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Le Pour-Voir ou Pouvoir tue Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-12-2020 22:12

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
jian_chine_nondualite.png
 
 
Le Pour-Voir ou Pouvoir tue
et celui qui l’exerce et qu’il
fait subir aux autres est criminel.
Plus de 2000 ans que les Gaulois savent cela !
Pour-Voir : le sujet regardant
ou b(v)oulant (1) saisir l’objet.
Mais, le mot SUR-PRISE, STUPÉ-FAIT, indique :
au-delà de la possession, au-delà de
l’objection ou objectivité-opinion.
Dans le Stupé-fait et la sur-prise, aucune
possibilité de se retourner, de raisonner dans
le temps de l’idéation, alors on agit en
APOCALYPSE, en CATASTROPHE, FLÉAU…. On SUBIT-ement :
il manque le décalage qui va être appelé
« réel » fournit par la RÉ-présentation, donc
le SPECTRE-SPECTACLE avec son après et son avant.

IL Y A CATASTROPHE OU APOCALYPSE, FLÉAU, DÈS QUE
LE TEMPS, DÈS QUE LA FICTION VIENT À MANQUER,
DONC DÈS QUE LA CAROTTE (messianisme (2)) MANQUE.
 
 
Pour : le sujet (cause), et
Voir : l’objet (effet).
Bref : ce monde du « TRÈS EFFICACE ! » (speed) :
Faire/Fer, laïcité, vérité, sans Dieu, argent comptant,
donc TOUT DE QUI EST POSSESSION, LE POUR-VOIR EFFICACE,
LA POSSESSION PAR LES CHIFFRES, LE CALCUL DU
MENTAL SUPER KILLER MAIS QUI CROIT ET UTILISE !

Non possession : la Liberté est non-possession,
elle ne s’aurait être un « droit » (d’auteur),
ni un État (de droit à l’Occidental), ni aucune
possession monnayable par un ego humain et ses lois.
Ce qui n’est ni dedans ni dehors comme la Liberté
ne saurait être « quelque part » ou dans un
assemblage de hiéroglyphes quelconques.
La Liberté est le Pays du Rien du Tout, celui
du « neti neti » (ni ceci ni cela)


Ci-dessus, le Jian chinois signifiant voir : au sens de non-dualité comme le dessine le caractère avec le couvercle regroupant CONTENANT ET CONTENU, donc état perceptif sans voir, sans possession, comme ci-dessous le shi (regarder), là encore avec le couvercle qui réunit comme la tête et les jambes ; ou voir sans posséder par une opinion, voir COUR (sens de prendre du recul ou voir l’ensemble sans diviser, sans calculer, mais seulement « pointer » ou RÉCEPTIONNER SANS ATTACHEMENT, comme l’EAU ne s’attache pas (3)).


shi_chinois_regarder.png 


Monde de la f(r)iction et du calcul (l’efficacité, l’utilitarisme).
Nous sommes, surtout depuis le déluge technologique, dans une société du spectacle :
Les habitudes acquises depuis l’absence de commencement [peut-être l’inconscient collectif à la C.G.Jung) forment comme des reflets dans le récepteur mental. Pour qui peut y regarder par le Retournement de la Lumière, vers le Seul Réel, les noms-les-formes perdent leurs caractéristiques.
De même que le sot regarde le doigt qui désigne la lune et non la lune, de même les gens s’attachent à la lettre et ne voient pas le Seul Réel.
L’intellect est comparable à un grand danseur [par le vagabondage incessant de l’idéation, la ”marche du serpent”], le mental est son assistant et son maquilleur, les cinq sens les accompagnent, et dans cette conscience qui calcul et raisonne s’incarnent les spectateurs ou consommateurs.
(En référence au Lankâvatâra, chapitre L’instantanéité).

L’idée de « création » ne peut venir que dans la dualité SUJET-OBJET ou CAUSE-EFFET !!! « C’est parce que vous dites que vous êtes né, que les Écritures [abrahamisme] vous disent « d’accord » et ajoutent que Dieu vous a créé » (Ramana Maharshi, entretien 238).
Avec un Dieu créateur on fabrique une sanctification de la dualité. C’est ce que symbolise parfaitement Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux, dans « L’œuf et la Poule » : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable” ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ». Je « progresse », donc je « construis » (Faire/Fer), JE CAPITALISE… (Comme Louis Burt Mayer de la MGM qui passe de ferrailleur à nabab à Hollywood : il se rachète une hiérarchie ou un paradis social ! Principe de l’évolutionnisme, soit disant inventé par les Juifs : page 18 de Les Juifs, le monde et l’argent, de Jacques Attali).

Le concept d’évolution ou de cause à effet naît par déduction, et dans DÉ-duction il y a le Dé à jouer….
Ce que la Gnose appelle l’endroit des choses, c’est leur EST, leur Sans Pourquoi, leur SANS POUR-VOIR parce que leur EST, leur « Je suis ce JE SUIS » ne peut se faire par la raison et encore moins par le pour-voir à travers un instrument scientifique construit par l’humain et par ses cinq sens. Il y aura donc « induction », genre singerie d’un Retournement de la Lumière, parce que tout être humain possède en lui l’Univers, la CAVERNE (de Platon), la face visible, le pour-voir des choses.
Par ses rapports purement en géométrie euclidienne de la ligne droite avec les choses, l’humain n’en perçoit que le reflet ou le dehors (les ombres dans la Caverne). Mais dès qu’il vit le Soi ou son TOUT éternel, avec l’intérieur des choses, il vit et voit ou fait UN avec le dedans et le dehors qui disparaissent ; sujet et objet se fondent dans le « Je suis ce JE SUIS ». Cette non dualité peut s’appeler CIRCULUS, ou encore INVOLUTION (terme de Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux).
Le monde actuel étant dans le spectacle et donc dans la CROYANCE, il est de ce fait incapable de s’expliquer les choses : il voit, il pour-voir, mais ne l’explique pas, il reste dans la CROYANCE. Coulonval explique que, quand il donne des coups de marteau sur un métal, il NE SAIT PAS comment le métal « vit » les coups de marteau, parce qu’il ne voit que l’endroit, le dehors, mais pas l’intérieur.

Teilhard de Chardin parle d’évolution SEULEMENT, il ne dit pas d’OÙ sort cette évolution. « L’évolution ne peut se faire que d’un état à un autre. Quand aucune différence n’est admise, comment peut-il y avoir évolution ? », dit Ramana Maharshi à l’entretien 264 du 20-10-1936. L’évolution à la Chardin est une MÉMORISATION : un bouclage du mental sur le temps lui-même issu du mental ; elle inclut les trois Règnes Minéral, Végétal, Animal et Humain. Et toute mémoire issue de la LOI DE SUCCION est un appétit de cumul comme le riche cumul de l’argent : cumuler nécessite une naissance ou cause, et une arrivée ou effet   mais quand aucune différence n’est admise comme le signale le Maharshi, où est l’activité intellectuelle ou raison ?
Le Sans Pourquoi ou le EST correspond au SENS du EST, en une FLUIDITÉ TOTALE, alors que les mots des noms-les-formes étant de l’idéation pulvérisent dans du discontinu. Ce n’est pas par simplement par rituel et convention que dans l’ascèse monacale, la contemplation silencieuse, la pêche du sens supérieur au-delà de la croyance et surtout au-delà de l’oraison et de la dialectique du verbal. Dans la mesure où l’on réussit à s’exprimer, le sens pur semble s’éteindre, se coaguler, tomber à l’agonie.

Dans ce monde du spectacle il y a énormément de spécialistes ou ACTEURS, qui « informent » par leur Pour-Voir les spectateurs. Ces acteurs-spécialistes, en groupe ou individuel et en réseaux sociaux SONT TOUJOURS DES CONVERTISSEURS. SE CONNECTER À EUX C’EST ACCEPTER D’ÊTRE CONVERTI COMME CHERCHE À LE FAIRE LA PROPAGANDE RÉPUBLICAINE ET DU CAPITALE ; C’EST ACCEPTER D’ÊTRE BOUFFÉ, ASSIMILÉ ET DIGÉRÉ PAR LE DEHORS.

Dans ce monde du spectacle ne règne que la CROYANCE : croire en une cause, un idéal, un messie, une idéologie, croire à un être humain, c’est lui conférer une VALEUR FIXÉE ET PERMANENTE, comme l’idée de république et de démocratie, malgré l’expérience la plus criante et douloureuse dans la paranoïa individuelle et collective.
CROYANCE ET SPECTACLE = OPINION PUBLIQUE : meetings, défilés avec pancartes, chants et drapeaux, caractérisent toutes les foules en proie à un même culte (d’un homme, d’une cause, d’une idéologie). C’est une véritable liturgie ; un délire des foules ; nazies, socialistes, gaullistes, syndicalistes, de salariés, etc. Toute opinion prétend stabiliser, en le déifiant, du spatio-temporel, de la croyance donc du vent. C’est une singerie du religieux abrahamiste.

Dans ce monde du spectacle ne règne que le speed du tout connecté et des réseaux, le tout tout de suite ! Conforme à la raison des « lumières » œuvrant dans la diversité marchande ; la dispersion en dix-milles pensées étrangères au Ici et Maintenant, comme un chien crétin qui aboie sur tout ce qui bouge ; or un flot mental ne s’apaise que si on ne le force pas à se contrôler, parce qu’il augmente s’il est contrarié, comme : « Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler [à le pointer, à le Pour-Voir ou à l’administrer], cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l‘instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même » (Ramana Maharshi, entretien 43 du 28-3-1935).

L’élite ou la ploutocratie démocratique républicaine profite du Paradoxe de la Réalisation du Soi : l’état de tension constant du ‘je’ et du ‘Je’, car le ‘Je’ cherche à se libérer du ‘je’ ego et de sa dualité et tendances qui le tiraillent de partout en souhaitant du même coup, paradoxalement, la double-contrainte incontournable, puisque cette tension correspond au policier et au voleur décrit ci-dessus. Le policier ne va pas se détruire vu qu’il est aussi le voleur : le ‘je’ du mental fera en sorte que cela soit impossible, donc l’ego continuera a régner en roi. En NE passant PAS par le Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi), définition de l’Éveil, le Pour-Voir consiste à s’acharner suivant la chaîne sans fin de causes et d’effets sur l’illusion ou la croyance à l’ego, ce qui construit sans arrêt qu’à chaque problème ou cause il faudra créer une loi ou un remède (vaccin…) pour contrer l’effet, l’extérieur. C’EST-À-DIRE QU’ON NE PEUT PAS METTRE FIN AU MENTAL PAR LA RAISON DU MENTAL : COMME LE VIRUS, LE MENTAL VEUT VIVRE LUI AUSSI. COMME UNE ÉPÉE NE VA PAS SE TRANCHER ELLE-MÊME, OU UN ŒIL NE PEUT PAS SE VOIR LUI-MÊME !


Premier enregistrement sonore au monde (actuel).

La Réalisation du Soi se trouve évoqué dans le célèbre « Au claire de la Lune, mon ami Pierrot », Pierrot est BLANC au visage même enfariné, comme l’Instant composé des 7 couleurs de l’Arc-en-Ciel formant le Blanc. La Lune reflétant le Soleil a une lumière blanche. Le texte du « Prête-moi ta plume, pour écrire un mot », illustre le Reflet du Seul Réel par « l’écriture du premier mot » (le Verbum, le Veda ou « Révélation », le Logos, le Christ ou Soi fait chair). La suite « Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu », le chandelle indique l’âme, il faut donc la rallumer car elle a dû en prendre un coup, comme tout Pour-Voir est l’éteignoir de la chandelle !!!



Notes.
1. Dia-boulique comme la verticale : dia, à travers comme diagonale, dialogue. À travers la carapace, le masque, la pompe (et le piston, sens politique et social), ou à travers le JET (le messianisme de la carotte qui projette pour faire avancer, sens de ambiguïté ou amphibolos : gonflement comme une inflation, une évolution de petit à gros.
AMBIGUÏTÉ : TOUT SYMBOLE EST DOUBLE COMME LE SACRÉ EST AMBIGUÏTÉ.

2. Le concept religieux du Salut ou Rédemption a pour stricte  et paradoxale condition de ne jamais arriver, sinon le moteur est cassé ; l’âne a mangé la Carotte attachée pourtant à distance de sa tête, et alors il n’avance plus ! La « lumière » attribuée au dehors doit rester le privilège de ce dehors, qui pourtant n’existe pas…. Dans la Caverne de Platon, la Lumière est l’effet de la non-visibilité du Seul Réel ; alors l’individu retourne dans sa Caverne POUR-VOIR les seules choses qu’il peut voir, ces choses qu’il CROIT réellement plus distinctes que celles qu’on lui montre. Exactement pareil au doigt qui montre la lune, mais l’individu préfère regarder la caverne-doigt qui montre au lieu de regarder directement la lune (sortir de la Caverne).
De même l’autorité de tout messie consiste en son absence, donc rester dans la pensée confortée que sa présence reste et restera à venir ; exactement comme le capitalisme qui va créer en permanence des BESOINS (pour cela on pourra dire « faire ses besoins »…) :
En 1840, les frères Oppenheim déclaraient ceci : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent).

3. « Le grand TAO s’épand comme un flot,
Il est capable d’aller à droite et à gauche ».
(Tao-tö king, début du Verset 34, trad. Liou Kia-hway)
Et au début du Verset 78 :
« Rien n’est plus souple et plus faible que l’eau,
Mais pour enlever le dur et le fort, rien ne la surpasse
Et rien ne saurait la remplacer ».


LA POSSESSION ET LE CULTE DU NARCISSISME DANS SA SPLENDEUR IMPÉRIALE ÉTATS-UNIENNE.

LE CULTE DU ‘MOI’ ET L’UTOPIE GRANDIOSE DU DÉLIRE TECHNOLOGIQUE SANS MICROBE, PUR, ET DEHORS L’IMPUR, DEHORS LE TERRORISTE, LE DÉVERGONDÉ, LE HORS NORME… CETTE CIVILISATION SI ANGOISSÉE QU’ELLE NE FONCTIONNE PLUS DANS LE MESSIANISME (no-future).


Exemple typique de chaîne sans fin de causes et d’effets dans cette société de l’utilitarisme égoïste sans fin : à chaque problème donc à chaque cause, une solution ou une loi, ou un bidule pour contrer l’effet, comme on fait un contre-feu pour arrêter un incendie de forêt. Problème : un contre-feu est aussi un feu. Lutter contre un virus, lui, il luttera aussi pour vivre. Cela est sans fin et d’une imbécilité abyssale et mortifère ! Sur leur scaphandre urbain ils ont oubliés l’essuie-glace, comme si le climat naturel était sous total contrôle de ces mêmes imbéciles ! Et ce truc là, dans un wagon de métro bondé ? À quand l’être humain réduit à l’état de puce informatique comme ça plus besoin de masque….. La racine du mal est bien la dualité dedans-dehors ou pur-impur…. Le mal de ceux qui regardent le doigt montrant la lune au lieu de regarder DE CONCERT directement la lune.
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 08-12-2020 22:41

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