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La Pieuvre ou Padam : le Pied, le Soi Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 07-02-2021 22:09

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Ampoule, Anarchie, Araignée, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Pieuvre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Rire, Royauté, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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La Pieuvre ou Padam : le Pied, le Soi

La Pieuvre, un sans nom-la-forme, le Soi.

 
 
PIEUVRE, Poulpe : étymologie du Thème Puy : mot issu du latin podium (console et éminence) ; voir ades, pied en gaulois, mot donné par Hésychios qui le glose en grec pôdes (pieds) et cite peut-être un mot galate ades (de podes avec le o long passé à a long en celtique ?) Remonterait à la racine ped- (pied). (Réf. Dictionnaires Français-Gaulois, de J.-P. Savignac). Voir aussi le roumain podium, l’italien podio, l’occitan pueg, puch, pech ; le catalan puig ; l’espagnol poyo et le portugais poio (banc de pierre), emprunté au grec podion, diminutif de pous, podos (pied).
« La famille gréco-latine a donné podium, doublet de puy, resté vivant comme terme d'histoire littéraire. Appuyer (et appui, appuie-tête) appartient à cette famille comme polype, poulpe et pieuvre (du normand), podagre, antipode, l'élément –pode (comme dans lycopode : LOUP), podaire en maths ou les composés podologue et podomètre, enfin le terme de musique appoggiature (de l'italien). — Les toponymes Le Puy-en-Velay, Puybarreau, Le Puch, Pech-Merle et les patronymes Puget, Pujol, etc. (Réf. dic. Le Robert).

PIEUVRE, PADAM OU PIED en sanskrit indique le Soi. Or en occident la Pieuvre est vu au sens négatif, destructeur, et même « porte des enfers » (le solstice d’été étant cette « porte » selon certaines opinions et autres analogies casse-gueule).
Padam en sens littéral di sanskrit est donc le « Pied » synonyme du Soi, l’Être véritable, le Réalisé vivant.
La Pieuvre comme les « mauvaises herbes » est transformé par le mental de l’humain (certains) en nuisible, en mauvais.
La Pieuvre par son non-forme ou seulement forme tentaculaire peut aussi symboliser le Saint Chaos, avant que le mental humain pense un quelconque ordre ou nouvelle forme de chaos artificialisé par la raison, car toute chose s’ordonne d’elle-même si elle n’a pas de prédateur, lorsqu’il n’y a ni division, ni calcul ni interférence !

Le Pied renvoie évidemment à la racine (ne pas oublier ses racines), le CONTACT, l’EMPRUNTE (du pied ou de la main, les cailloux de Petit-Poucet). Le Pied ne peut que renvoyer au Soi, à la Félicité (et dans son sens de prison, le plaisir, sexuel), voir l’expression populaire : « C’est le pied ! » ; on dit aussi « avoir les pieds sur terre » ou « être bien dans ses pompes ». Le Pied en tant que début du corps en est aussi la fin, puisque dans la marche, le mouvement commence par le pied et se termine par le pied. Et toutes déformations du pied peut révéler une faiblesse de l’âme ! Pour l’humain, chaussure ou soulier, ou sandale et pied vont ensemble dans le faire/fer : phallique chez les freudistes, symbole de l’âme pour Paul Diel, et contact terre-corps (avoir les pieds sur terre). Et naguère mettre un pied dans un champ c’était en prendre possession, tout comme franchir un SEUIL sans autorisation ! C’est d’ailleurs pourquoi chez certains peuples on se déchausse avant d’entrer dans un lieu (voir les mosquées et autres temples qui appartiennes à tous, ou même dans les maisons où l’on n’entre pas sans se déchausser).
Padam ou le Soi est très présent dans le conte Cendrillon : rapport de la personne et du soulier ou Padam. La première version de Cendrillon remote au rhéteur romain Elien : une courtisane prenait son bain, quand un aigle lui déroba sa sandale et la porta au Pharaon. Icelui frappé par la finesse du pied fit rechercher partout la jeune femme ; elle fut naturellement retrouvée et il la prit comme épouse. De même, la pantoufle qu’abandonne Cendrillon dans le palais du prince, lorsqu’elle s’enfuit aux coups de minuit, s’identifiait à la jeune fille.
L’étonnement, le PANique prit naissance quand Cendrillon montra le signe de reconnaissance ou preuve indiscutable : l’autre pantoufle minuscule qu’elle mit à son minuscule pied révélant comme plus qu’une vulgaire carte d’identité la non-identité de sa personne : Cendrillon était bien différente de toute autre jeune femme, soit non identique à quelque autre jeune femme que ce soit, garantissant ainsi son « identité » ou SINGULARITÉ par l’exhibition de sa pantoufle véritable Certificat universel de « non-identité » ! C’est-à-dire que le Réel est dans l’impossibilité d’apparaître en tant que tel (comme une copie, une manifestation), sauf à succomber par l’imagination d’une duplication qui le laissera deviner a contrario ! L’identité du Réel ne se laisse pas à connaître directement (voir la Caverne de Platon et ce qu’il advient quand on en sort…), comme si le Réel ne pouvait fonctionner que par un « Ailleurs », comme si pour Re-trouver une chose il faille faire un ailleurs en forme d’un nœud à son mouchoir, un fantôme en somme se distinguant de tous corps ! Car la différence se perçoit mais non ce dont elle diffère, donc l’identité.

Pieuvre comme Pomme renvoient à un « lieu » paradisiaque, un Jardin, un Tapis volant, un Van (1), Vase, Vallée, un monde modèle grec hyperboréen ; un monde de LIBÉRÉS (notamment du messianisme !…). D’ailleurs le film Arrival exploite le symbole de ce monde hyperboréen, monde originel….

La Pieuvre a surtout à voir avec L’INTUITION…… Thème étymologique de Tuer, du latin populaire tutare, de l’occitan tuar, du classique tutari : veiller sur, pointer sur, garder, défendre, se protéger contre. Les mots formés en français sont en rapport avec l’action d’oter la vie : tueur, tuerie, s’entretuer, etc. « La famille latine a fourni des mots évoquant un regard attentif (intuition, intuitif et l'expression juridique intuitu personæ) ou la protection : tuteur (et tuteurer, tutorat), tutelle, tutélaire. — La ville de Tulle, qui était placée sous les augures de la divinité protectrice Tutela, a laissé son nom à un tissu léger, le tulle », écrit le dic. Le Robert. L’INTUITION ne passe pas par le temps de l’idéation inhérent à la raison qui calcul tout. L’Intuition est du même Thème que le Soi : les Êtres dans leur « Je suis ce JE SUIS ». Tout cela a bien un rapport avec l’ORIGINE, le PARADIS, le JARDIN et pourquoi pas l’Hyperboréen, qui est censé « appartenir » au Poulpe.
PIEUVRE, TENTACULES, NOUILLES = MÊME THÈME DE LA LONGÉVITÉ. Les nouilles ou les pates sont informes comme les tentacules de la Pieuvre ; les pâtes sont l’union de l’eau et de la terre, la pâte sera alors un des moteur du matérialisme : on dit d’ailleurs « mettre la main à la pâte », renvoie direct au KHOUM/CHNOUHIS le Divin Potier qui sur son Tour de Potier donne vie à l’Argile/ADN un nom-la-Forme : le Potier des Formes, le Logo manifesté, le mâle phallique qui féconde la Nature.
Chnouphis/Khnoum est :
1) le Potentiel
2) l’Ouvrier/Potier avec SES 2 MAINS (Involution/Évolution).
Quant aux « bras » ou tentacules des Pieuvres il sont symboles de force et de protections, et surtout le pouvoir de faire et défaire ! Shiva dansant est auréolé de multiples bras. Tentacules ou bras sont moyens d’efficacité, comme aussi la « main de justice ». Le bras sert à porter la nourriture à sa bouche. Et l’avant-bras, moyen terme entre le coude et la bouche, symbolise le rôle de l’intellect et du médiateur entre le Divin et le corps ; d’où d’ailleurs l’importance de la mesure égyptienne : LA COUDÉE. Voir aussi les bras levés des personnes qui « se rendent », prisonniers de guerre ou brigands arrêtés, précaution pour le winner que le loser ne cache pas d’arme ou de mauvaises intentions. Évidemment les bras levés signifiant avant tout le GESTE DE SOUMISSION, COMME LA QUEUE ENTRE LES JAMBES POUR LE CHIEN… C’est donc le geste par excellence de la reddition, du RENONCEMENT, en un état de LOSER. Dans la liturgie chrétienne copiée sur l’Égypte ancienne les bras levés signifie l’imploration de la grâce d’en Haut et l’ouverture de la Porte au Divin. Voir les deux bras levés signifiant le KA, en Égypte ancienne le Principe réalisateur (le Soufre) de la Création sans commencement ni fin ; les deux bras levés du KA signifie : LE VASE, LA VALLÉE OU COUR, le Haut et le Bas sont en communication. La KA est une Variation du Thème ZÉRO INDIEN : alimentation (« condensateur-pierre » au sens électronique actuel) de toute Vie ; de plus il y  un Ka collectif et un KA individuel, mais le KA n’est ni un égrégore ni un inconscient collectif dans le sens de C.G. Jung. Le KA est très lié à Maât, la Déesse qui représente l’Instant, le Ici et Maintenant, avec sa plume sur la tête (plume aussi énergie type Zéro indien… et énergie du Verbum mêlé du FLÉAU… qui peut renvoyer au sacrifice…..)

Conscience : savoir qu’on est, ou « prendre » conscience qu’on est tue la Conscience, on devient l’ego : une condition-conditionnement, une simple pensée ou opinion ! Alors que rien d’autre n’existe que le Soi, que ce ‘je’ et ce ‘mien’ sont absents. C’est pourquoi l’un des facteurs de la dualité et de l’asservissement de ce monde humain est l’attachement au non-Soi !
SAVOIR QU’ON EST c’est déjà s’approprier les pensées, surtout depuis que la liberté de pensée est devenu le dogme de l’Occidental européen et maintenant Nord-américain où tout ce gens s’approprient leurs pensées et naturellement d’identifient à elles, autrement dit : les prendre pour la réalité ! Le Soi est totalement libre de telles associations, et de toutes analogies casse-gueules, autrement dit de tout contact et autres conventions, ou marchés, connexions ou interactions.


En haut de page, le petit poste de radio Ducretet L024 de 1950 à lampes de mon enfance, qui était posé sur le marbre de la cheminée de la salle à manger du deux pièces rue de Lévis à Paris 17è. En écoutant un orchestre jouant un morceau de musique dite « classique », je me disais qu’il devait y avoir beaucoup monde enfermé dans la boîte de ce petit poste de bakélite. Bien-sûr qu’il n’y avait « personne dans le poste ». Par comparaison avec Ramana Maharshi, « mon existence est aussi comme le ciel. Bien que le corps semble parler, comme pour la radio avec ses instrumentistes, il n’y a pas d’être individualisé [asami] à l’intérieur. Il n’y a que Dieu [Sami] », c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’extérieur, on est toujours seul. (Doc sur le L024 Ducretet).

Avec l’ego, on CROIT à un extérieur comme un orchestre dans le poste de radio : CROIRE C’EST VOIR, C’EST POUR-VOIR ET POUVOIR. Or un humain réalisé du Soi NE VOIT PAS : « Voir est seulement Être [pas de dualité être-avoir ou sujet-objet]. L’état de réalisation du Soi, comme on l’appelle, n’est pas de gagner quelque chose de nouveau ou de parvenir à un but distant [comme le « parvenu »], mais plutôt d’être simplement ce que vous êtes en permanence et que vous avez toujours été. Tout ce qui est nécessaire c’est de renoncer à vouloir appréhender le non-vrai comme s’il était vrai. Nous sommes tous occupés à ceci : considérer comme réel ce qui ne l’est pas. Il nous faut seulement abandonner cette habitude ancestrale [de programmation ou héréditaire, par ADN]. Alors, nous réaliserons le Soi tel qu’il Est. En d’autres termes, « Être le Soi » [ou Dieu : « Le Royaume des Cieux est en vous »]. À un moment donné, on rit de soi-même pour avoir essayé de découvrir le Soi pourtant si évident et incontestable…. » (Ramana Maharshi, dans Le Soi : Padamalai - Enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Murunagar [1890-1973] un des proches disciples éveillés du Maharshi).

Avec l’ego, on CROIT à un extérieur, soit avec l’hérédité dans l’ADN et le conditionnement par le social de toute une vie, l’être humain en arrive à considérer ce qu’il appelle « dimension », donc le Pour-Voir (mesure) comme faisant partie d’un extérieur, alors que cet « extérieur » ne peut que se situer dans les dimensions et temps inhérent au mental. C’est en Nous et non en ce que nous percevons que fonctionne le concept de dimension et sa géographie. Si tout est conscience  y compris les choses extérieures, et qu’il n’existe pas de conscience sans ces choses extérieures, qu’elle est la Réalité du Soi ? Car RIEN ne peut exister EN DEHORS du Soi (Fractal, fractal…). Ce qui entraîne le VRAI SENS DU MOT RELIGION : FRACTAL, mais surtout pas l’utilitarisme politico-économique d’un système morale artificiel, car les Paroles attestées de leurs fondateurs le spécifient pourtant ! Le messianisme n’est qu’une invention du temps, une potentialité qui engendre des concepts comme la CROYANCE-CRÉDIT-CRÉDO : posséder un savoir à son propos. La Con-naître passe nécessairement par l’Instant en un état de conscience sous ZÉRO INDIEN…
Ce qui est appelé « extérieur » n’est que phénoménal, et semble être à l’« intérieur » car la Réalité N’EST QU’INTÉRIEUR (sans dualité dedans-dehors et Paradoxe de la Réalisation).

Le vaccin de l’humain est un bout de sa tentative d’échapper à son destin, d’échapper ce sur quoi il ne peut rien et l’accepter comme sa destinée, alors il n’aura besoin d’aucun vaccin ! Résignation à l’inévitable, ce que refusent par exemple les Juifs des Google transhumanistes. Alors que par la TRANSPARENCE ou NON FIXATION l’angoisse ou la leur qui paralysait disparaît ; du mêle coup une sorte d’exaltation calme et fraîche comme un printemps RÉCONFORTE, et peu importe que dans l’Instant éventuellement l’Univers soit anéanti !
Bref, qui parvient à s’éveiller à ce que la vie conduit à la mort et que la Mort débouche sur la Vie, icelui de son vivant accomplit une vie sereine, et reste en vraie Paix au moment de sa mort physique.

RIEN N’EST À EXCLURE, PAS MÊME LE PLUS TERRIFIANT VIRUS, NI LE PLUS HORRIBLE CRIME, MÊME MONDIALISÉ PAR UN HUMAIN (par exemple une PANdémie fabriquée par « bio-terrorisme »…). Alors celui qui parvient à découvrir son Soi, avec tout ce qu’il y a en Zéro Indien, bien-sûr y compris des erreurs car l’erreur d’autrui implique très souvent une vérité à beaucoup d’égards constructive, icelui sera soulagé de son ego et respectera l’autre (qui est nécessairement comme l’Univers en lui).

Enfin, la Pieuvre ou Octopus (8) ressemble à l’ARAIGNÉE (aussi 8 pattes). Symboliquement dans la pensée indo-européenne, dans les Upanishad, le FIL DE L’ARAIGNÉE EST IDENTIQUE À L’ENCRE DE LA PIEUVRE (3) : SYNONYME DE LIBERTÉ, SYNONYME DU MO(R)T SACRÉ ‘AUM’ (ou OM). Le Fil est la FRACTAL DE FRACTAL OU LA PORTEUSE DE LA SOUS-PORTEUSE…. (2).



Notes.
1. Le VAN : Dans la Vallée souffle le Vent, le Vent d’Hermès, au sens du VAN. Vent ou Van trouve son homonyme en FAN (paraître), mis en Fêmi dont la forme enclitique signifie : rendre visible, se manifester. Le latin vanna (van) trouve dans FANOS (Phanos ou Lanterne) la signification de lumineux, brillant, que le sens figuré affirme par « manifeste », « évident » ; c’est aussi proprement le Flambeau, que le second sens de Phanos ou Fanos désigne par Lanterne (la « Lanterne » ou Lumière d’Hermès, cette Pierre nécessairement volatil revivifiant le mort et donnant la vie au Soleil et à la Lune, au « mari et à la femme »…).
FAN : paraître, avec le F de Figure, Feu, Fléau, Fantôme, Finalité, Forme, Fond, Fin, Fleuve : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval, dans Synthèse et Temps Nouveaux). Le F de Feu comme du Fléau qui détruit tout et qui donne cependant au Fer après liquéfaction, la Forme ou la Figure-Fin. Ainsi est la définition du mot VAN : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, au sens du Secret de la Fleur d’Or, manuel classique de méditation permettant l’accès à l’Être intérieur ; manuel incorporant la quintessence du bouddhisme et de la taoïcité. L’Or signifie la Lumière, celle de l’intellect qui « pointe » ; la fleur signifie l’épanouissement, le jaillissement de la lumière du Soi. Ainsi, le nom même de cette technique désigne l’Éveil fondamental et inconcevable du Vrai Soi et de son potentiel caché, le « Zéro indien », appelé en Occident d’une façon utilitariste : « énergie libre », comparable au pouvoir surnaturel Siddhi inhérent au mental.

2. « L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême). « Celui qui est dans l’homme est le même que Celui qui est dans le Soleil (Sa yash câyam purushe / yash câsâr āditye / sa ekah [[C’est le même [être] qui, ici-bas, est l’homme et qui, là-haut, est dans le soleil. TaiU II.8 et III.10,4]) ». (Ramana Maharshi, entretien 25 du 4-2-1935).

3. ENCRE : pourpre. Sainte Eulalie emploie l’expression d’encre pourpre ; le martyr devient une inscriptia Christo pagina : une page écrite pour le Christ [ou Soi]. L’encre pourpre était conservée à Byzance par un camériste au service de l’Empereur, qui seul pouvait ne faire usage. Encre pourpre = le sang, l’écriture qui lie dans une union indestructible… Quant au NOIR de l’encre il renvoie au Saint Chaos, et aussi à l’Initié hindou assis sur une peau de félin à poils noirs et ocres ou blancs, signifiant le non-manifesté et la manifestation. Le Noir brillant est identique au Blanc brillant symbolisant l’Instant (la réunion des 7 Couleurs de l’Arc-en-Ciel). Ce Noir brillant est identique au ROUGE ou POURPRE est le noir moreau des coursiers dans la tradition populaire russe, symbolisant l’ardeur et la puissance de la jeunesse. Bien-sûr le Noir renvoie à la Putréfaction ou Fléau, Renoncement… le TOUT…. (Homère voyait le Grand Réservoir de toutes choses dans l’Océan Noir, aspect chthonien : les VIERGES NOIRES accompagnent les : Isis, Déméter, Cybèle, Aphrodite). LA NUIT ORIGINE DE TOUTES CHOSES. Plus que le Blanc, le NOIR LA COULEUR ABSOLUE (comme le pense Djalâl-od-Dîn Rûmî : « Depuis que l’absence de couleurs (l’Unité) et devenue captive de la couleur (la manifestation), un Moïse est devenu l’adversaire d’un Moïse », Mathnawî, Livre premier 2467).

 
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Dernière mise à jour : 07-02-2021 23:11

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