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Les Contes de Fay Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 28-09-2021 01:55

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Aiguille, Argent, Banque, Chat, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Enfer, Fée, Feu, Guerre, Images, Jardin, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Silence, Social, Spirale, Vie

 
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Les Contes de Fay
ou Fée, soit les contes
du Connaissant, le Hêtre, de Hester ou jeune
Arbre, Fage, fai, Fou (Feu, Fouet, et qui
a accepté son destin, en français du Moyen-Âge)
le Être du « Je suis ce JE SUIS », le Yoga,
le Druide ou EST, le Cela.

A-Chat (non, ce n’est pas l’aliénation du consommateur !)
 
 
A-Chat : du A privatif et Chat : le Fils au Chat. Un animal assez lunaire et donc proche de la symbolisation du mental (Coq, Chat, Faucille signifient émotionnel, mental, corps) ; le Chat est un animal mercurien, Yin, Volatil.
Le Chat va avoir une A-venture ou E-preuve : preuve du E, ce qui le conduit à la Réalisation : RE = chose à réitération, ou à L.I.RE (relier, comme RE-ligion.
Réalisation : il atteint à un Réal-I (I-réel : royal), soit une RE-production, avec l’Axe de la Création.
Dans le conte, le Chat botté est une il-lustration, RÉ-itération de l’Existence. (Itérer veut dire : recommencer, donc pas besoin de tomber dans le RE RE de aujourd’hui qui est devenu chez beaucoup « le jour d’aujourd’hui », soit énoncer trois fois le mot ”jour”, quantité, productivisme et verbiage de l’opinion de cette civilisation capitaliste oblige !)

Le Triangle étant la première figure fermée, il y aura trois E-preuves pour que le Héros épouse la Fille du Roi, et devienne le Roi lui-même et ait avec elle, beaucoup d’enfants.

Dans le Chat Botté, l’Ogre et destructeur balourd démiurge cannibale sera détruit par le Marquis de Carabas : l’anti-héros ou anti-élu : carabas ne signifie pas « baraka » dans le sens « être possédé (d’une force bienveillante ou winneriste) », car le Marquis est le symbole du TOUT.
L’Ogre, c’est le Temps qui dévore ses propres enfants, le maître des illusions, des I-mages, le Lucifer, l’Administrateur de la Maya ou des A-p-parences : coupé de la Source. L’Ogre est la pesanteur, l’orgueil, le winnerisme sous sa forme du miroir menteur (culte du narcissisme).

En Inde on trouve des statues de Chats ascètes qui représentent la béatitude du monde animal : « Les Upanishad et les Écritures affirment que les êtres humains ne sont que des animaux tant qu’ils ne sont pas réalisés. Peut-être même sont-ils pires », dit le Maharshi à l’entretien 79 du 29-9-1935. L’Égypte ancienne vénérait les Chats, la Déesse Bastet est protectrice des humains. Le Chat est doué de baraka (mot arabe : protection divine). Chat signifie aussi adresse, clairvoyance : en Afrique centrale des sacs à médecine sont faits de peau de chat sauvage.

Si l’on n’est pas CROYANT on ne peut pas blasphémer. Il faut être CROYANT pour blasphémer. Ainsi le blasphémateur est le comble du croyant !
CROIRE : DONNER NAISSANCE À QUELQUE CHOSE. Si l’on ne croit pas, comment est-il possible de blasphémer ? Car il faut un objet pour que le sujet puisse blasphémer. Sans objet le sujet est absent. Capitalisme et consommation = société de croyants (qui peuvent effectivement s’en donner à cœur joue dans leur laïcité de croyants).


ARCHÉE : pas de distinction ou de dualité mâle-femelle.
L’Âme Universelle appelée aussi la Lumière Astrale, l’Influx Astral ou Esprit Astral chez CYLIANI : l’influence androgyne des étoiles aide à soulever le voile des secrets de la Nature.
La Lumière Astrale correspond à l’Akasha des Hindous. L’Akasha [éther, espace), selon H.P. Blavatsky dans Isis Dévoilée, est l’Éther à l’état actif ; une “électricité” occulte. C’est en tout cas une “force” cosmique. (Voir les entrelacements du Caducée). Proche du mot Akasha on trouve le mot akhanda : non divisé, indivisible (alors qu’être prisonnier d’un corps divise, comme l’exprime le Maharshi à l’entretien 336 du 22-1-1937.

Les Naharvales avaient une double divinité nommée Alci. « Ahl » en allemand, signifie POINTE, et « kitz » se traduit par « chatte » et « chas d’aiguille ». Un nom qui définit l’ANDROGYNE, qui, dans la période de l’adoration des animaux, est devenu le double Chat à une seule tête, nommé CARABAS, ou CARVAN (le ”Géryon” ou ”Karifou” à triple corps des Étrusques), la grande divinité des Pélasges chypriotes et éoliens, à ce hui héros des contes de fée. Et « Couri » en chypriote veut dire « matou », et « bas » était l’espèce de bottes que les Grecs nommaient « bassarides ».
Carabas est donc né Chat Botté. il apparaît comme la première manifestation d’un art qui mérite ce nom.

ANDROGYNE, AIGLE (Anges), CHAT = L’ŒUF OU CELUI QUI S’ENFANTE DE LUI-MÊME (Connaître toi-même par toi-même), l’androgyne, le temps enfantant l’œuf d’où sortait Éros (1). De là la superposition des deux sexes qui décorent si grotesquement toute poterie troyenne. L’Aigle signifie mâle et femelle et donc croît et décroît. Ce sera de Troie que le dogme de l’androgynisme a rayonné sur le monde antique. Vingt siècles plus tard, Socrate devait boire la ciguë pour l’avoir divulgué.

Voir la page LE FEU : POINTER, ou se retrouve l’androgynisme par l’Aiguille.

L’androgynisme dans le POP WUH, le Livre des événements : « D’un coup ils [l’Esprit du Ciel et Tepeu, qui vient de l’Infini, avec Kûkmats, le Serpent à plumes, ici dans l’obscurité de la nuit] ont conçu la création de l’humanité et de sa subsistance. Ils créèrent l’arbre et la liane, la subsistance de la vie et de l’humanité ; ceci arriva dans l’obscurité, dans la nuit, par l’œuvre de l’Esprit du Ciel, Hun R’aqan [qui signifie : ”Une seule jambe”. Dans ce contexte il peut s’agir que Hun R’aqan n’est pas sexué, et qu’il est à la fois père et mère].
L’éclair est le premier signe de Hun R’aqan ; le second est le tracé de l’Éclair ; le troisième est la Foudre qui frappe ; et ces trois sont du Cœur du Ciel. Tous trois venus vers Tepeu, celui qui vient de l’Infini, et Kûkmats, le Serpent à plumes, afin de concevoir la clarté, l’aube de la vie.
[…]
Sortez ! Soyez visibles ! Ciel ! Terre ! Car vous serez le lieu d’om nous invoquerons et nous contemplerons ceux que nous allons créer [voir Maharshi 264] Naissez, êtres formés ! Ainsi dirent-ils.
Et tout d’un coup la Terre parut, par leur parole seule se fit la création, à cet Instant est apparue la Terre. D’abord comme un nuage, un brouillard léger. Puis surgirent de l’eau des montagnes, massives, gigantesques : d’une seule pensée naquirent les montagnes et les côtes, en une seule fois elles apparurent avec leur bois de cyprès, leurs pinèdes.
Le Serpent emplumé fut rempli d’allégresse :
- Sois le bienvenu, Esprit du Ciel, Hun R’aqan, Éclair, Tracé de l’Éclair, Foudre qui frappe. Notre œuvre, ce que nous avons formé, est réussi ! », Ainsi il s’agit encore d’un exemple illustrant que TOUT EST DANS LE MENTAL : « À l’Instant où ils furent pensés, ou plutôt dès l’Instant qu’ils furent nommés, apparurent les cerfs et les oiseaux. Et le cerf et l’oiseau surent où ils devaient s’abriter.
- Aux cerfs, aux jaguars, aux pumas, il convient de dormir dans les creux, les ravines. Vous resterez dans la selve [forêt de type amazonien], dans la plaine. Vous vous y reproduirez. Vous aurez quatre pattes, pour marcher et vous soutenir ».

RAPPEL : le nom androgyne du diable vient du grec Méphistos : infecte, et de ôphélès : utile, pratique. Ce qui renvoie, une nouvelle fois, à Jiddu Krishnamurti et à la conférence qu’il donna à Omen en 1929, où il expliquait que « La Vérité est un pays sans chemin ».

« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance ».

Jéhovah le policier du FRIC/FLIC et son Méphistophélès, Dieux des Juifs et des Protestants, dont on a que faire là où n’existe ni bourse, ni commerce, ni prison.
Jehovah signifiant « Je suis ce JE SUIS », c’est là qu’il faut faire attention !!! IL Y A DEUX JEHOVAH QUI SONT SOURCE DES PROBLÈMES ACTUELS.
« Le Soi est connu de chacun, mais pas clairement. Vous existez toujours. Le fait d’être est le Soi. « Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n’est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS ». Il y a d’autres déclarations, telles que brahmaivâham, aham brahmâsmi et so ’ham. Mais aucune n’est aussi directe que le nom de Jehovah = JE SUIS. L’Être absolu est ce qui est. C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi, on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi », dit le Maharshi à l’entretien 106 du 29-11-1935.
ALORS DÈS QU’IL Y AURA ORGANISATION, LE DIABLE-JEHOVAH S’EN DONNERA À CŒUR JOIE : SEUL LE DE-VENIR PEUT TUER. L’A-venir ou le Désirable (le fruit).
Chez ceux dont le génie est destructeur, et à ce hui il commence à y en avoir un certain nombre, notamment parmi la dimension de la santé, il y a toujours quelque chose de la vieille femme et de l’eunuque, voir les Napoléon, Attila, Frédéric le Grand (Beaumarchais faisait dire à son Figaro « Bien rosser et garder rancune est en vérité trop féminin »).
« Les Grecs, dit Méphistophélès, n’ont jamais possédé grand-chose ; mais ils vous éblouissent par la liberté de leurs ébats sensuels et attirent les hommes vers les péchés riants ; les nostres sont toujours ténébreux »… Diable du Sud, diable du Nord…. Question de climat et de luminosité.


[En référence à : Grasset d’Orcet, Œuvres décryptées, vol.2, chapitre : De l’androgyne dans l’art ancien et moderne, Revue Britannique, 2 septembre 1875 ; Pop Wuh - Le Livre des événements, Version d’Adrian I. Chavez]

[En haut de page = Xuan, Chimère en chinois ; à rapprocher du sue- en gaulois : soi, ce qui existe de manière autonome, ce qui a une existence propre, voir le sanskrit svah, le grec heé, le latin se(d) « soi » et suus « propre à soi », d’où les mots latins soror, suesco, sodalis dans lesquels so- (de swe) marque l’appartenance à un groupe social. La Chimère : « La Vérité est un pays sans chemin »]


Note.
1. Éros : celui qui n’est pas sexué, à la fois mâle et femelle, donc à distinguer de l’Éros naissant de la castration d’Ouranos par Cronos (ou Kronos)…
Chez Platon, son Éros sera une parodie du diable. Et la tradition chrétienne tardive a fini par l’assimiler au Serpent qui séduit Ève dans le jardin d’Eden, et que certains ont proclamés « le plus rusé des animaux ». Chez les Hébreux le Serpent, ”Nasthan” était adoré, il était en bronze, c’est-à-dire un métal androgyne, composé de cuivre, représentant l’élément mâle ou dur, ”nash”, et de l’étain représentant l’élément tendre et féminin, ”tan”. ”Nash” et ”tan”, qui se nommaient en étrusque ”nesa” et ”thana”, se retrouvent isolément enroulés autour du Caducée de l’androgyne Mercure, sous la forme naturelle de la couleuvre et de la vipère.
Dans l’Ancien Testament, les séraphins ou serpents formaient toute une légion de la milice androgyne céleste [séraphin veut dire : serpent]. C’était donc le Séraphin qui donnait à Ève le conseil de cueillir le fruit de l’Arbre de Vie. À cette époque la dualité bien-mal ne faisant pas encore ses ravages, dont le serpent qui s’enroule autour de l’arbre du bien et du mal en un séraphin ou sirène ailée.
« L’androgynisme du diable s’est maintenu victorieusement pendant toute la période mystique du Moyen-Âge. C’est une de ces légendes si populaires de succubes qui a fourni à Cazotte le sujet de l’étrange livre dont le titre est Le diable amoureux. Gœthe connaissait le conte de Cazotte, le début de Faust n’en est qu’une imitation, mais il n’y a rien de plus français, de plus pompadour, de plus adorablement infernal que cette contrefaçon de Lucifer incarné dans le Chérubin de Beaumarchais, tout parfumé de poudre à la maréchale ; à lui aussi peut s’appliquer ce que Gœthe dit du Génie de l’art guidanrt le char de Faust déguisé en Poros, Dieu de la richesse : « On te prendrait vraiment pour une fille, et cependant tu serais en état de leur tourner la tête ». On retrouverait dans le Mignon de Gœthe bien des réminiscences de ce diable à la bergamote, et ce type d’androgyne qu’il a reproduit sous toutes ses faces devait sourire tout particulièrement à sa nature essentiellement platonicienne, puisqu’il lui a fourni les deux scènes capitales de la seconde partie de Faust », écrit Grasset d’Orcet. Qui ajoute que ce diable était prussien et protestant : « Pour la raison toute simple que quiconque veut faire le portrait du diable ne manque jamais d’incarner dans ce mal-plaisant personnage toutes ses antipathies personnelles ». C’est-à-dire qu’à l’époque l’Allemagne était divisée en deux : celle qui « boit de l’eau » et celle qui « boit du vin » : l’Allemagne catholique et gauloise, l’Allemagne protestante et barbare.
 
 

Dernière mise à jour : 28-09-2021 02:38

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