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Voilà que l’Homme-Dieu a peur Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-06-2021 21:58

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Bouteille, Brique, Capitalisme, Catastrophe, Caverne, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Logique, Matrice, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Porte, Pouvoir, Privilège, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Transhumanisme, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Voilà que l’Homme-Dieu a peur
du vide.
Non seulement il fait des « vaccins »,
il fait de l’argent.
Mais il fait avant tout en inventant
l’EXTÉRIEUR, le SAUVEUR, le E.T.
Parce qu’il ne sait pas MANIPULER LE VIDE.
L’Alchimie est une jonglerie avec le Vide.
 
« L’abominable Réalité » (comme disent certains)
ou l’horrible FATALITÉ ou l’IRRÉMÉ-DIABLE,
l’INCURABLE, l’INNOMMABLE, et pour cause :
PANique c’est le Vide qui fait paniquer,
parce que RIEN N’EXISTE et ça, c’est
épouvantable pour le commerce de quoi que
ce soit ! Et les paniqués n’ont pas encore
trouvés de « vaccin ». Surtout : dés que le
Vide disparaît, c’est l’infini qui se pointe,
et l’inconnu n’est jamais bon pour le commerce,
alors les commerçants IDENTIFIENT TOUT.

Tellement la PANique que l’humain fait du
commerce et du salariat qu’il appelle
« valeur d’échange » : dualité vendeur-acheteur
dans cette religion du « libre-échangisme »
des humains-objets QR-codés et piqués aux
ARN messagers.

PANique = la Vacuité.
Le LIBÉRÉ VIVANT est celui qui est capable
d’affronter la peur du Vide, la PANique,
PAN le Tout illimité, PAN la terreur absolue
seulement vaincue par l’absence d’ego,
c’est-à-dire qu’il ne reste plus que
LA SOUMISSION, ce à quoi luttent tous les
humains qui ne jurent que par leur mot « liberté »
et qui ne veulent même plus être soumis à un roi
alors qu’ils acceptent un « président ».

Donc, pour ne pas se noyer dans l’Abîme sans fond
cela se fait uniquement pas l’ABANDON, par
la SOUMISSION, par l’abandon de l’ego ou du corps.
ÉVIDEMMENT QU’ON LE VEUILLE OU NON, ÇA SE PASSE
NATURELLEMENT À L’INSTANT DE CE QU’ON APPELLE « MORT ».
Alors, pourquoi y a-t-il une naissance ?
Pour consommer, répondraient les marchands du Temple.
Pour consommer ou pratiquer la loi de succion.

Et pour qu’il y ait un Logos, expression ou effet
d’une cause, il faut bien que cette cause
SOIT L’EFFET D’UNE PERSONNE QUI LE PENSE !
Le « Verbum » ou « Verbe » des Chrétiens est
l’effet d’une personne, sinon il n’existe pas.
QUI EST CETTE PERSONNE ? demande si souvent
Ramana Maharshi, puisque « Le Royaume des
Cieux est en vous ».



Ce monde n’est qu’un faisceau de pensées, comme le dit Ramana Maharshi à divers entretiens comme le 211 du 19-6-1936, un faisceau de pensées dont l’origine est la croyance à l’ego, surtout la croyance à l’ego-libéralisme et démocratie marchande ; si bien que les pensées n’ont aucune réalité. « La seule Réalité est le Soi » [Le Royaume des Cieux est en vous].
Entretien 222 du 2-7-1936 :
Pour quiconque cherche l’origine de la pensée ‘je’, l’ego périt.
Telle est la véritable investigation. Le vrai ‘Je’ est alors trouvé, resplendissant de lui-même.
[…]
Vous vous identifiez maintenant avec un faux ‘je’, qui est la pensée ‘je’. Cette pensée ‘je’ s’élève et s’évanouit, alors que la vraie signification du ‘je’ est au-delà de ce va-et-vient. Il ne peut y avoir discontinuité dans votre être. Vous, qui dormiez, êtes le même, maintenant éveillé. Il n’y avait pas de tristesse dans votre sommeil profond. Alors qu’en ce moment elle existe. Qu’est-il donc arrivé maintenant, pour que vous ressentiez cette différence ? Il n’y avait pas de pensée ‘je’ dans votre sommeil profond, alors qu’en ce moment elle est présente. Le vrai ‘Je’ ne se montre pas et le faux ‘je’ s’expose. Ce faux ‘je’ est l’obstacle à votre vraie connaissance. Cherchez d’où s’élève ce faux ‘je’ ; alors il disparaîtra. Vous ne serez alors que ce que vous êtes réellement, c’est-à-dire l’Être absolu […] Cherchez la source de la pensée ‘je’. C’est tout ce que vous avez à faire. L’Univers n’existe qu’en raison de la pensée ‘je’. Si celle-ci cesse, toute souffrance cessera également. Le faux ‘je’ ne disparaîtra qu’en recherchant sa source ». Celui qui a vaincu la peur et la noyade dans l’Abîme ; alors que l’Homme actuel devenu le Dieu et ses « droits » a peur du vide…

Dans le même entretien 222 : « Celui qui était endormi est aussi celui qui est éveillé maintenant. En état de sommeil il y avait le bonheur ; mais il y a souffrance en état d’éveil. Il n’y avait pas de pensée ‘je’ durant le sommeil mais elle existe maintenant durant l’éveil. L’état de bonheur et d’absence de la pensée ‘je’ dans le sommeil profond est sans effort. Le but devrait être de provoquer cet état même maintenant. Cela requiert des efforts.

- Sommeil profond : bonheur naturel sans effort, absence de ‘je’.
- État d’éveil : absence de bonheur, pensée ‘je’ ou ego.
Provoquer l’état de sommeil profond durant l’état de veille et c’est la Réalisation. L’effort doit être concentré sur l’extinction de la pensée ‘je’ et non sur l’introduction du vrai ‘Je’ car le ‘Je’ est éternel, Ici et Maintenant et n’exige aucun effort de votre part : il n’est pas une acquisition ou un « truc » nouveau (il n’a ni naissance ni mort).

Les pensées et le monde ne s’élèvent que parce qu’il y a un penseur. En l’absence de penseur le monde et le temps n’existe pas. « Le penseur est l’ego. L’ego, en le recherchant, s’évanouira automatiquement. Le mental et l’ego sont une seule et même chose. L’ego est la « pensée-racine » de laquelle toutes les autres pensées s’élèvent ». (Ramana Maharshi, entretien 347 du 23-1-1937).

LE MONDE N’EST PAS MATÉRIEL-OBJET MAIS SEULEMENT PENSÉES. TOUT COMME LA GLACE EST DE L’EAU GELÉE, LE MONDE MATÉRIEL EST DE LA PENSÉE COAGULÉE, ARRÊTÉE OU FIXÉE, DONC CONVENTIONNELLE, COMME LA SORTIE DU SAINT CHAOS. Alors, ce que vous pensez à ce hui, c’est possiblement ce que vous serez le lendemain, d’où le pouvoir ou régime politique de vouloir vous mettre dans son mental, vous bouffer pour vous chier dans son demain ! Ce sera donc le confort ou L’ANTI-PANique, COMBLER L’ABÎME DE QUANTITÉ EN CONSOMMATION.

« Les gens demandent souvent comment contrôler le mental. Je leur réponds : “Montrez-moi le mental et vous saurez ce qu’il faut faire.” Le fait est que le mental n’est qu’un faisceau de pensées.
Comment voulez-vous le supprimer par la pensée ou par le désir de le faire ? Vos pensées et vos désirs ne sont-ils pas des parties intégrantes du mental ? Par de nouvelles pensées qui s’élèvent, le mental ne fait que s’accroître. Par conséquent, il est stupide de vouloir tuer le mental par le mental.
La seule manière de s’y prendre, c’est de trouver sa source et de s’y agripper. Alors, le mental s’affaiblira de lui-même.
Le yoga enseigne le chitta-vritti-nirodha (maîtrise des activités mentales). Mais moi, je recommande l’atma-vichâra (la recherche du Soi). C’est un chemin réalisable. Le chitta-vrittinirodha se produit aussi dans le sommeil, lors d’un évanouissement ou d’un jeûne. Mais dès que ces conditions sont supprimées, les pensées affluent de nouveau. À quoi sert donc le contrôle mental ?
Dans l’état de torpeur, il y a la paix et pas de souffrance. Mais la souffrance revient dès que la torpeur est passée. Le nirodha (la maîtrise) ne sert donc à rien et ne peut produire de bénéfice durable.
Comment s’y prendre alors pour que le bénéfice soit durable ? C’est en trouvant la cause de la souffrance. La souffrance est due aux objets. S’ils n’existaient pas, il n’y aurait pas de pensées qui en dépendent et ainsi pas de souffrance. “Mais comment les objets cesseraient-ils d’exister ?” est alors la question qui se pose. La shruti [le Veda] et les sages disent que les objets ne sont que des créations mentales. Ils n’ont pas d’existence substantielle. Étudiez la question et vous vous rendrez compte de la véracité de cette affirmation. Vous en conclurez que le monde objectif se trouve dans la conscience subjective.
Ainsi, le Soi est l’unique Réalité qui imprègne et enveloppe toute la manifestation. Et puisqu’il n’y a pas de dualité dans le Soi, aucune pensée ne vient troubler votre paix. C’est la Réalisation du Soi. Le Soi est éternel et il est toujours réalisé ».
Au cours de cet exposé Shrī Bhagavān clarifia aussi quelques points :
« L’abhyâsa [la pratique] consiste à se retirer dans le Soi chaque fois qu’une pensée vient déranger votre tranquillité. Il ne s’agit pas de concentration ou de destruction du mental, mais d’un retrait dans le Soi [le Renoncement].
Le dhyana [zen, méditation, contemplation], la bhakti [dévotion], le japa (répétition d’une formule ou d’un nom divin (1)], etc., sont des aides pour maintenir au-dehors la multiplicité des pensées. Une seule pensée prévaut alors, qui finit, elle aussi, par se dissoudre dans le Soi ».

Les pensées et le monde ne s’élèvent que parce qu’il y a un penseur. De même, la toile d’araignée ne s’élève que parce qu’il y a une araignée…. et ainsi de suite…. dans le Tout fractal.


Les pensées et le monde fabriquent la PEUR (principalement de la mort).

« Les ennuis ne surgissent que lorsqu’il y a un autre que soi-même », Ramana Maharshi, entretien 58 du 4-7-1935. Et mise à mort de l’idolâtrie religieuse du libre-échangisme commerciale des humains-objets QR-codés et piqués aux ARN messagers puisque ce monde ne fonctionne que par l’extérieur, sur un seul pôle de courant.
« Lorsqu’on réalise que l’âtman est unique, il n’existe plus de second, et il n’y a donc plus de raisons d’avoir peur. L’homme, tel qu’il est actuellement confond l’anâtma-dharma (le dharma du non-Soi) avec l’âtma-dharma (le dharma du Soi) et souffre. Qu’il connaisse le Soi et qu’il y reste ; c’est la fin de la peur ainsi que des doutes », dit le Maharshi au même entretien.
Dharma du Soi qui ne porte ses fruits que dans la GRATUITÉ : « que s’il est accompli de manière désintéressée. C’est-à-dire que l’être doit réaliser qu’il n’est pas l’auteur de ses actions, mais seulement l’instrument d’un Pouvoir supérieur. Que le Pouvoir supérieur fasse ce qui est inévitable et que j’agisse selon sa volonté. Les actions ne sont pas les miennes. Par conséquent, les résultats des actions ne peuvent pas être les miens. Si l’on pense et agit ainsi, quelle difficulté peut-il y avoir ? »

IL N’EXISTE QUE LA PEUR DE CE QUE L’AUTRE PEUT FAIRE, DIRE, OU PENSER. LA PEUR, LE DOUTE, NE PEUVENT NAÎTRE QUE CHEZ L’HOMME MODERNE OBLIGÉ DE TRAVAILLER POUR GAGNER SA VIE DANS DIVERSES PROFESSIONS (aliénation des spécialistes et spécialités dans ce monde mécanique aux engrenages formés par ces spécialistes-spécialités).

« Que dit la Gītā ? Arjuna refusait de combattre. Krishna lui dit : « Aussi longtemps que tu refuses de combattre, tu éprouves le sentiment d’être l’auteur de tes actes. Qui es-tu donc pour agir ou refuser d’agir ? Renonce à l’idée que tu es l’auteur de tes actions. Jusqu’à ce que cette idée disparaisse tu es obligé d’agir. Tu es manipulé par un Pouvoir supérieur. Tu le reconnais, d’ailleurs, en refusant de t’y soumettre. Au lieu de cela, reconnais ce Pouvoir et soumets-toi à lui comme son instrument. Autrement dit, même si tu refuses, tu seras forcément poussé vers Lui. Au lieu d’être un ouvrier récalcitrant, sois un ouvrier docile. Reste plutôt établi dans le Soi et agis conformément à la nature sans penser que tu es l’auteur de tes actes. Alors, les conséquences de ceux-ci ne t’affecteront pas. Cela est virilité et héroïsme ».
Ainsi, « demeurer dans le Soi » constitue le résumé et l’essence de l’enseignement de la Gītā.
Si l’homme était établi dans le Soi, ces doutes n’existeraient pas. Ceux-ci ne s’élèvent que tant qu’il n’y est pas parvenu ». (Entretien 58).

LA PEUR DE L’AUTRE OU DE L’EXTÉRIEUR EST LA FAUSSE PEUR VENANT DU MENTAL.
MAIS LE VRAIE PEUR PROVIENT DE PANique, du Soi, elle est le sphurana : manifestation de la Lumière, ce qui correspond totalement au sens de PANique : couleur ou douleur sont une production du mental et sont le résultat du traitement que subit LA LUMIÈRE. Par conséquent la douleur ou PANique absolue survient quand le mental reçoit DANS L’INSTANT la totalité de la LUMIÈRE OU CONSCIENCE INFINIE.

« Le sphurana est ressenti en diverses circonstances, lors d’une grande peur, d’une excitation, etc. Bien qu’il existe de tout temps et en tout lieu, il est ressenti en un certain endroit et dans certaines conditions. On l’associe aussi à des causes antécédentes et le confond avec le corps.
Alors qu’il est seul et pur ; c’est le Soi. Si l’attention se fixe sur le sphurana et si on le ressent de
façon continue et automatique, c’est la Réalisation.
Aussi le sphurana est-il un avant-goût de la Réalisation. Il est pur. Le sujet et l’objet procèdent
de lui. Si l’homme se prend par erreur pour le sujet, les objets doivent nécessairement apparaître différents de lui. Ils sont alternativement retirés et projetés, créant le monde et la jouissance qu’en a le sujet. Mais si l’homme parvient à se sentir lui-même comme l’écran sur lequel sont projetés le sujet et l’objet [donc les fictions et frictions], il ne peut y avoir confusion. Il peut observer tranquillement leur apparition et leur disparition, sans que le Soi en soit troublé [c'est-à-dire être COUR] ». (Entretien 62 du 6-7-1935).


«  Mais si l’homme parvient à se sentir lui-même comme l’écran sur lequel sont projetés le sujet et l’objet [donc les fictions et frictions], il ne peut y avoir confusion ». C’est Ici que se situe la MANIPULATION DU VIDE : L’HOMME-ÉCRAN, SOIT L’HOMME JÉSUS-CHRIST. C’est à cet Instant que l’être humain ne peut pas s’égarer dans le gouffre sans fond, la PANique disparaît à cet Instant. Voilà comment faire face au Vide et à PANique. Pour ceux qui survivent à l’épreuve du Vide, la Félicité naturelle ne peut que rayonner, et la prière de Michel Kozlov (1) devenir compréhensible et ne pas paraître une sorte de masochisme comme certains Flagellants. La Félicité naturelle est cet état « au-delà de nos efforts et de notre absence d’efforts. Jusqu’à ce qu’il soit réalisé, l’effort demeure nécessaire. Lorsqu’on a goûté une telle Félicité, ne serait-ce qu’une seule fois, on essayera continuellement de la regagner. Quand on a fait l’expérience de la félicité de paix, on ne voudrait plus s’en passer et s’engager ailleurs. Il est tout aussi difficile pour un jnani [un Réalisé] de se mettre à penser qu’il est difficile pour un ajnani [l’ignorant, le non-réalisé] d’être libre de pensées.
L’homme ordinaire dit qu’il ne se connaît pas lui-même ; il remue beaucoup de pensées et ne peut pas rester sans penser.
Aucune sorte d’activité n’a d’effet sur un jnani ; son mental reste toujours immergé dans la Paix éternelle ». (Entretien 141 du 19-1-1936).


« Qu’est-ce que la peur ? Ce n’est qu’une pensée. S’il y avait quelque chose d’autre que le Soi, il y aurait lieu d’avoir peur. Qui est celui qui voit quelque chose d’autre, extérieur à lui-même ?
C’est l’ego qui s’élève en premier et qui considère les objets comme extérieurs. Si l’ego ne s’élève pas, le Soi seul existe et reste sans second (sans manifestation extérieure). Toute chose extérieure suppose un spectateur intérieur. En le cherchant à l’intérieur, tout doute, toute peur – non seulement la peur, mais toutes les autres pensées centrées autour de l’ego – disparaîtront en même temps que celui-ci ». (Entretien 146 du 26-1-1936).

« Si l’homme considère qu’il est né, il ne peut pas éviter la peur de la mort. Qu’il cherche donc s’il est né ou si le Soi a quelque naissance. Il découvrira que le Soi existe depuis toujours, que le corps qui est né se réduit à une pensée et que l’émergence de celle-ci est la racine de tout le mal.
Trouvez d’où jaillissent les pensées. Alors vous demeurerez dans le Soi toujours présent au plus profond de vous-même et vous serez libéré de l’idée de la naissance ou de la peur de la mort.
[…]
Les pensées ne sont que des vâsanâ (prédispositions), accumulées au cours d’innombrables vies antérieures. Le but est de les annihiler. L’état libre de vâsanâ est l’état originel et de pureté éternelle. […] Chacun est conscient du Soi éternel. L’homme, bien qu’il voie tant de gens mourir, continue à se croire éternel. Parce que c’est la Vérité. Étant naturelle, la Vérité s’affirme d’elle-même, involontairement. L’homme s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient. Cette illusion doit cesser. […] Ce qui est né doit mourir. L’illusion est concomitante à l’ego qui s’élève et disparaît. Mais la Réalité ne se lève ni ne disparaît jamais. Elle demeure éternelle ». (Ramana Maharshi, entretien 80 du 3-10-1935).


Note.
1. Les Fidèles d’Amour ou l’anti-commerce, anti-échange idolâtrie.
LE VOYAGE INTÉRIEUR tel celui de l’Archimandrite Michel Kozlov : Récit d’un pèlerin à la recherche de la prière : la recherche de l’Instant, qui est aussi le Soi : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira », Luc 11, 9 (frappez dans le sens des actes DIVINS).
Le japa de Michel Kozlov : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi », répété 3000 fois dans les 24 heures d’une journée.
« Que tu sois debout ou assis, en marchant ou couché, prononce continuellement ces paroles : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, prends pitié de moi » - ni à voix haute ni à la hâte. Fais cela exactement trois milles fois par jour, sans de toi-même en ajouter ni en retrancher aucune. De cette façon, Dieu t’aidera à atteindre l’action incessante du Cœur », dit le starets page 29 de l’édition du Cerf, dans la nouvelle traduction du russe de Chantal Crespel-Houlon, le vrai texte du Pèlerin russe.

Page 111 (pas de hasard… le 11 nombre du Tao + 1… ou Trinité) : il y a le conseil suivant : visualiser à chaque « battement de son mental » ce qui s’appelle chez les Pères : ”faire descendre son esprit de la tête dans le cœur”. « Une fois que tu y seras parvenu, à chaque battement, en regardant à l’intérieur de ton cœur, commence à faire correspondre les mots de la prière de la façon suivante : au premier battement dis ou pense : Seigneur ; au deuxième : Jésus ; au troisième : Christ ; etc. Répète cela à l’infini… Puis, dès que tu en auras pris l’habitude, commence à inspirer et à expirer toute la prière de Jésus dans le cœur en suivant le rythme de la respiration, selon l’enseignement des Pères, c’est-à-dire en inspirant l’air en toi, dis ou imagine-toi : Seigneur Jésus-Christ, et en expirant : aie pitié de moi. Entraîne-toi le plus souvent et le plus possible, tu sentiras bientôt dans le cœur une très agréable douleur ; par la suite y apparaîtront une chaleur et un embrasement. C’est ainsi qu’avec l’aide de Dieu, tu parviendras à la douce prière intérieure et spontanée du cœur ». Évidemment pendant ces exercices-prières il est impératif de garder le mental vide pour ne pas être tenté par des pensées parasites.

Par ces pratiques de japa ou répétition d’une formule, le mental est alors libéré des autres pensées et il est entièrement empli par la forme méditée. Le mental devient cette forme et ainsi parfaitement pur. « C’est alors qu’il faut penser : « Qui est l’adorateur ? » La réponse est ‘Je’, c’est-à-dire le Soi. Ainsi, le Soi est finalement atteint », explique le Maharshi à l’entretien 63 du 6-7-1935. Dans l’entretien 162 du 23-2-1936 le Maharshi explique : « Si on se souvient toujours de celui qui voit, tout ira bien ».

Autre entretien du Maharshi à propos de la peur et du japa : « Oui, le mental est concentré dans le cerveau, voilà pourquoi vous y éprouvez une sensation de chaleur. C’est dû à la pensée ‘je’. Tant qu’il y aura pensée, il y aura oubli. Il y a la pensée « Je suis le brahman » ; l’oubli survient ; puis la pensée ‘je’ surgit et, simultanément, la peur de mourir.
L’oubli et la pensée ne se présentent que pour la pensée ‘je’. Accrochez-vous à cette pensée ‘je’ ; elle disparaîtra tel un fantôme. Ce qui subsiste est le vrai ‘Je’. C’est le Soi. « Je suis le brahman » n’est qu’une aide à la concentration ; toutes les autres pensées seront écartées et seule cette pensée subsiste. Cherchez de qui elle est. Vous trouverez qu’elle provient du ‘je’. Et d’où vient la pensée ‘je’ ? Approfondissez cela. La pensée ‘je’ s’évanouira. Le Soi suprême resplendira de Lui-même.
Nul autre effort n’est nécessaire ». (Entretien 202 du 15-6-1936).

Si Nous avions peur de perdre notre individualité, dans ce cas personne ne souhaiterait s’endormir d’un sommeil profond, là où n’existe aucune individualité.
 
 

Dernière mise à jour : 21-06-2021 22:37

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