Chant du DÉVERGONDÉ (1), VERS I
(vers le Soi ou le Bouddha)
Le Dévergondé ne coupe pas les pensées,
La pensée unique ou conventionnelle de la
conscience conceptualisante COUPE (d’ailleurs
ce genre de conscience ne pouvait qu’inventer
une machine à couper des têtes : la Guillotine
ou « la Veuve ».
COUPER = OPINIONER OU POLÉMIQUER.
LA RAISON OU L’INTELLIGENCE COUPE
COMME LA GUILLOTINE RÉPUBLICAINE,
ELLE CHOISIT SELON SON EGO, SA CROYANCE.
COUPER = DÉCADENCE, OBSTRUCTION, FIXATION.
Mieux vaut subir les souffrances des mondes
Inférieurs pendant d’innombrables ères
Que de vouloir s’en extraire
En renonçant à l’Ainsi-Venu [le non-allé ou non-agir, le sans but ou sans pourquoi et épithète du Bouddha ou Soi (Soi supérieur, le EST)].
Mieux vaut subir toutes les tortures
À la place de tous les êtres
Que de rechercher le bonheur et la paix
En renonçant au Bouddha [le Bienheureux]
Mieux vaut toujours entendre le nom du Bouddha
Dans les destinées inférieures
Que de ne pas l’entendre, certaines fois,
Dans les renaissances supérieures.
Mieux vaut passer de longues ères
Dans les enfers, l’une après l’autre,
Que de vouloir s’en échapper
En s’éloignant du Bouddha.
Pourquoi former le vœu de rester si longtemps
Dans toutes les destinées inférieures ?
Parce que cela développe la Sagesse [enlève l’ignorance qui n’existe pas Tout étant dans Tout]
Qui permet de voir l’Ainsi-Venu.
Qui peut voir le Bouddha
Élimine toutes les souffrances
Et peut accéder à la sphère
De la grande sagesse des ainsi-venus.
Qui peut voir le Bouddha
Écarte tous les obstacles;
Accumule d’inépuisables mérites
Et accomplit la voie de l’Éveil.
L’Ainsi-Venu peut abolir à jamais
Les doutes de tous les êtres
Et combler tous leurs vœux
En suivant leurs inclinations [sens ici du Cosmos ou Soi, sans dualité, sens aussi du Zéro indien ou énergie libre, aussi
Hishiryo dans le chan, contemplation totale].
(Prologue, 1, Vairocana,
Soûtra de l’Entrée dans la dimension absolue, extrait)
Attachez vos culottes, la danse va commencer fin 2020 : effondrement économique (ou
« réinitialisation mondiale » au sens covido-informatique : la catastrophe économique provoquée en partie sous le covid19 ne peut que servir l’oligarchie et sa finance internationale et en 2020 nous pouvons clairement voir le plan du N.O.M. se concrétiser, ne serais-ce que par un seul mot :
« confinement ») ; petiotes chouses ; Soleil qui ne peut qu’être de la partie puisque TOUT est dans TOUT.
J’ai déjà écris que seuls triompheront les PETIOTES CHOUSES, dans tous les sens du terme : et microbes et petits groupes d’humains :
terminé l’étatisme du Néolithique.
Dans l’entretien 112 du 17-12-1935
Ramana Maharshi explique que le terme Dieu signifie
samashti, c’est-à-dire tout ce qui existe PLUS l’Être « de la même manière que ‘je’ [l’ego] désigne l’individu PLUS l’Être et que le monde comprend la multiplicité [diversité] PLUS l’Être. Dans chacun de ces cas, l’Être est réel. Le tout, la
multiplicité et
l’individu sont tous irréels. De même, l’union du réel et de l’irréel, leur mélange ou fausse identification, constitue une erreur. cela revient à dire :
sad-asad-vilakshana, transcender le réel et l’irréel, le
sat et l’
asat. La Réalité est ce qui transcende tous les concepts, y compris le concept de Dieu. Dans la mesure où le nom de Dieu est employé, il ne peut pas correspondre à la Vérité. Le terme hébreu
Jehovah (Je suis) exprime Dieu correctement. L’Être absolu est au-delà de toute expression.
Le mot Dieu ne peut ni n’a besoin d’être remplacé. […] L’intellect n’est ni le Soi ni séparé du Soi. Seul le Soi est éternel. L’intellect n’est qu’un phénomène. Les gens parlent du déploiement de la multiplicité [la diversité chère au capitalisme et à la raison de la conscience conceptualisante] comme étant celui de l’intellect. L’intellect a toujours été là.
Dâtâ yathâ pûrvam akalpayat (Le Créateur crée comme par le passé). Considérez votre propre état, jour après jour. Il n’y a pas d’intellect lorsque vous dormez d’un sommeil profond et sans rêve. Mais maintenant, votre intellect est présent. Chez l’enfant, l’intellect est absent. Il se développe avec l’âge.
Comment l’intellect pourrait-il se manifester s’il n’existait pas déjà à l’état de germe dans le sommeil profond et chez l’enfant ? Pourquoi avoir recours à l’Histoire pour enseigner ce fait fondamental ? Le degré de vérité de l’Histoire ne correspond qu’au degré de vérité de l’individu [c’est moi qui souligne] ».
Depuis le Néolithique, comme s’il avait peur de la multiplicité, qu’il va fortement encourager après 1789, l’étatisme et ses bandes organisées en voulant centraliser (capitalister ou capitaliser) les individus qui n’existent pas - PARADOXALEMENT en contraire de la multiplicité souhaitée car très marchande - a provoqué des DESTRUCTIONS permanentes, aidées largement depuis 2020 par la petiote chouse : covid19.
RAPPEL : les mots
village et
ville sont les symptômes premiers du mot
civilisation qui se décode : « si vile » (abject, ignoble, infâme, méprisable, misérable, indigne, bas).
Dans les années 1950 à Paris il existait comme des
« micro-sociétés » : le PARIS-VILLAGES (détruit après 1968 en même temps que les
« cinémas de quartiers », probablement suite au développement de la télévision, cependant assez poussif en France, même sous la poussée d’un
Henri de France).
Seules les petiotes chouses résisteront : alors seules les micros-communautés humaines survivront, parce proches de l’originel. C’est LE POUR-VOIR (pouvoir) qui a détruit l’humain et inventé les États, parce que l’ego avait besoin de concrétiser son rêve de
« royaume universel », donc de possession, réunissant sous la direction d’un seul, ou d’une petite bande, le plus de masses possibles ; et à ce hui l’oligarchie politico-financière rêve d’un Empire mondial, le N.O.M. Mais si c’était concrétisé prochainement, cela ne durera qu’une coute durée, qui dit naissance dit mort et tout ce qui est construction de la main et du mental de l’humain en atteignant le point culminant de sa puissance et de sa gloire, le ferment de dissolution que porte nécessairement en lui l’Empire mondial ne peut que le détruire. Ce ferment est évidemment l’ego, l’individu, de plus en plus
« COLLÉ » en un paquet de grumeaux ou de gélatine qui ressemblera de plus en plus à une société fourmilière.
Tant que le dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif ne sera pas résolu, il n’y aura jamais de Vraie Paix sur cette planète.
L’être humain est en train de mourir du social : le facteur essentiel : l’humain, est délayé dans la soupe de très très très nombreuses institutions, comme les très nombreuses agences alphabétiques aux États-Unis auxquelles on ne demande plus de servir, au mieux, l’harmonie de la personne humaine.