JARDIN, VERGER [Gart] [Jart] [Gard] [Or] [Ort] [Hort] (Horticulture)
PARADIS [Paradisum] [Parais] [Pareis] [Paredis] [Parevis] (Parvis), en Grecque :
Paradeisos. En Sanscrit :
Paradêsha, qui indique aussi le mot
‘Tradition’, et dérivant de
Pairidaêza, en vieille langue Iranienne : l'Avestique.
La préposition [par] indique l'espace, le temps, l'intermédiaire, la cause, la manière, etc.
Synonymes : EDEN, PLAINE, étendue plate (comme un tapis).
(Les mots entre-crochets indiquent le Français du Moyen-Âge)
JARDIN :
L'équilibre par ses 4 côtés, et c'est aussi le Jardin/Terre ; le Jardin du
« jamais né » celui du
« Reste tranquille et sache que je suis Dieu » (
Ramana Maharshi, entretien 131 du 6-1-1936).
Définition d’un Jardin :
Lieu en partie clos où l’on apprivoise les plantes. (Et par là même la Voie, loupée, de l’Horticulture éjectée par l’actuelle Voie de l’Agriculture et des céréales et du productivisme, et du stockage et donc du commerce, d’un mode de vie sédentaire, de créationnisme, etc.)
Aussi dans un Jardin il y a nécessairement des
YÔKAI !
Disponible en téléchargement pdf :
Êtres fantastiques et espace urbain d’Edo, de UCHIDA Tadayoshi.
Dans le dictionnaire des monstres japonais, de Shigeru Mizuki, Pika Edition, j’ai trouvé trois Yôkai se rapportant plus ou moins au Jardin :
-
Imori, le garde du puits. Imoru indique le mot triton.
-
Kawaakago,
« poupon de la rivière ». Si un jardin comporte un bout de rivière ou un plan d’eau, Kawaakago se trouve dedans.
- Dans un jardin on peut croiser la nuit des Lucioles, notamment
Kawabotaru, la
« luciole de la rivière ».
Il y a beaucoup d’autres Yôkai et Kappa qui habitent des plans d’eau comme les rivières et étangs, et aussi les douves des châteaux. Dans un grand étang ou un lac on peut trouver
« la Dame de l’étang » :
Numagozen.
Des Yôkai sont aussi attachés à des arbres :
Kodama, par exemple, qui signifie : l’âme de l’arbre.
Il y a aussi des
« esprits » dans les minéraux, surtout chez les Alchimistes. Mais
Kosokosoiwa, le
« rocher chuchoteur », possède un esprit. Pour découvrir ce qu’il y avait dedans, quelqu’un l’a cassé, et dedans était un petit poisson qui hélas mourut aussitôt. Ça me rappel la découverte de COO dans :
Un été avec COO.
Maintenant s’il y a une haie dans un Jardin, on y trouve :
Kuneyusuri, le Yôkai qui agite la haie. Dans une haie serrée il peut se cacher beaucoup d’êtres...
Shigeru Mizuki exprime merveilleusement la naissance d’un
Yôkai : ...un Yôkai naît seulement quand tout le monde est d’accord pour donner un nom à une ambiance ou à un faisceau de conditions. (J’ajoute : c’est donc la coïncidence chère aux chercheurs dans l’Invisible).
La « sonorité symbolique » du Jardin est : l’ÉQUILIBRE.
Lieu de sérénité et de recherche.
Sorte de petit PARADIS :
Le Jardin intérieur a besoin d'Eau. Le point d'O.
Le Jardin Russe avec une allée de sable.
Le Jardin Japonais : méditation et fluidité...
Le Jardin de Curé avec son potager.
Le Jardin du Moyen Âge : potager, fruité, simples, fleurs.
Le Jardin Ouvrier : potager, passe temps, amélioration du quotidien.
Le Jardin du Cheminot : avec ses roses.
Jardin : che, en langue de l'Égypte ancienne. Le signe
che est représenté par un bassin rempli d'eau.
Che indique l'été, une des trois saisons du calendrier égyptien. L'été (chemou) avec son inondation par le Nil signifie récoltes, donc nourriture (chebou).
Sa indique l'étang de Lotus, la campagne, les champs cultivés ;
sa en Sumérien indique commander, ordonner (c'est celui qui surveille le labeur des ouvriers, voir plus bas à propos du mot Satan).
Sar en Sumérien indique : légumes, entrer, insérer, commencer, mesure de surface, jardin, etc.
Santana en Sumérien indique : herboriste, horticulteur, chef d’une plantation de dattiers (
Sandana, avec accent inversé sur le s).
Par contre
sa (avec accent inversé sur le s), est l'inverse de
che, car il indique se dessécher, dessécher, tarir.
En Sumérien,
Gàn indique : culture agricole, pièce de terre, champ ;
gàn-da indique un bâtiment agricole ;
gana2-mah indique un grand champ. En Hébreu jardin (celui d'Adam et Ève) se dit :
Gan-Eden, le Jardin d'Eden.
Yahvé
("Dieu") est proche du mot de l'Égypte ancienne :
Iaw (
Iaou, Iawav) qui indique : adoration, prière.
Ihw (iou
,iwav) indique : campement, parc à bestiaux. (Et là, je peux rejoindre, avec réserves, la note 116, page 231 du livre :
Adam Genisis, d'
Anton Parks, sur ce qui pouvait se passer il y a plus de 6000 ans dans le Paradis en matière de dérives provoquées par un
"Dieu" !)
Proche du mot Satan :
Sa-ta indique : serpent, fils de la terre (vibrations).
Satou indique : sol, terre.
Sa (avec un accent inversé sur le s) indique : commander, ordonner.
Sa : nommer, appeler, aussi : ocre-rouge, rouge, créer, être beaux ; acheter, vendre ; voir si.
aït indique : férocité, massacre.
Sag (avec un accent inversé sur le s) indique : cuirasse, gouverneur militaire (
Saggin, Saggina, Sagina, toujours avec accent inversé sur le s) ; indique = égorger.
Sar (avec un accent inversé sur le s) indique : chasser, poursuivre ; demander, implorer ; et aussi : montrer, expliquer, interpréter.
Sar (avec un accent inversé sur le s et sur le a) indique : le monde, le Tout, nombreux, innombrable, abondant.
(En réf. au
Petit lexique du Sumérien à l’usage des débutants, de Lucien-Jean Bord, Geuthner-Manuels).
L'enclos du jardin est peut-être plus important que le jardin lui-même : il maintient les forces internes qui fleurissent, et on ne pénètre dans le jardin que par la
PORTE, pas si facile à trouver ! selon beaucoup de légendes avec des histoires de jardins.
Jardinier en Égyptien ancien :
karyou.
Jardin et Pommes : les Pommes d'Or du Jardin des Hespérides.
Je n'indique ici que la symbolique essentielle de la pomme :
Selon l'analyse de Paul Diel, la pomme, par sa forme sphérique, signifierait globalement les désirs terrestres ou la complaisance en ces désirs. L'interdiction prononcé par Yahvé
("Dieu") mettrait l'homme en garde contre la prédominance de ces désirs, qui l'entraînent vers une vie matérialiste à l'opposé d'une vie spiritualisé. Cet avertissement divin donne à connaître à l'homme ces deux directions et à choisir entre la voie matérielle ou la voie spirituelle.
La pomme serait un symbole de cette nécessité de choisir, entre le bien et le mal, la résurrection ou la chute, résurrection comme l'EAU DE VIE représenté par ISIS ; l'autre face du symbole : ISIS-NEPHTYS, Nephtys représentant l'EAU DE MORT ou colle, celle qui corrompt pour donner vie. (Voir
l'Énnéade d'Héliopolis)
D'autre part, je relève dans une étude sur 2 tableaux de J.M.W. Turner par Vincent Wattiaux, un sens curieux sur le mot pomme. " Il est très intéressant d’autre part de se souvenir que le mot grec
mêlon désigne simultanément
« la pomme » - qui nous renvoie au fruit défendu de la Genèse - et du petit bétail (les moutons), ainsi que la toison ovine. D’ailleurs, des auteurs grecs, dont Hésiode, ont vu dans les pommes des Hespérides des moutons d’or gardés par un berger appelé Dragon ou Landôn. Pomme(s) d’or et Toison d’Or
(1) s’avèrent équivalentes ".
Les moutons, même s'ils étaient en Or, étaient-ils des humains ?
Proche du mot Mouton :
[Mul], latin : Mulum : mulet.
[Mul] [Mulete] : estomac.
[Molt] [Mout] [Mot] [Mult], latin : Multum : beaucoup, très, nombreux, en grand nombre, grand.
PARADIS :
Le point de communication entre le Ciel et la Terre, comme l'Icône : fenêtre ouverte entre la Terre et le Ciel et ouvrant DANS LES DEUX SENS.
Le Paradis est généralement peuplé
"d'animaux paisibles", des humains ? Le temps et l'espace, comme nous les comprenons actuellement sur Terre, n'ont pas leurs places au Paradis, idem pour les FER/FAIRE.
Le P de Paradis indique une idée de concentration : plein, plénitude, père, point, principe. La Langue des Oiseaux y entend : paix (pé), et la langue populaire dans
pépère y entend ce qui est confortable, ce qui est important. L'intérieur, la maison, en langue de l'Égypte ancienne se traduit par PER ; et le dessin du Hiéroglyphe de Per ressemble à un
enclos de Jardin.
Dans le cas de la Voie de l’Horticulture, on on pouvait méliorer un peu la Nature, Sa Nature, son Soi, dans un Jardin. Dans le Voie de l’Agriculture, la mélioration fut totale et fatal :
« Après trois ans d’études, Liezi n’osait supputer le vrai du faux, dire le bien et le mal. Il obtint alors un regard de Laoshang. Cinq plus tard, il supputait à nouveau le vrai et le faux, disait à nouveau le bien et le mal. Laoshang sourit et son visage s’éclaircit pour la première fois. Sept ans plus tard, il pensait de nouveau qu’il n’y avait ni vrai ni faux, et disait de nouveau qu’il n’y avait ni bien ni mal. Le maître étendit pour la première fois une natte et l’y fit asseoir. Neuf ans plus tard, par des réflexions et des paroles déréglées, il ne savait quand il était dans la vérité ou l’erreur, ni ce qui lui était bon ou mauvais ; il ne savait pas quand un autre était dans la vérité ou l’erreur, ni ce qui était bon ou mauvais pour cet autre. La différence entre l’interne et l’externe s’atténuait et les sensations transmises par les yeux, oreilles, bouche et nez cessèrent d’être distinctes. Son mental se figea, son corps se libéra, sa chair et ses os se liquéfièrent. Il ne sentait plus que ses pieds foulaient le sol. Il ne percevait plus le sens des opinions formulées ou des paroles prononcées. Il avait atteint un état dans lequel rien n’est obscur dans les voies naturelles ». Traite du Vide parfait, chapitre : Confucius, paragraphe 6, de Lie Tseu (Liezi).
Description de la Libération ou Réalisation du Soi, et affirmation qu’il n’existe pas de « péché originel » des religions abrahamistes ; religions qui sont nées dans la ciVILisation : dans les villes, les centres urbains qui bouffent tout, qui apportent la « couverture sociale » : ce social du temps du début du christianisme fournissait la « mère protectrice » aux veuves et orphelins, aux vieux, aux chômeurs et aux invalides, tous avantages matériels concernant le corps. L’urbain-asile comme si la campagne était devenue dangereuse. Les Chrétiens depuis Clovis, 1789 et l’urbanisation galopante et industrielle de la planète sont ici en France devenus des « concitoyens », dans la laïcité…
Rien de plus ambiguë que le mot « meilleur » conduisant de nos jours au WINNERISME anglo-américaine, à son Wall Street et à son transhumanisme de technologie qui veut « augmenter » l’homme et la « réalité ».
Le conformisme révolutionnaire comme son sens l’indique fout le chaos partout et ne révolutionne rien. En effet, le principe violent et haineux des révolutions altère nécessairement l’harmonieuse transmission des enseignements, selon les rythmes de la Nature.
Par contre, le sens du mot Jardin étant du même Thème que celui du TAPIS VOLANT, « Ce qui vole peut revenir jouxter ce qui ne vole pas et ça peut provoquer une explosion cataclysmique ! Tant il y aura DÉCALAGE vibratoire, ou tant il y aura une telle incompatibilité entre ce qui se passe à ce hui et ce qui est éternel. Ce sera la PANique… Autrement nommée « Apocalypse ».
LE CONFORMISME RÉVOLUTIONNAIRE A PEUR DEVANT LES HÉRÉTIQUES, DONC DEVANT LES « GAULOIS RÉFRACTAIRES ». En effet, le mot hérétique a le sens de celui qui ne gobe pas le dogme en place et au pouvoir. Donc le Gaulois réfractaire sera celui qui ne respect pas le dogme du capitalisme et de sa république, et autrefois celui qui refusait l’embrigadement de l’Église de Rome.
Jardin devenu, après la Chute par ADMINISTRATION, l’enfer sur Terre.
Retour sur le mot ÉGRÉGORE tant il est lié au conformisme
révolutionnaire actuel, à son N.O.M. et « Great Reset » et à son ordre
établit dogmatisé, mondialisé par technologie : en plus d’opinion
publique, égrégore signifie aussi : formes-pensées vibrant à un même
rythme tendant à s’assembler pour constituer cet égrégore. Alors il y
aura autant d’égrégore qu’il y a de familles, de classes, de
communautés, de partis politiques, de philosophies, de sectes, de
religions, bref d’opinions. Par exemple, les membres d’un parti ou
mouvement politique liront les mêmes journaux et se nourriront
mentalement de courant de pensée bien déterminé ; ils auront un langage
propre et des expressions identiques dont ils useront et abuseront pour
évangéliser, même s’ils en ignorent le plus souvent le sens véritable.
Bref, ils se croiront « libres », alors que ce sont les premiers
conditionnés par des « larves astrales » constituant leur égrégore,
comme des vampires se nourrissant de leur sang, d’autant plus redoutable que
nous ne pouvons pas nous en rendre compte lorsqu’ils nous ont atteint
personnellement, le siège de son action de situant exclusivement dans
notre inconscient. C’EST POURQUOI UN ÉGRÉGORE EST UNE FORME-PENSÉE
COLLECTIVE INFINIMENT PLUS DANGEREUX QUE L’HOMME LE PLUS RICHE DE LA
PLANÈTE ET DE WALL STREET RÉUNIS, CAR IL EST ENGENDRÉ PAR LE MENTAL
CRÉATEUR D’UNE MULTITUDE D’ÊTRES ET S’ÉTALE SOUVENT SUR DES CENTAINES
VOIR DES MILLIERS DE GÉNÉRATIONS.
L’égrégore est donc comme une PIEUVRE DONT LES TENTACULES SONT SES
MEMBRES QUI SE CROIENT « LIBRES » MAIS QUI SERVENT À LEUR INSU UN MÊME
MONSTRE IDENTIQUE : sous prétexte de création et d’organisation, LE POUVOIR DU DIABLE EST IDENTIQUE AU POUVOIR DU DIEU DÉMIURGE OU GRAND ARCHITECTE ORGANISATEUR DE L'UNIVERS.
ÉGRÉGORE = PRINCIPE DU DIABLE : CELUI QUI ORGANISE UN PETIT BOUT DE
VÉRITÉ (de verroterie, V.I.T.R.I.O.L. Visita Interiorem Terrae
Rectificando Invenies Operae Lapidem [ou Occultum Lapidem] (Descends [ou
explore] dans les entrailles de la terre [donc réalise le Soi, ou le
« Connaître toi-même par toi-même »], en distillant [ou en rectifiant]
tu trouveras la Pierre de l’Œuvre [le ”Je suis ce JE SUIS”]).
Ainsi, la Vérité pour qui ?
L’égrégore comme le diable bouffe de l’organisation (2). Ramana Maharshi
dit que la Libération est déjà là. Mazu Daoyi (709-788) dit la même
chose parce que : « Toutes choses sont parfaites en soi, rien ne manque.
Utilise-les spontanément, à quoi bon rechercher vers l’extérieur [et
s’il n’y a pas de loi eu dehors, il n’y en a pas non plus au dedans de
soi-même] ».
DONC AMBIGUÏTÉ DE CE QUI DE NOS JOURS EST APPELÉ « DÉVELOPPEMENT
PERSONNEL », Y COMPRIS LES ARTS MARTIAUX ET LE COMMERCE AUTOUR DU YOGA
ET DU SALUT OU RÉDEMPTION !!!
Avec le mot ÉGRÉGORE il est essentiel de distinguer :
- Le socialisme qui prétend « servir les autres », et fait ainsi dans la
dualité Dedans-Dehors comme s’il se mettait en DEHORS DE L’UNIVERS, ET
PIRE : QUI PRÉTEND SE « SACRIFIER » POUR UNE CAUSE. Pour un judéo-maçon
du 33è degré comme C.W. Leadbeater, il écrit page 28 dans Rites
Mystiques antiques - Une brève histoire de la Franc-Maçonnerie, à propos
du mystique : « il me semble perdre l’immense avantage de l’effort
accompli par l’occultiste [au sens d’appartenance à une loge ou à un
groupe], soutenu par l’aide si considérable des Êtres supérieurs [sic]
dont il évoque la présence [?] ». Ici les « Êtres supérieurs » peuvent
allègrement être confondu avec l’esprit de groupe ou une forme d’opinion
publique. Leadbeater précise tout de même que les deux formes de chemin
de vie mènent « vers Dieu ».
- Le mystique et la contemplation, dont évidemment Ramana Maharshi fait
la partie. Et ici l’égrégore n’existe pas, du moins au départ, car ce
sont les autres, le dehors, qui peut en faire, ou du bien, ou du mal, ET
TOMBER DANS L’ORGANISATION, DANS LA CRÉATION, LE CONCEPT (2).
DIABLE, DIEU, CONCEPTION = ORGANISATION, PROJET-PRÉDICTION (à des fins d’ego amplifié et calculs de confort-sécurité).
COMME LE DIABLE : AIDER À ORGANISER, qui est la définition même du mot
CONCEPTION : donner naissance à : organiser le chaos, ou ARRANGEMENT
INTENTIONNEL D’ÉLÉMENTS, DONC ISSU DU MENTAL QUI VEUT « ORGANISER »,
ARRANGER, AUGMENTER, FAIRE MIEUX QUE LA OU SA NATURE !!! DONC LE
CONTRAIRE DE CE QUE DIT MAZU. Le transhumanisme veut « augmenter »
l’homme et la « réalité ». D’une certaine façon cela suggère que tout
est pensé ou que tout a été conçu, genre créationnisme et même genre
Intelligence Design ; il y a donc le même PARADOXE que la Réalisation du
Soi : « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant
que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont
déjà réalisés n’y voient aucune contradiction » (Ramana Maharshi,
entretien 28 du 4-2-1935).
COMMENT PEUT-ON EN TOUTE CONFIANCE RECONNAÎTRE DE FAÇON ABSOLUE UNE
CONCEPTION ? En l’absence de tout « QUI SUIS-JE ? » ? Il ne s’agit pas
ici de conception évidente telle celle du jardinier d’un parc communal
qui a taillé les arbustes de haies pour former un labyrinthe et arrangé
les parterres de fleurs en dessins géométriques.
L’égrégore comme le Diable bouffe de l’organisation, laquelle engendre
cet égrégore, car le soi-disant « ordre » organisé par le mental humain
est désordre et nourriture à égrégore, car toute chose s’ordonne
d’elle-même dans son « Je suis ce JE SUIS », son EST, correspondant au « Reste tranquille et sache que je suis Dieu » cité plus haut.
En résumé, on peut faire vraiment beaucoup de choses dans un Jardin, y
compris des conceptions, et avec plein d'amis ! Seulement dans un
Jardin… parce qu’il y a un ENCLOS, comme il y a une BORDURE ou UNE
LIMITE (à ne pas franchir sous peine de tomber), sur un Tapis volant.
ENCLOS = SANS INTERFÉRENCE DE CONCEPT OU NOTIONS (si belles soient-elles
dans les apparences).
Quel chaos ? (hormis le Saint Chaos) Quel OR-dre ? OR-DONNÉ : lettre H :
comme Héraclite, Héraclès, Hermès, afin de PÉNÉTRER partout la
Connaissance dans le monde des accidents. Connaissance du mot Feu (sens
noyau ou nucléaire) ; Connaissance du mariage des Contraires ;
Contre-Courant pour évacuer l’ignorance du Soi.
Héraclès : labour sur le Sang.
Héraclite : labour sur le Soufre, ce qui est caché (verrou)…
Aucune chose n’existe ni n’a existé comme l’énonce l’entretien 264 du
Maharshi, puisque sous la menace d’être bientôt rayé par l’oubli, de
sorte que le MARIAGE entre « ceci s’est passé » et « ceci ne s’est pas
passé » sera effectif. Rien n’a lieu ou n’aura lieu, car sous prétexte
de création et d’organisation, LE POUVOIR DU DIABLE EST IDENTIQUE AU
POUVOIR DU DIEU DÉMIURGE OU GRAND ARCHITECTE ORGANISATEUR (le GADLU
judéo-maçonnique qui calcul, qui géométrise façon Pythagore, façon
Lucifer et les « Lumières » du 18è siècle français) : les deux se
confondent dans leur pouvoir orgueilleux et winneriste de la mort qui
est d’effacer ce qui est né ou créé, de faire en somme que ce qui existe
n’a pas d’existence, et ça doit être cela qui horripile les
transhumannistes parfaits créationnistes. Comme l’exprime le Maharshi dans
l’entretien 264, le monde ne souffre pas de devoir finir en « big
crunch » (ou crush, implosion), IL SOUFFRE DE NE PAS AVOIR COMMENCÉ : DE
NE PAS AVOIR ENCORE « EU LIEU », TANT QUE L’HUMAIN CONTINUERA À TOMBER
DEHORS (tenter de vouloir « sortir » de l’Univers pour le voir,
pouvoir….).
Le EST ou « Je suis ce JE SUIS » est sans durée, sans histoire, sans espace, sans opinion…
TAPIS, JARDIN = « Reste tranquille et sache que je suis Dieu », LE TAPIS
DE PRIÈRE OU TEMPLE, POINT FOCAL, POINT SUR LE I OU AXE.
Notes.
1. Le héros de la Toison d'or, Jason, recherche la Vérité (l'Or) et la pureté spirituelle (toison). Comme tous les trésors gardés par des monstres, la Toison est protégée par un Dragon ; tout comme le Jardin des Hespérides. Le Dragon est un grand symbole de l'Alchimie, il représente le Mercure Philosophale. Un Dragon ailé et l'autre sans ailes représentent le volatil et le fixe et désignent les deux matières du Grand Œuvre. Lorsque le Soufre, fixe, a changé en sa propre nature le Mercure, les deux Dragons font place à la Porte du Jardin des Hespérides, où l'on peut cueillir sans crainte les Pommes d'Or. (
Dictionnaire Mytho-hermétique de A. J. Pernety)
2. Extrait de la conférence de
Jiddu Krishnamurti à Omen en 1929, où il expliquait que
« La Vérité est un pays sans chemin ».
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable,
je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance ».
[En haut de page : Jardin du
Monastère de Sainte-Catherine du Sinaï]