances 2, 1 à 2, 24-25 on pourrait croire que Nagarjuna dans le Traité du Milieu nie le Mouvement, mais il montre qu’il est impossible avec des mots et donc une logique d’authentifier un mouvement à partir des trois produits d’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule) : marche, marcheur, trajet, considéré comme existant séparément comme la logique occidentale le voudrait, elle qui colle des étiquettes sur tout.

Dépasser l’existence absolue, genre de fixisme, et l’autre genre de fixisme le nihilisme messianique de la fin des temps et du « circulez ya plus rien à voir ».
Comme l’exprime souvent Ramana Maharshi à propos de l’interrogation : « êtes-vous né ? », parce que ne pas être né ne veut pas dire ne pas exister ! L’affirmer c’est faire dans la production du zéro occidental.
Nagarjuna en son temps s’est attelé à non fixer le nihilisme, mais avec des mots en limitant le dépassement (le mental qui s’efforce de faire des distinctions puis des assemblages).

La stance 2, 10 se retrouve beaucoup en ce moment dans la tyrannie de l’opinion qui divise à n’en plus finir : en effet, soutenir un argument tautologique tel « l’acteur de la marche marche », et qui postule ainsi que la marche est la propriété de son auteur-acteur, encourt nécessairement son inverse : l’existence d’un auteur-acteur sans marche. À rapprocher de ceux qui parlent « d’école supérieure », produisant du même coup une « école inférieure » (il en est de même de tous partis politiques, de tous produits de la société consommation et du winnerisme).

Même division à la stance 2, 11 : si l’auteur-acteur de la marche marche, il y a division : deux marches : l’une dont le marcheur tire son nom de « marcheur », et l’autre que le marcheur comme tel avance (marche).
Distinguer = production industrielle, ou conceptualisation, soit le mental fonctionnant en dualité sujet-objet.

Le contradicteur de Nargajuna peut lui avancer (stance 2, 16) : « Tout d’abord, celui qui marche ne stationne pas, pas davantage celui qui ne marche pas [si on le fait stationner on divise] ». Le fixiste ou dogmatiste ajoute : « Et quel tiers, autre que l’acteur de la marche et son non-acteur, pourrait stationner ? »
Tautologie pourrissante comme dire de quelqu'un qui est immobile qu’il est immobile !
Tautologie pourrissante parce que on pourrait croire que celui qui est immobile est immobile : n’est pas actif, il ne fait rien. Mais ici l’immobilité est l’équivalant d’une activité. Exemple à l’Occidental : voir le planton civil ou militaire, comme une statue dont la contrainte est de rester une statue, il est payé pour cela. On dit aussi « faire le pied de grue ». Donc la Tautologie pourrissante (et émissive) est proche du Zéro indien de tous les possibles.

Ces HOTC de mouvement-non mouvement de marcheurs sont à distinguer du mouvement d’un outil tel le Tour du Potier, la roue d’un chariot, un projectile d’arme comme une flèche ou un boulet, bien qu’eux aussi soient une production du mental.
En sanskrit marcher, aller, se mouvoir se dit Gam- (à rapprocher du Game anglais : le jeu, l’action (acting) et paquet (meule : pack).

Encore une fois l’HOTC est du travail du chapeau : un acte conscient, la raison, soit une UTOPIE (lieu imaginaire ou histoire, récit, conte, fable, OPINION).
Dire que « La Seine passe à Paris » C’EST DIVISER comme dans l’exemple plus haut de « l’école supérieure ». À notre insu, par notre ego, nous fabriquons la Réalité : nous FIXONS un fleuve pour ensuite le libérer en lui permettant de couler ailleurs ! Comme d’immobiliser un coureur, pour ensuite lui permettre de courir ! C’est le cas de l’exemple du dogme productif souvent donné par Rupert Sherdrake : « Dans une éprouvette fut versé » (comme si c’était la vérité absolue et qu’après c’est « Circulez ya plus rien à voir »). Le coup scolaire et universitaire de l’éprouvette-dogme est identique au « doigt qui pointe la lune » (en fait la réaction, la dualité, le temps) : l’ignorant regarde le doigt et non la lune que signale ce doigt ; ainsi ceux qui s’attache à la loi, comme les pharisiens, les scolaires et universitaires, les politismes sont des ignorants de la Réalité.

Regarder le doigt pointé sur la lune c’est identifier, coller des étiquettes comme : « Ceci » ou « Cela » (comme l'éprouvette des scolaires) et ainsi désigner du doigt, donc identifier, analyser, travailler du chapeau.
Le « doigt pointé sur la Lune » rejoint aussi le PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI : la recherche de sa propre identité est totalement paradoxale parce qu’il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, Lequel est précisément ce qui, pour être sans copie, pour être SINGULARITÉ OU IDIOTÈS, demeure réfractaire à toute entreprise d’identification ; c’est identique au bout du doigt pointé sur la Lune qui ne peut se toucher ou s’identifier lui-même !!! La stance 3, 4 dit d’ailleurs : « Puisqu’il n’est aucune vision qui ne soit vision en acte [comme le bout du doigt ne pouvant se toucher avec son bout], dans ces conditions quel sens y a t-il à dire « La vision voit » ? (Tautologie négative…).
De même, s’il y a personne pour voir, il n’existe pas le sens de la vue ! (Comme pour le temps, il faut une personne pour l'observer et ainsi le fabriquer). De toutes façons les organes des sens ne sont que TROMPERIES SANS FIN, EN ÉVOLUTIONNISME OU DARWINISME.

La physique matérialiste et capitalistique occidentale actuelle croit que les objets préexistent à la vision (ce qui rejoint totalement l’existentialisme à la Jean Saul Partre : ce sont alors les données qui attendent sagement d’être vue, et quand personne le voit les objets, ils n’en existent pas moins, alors que Ramana Maharshi précise à l’entretien 485, et à d’autres comme le 25, 310, 392, etc. : « L’univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure [oui, nous sommes dedans, l’Univers est Nous]. Il fait atteindre le Soi pour atteindre l’Univers ».
Pour en revenir et terminer avec le doigt pointé sur la Lune, les objets ou matière appréhendée par les sens SONT UNE OPINION ET N’ONT AUCUNE RÉALITÉ ; IDEM POUR UNE CONSCIENCE QUI SERAIT APPARENTÉ À UN SUJET PRENANT CONSCIENCE D’UN OBJET. AINSI IL N’Y A PAS DE PLACE POUR LE CONFORT VOULU PAR LA GLOUTONNERIE MONSTRUEUSE DE L’EGO.

J’en viens à La laïcité à la française, qui n’est ni plus ni moins que du PUR GRÉGARISME : UNE VÉRITÉ CONVENTIONNELLE-CONVENTIONNÉE, avec TENTATIVE D’UNIVERSALISME (une généralité, un égrégore).

Le sens ne devient ÉNERGIE que dans le non-sens (qui peut pour certains passer pour agressif).
Ce monde actuel vit plus que jamais sous L’EFFET, donc qui implique une cause. Mais au Pays du Rien du Tout il n’existe ni l’un ni l’autre, et l’Arbre n’a pas à craindre l’effet de la hache de l’humain :
« Vous avez un grand Arbre et vous vous souciez de son inutilité. Pourquoi ne le plantez-vous pas dans le Pays du néant et de l’infini ? Tout le monde pourra se promener à loisir sous son ombrage et s’y coucher à son aise [description de l’énergie libre]. Il ne subira ni les coups de la hache, ni les attaques des autres êtres [insectes, champignons, etc.]. Ainsi, comment son inutilité [sa gratuité] peut-elle vous inspirer du soucie ? » (Tchouang-tseu, chapitre : Liberté naturelle, trad. Liou Kia-hway).

Maintenant concernant le mouvement en apparence interdit chez Nagarjuna :
« Un point essentiel de nos divergences [avec J.E. Charon] est dans la conception de la matière. Si je comprends bien (je peux me tromper), une particule qui se meut dans l’espace-temps reste de la matière euclidienne, un « plus petit grain de matière possible ». Elle y suit des lignes « géodésiques », qui jouent le rôles de rails, mais leur reste ontologiquement indépendante, étrangère, comme un wagon - en un sens - est étranger aux rails. Elle semble pourtant s’identifier à l’espace-temps sous la forme ondulatoire. D’où contradiction, dilemme : corpuscule ? ou onde ?
Je vous le répète, je peux me tromper, mal comprendre votre bouquin [L’Être et le Verbe] ; je ne suis pas un homme de science. Mais la vision [éveil du 25 octobre 1941] m’enseigne autre chose. L’Espace-Temps-Mouvement, qui est avant la Matière, l’engendre. Il est la première figure fermée [le Triangle], le cycle. Si ce cycle tourne autour de son axe, il engendre la sphère vide, une surface sphérique sans réalité euclidienne. Je l’appellerai ”longueur”, par analogie avec la première dimension euclidienne, la ligne droite [qui n’existe pas et est pure convention]. Si la sphère est plénifiée intérieurement, la sphère, de potentielle, devient réelle, sans que l’on puisse lui assigner un volume euclidien. Cette sphère, je l’appellerai ”largeur”, par analogie avec la surface plane engendrée par la translation de la ligne droite. Si cette sphère plénifiée projette son être à l’extérieur, elle fait des petits qui, en concrétisant des points spatiaux, réalisent l’espace tel que le perçoivent nos sens physiques, notre existentiel. Je l’appellerai ”hauteur”. C’est la pluralité des points spatiaux concrétisés à partir de l’énergie pré-matérielle (Triangle Espace-Temps-Mouvement) qui donne réalité à la matière euclidienne, mais il n’existe pas à proprement parler un « plus petit grain de matière » qui ait son être en soit, qui puisse être conçu seul [ce qui rejoint Nagarjuna]. Si petit qu’on le conçoive en tant que réalité euclidienne, il reste une quantité, indéfiniment divisible, à laquelle il est arbitraire d’assigner une limite [cas du Xatemme…] », écrit Jean Coulonval à Jean E. Charon le 15 mai 1972, dans : Synthèse et Temps Nouveaux.

Il ajoute qu’en jargon de physicien pour le « plus petit grain de matière » qu’on pourrait parler d’un quantum ”d’euclidianisation” de l’espace, ceci pour le circulus « évolution ». Pour le circulus inverse « involution », il faut parler de ”dés-euclidianisation”.
« Dans cette perspective, le temps et l’espace ne sont pas des contenants de la matière, le mouvement n’en est pas une propriété, mais ils en sont des constituants, trois dimensions relatives l’une à l’autre, comme celles du parallélépipède.
Un seul ennui. Nous avons peine à imaginer que la matière n’est pas née dans un temps et un espace qui lui préexistent, comme des récipients. Dans cette perspective, dire que la Terre, le Cosmos existent depuis tant d’années ou même depuis un temps infini - qui reste une quantité (ce n’est pas parce qu’on ne peut pas assigner un terme à une quantité que ce n’est plus une quantité) - cela n’a plus aucun sens. De même, dire que l’Univers en sa globalité a un rayon de X années-lumière, ou dire que l’Univers est infini, cela n’a aucun sens. Il serait plus juste de parler d’indéfini [oui, puisque l’Univers se trouve DANS le mental : l’individu ou jiva ne peut qu’être ”dedans”], quantité à laquelle on ne peut assigner un terme, et réserver le terme « infini » pour Dieu seul, le seul infini concevable [ici Dieu ou Soi-Instant] ».

Ramana Maharshi explique à l’entretien 112, que le mot Dieu est le Tout plus l’Être, et que le monde comprend la multiplicité [la « diversité » chère à la démocratie marchande d'Attali] plus l’Être. Dans chacun de ces cas, l’Être est réel. Le tout, la multiplicité et l’individu sont tous irréels. De même, l’union du réel et de l’irréel, leur mélange ou fausse identification, constitue une erreur. Cela revient à dire : sad-asad-vilakshana, transcender le réel et l’irréel, le sat [réel] et l’asat [non-réel]. La Réalité est ce qui transcende tous les concepts, y compris le concept de Dieu. […] L’Être absolu est au-delà de toute expression ».
Cet entretien se termine en un bon résumé de l’HOTC : « Le degré de vérité de l’Histoire ne correspond qu’au degré de vérité de l’individu ».

[En référence à : Stances du milieu par excellence, de Nagarjuna, traduit du sanskrit, présenté et annoté par Guy Bugault]


À suivre…
 
 

Dernière mise à jour : 18-10-2018 00:35

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