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Différence entre Yahvé et JEHOVAH Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 12-08-2020 00:49

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Accident, Adam, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Blanc, Bombes, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Clown, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Fléau, Foi, Forêt, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Jehovah, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Logique, Masque, Matrice, Méditation, Mental, Messianisme, Montagne, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Noir, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Porte, Pouvoir, Privilège, Race, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Westinghousé, Yokaï

 
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Différence entre Yahvé et JEHOVAH
ou entre Jehovah et JEHOVAH

 
anipucsac1.gifSuite de la page Persona Masque
 
Page dédiée au Misérable premier westinghousé humain.
 
 
1 - Yahvé/Jehovah n’est pas miséricordieux mais promet (« terre promise » entre autres qui annonce la sédentarité et la carotte messianique). Aucune compassion, que de la dualité cause-effet, vendeur-client, demande-besoin (consommation) ; protestantisme. Dans cette partie les humains veulent « forcer Dieu ». C’est l’Église et ses prêtres, le Vatican, le « peuple élu » ou peuple-prêtres, le monde des SPÉCIALISTES ou INTERMÉDIAIRES (comme l’ego est intermédiaire entre le Soi et le corps), les QUALIFIÉS ou variation du winnerisme, le monde du temporel). INTERMÉDIAIRE = POLITIQUE RÉGIME ÉTATIQUE, DÉPUTÉS (intermédiaire ou représentant de…). C’est le monde des religions abrahamistes qui n’ont pas de doctrines secrètes ou mystérieuses et qui sacrifient la métaphysique à la seule dimension morale et politique. C’est par essence le social qui se rêve harmonieux (ne serait-ce que par ses « forces de l’ordre », comme si cet ordre, avait besoin d’être défendu, alors qu’il ne peut qu’être naturel, voir plus bas !). C’est la dimension du messianisme ou de la carotte qui promet, non seulement la « Terre promise », mais aussi l’égalité, aussi bien ici-bas qu’en haut, donc qui promet aux « miséreux » le paradis et aux losers l’enfer (dualité humaine par essence lié au temps, à une époque).

Dans cette première partie, Dieu-Yahvé est plein de haine, selon le Deutéronome, Il veut posséder, semble impatient, Il punit comme un maître d’école, comme une autorité, comme un UNIFORME. Dans cette première partie le Yahvé n’aime QU’UNE PARTIE DE L’HUMANITÉ.
TOTEM DU COLLECTIF ET DE LA COHÉSION OU DU CONVENTIONNEL.

Cette première partie ne peut qu’être celle du CAPITALISME, celle des PASTEURS : Isaac, Abraham, Jacob sont des Pasteurs. Avec les troupeaux, avec la terre, la RICHESSE, LE CAPITAL est déjà là. En grec, ktènos, de ktaomai (acquérir, posséder), pluriel ktènéa : à la fois les « biens », la richesse er le bétail, et au singulier, toujours une « tête de bétail » (un capital). Tokos est à la fois un petit animal (de tikto, enfanter, mettre bas) et le revenu d’une somme (son fruit, son salaire). Pecus en latin donne pecunia (le pécule était aussi l’économie de l’esclave destinée à acheter sa liberté, ça va donner plus tard le salaire, où maintenant en république du libéralisme soi-disant « chacun est son maître », chacun est devenu le roi…. dans le libéralisme..... ). Le mot « capital » rappelle encore ces données naturelles : autant de têtes de bétail, autant de fruit ou de pécule. Il fallait protéger ce capital : par des Dieux, par de la Magie, par de la politique avec un État, son armée, sa police et sa justice et ses lois…. Encore un fait que l’humain N’EST QUE MISÉRICORDIEUX (ici-bas).

2 - JEHOVAH-SHIVA (4) EST MISÉRICORDIEUX, COMPASSION, MYSTIQUE, NON-AGIR. Dans cette partie les humains se soumettent à Dieu (« La Bible dit : « Reste tranquille et sache que Je suis Dieu. » La tranquillité est la seule condition à la réalisation du Soi qui est Dieu », dit l’entretien 338 du 23-1-1937. Tranquille : ne pas penser ; l’expérience « Je suis » c’est « être tranquille », dit l’entretien 226 du 3-7-1936 : « Je suis », dénué d’ego, n’est pas une pensée. C’est la Réalisation. Le sens ou la signification de ‘Je’ est Dieu. L’expérience « Je suis », c’est « être tranquille »).
Dans cette deuxième partie, CHRIST veut dire : BON, UNIQUEMENT BON. La croyance en Dieu est BON ; la BONTÉ s’exerce non pas pour la collectivité humaine prise dans son ensemble, dans son mondialisme, MAIS DE L’INDIVIDU HUMAIN PRIS DANS SON INDIVIDUALITÉ (le « Je suis ce JE SUIS »), DONC DANS SA SINGULARITÉ, DANS SON IDIOTÈS, un être MISÉRABLE, PARCE QU’IL EST EN QUÊTE DE PERPÉTUELLE RECHERCHE DE LIBERTÉ OU BONHEUR.
Dans cette DEUXIÈME partie JEHOVAH ou SHIVA aime TOUTE L’HUMANITÉ, CAR IL EST ESSENTIELLEMENT BON ET NE DIVISE PAS EN « BONS » ET « MÉCHANTS », EN ENFER ET PARADIS. Dans cette deuxième partie les Païens ne peuvent qu’être TOLÉRANTS (ce qui ne plaira pas à l’Église de Paul de la première partie)..
SACRÉ DE LA DISSOLUTION OU PUTRÉFACTION, SAINT CHAOS (Brousse ou « Inconscient », l’ami Lucifer s’y trouve aussi…. Le paradigme… Le terroriste, le dévergondé, l’insoumis… ).

Ne jamais oublier que l’abrahamisme découle des PAÏENS, et c’est d’après les Païens que Nous continuons d’être formés.

Dans la partie 2, Miséricordieux veut dire qu’il y a MISÈRE, SOUFFRANCE, et que Dieu, JEHOVAH ou le Soi ou Shiva (fonction de Putréfaction ou Renoncement, dissolution, transformation, moteur, ENTRÉE). BON = MISÉRICORDIEUX, COMPASSION. Dans cette partie l’être humain qui, de toute éternité, a été prévu et aimé, donc SANS CHUTE, est par définition un être misérable (1). Dans cette deuxième partie ne peut se trouver que LA GRATUITÉ, L’AMOUR : par définition, être misérable attire l’amour et la compassion, forme curieuse (POSITIVE) de la LOI DE SUCCION (alors que dans la partie 1 seule la possession, l’intérêt, compte ou se calcul par le mental, la raison).

Dieu qui ne peut qu’être BON parce qu’étant Singularité Il se suffit à Lui-même, qui n’a strictement besoin de rien, Il n’est pas un consommateur ! Et peut créer un Être à « son image » (fractal), c’est-à-dire un Être capable d’entrer en union avec Lui, PAR AMOUR, UNIQUEMENT PAR GRATUITÉ.
Si Dieu N’EST QUE BON, qu’est-ce alors que le PÉCHÉ HUMAIN DANS L’ÉTAT MÊME OÙ IL EST SORTI DES MAINS DE DIEU CRÉATEUR ? Dieu, le ‘Je’ ne peut « fonctionner » sans le ‘je’ humain corporel, comme le stipule une partie de l’entretien 264 de Ramana Maharshi.

En conséquence, cet « Adam » enfermant, ou en fermentation de péché, a tout de même été créé LIBRE, FÉLICITÉ, DE TOUTE ÉTERNITÉ (pas de Chute). Étant aussi un « ferment » de péché et de mal, il ne peut donc qu’être MISÉRICORDIEUX, MISÉREUX. C’est cet état de miséreux qui va d’ailleurs servir aux SPÉCIALISTES de la partie 1 : les Yahvistes et Juifs et religions abrahamistes : combler cet état de miséreux PAR L’ARGENT ET LE COMMERCE, PAR LE PLAISIR ET LA CONSOMMATION, LA COMBUSTION (2).
L’ÊTRE HUMAIN S’EST TROMPÉ DE FEU : il a confondu le FEU VULGAIRE (qui est aussi l’opinion, la parlotte et le libre arbitre ou Pour-Voir), avec le FEU INTÉRIEUR qui n’est autre que le Soi, le FEU DE L’ILLUMINATION OU DÉLIVRANCE. Ce Feu intérieur s’appelle aussi « Divin », ou FLÉAU (car tout sacré est d’une profondeur d’ambivalence insondable…… Voir la mana des Polynésiens…). Et qui dit Feu dit CENDRES : « La karpūra-ârati [Flamme de camphre offerte lors d’une cérémonie] symbolise la destruction du mental par le feu de l’illumination ; la vibhûti [la cendre sacrée] symbolise Shiva [l’Être absolu] et le kumkuma [la poudre vermillon] la Shakti [la Conscience].
La vibhûti se présente sous deux aspects : la para-vibhûti et l’apara-vibhûti. Les cendres sacrées appartiennent au dernier. Le para est ce qui reste une fois que toute la gangue a été brûlée par le feu de la Réalisation. C’est l’Être absolu ». Entretien 89 du 6-11-1935).
Le Feu de l’Illumination = La VUE, la SALAMANDRE, la CRÉATION, RYTHME / Fréquence, CADENCE, FOYER/FOCAL. L’Alchimie est appelée « Régime du Feu », ou La Philosophie du Feu.

SHIVA = PUTRÉFACTION-RENAISSANCE ou MERCURE UNIVERSELLE (à la fois sujet et objet : il dissout et fixe en même temps, car il provient de l’union de 2 feux en contraire l’un de l’autre, MAIS DE MÊME ORIGINE) :
1) FERMENTATION – Feu acide et froid.
2) PUTRÉFACTION – Feu alcalin et chaud (matière Vase et Fourneau puisque le Feu introduit est le Feu Naturel qui cuit la Matière, sans l’aide d’un vulgaire feu extérieur destructeur).
SHIVA = FERMENTATION-TRANSFORMATION ET PUTRÉFACTION-DISSOLUTION = SURFEU HUMAIN OU DU SOI (sans vulgaire flamme ni vulgaire cendre, qui portera le RIEN DU TOUT au Centrum Centri de l’Être). Dans le Retournement de la Lumière, L’ÊTRE SE TOTALITARISE À L’INSTANT DE SA PUTRÉFACTION OU RENONCEMENT, DONC À L’INSTANT DE SA PERTE (la vie étant cette perte de l’Éternité…) ET L’INTENSITÉ DE SA DESTRUCTION OU SHIVA-PUTRÉFACTION SERA LA PREUVE ABSOLUE, LA PREUVE LA PLUS LUMINEUSE DE SON EXISTENCE. C’EST LE PARADOXE MÊME DE LA RÉALISATION DU SOI OU RÉALISATION DE SHIVA-JEHOVAH QUI AINSI SERA LE SOURCE MÊME DU ZÉRO INDIEN. (Lire ou relire La psychanalyse du Feu, de Gaston Bachelard).
SHIVA = COMME LA RÊVERIE, COMME BACCHUS-DIONYSOS-FERMENTATION, PAR LA DÉRAISON TUER L’ANKYLOSE DE LA LOGIQUE À LA GRECQUE !



Il n’y a AUCUN RAPPORT entre la spiritualité du Christ-Jésus (celle de la deuxième partie) et celle de Paul (première partie) qui n’a rien connu du Christ-Jésus historique (3). Le christianisme actuel découlant de Paul est un système politique qui donnera en 1789 le régime républicain : « Ainsi donc, désormais nous ne connaissons personne selon la chair. Même si nous avons connu le Christ selon la chair, maintenant ce n’est plus ainsi que nous le connaissons [c’est moi qui souligne cette importance fondamentale identique à la tabula rasa de 1789, parce que le Soi ou Christ n’a pas un « avant » ni un « après », sinon, il ne peut être permanent, preuve de ce catholicisme vaticanesque s’éteignant depuis plus de deux siècles] » (2 Corinthiens 5, 16). À 2 Co. 5, 20 Paul dit : « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu ». PAUL FABRIQUE DE LA DISTANCE, DIVISE, FABRIQUE DU TEMPS : il dit « au nom du Christ », il est un prêtre, un spécialiste, un intermédiaire.

Avec le mouvement mondial Hippie il y a bien eut un renouveau du christianisme des premiers temps, celui du Chris-Jésus, pas le christianisme de Paul et de son Église et de ses spécialistes, les intermédiaires, les prêtres comme une singerie du « peuple élu » ces premiers intermédiaires ou premiers spécialistes.
Surtout dans le monde anglo-saxon, les Hippies allaient au Christ, au Soi, alors que tous ces jeunes garçons et jeunes filles étaient en PLEIN PAGANISME au sens péjoratif donné par l’Église de Paul. Pourquoi cette attirance qui dépassait la simple « défonce » à coups d’hallucinogènes pouvait aboutir à la forme de société rurale autonome comme aux temps des Premières Communautés Chrétiennes (PREMIÈRES COMMUNAUTÉS HUMAINES) ? Parce que le Christianisme a disparu et a été remplacé par celui de Paul : un politisme moral et social destiné à « maintenir l’ordre » (l’État de droit [de consommer]).

Il ne peut prochainement que NAÎTRE une nouvelle vague de JEHOVAH ou CHRIST, SHIVA, qui fera que NATURELLEMENT l’Establishment (Abrahamisme, régime politique et économique et du salariat) mourra de lui-même (PAS BESOIN DE PRENDRE LES ARMES pour « menacer la sécurité de l’État » et de ses banques). Car problème de TRANSMUTATION : il ne faut pas raisonner en évolutionniste, soit voir la destruction du TAO, ou Principe Premier (et pratiquer une tabula rasa comme en 1789), mais voir seulement un « transfert d’une Origine » ou Nouveau Point Focal d’une lignée qui se présentera sous une autre forme, modifiée, sous un nouvel aspect qui n’aura aucune ressemblance avec l’aspect d’avant, par le fait même que l’Origine sera autre.
Une Origine autre par le fait de la Transmutation qui fait qu’il y a transfert, échange, de ces mêmes éléments en un autre Point Focal qui va devenir et s’appeler à son tour « Point Originel » ou Racine, soit le REBIS ou REFLET du Principe Premier ou TAO, qui Lui, reste Immuable ou l’Inconnaissable à jamais, le Soi [Paradoxe de la Réalisation]

Un jeune autour de l’an 64 après le Christ-Jésus, ou le jeune Hippie de 1970, ou le jeune Gilet Jaune de 2019 a les mêmes ASPIRATIONS. Évidemment en totale différence d’avec les anciennes religions abrahamistes…. celles du Yahvé/Jehovah. Aucune raison humaine ne saurait plus avaler une conception de la mort du Christ, qui engendre nécessairement le concept d’un Dieu en colère, donc qui n’a pas de compassion, qui est haineux, QUI LAISSE CONDAMNER À MORT ! Aux États-Unis en 1890, le Christ-Jésus serait probablement passé par la chaise électrique, westinghousé….. (ça économisait le bois, les clous et les ouvriers, il suffisait de « brancher », donc de percer d’une autre façon, c’est-à-dire qu’on pouvait faire ça en série, industriellement…)
Mais le prochain mouvement « hippie » sera DÉFINITIF : il ne dérivera pas vers un nouveau packaging du capitalisme comme les siliconés de leur vallée style des premiers actionnaires de chez Apple qui voulaient « remplacer l’État » (et non l'abolir). On en voit le résultat…. sous forme D’UN ÉTATISME AMPLIFIÉ mais de plus en plus vacillant.


MISÉRICORDE : compassion, sensible au malheur (qui a le cor ou cœur sensible au malheur (miseria). Là où il y a naissance il y a naturellement mort. La vie ici-bas, comme une éjection du Jardin ou Paradis, est le péché, la misère. Ève s’étant livré à la Loi de succion en cueillant une Pomme, cette possession du ventre ou du mental doit être expié par la mort (à cause du temps qui coule). La même fiction se retrouve dans le meurtre symbolique d’Abel (le brouillard), tué par Caïn (le soleil levant). Le crime (solaire) de Caïn le fait poursuivre par les Furies (Alecto, Mégère, Tisiphone), ces bourreaux chargées des hautes œuvres.
L’EXPIATION, C’EST LE DÉLUGE (qui oblige à engranger, et plus lointain à SE MASQUER...), L’EXILE OU LE SÉJOUR OBLIGATOIRE SUR LA TERRE, LA FIN DE LA VIE ÉTERNELLE (que la partie 1 des Juifs-Google voudrait prolonger en forme d’« immortalité » ici-bas).
L’ILLUMINATION OU LE SOLEIL, LE FEU INTÉRIEUR, JOUE TOUJOURS UN PERSONNAGE DÉVERGONDÉ, RÉVOLTÉ, ESCLAVE, HORS DE LA NORME DU CONVENTIONNEL DU SOCIAL.


MANGER LA POMME = PÉCHÉ DU DÉSIR DE VIVRE…. (qui ne pouvait que faire naître la Loi de Succion, celle de la consommation, de l’utilisation par l’utilisateur…..). La société industrielle Apple se représente pas un logo avec une Pomme croqué TRADUISANT LE PÉCHÉ… ET ÇA FONCTIONNE….. PAR LE DÉSIR… En apparence…… Jusqu’à ce que…………

À suivre….

Notes.
1.
- Question : Pourquoi le samsāra [cycle des naissances et des morts, monde des phénomènes et des noms-les-formes] – la création et la manifestation sur le plan du « fini » – est-il plein de souffrance et de mal ?
- Maharshi : C’est la volonté de Dieu.
- Question : Pourquoi Dieu veut-il qu’il en soit ainsi ?
- Maharshi : C’est impénétrable. Aucun mobile ne peut être attribué à ce Pouvoir – ni désir ni finalité ne peuvent être conférés à ce seul Infini, cet Être omniscient et omnipotent. Dieu n’est pas affecté par les activités qui se déroulent en Sa présence ; tout comme le Soleil face aux activités du monde. Il n’y a aucun sens à vouloir attribuer à l’Unique une responsabilité ou une motivation, avant qu’il ne devienne le multiple. Mais la volonté de Dieu, régissant le cours prescrit des choses, fournit une bonne solution au problème du libre arbitre (vexata quaestio). Si notre mental est agité par le sentiment d’imperfection et d’insatisfaction de ce qui nous arrive ou de ce que nous avons commis ou omis, alors il est sage d’abandonner le sens de la responsabilité et du libre arbitre et de nous considérer comme l’instrument prédestiné de l’Omniscient et Omnipotent afin d’agir et de souffrir selon Son bon plaisir. C’est Lui qui se charge de tous les fardeaux et qui nous donne la paix.
(Ramana Maharshi, entretien 26 du 4-2-1935).

2. La misère de l’humain commence lorsqu’il a possédé le FEU. Il n’a pas compris que lorsque la foudre tombait et enflammait la forêt qui était sa protection LUI INDIQUAIT DÉJÀ D’ARRÊTER SON ÉVOLUTIONNISME. L’humain a possédé le feu, or ce feu détruit tout (nucléaire, guerre, cancer, pollution des centrales électriques, déchets nucléaires, pollution des océans, etc.). CAPTER LE FEU = CONFORT (l’humain devait avoir trop froid et en avait peut-être marre de bouffer cru, y compris de la viande….). Les humains se sont plantés, sont devenus miséricordieux le jour où ils ont possédés le feu en ravissant au soleil une parcelle de son pouvoir.
De ce feu vont naître enclumes et fourneaux, épées, pointes de flèches, boulets de canon en acier, obus, tanks, avions, etc. QUE DES ENGINS DE MISÉRE, D’ERREURS, DE PEINES. TOUT ÉVIDEMMENT FINIRA PAR ÊTRE LIÉ À L’ARGENT.

3.
- Major Chadwick : Quelle est la signification du Christ dans l’illumination de saint Paul ?
- Maharshi : L’illumination est absolue, elle n’est pas associée à des formes. Lorsque saint Paul prit conscience du Soi, il identifia son illumination avec la Conscience du Christ.
- Question : Mais Paul, alors, n’aimait pas le Christ.
- Maharshi : Amour ou haine, c’est sans importance. La pensée du Christ était là. La même chose est arrivée à Rāvana [roi des démons]. Conscience du Christ et réalisation du Soi sont une seule et même chose.
(Entretien 88 du 6-11-1935).

4. JEHOVAH/SHIVA/ARUNÂCHALA : Arunâchala vénérée comme Shiva. Ramana Maharshi voyait en Arunāchala le centre spirituel du monde. Il l’adorait comme une manifestation de l’Être suprême et lui a dédié plusieurs hymnes d’une ferveur exceptionnelle.

En méditant sur « Je suis Shiva », cela conduira finalement l’aspirant à l’Être, qui subsiste en tant que Shiva, et il réalisera que Celui-ci est l’Être pur, c’est-à-dire le Soi. (En référence à l’entretien 172 du 28-2-1936).

JEHOVAH : « Le Soi est connu de chacun, mais pas clairement. Vous existez toujours. Le fait d’être est le Soi. « Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n’est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS. » Il y a d’autres déclarations, telles que brahmaivâham, aham brahmâsmi et so ’ham. Mais aucune n’est aussi directe que le nom de JEHOVAH = JE SUIS. L’Être absolu est ce qui Est. C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi, on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi ». (Entretien 106 du 28-11-1935).
 
 

Dernière mise à jour : 12-08-2020 01:53

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