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Sales guerres de plus en plus sales Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-02-2009 19:11

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Crime, Enfants, Guerre, Massacre, Mercenaires, Sale, Soldats, Terrorisme


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Sales guerres de plus en plus sales
ou : une horrible logique
 
Entendu ce dimanche de 22 février 2009 sur France Info la chronique de Marie-Odile Monchicourt. Bravo à elle et à son invité : le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, à propos de guerres et de massacre des innocents.

Car il s’agit bien de massacre des innocents. Comme déjà expliqué sur mon site dans diverses pages, la courbe asymptotique de notre civilisation est proche de l’infinie, et pour beaucoup de choses, en bon et en mauvais !
 
Aussi autrefois les guerres de faisaient entre roi, et les soldats étaient bien payés et bien nourris, les guerres coûtaient très chers. Quand le conflit était terminé, les rois se serraient la main et rangeaient leur soldats avec leur artilleries. Les victimes civiles étaient minimisées.

Aujourd’hui, époque de matérialisme sur la courbe en progression vers l’infinie, il n’est pas étonnant et logique de voir que les enfants et les civiles soit considérés comme de la marchandises : ils sont principalement les cibles et le pire c’est qu’ils servent a manipuler l’opinion, par l’ONU, l’UNICEF : on montre leur cadavre, c’est bon pour faire pleurer dans les chaumières, pour presser la fibre de la compassion ; c’est tellement facile de tirer et de massacrer des innocents pour en tirer des bénéfices, politique ou argent : business, business ! Une autre « armée bon marché » : les enfants soldats... autre genre de victimes.
Aujourd’hui, ont fait des économies sur la vie humaine, pour que ça rapport plus aux marchands d’armes, aussi la mode du terrorisme rentre en jeu. Le soldat actuel, ou plutôt le mercenaire dans certains pays, met son uniforme pour tirer sur les civiles, et son crime commis, il enlève son uniforme pour se rhabiller en civile et se réfugier dans la rue, dans une école ou un hôpital, comme ça ni vu ni connu. Effectivement ce n’est plus un soldat mais un terroriste.

On vend de la peur, où plutôt de la sécurité, pour employer la politique de Sarkozy. Sécurité pour tout : la santé, les vacances, son logement, le travail, et par conséquent le porte monnaie. Mais la peur ne va pas sans la manipulation de l’opinion, et dans certains cas, les gens ont tellement peur qu’ils sont prêt a accepter n’importe quoi pour souffler un peu. C’est ce qu’on bien compris certains hommes vers l’an 1000. Fuite du Premier livre des 9 Inconnus ?
Le sens du mot terrorisme est né à la naissance des Hassassins, vers l'année 1092 :
Mohammad et ses successeurs ont trouvé un meilleur moyen. Ils ont envoyé au-devant de l'ennemi des missionnaires dont la tâche consistait à soumettre les esprits. L'opposition qu'ils avaient à vaincre en fut affaiblie d'autant, et les pays tombèrent entre leurs mains comme des fruits mûrs.
La suprématie appartiendrait-elle à celui qui tiendrait tous les souverains du monde enchaînés par la peur. Mais pour être efficace la peur doit se donner de grands moyens. Les souverains sont bien protégés et bien assurés. Seuls pourraient les menacer des êtres qui non seulement ne craindraient pas la mort, mais qui la rechercheraient justement pour de telles circonstances. Éduquer de tels êtres, c'est à quoi tend l'expérience de ce jour. Nous voulons faire d'eux des poignards vivants, qui nous soumettent à la faveur d'un seul geste et le temps et l'espace. Qu'ils sèment partout la crainte et le tremblement : non parmi les foules, mais parmi les têtes couronnées et ointes. Qu'une peur mortelle frappe les puissants qui voudraient se dresser contre nous.
...
Nous les consolerons (les Fedayins, dans le sens de 1092) quand le temps sera venu : nous leur confierons une tâche et leur promettrons que le Paradis leur sera tout de suite ouvert s'ils l'accomplissent et y laissent leur vie. Ainsi ils chercheront la mort et périront en souriant de béatitude... (Extrait de : Alamut, de Vladimir Bartol ; livre publié pour la première fois en 1938)

Autre description du mot Assassins, plus nuancée que celle de l'écrivain Vladimir Bartol et son roman "Alamut", et qu'en donne H.P. Blavatsky dans son Glossaire Théosophique (ouvrage qu'elle n'a pas eu le temps de mener à bien).
Voir aussi : http://www.iran-resist.org/ir348
ASSASSINS : Ordre maçonnique et mystique fondée par Hassan-Sabbah en Perse au 11e siècle. Le mot est une déformation européenne d'"Hassan" qui représente la partie principale du nom. Ceux-ci n'étaient pas des Soufis, et ils étaient adonnés, selon la tradition, à la consommation de Haschisch pour produire des visions célestes. Comme l'a montré feu notre frère Kenneth Mackensie, "ils enseignaient les doctrines secrètes de l'Islam ; ils encourageaient les mathématiques et la philosophie et ont produit nombre d'ouvrages de valeur. Le chef de l'Ordre était appelé Scheik-el-Djebel, traduit par le "Vieux-de-la-Montagne", et en tant que Grand Maître, il avait sur eux droit de vie et de mort".

Pour en revenir à notre époque actuelle, ce ne sont plus les soldats qui sont les victimes mais les enfants et les femmes, bref les civiles. Aussi pour être en sécurité, il vaut mieux quitter sa fonction de civile et s’engager dans l’armée, on risque moins gros, comme l’explique Boris Cyrulnik sur France info ; car maintenant dans un conflit armée, c’est 90 % de la population qui est victime, dont 80 % de femmes et d’enfants.
C’est la courbe pyramidale de « l’Ordre mondial », avec au sommet de la pyramide, quelques élites, et en allant vers le bas, la chair à canon ou les esclaves bon à utiliser et a jeter après usage. Tout se tient et est d’une logique bien mûre. En cas de conflit ceux qui se tiennent dans la « sphère de la sécurité » : soldats, policiers, justices, services d’États, seront mieux protégés que les civiles.
Ce virage du massacre des civiles prend un grand tournant à la fin de la deuxième guerre mondiale puis vers 1990, après avoir pris sa source en 1792, à la bataille de Valmy, comme l’explique Boris Cyrulnik.

[La photo du haut provient du site Bellacio, elle représente les deux fillettes Lama et Haya, qui étaient sur une carriole lorsque les missiles sionistes ont mis fin à leurs deux petites vies]
 
M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 22-02-2009 19:42

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