Accueil arrow Yôkai arrow Élémentals, Divinités, Yôkai arrow Chi-Mère, Croyance, Croix, Croissance
Chi-Mère, Croyance, Croix, Croissance Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 01-02-2019 23:01

Pages vues : 3850    

Favoris : 42

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Apocalypse, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Cul, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Serf, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, Yokaï

 
1dollar_chute.jpg
 
 
Chi-Mère, Croyance, Croix, Croissance
Concept, Contrat, Crédit, Crédo, Créance,
Conviction, Causalité, Conséquence, Calcaire,
Croisement (Carrefour, Croisel), Conjonction,
Coïncidence, Cave (Caph ou moule), Creux,
Convexe-Concave, Conscience, Cassure (Copie),
Circonstance, Chute, Coupure, Confort,
Conscience, Connaissance, Contrat,
Clash (Conflit), Clarté, Curieux,
Capharnaüm, Cavité, Cru, Cruauté,
Consentement, Centre, Circonférence,
Valeur, Billet, Mon-naie (mon naît ou montrer)
Consensus, Christ,
tous du même THÈME du :
TEL EST TRÈS PRIS QUI CROYAIT A-PPRENDRE,
surtout par CŒUR (en tout confort) !

MONDE DE GRAND-GOSIER :
LA CROI-YANCE.
LE CRU-CI-FIXE EN POINT FOCAL.
LE CRÉ-DULE.
SORTIR DU GRÉGARISME CAPITALO-RÉPUBLICAIN.
SORTIR DU CITOYENISME.

LA CHI-MÈRE EST UN EXCELLENT FUSIBLE
(totalement gratuit).
 
 
Page précédente : Sainte Chimère ma Destinée
 
Pour le « scientifique », il faut un appareil de mesure (construit par d’autres humains !) pour appuyer une (sa) théorie envers l’extérieur, sinon on ne le CROIRA pas.
On a fabriqué des conventions (« constantes ») : mètre étalon en Platine, de peur que chacun fabrique la longueur du mètre qui lui plait ! Il y a aussi le départ du temps de l’ère Chrétienne. (L’an zéro, après l’invention du zéro). Donc tout cela ne peut qu’être de l’opinion.
Ne confier ses idées, sa croyance, qu’a un second soi-même (Jabir). Ou à quelqu’un avec qui l’on a des affinités. Sinon l’autre vous prendra pour un Fou ! ou il ne comprendra pas, ne vous CROIRA pas. Confier des écrits à personne d’autre que soi-même, en les faisant déposer dans sa propre sépulture. Car comment préserver du matériel de la dégradation des hommes (changement de régime politique et d’opinions et par là même : guerres et destructions en tous genres) ?! Avec l’Originalité voisine la Solitude-Singularité.

OPINION : CROYANCE, PROBABILITÉ, DÉ-MONTRER, PROUVER. La démonstration engendre la « science », et l’opinion-argument engendre l’opinion. Parmi les choses qu’on ne sait pas, il y en a qu’on croit sur le témoignage d’autrui (ce qui est le cas à notre époque de médias-mensonges), c’est ce qu’on appelle « la foi » ; il y en a sur lesquelles on suspend son jugement, avant et après examen, c’est ce qu’on appelle « le doute ». Et dans le doute on entre dans le centripète du CHOIX sans pourtant rien déterminer absolument, cela s’appelle l’OPINION. L’opinion ne peut prendre naissance que dans le spatio-temporel : la résultantes d’expériences réalisées dans le temps et l’espace quant à la face externe, et d’autre part les besoins de l’intellect et du mental quant à la face interne. La conséquence est que toute opinion est comme une construction géométrique dont les paramètres sont d’une part les dispositions intérieures de l’humain, et d’autre part les temps et lieux de l’expérience sensible, vécue, étant indéfiniment divers selon les lieux géographiques et sociaux, ainsi il ne peut jamais exister deux opinions totalement identiques ! Aussi, il est illusoire de rechercher « la paix » dans des « débats » nécessairement dépendants de cette démocratie marchande qui prétend à la possibilité de l’unité d’opinion, ABSOLU MIRAGE ÉTATIQUE RÉPUBLICAIN ET MONDIALISTE.

Maintenant, quelque soit le degré de variabilité de nos états de conscience, il est remarquable qu’il y ait le même degré de « réalité » dans toutes nos représentations, dans celle que nous appelons « le monde réel », aussi bien que dans les fictions des rêves. S’il n’y a pas de différence entre les fictions de nos rêves et celles de nos représentations apparemment les mieux liées, n’est-ce pas que la « réalité » est construite à l’origine par un ACTE DE FOI ? Selon le Yoga Vasistha, une réalité est aussi une fiction à laquelle nous CROYONS (une HOTC, Histoire-Opinions-Temps qui coule).
Pour le sens commun la « réalité » est une « foi instinctive », une suggestion aveugle de réalité : la perception externe est à la fois représentation d’un objet étendu et coloré, et une croyance-opinion car lié au jugement ou « prise de conscience » : un mouvement qui nous porte au-delà de la subjectivité, qui nous installe dans le monde avant toute « mesure scientifique », par un acte de « foi » ou variation prenant un air « d’opinion primordiale [universelle] » (un non-sens), ou qui à l’envers s’enlise dans nos apparences privées ou opinion très personnelle liée à l’ego.

CROIRE = ACCEPTER COMME « VRAI » QUELQUE CHOSE. La justice humaine fonctionne sur la croyance : X croit que P est… La croyance étant alors susceptible d’être vraie ou fausse en dualité sujet-objet.
Le système républicain fonctionnant à sa phase aigu sur l’élection, il fonctionne sur la manifestation de la faculté d’élire liée à la faculté de connaître, d’où le principe de la manipulation opinionesque par médias-politico-marchands POUR PRODUIRE LE JUGEMENT-OPINION PROPRE À LA CROYANCE. Croyance pouvant constituer un maximum de subjectivité déguisé en maximum d’objectivité, de sorte qu’il est impossible de distinguer, en son phénomène complexe, un sens psychologique : la croyance se rencontre partout où il est question d’adhésion jusqu’à cette énigmatique adhérence qui est censée relier la pensée à l’être.

CROIRE = CRÉDIT : se fier à… faire confiance à… (maintenant surtout son banquier), donc accorder une CRÉANCE (une foi) en donnant un sens personnel à ce qui est pris pour « la réalité ». C’est le bidouillage du mental qui fit que ce qui est amer paraît doux au goût, etc.
Bref, toute croyance enveloppe une assertion qui s’impose au CONSENTEMENT : un CONTRAT PASSÉ : « Que la conscience en vienne à percevoir conformément à la conviction qui subsiste non entamée en son for intérieur, c’est là une vérité universelle […] Que la conscience soit une entité réelle [un symbiote] ou non, c’est ce pouvoir qui est dénommé l’âme consciente. Quelle que soit sa conviction, cette dernière est affirmée comme étant vraie » (YV VIb 100, 3 et 15).
En ce sens croire, c’est aussi AFFIRMER quelque chose en lui attribuant une valeur stable et permanente [ce qu’il se passera surtout dans les trois religions abrahamistes], malgré les caprices du spatio-temporel qui la déforment ou les circonstances qui les défigurent momentanément : « Les conceptions que fait éclore en nous l’énergie de la Conscience, ô Rama, et que la conscience nourrit intérieurement sont toujours par elles tenues pour vraies et ne sont jamais fausses à ses yeux, de même que le reflet d’un visage se reflétant du dehors dans un miroir […] À mon avis, toute conception que l’on entretient intérieurement, qu’il s’agisse de l’image d’une chose dans un miroir ou des formes imaginaires que l’on croit apercevoir devant soi, est tenue pour vraie par le sujet lui-même, et elle produit des effets à ses yeux » (YV VIb 84, 34-35 et 37).

« Une croyance, à condition de n’être jamais reconnue comme fausse, devient permanente. S’identifiant à cela même qu’elle pose, elle devient vraie » [là encore voir les trois religions abrahamistes qui se roulent dans la « constante », dans LE CONFORT].

LA RANÇON ou ASSOMPTION : « L’assomption est le rejet d’une chose au motif qu’elle existe ou non, ne sont que des conceptions forgées par le mental ; ces dernières ne sont ni vraies ni fausses, mais ne sont que des fluctuation frivoles du mental » (YV IV 20, 3). Ainsi TOUT SYSTÈME DE CROYANCE EST PAR ESSENCE INSTABLE, EXPOSÉS À DE PERMANENTS DÉMENTIS SELON LE CHANGEMENT DES CIRCONSTANCES, à la faveur d’un processus NOMMÉ OPINION.

Le monde pour moi, c’est le sens du monde EN MOI (et pas celui du voisin ou du grégarisme républicain marchand), soit le sens inhérent à mon existence et, finalement, le le sens DE ma vie, tel qu’il prend racine dans l’opération du mental-intention, dont il reste à élucider la nature pour autant qu’elle se découvre comme constituant le « lieu » ultime de la naissance des sens. Ainsi LA MÉDECINE ACTUELLE EST PURE PRAGMATISME façon judéo-maçonnique genre GODF ; une addition de vérités récoltées un peu partout pour en former une grosse qui en médecine serait nommée « maladie ». « Nous connaissons la matière par pur pragmatisme scientifique, mais nous ne la « savons » pas. Notre corps physique, nous le « savons » si peu, que nous avons recours à des médecins quand il ne tourne pas rond, et le médecin lui-même ne « sait » pas. La science médicale un pur pragmatisme », écrit Jean Coulonval.
Cette description de la médecine par Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux) renvoie au début de la page à propos des « appareils de mesures » fabriqués par l’humain et qu’il prend pour « preuve » de « vérité » (avoir recours à uniquement des extérieurs, des opinions, des « on dit »).

« Savoir que l’homme est l’expression de sa croyance profonde, et que cette dernière est le creuset [croisel…] où se forge sa destinée, tel est précisément, selon le Yoga Vasistha, le « Savoir suprême » (YV III 119, 16a) : « Ce à quoi le mental pense avec une conviction bien ancrée de sa réalité, cela il le devient de multiples manières » (YV IV 20, 2ab).
« De la même manière que le mental conçoit une chose, cela même se produit ainsi à l’Instant » (YV IV 53, 66ab). Cela conduit aux mystères de l’idée (bhâvanâ) qui aide à tranquilliser le mental. « Le Soi est toujours le témoin, qu’on l’imagine comme tel ou non. Il n’est pas besoin de l’imaginer ainsi sauf pour apaiser le mental. Mais le mieux est de demeurer comme son propre Soi » (entretien 137, Ramana Maharshi).
L’être humain devient ce qu’il con-temple, donc ce qu’il s’imagine être en son for intérieur : par un subtil mimétisme intérieur, sa conscience profonde, réceptive, modulable, s’assimile par capillarité aux images qu’elle entretient en son cœur [Centrum Centri]. De même qu’en rêve on aperçoit un village qui se change immédiatement en une forêt, ainsi l’âme assume-t-elle, comme en rêve, un corps à partir d’un autre corps (en réf. du YV VIa 51, 38-40).

IMPORTANT RAPPEL : La mode de la psychanalyse à la Freud depuis près de 100 ans n’a rien à voir avec la Réalisation du Soi ou Vraie Libération, ni rien à voir avec une mode du coaching liée au capitalisme, au winnerisme et à sa productibilité. Cette Réalisation du Soi n’étant pas une thérapeutique, elle est une moyen gratuit (contrairement au freudisme payant) et supérieur qui concerne potentiellement tout le monde en l’état actuel des problèmes généralisés. Dans le Secret de la Fleur d’Or, le « Retournement de la Lumière », autre nom pour la Réalisation du Soi, consiste à regarder d’où vient la pensée, ce qui n’a rien à voir avec la pratique freudienne qui cherche à déceler les racines inconscientes des manifestations « conscientes ». Du point de vu du chan ou zen, la psychanalyse viendrait APRÈS le « voir l’Essence », car pour pouvoir avoir une vision objective du contenu de la conscience conceptualisante, il faut d’abord s’être établi au Centrum Centri ou DANS l’Essence. Jean Coulonval pour bien distinguer l’inconscient du freudisme de « l’inconscient du Soi » le nomme « Supra-conscience », tant diffèrent leur loi de constitution et de leur gestion respectives. LA DISTINCTION D’AVEC « L’INCONSCIENT » EST DONC FONDAMENTALE.

Pour le Yoga Vasistha, c’est le « tenir pour vrai » de la croyance artificielle qui détermine le « prendre pour vrai » de la perception, dont il induit les constantes spatio-temporelles particulières, telles que le sujet croit les rencontrer dans l’expérience, dans le pragmatisme.

« La naissance du corps physique n’est pas la naissance de chacun. La naissance de l’ego est la vraie naissance.
Quant à la Libération, il n’y a rien de nouveau à gagner [et à atteindre]. Elle est l’état originel qui demeure toujours inchangé »
(Ramana Maharshi, entretien 139)

La Libération passant par la Connaissance, Elle ne peut venir que quand les vasana (prédispositions, tendances et opinions) se révèlent et qu’elles sont extirpées. Donc le jnana [connaissance] ne peut pas rester stable en présence des vasana. Le Maharshi précise que la proximité d’un grand maître permet aux vasana d’être inopérantes : « le mental s’apaise et le samadhi [absorption totale dans la contemplation] se déclenche ; cela est comparable à un feu qui ne brûle plus grâce aux moyens mis en œuvre. Ainsi le disciple, en présence du maître, obtient la véritable connaissance et fait l’expérience correcte ». « Le samadhi doit être la vie naturelle de chacun ».

Ce monde de croyances et d’imaginaire : il se produit une croyance à la réalité intrinsèque des phénomènes qui, nés de certaines causes dans certaines circonstance, revêtent de multiples apparences, comme l’exprime le Sutra de l’Entrée au Lankâ (Lankâvatâra).
« La croyance à la réalité des choses concerne les phénomènes intérieurs est extérieurs ; la croyance à la réalité des noms concerne le caractères généraux et particuliers de ces phénomènes intérieurs et extérieurs. Voilà les deux aspects de la nature imaginaire ».
Le Soi ou Nature Absolue : « C’est l’Ainsité où opère la sublime sagesse de la réalisation intérieure par-delà toutes les idées fausses liées à la croyance à la réalité des noms-les-formes ».

Les noms et les fictions
Forment deux natures.
La sagesse de l’Ainsité
Est la Nature Absolue [Chi-Mère, le Chi ou Ki Chinois].
(Lankâvatâra)

Dès que l’on réalise la vacuité des opinions fictives, le samsara [monde des phénomènes et des noms-les-formes et des naissances et des morts] devient le nirvana, le vide, la Libération, mais si l’on n’est pas en guerre permanente (éveil permanent ou coagulation « cavalante »), le nirvana retombe en samsara. Cela correspond à la CHIMÈRE : LA RÉALITÉ ABSOLUE ELLE-MÊME EST AUSSI IRRÉELLE QUE SON CONTRAIRE L’ILLUSION, LA FICTION, LA CHIMÈRE. La Réalité Absolue si on s’y accroche, si on la coagule, on produit du nirvanisme ou éternalisme… (le Google-transhumanisme c’est un projet d’immortalisme)…
UNE MENTAL PURIFIÉ EST TOUJOURS EN GUERRE CAR IL NE S’ATTACHE PLUS À RIEN, MAIS S’IL SE REPOSE DANS SON CONFORT DE PAIX ET QU’AINSI IL EN FASSE UN SYSTÈME, UN « ISME », IL S’ATTARDE, S’ENDORT SUR SA VACUITÉ FAISANT QU’ICELLE N’EST PLUS LA VACUITÉ. UN MENTAL VIDE QUI NE PENSE PAS, QUI NE SE REPOSE PAS SUR SA VACUITÉ, VOILÀ CE QU’ON APPELLE LA VÉRITABLE VACUITÉ (en référence au Secret de la Fleur d’Or, trad. Thomas Cleary).

AUSSI LA CHI-MÈRE EST UN EXCELLENT FUSIBLE, COMME LE RIRE (provoqué par cet assemblage d’animaux imaginaires).

À suivre…
 
 
chimera_fusible.jpg
 
 

Dernière mise à jour : 01-02-2019 23:54

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >