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Cette civilisation des COMMODITÉS Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 04-01-2019 22:49

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Serf, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, Violet, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Cette civilisation des COMMODITÉS
et des excréments.
Cette civilisation des commissions,
sous-commissions et groupes de spécialistes.
La chiasse des mouches.

Ne jamais tomber dans les commodités,
car étant tombés dedans depuis des millénaires,
notamment dans la thermodynamique et le troc,
avant la Chute,
nous en vivons les dernières catastrophes…
 
 
COMMODITÉ = CAUSISME ET FRUIT (effet).
COMMODITÉ = CONFORT-REPOS (coagulation).
COMMODITÉ = TOUCHER (de l’État et des industries sous dicta des banques de la City de Londres) DES PRIMES EN FONCTION DES RÉSULTATS, donc commodité = fruits qui seront chiés en crottes dites « pouvoir d’achat ».

Première partie : Vider la Corbeille
 
MOUCHE = RÉSEAUX modèle « l’union fait la force » ou la « fraternité » ou le « vivre ensemble » et grégarisme du régime capitalo-républicain. Chez les ergoteurs Grecques la mouche était sacré ! Pas étonnant puisqu’ils se croyaient en démocratie, donc en réseaux !!!
MOUCHE = CROISSANCE, PROGRÈS : comme l’argent elles se multiplient sur les excréments, la pourriture et la décomposition colportant ainsi comme les opinions les germes et maladies, de plus elles défient toute protection : elles symbolise la croissance sans fin, une poursuite sans fin mais avec faim toujours croissante, insatiable comme le désir de l’humain qui se prend pour un corps. Belzébuth signifiant « Seigneur des Mouches » est devenu le Prince de Wall Street (Prince de ce monde).
La mouche représente l’homme du Faire/Fer, l’agité comme il y en a tant au sein de gouvernement du régime capitalo-républicain. C’est la mouche du coche qui, dans la fable, réclame son salaire, son fruit, après n’avoir fait qu’imiter les travailleurs, les peuples, comme cette démocratie représentative contenant tant de mouches du coche république.

COMMODITÉS : confort, matrice, avantage, droit, social, utilité, facilité ; LIEUX D’AISANCE OÙ L’ON SE VIDE LE VEND(T)RE ET LA VESSIE (ampoule), là où on fait ses besoins quand d’autres sont dans le besoin, quand d’autres touchent de grosses commissions quand d’autres font leur grosse et petite commission (caca-pipi).
Le mental de l’ego aime à construire sa propre sécurité et ses commodités. Les religions et les sectes et le politisme d’État aiment la commodité des rituels et des rites.

Combien de Terriens sont dans le besoin alors que d’autres se noient dans les commodités de Wall Street et de son Vatican la City de Londres, ou d’autres, les même, se noient dans un gouvernement de régime capitalo-républicain (si vous voyez des gueux, des vilains, dans ces gouvernements, faites-moi signe !).


COMMODITÉ = CAUSISME

Or, en Énergie Libre paradoxalement il n’y a pas de cause.
COMMODITÉ = CAUSISME.
Le penseur (‘Je’) et la pensée (le film, l’image, la peinture, le monde et les désirs), l’ensemble constituant le Point Focal ou Ici et Maintenant, le ZÉRO (de tous les possibles à l’infini), comparable à deux miroirs clairs (sans tain), l’un face à l’autre, n’échangeant entre eux aucun reflet ; le mot « reflet » n’existe pas, la copie n’existe pas, seul existe le VRAI, qui dès qu’il sera vu sera faux.
La Pure Connaissance éternelle ne contient RIEN, pas le moindre reflet ou copie. C’est seulement lorsqu’arrive le mental QUI RÉFLÉCHIT ou RAISONNE que le monde apparaît limité, imité, copie.
Ce Centrum Centri ou ce Rien entre les deux miroirs clairs est comparable à la POUDRE DE PROJECTION (en Alchimie opérative) : une masse d’énergie cinétique (perpétuellement en vibration, en expansion toujours exponentielle à partir de son état le plus instanté, puis se contractant dans le même Instant vers son Origine ; de sorte que l’apparent mouvement par lequel l’ÊTRE Absolu se transforme perpétuellement en de nombreuses formes d’expression et est AUTO-INDUIT PAR SON OSCILLATION MÊME ENTRE DEUX APPARENTS PÔLE DE SA VRAIE NATURE : les deux miroirs n’échangeant entre eux aucun reflet. C’est le tic-tac de la Conscience infini qui manifeste l’Univers comme une trans-FORMATION TOTALEMENT ILLUSOIRE, alors que le Seul Réel est totalement « fixe ». (En référence du Yoga Vasistha, YV VIa 59, 21).
Vasistha explique au Prince Rama qu’il y a la même différence entre l’océan et la vague, que celle qu’il y a entre le pure Conscience et le monde [une sorte de NON-LOCALISATION, NON-TEMPS], mais tandis que l’ondulation des vagues survient à certains endroits et à certains moments en fonction de certains facteurs préexistant, la pure Conscience était originellement libre des déterminations spatio-temporelles constitutives du monde, lesquelles lui furent donc surimposées (en réf. du YV VIa 63, 72-73).
Bref, comme dit le YV VIb 150, 55, c’est cette vibration engendrée par la pure Conscience qui est la cause d’une cité imaginaire qui est ce monde, « de même que le cycle de la saison des pluies et de la saison sèche est la cause de l’accroissement et de la diminution de la population (des êtres vivants).
La fluidité est inhérente à l’eau et n’est qu’une propriété de la pure Conscience, que Jean Coulonval appelle dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux : ESSENCE.

Le Non-Reflet entre les deux miroirs clairs est l’Absolu dans lequel réside « Sa Volonté » (celle de Shiva), produisant un RAYONNEMENT connu sous le nom de la maya du monde, de même que la volonté d’un homme pourvu d’un corps ou mental produit une cité imaginaire dans son fantasme (en réf. du YV VIb 85, 14).
Le Rayonnement KALI CONTIENT LE MONDE au sein de sa Vibration de conscience (on comprendra alors que la Déesse puisse avoir une forme terrifiante ! genre FLÉAU...), de même que la cité imaginaire aperçue dans le for intérieur consiste dans le pouvoir du fantasme. C’est Kali qui est le monde, de même que c’est l’imagination même qui produit la cité imaginaire (en réf. du YV VIb 85, 4).

Le Rayonnement entre les deux miroirs clairs peut s’appeler « UTILISATION DE SON PROPRE LANGAGE », à savoir LE SILENCE. (En réf. de l’entretien 189 du Maharshi avec Olivier Lacombe le 19 mai 1936), Il ajoute dans le sommeil profond sans rêve, « il n’y a ni monde, ni ego, ni souffrance ; mais le Soi subsiste. À l’état de veille tout cela subsiste, pourtant le Soi est présent aussi. Par conséquent il suffit de se débarrasser des phénomènes transitoires. Nôtre Nature est Félicité. Découvrez ce sur quoi tout le reste se superpose, et vous demeurerez dans le pur Soi ».
Cela correspond aux deux miroirs clairs : entreprendre les LAVEURS des limitations toujours étrangères à nôtre Vraie Nature pour re-trouver le Soi toujours présent. DONC RIEN À ATTENDRE, RIEN À PERDRE, PAS DE SALUT OU RÉDEMPTION.
Ainsi le Centrum Centri correspond au NON-AGIR : NE JAMAIS S’IDENTIFIER À CELUI QUI AGIT (celui qui par sa volonté fait ceci ou cela et dit ceci ou cela par l’intermédiaire de son ego. Agir = avoir l’intention de…).
La Bhagavad-Gîtâ dit qu’un homme ne peut rester sans agir. « Le dessein de chaque naissance sera accompli que vous le vouliez ou non. Laissez ce dessein s’accomplir de Lui—même ».
NON-AGIR = UN ACTE EN PAIX SUPRÊME PARCE QU’IL NE TOMBE PAS DANS LE FAIRE/FER ET NE ROUILLE PAS. Il ne peut rouiller que dans la maya (illusion et rayonnement inhérent au Brahman). L’identité de l’Être et de l’Acte est comparable au non-reflet entre les deux miroirs clairs, À SAVOIR QUE COMME LA TOUPIE EN GIRATION, L’ÊTRE DONNE DANS LA GRATUITÉ, IL EST SANS CESSE EN MOUVEMENT APPARAISSANT NON-MOUVEMENT ; COMPARABLE AU TROU DU TROUVÈRE OU ZÉRO INDIEN AVEC L’INFINI DE POSSIBILITÉS. Passage par la Stargate où l’Être n’est nullement déterminé (entre les deux miroirs clairs), comme « l’eau de la Stargate » en elle-même inerte et privé d’énergie, parce que ce que l’on nomme « Énergie de la manifestation » (shakti (1)), donc ce qui est dans le cerveau (R. Maharshi, entretien 57b) réside dans Shiva (tous les pouvoirs ou énergie subsistent dans la toute-puissance, identique au Brahman et n’est point un attribut ou une partie (réf. YV VIb 146, 20).

Le principe de l’Être c’est d’ÊTRE (Je suis CE JE SUIS), et comme Il ne peut pas être créé (comme un produit en usine ou par un utilitarisme…), et qu’il est impossible qu’existe le non-Être ou état de néant (2), sa Première Qualité étant de s’auto-engendrer et d’être actif en tant que ”Je suis CE JE SUIS”, l’Absolu ou Être se qualifie proprement comme un agir en vertu de sa Nature et de ses perfections, sa Nature étant précisément UNE ESSENCE D’INSTANT (Essence actualisante : pas de temps ni d’idéation ni de langage, ni d’image), DONC CE QUI EST INDESCRIPTIBLE PAR ESSENCE.



Le Rayonnement entre les deux miroirs clairs = CRÉATION NON-LOCALISABLE, NON TEMPORELLE : pas de passage d’un point à un autre ni de mobile à un autre, PAS D’ÉCHANGE mais ÉTERNELLEMENT IMMUABILITÉ DU ”EST” (comme le brandon rougeoyant en tous points du cercle, lequel n’existe que dans notre conscience), omniprésent au cœur de tous les mobiles, se recréant dans l’Instant en tous les « points » de l’Univers SYNCHRONE, se jouant de tout ce qui peut être spatio-temporel par lesquelles notre conscience conceptualisante SE CONFORTE, SE FIXE EN POINT DE REPOS, DANS LA PORTION DE RAYONNEMENT ÉNERGÉTIQUE UNIVERSEL QUE NOS SENS REÇOIVENT. Ce sont ces points de repos ou de confort que nous nommons « EFFETS » et par là même nous en fabriquons ce que nous nommons « CAUSES ».
Ainsi le dynamisme créateur sera LA COAGULATION, sorte de CONFORT-REPOS (être bien dans ses ”pompes”, dans son Lit ou Axe… (telle la TOUPIE qui en giration si rapide paraît immobile) : un temps sans temps, le COUR (nécessaire), engendrant une cadence ou tic-tac éternel. 
COAGULATION : LE TOMBEAU, L’ISLE REFUGE, LE POINT À ATTEINDRE (justement qu’il ne faut pas teindre sous peine de mort ! (3)), L’INCRUSTATION.

Le Rayonnement entre les deux miroirs clairs = le « Sang universel », ni troublé, ni interrompu dans son COUR par aucune différence, qui est plutôt Lui-même toutes les différences (en faite le Tout et le Rien), IL A DES PULSATIONS EN SOI-MÊME SANS SE MOUVOIR PUISQUE NON-TEMPS, IL « TREMBLE » EN SA SAINTE CHIMÈRE » (Principe de l’Absolu, mais l’écrire est déjà le contraire…. soit la limite ou ignorance totale… ).

Comme Tout est dans Tout, il faut être très prudent en ce qui concerne l’invention de l’a-venir, donc de la privation du venir… LA LIBÉRATION NE PEUT SE « SITUER » QUE DANS L’INSTANT… LA SIMPLICITÉ MÊME, MAÂT LA DIRECTE, MAÂT LA VÉRITÉ (Maât est fille de Rê, donc d’Atoum, de Rê et de Ptah, la Trinité-Unité bien avant celle des Chrétiens qui copièrent… Dans une Prière à Maât : « Maât adore ses pères : Amon-Rê-Ptah » (extrait de prière gravée sur une stèle du tombeau d’Horeheh (British Museum 551, citée dans : Hymnes et prières de l’Égypte ancienne, de F. Daumas et F. Barucq).

À suivre…

Notes.
1. Shakti : énergie, Mère Divine personnifiant le pouvoir latent de Shiva (Être absolu ou Conscience). La shakti se re-trouve lorsque le mental ne vagabonde plus et est libéré des pensées : « Le mental sattvique [libéré, pur] se résorbe dans le Courant de la Vie [la shakti manifestée] », R. Maharshi, entretien 91.

2. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source ».
 
3. « La sécurité est la plus grande ennemie des mortels » (Hécate, dans Macbeth), donc ne jamais se fixer ou se conforter (tomber dans les commodités) pour atteindre un point donné genre « fin des temps » qui de toute manière n’est jamais atteint !
 
 

Dernière mise à jour : 05-01-2019 23:56

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